SUPLICE AMOUREUX
Chapitre 4 :
Drago ouvrit doucement les yeux, effleuré par les rayons d'un soleil naissant. Il se retourna lentement, près à y voir une jeune brune de Serdaigle, mais à sa grande surprise il n'y avait personne près de lui. Avait-il rêvé cette nuit torride en compagnie de cette Anna ? Il se releva dans son lit, cherchant des yeux une explication, qu'il finit par trouver ; sur son bureau une lettre était déposée, il se leva et la lut.
« Drago, je suis toute fait consciente que cette nuit que nous avons passé ensemble ne représentait rien pour toi, et je préfère partir alors que tu dors pour t'éviter des explications ou des excuses, que je sais non sincères. Saches tout de même que j'ai des sentiments pour toi, et que je ne veux plus jamais entendre parler de toi !!! »
Le jeune homme, ne comprit pas tout à fait la signification de cette lettre, tout ce qu'il savait c'est qu'il avait eu les avantages d'une nuit et qu'il avait échapper aux inconvénients de lendemain matin. Il prit donc la direction de la salle de bain. Alors qu'il laissait l'eau chaude détendre son corps, le blond ne pouvait s'empêcher de penser à la dernière phrase de la lettre. Etait-il si ignoble qu'avouer son amour pour lui était honteux ? Ignoble…. Il se savait souillé par ces actes, il savait qu'il n'était pas blanc comme neige, parfois il se dégouttait lui-même… Il s'était souvent demandé pourquoi il agissait ainsi, parce que son père lui avait inculqué le mépris des autres, des faibles, pour se prouver une sois disante supériorité, lui un sang pur ! Tout ceci n'avait pas vraiment de sens, mais lui en donner ou du moins essayer rendais les choses plus difficiles à assumer, alors il stoppa ses réflexions nettes en sortant de la douche. Après tout, c'était très simple, il aimait prendre du bon temps, pourquoi le blâmerait-on pour ça ? De retour dans sa carapace où ses pensées ne le torturaient pas, où ses actes lui paraissaient normaux et nullement outrageant pour quiconque, il partit prendre son petit déjeuner.
Il régnait dans la pièce une pénombre protectrice. Le soleil couchant de fin de journée offrait aux deux jeunes gens un sentiment de sécurité. S'embrassant à pleine bouche, se perdant dans la chaleur de l'autre, ils se laissaient envahir par le désir. Harry aurait voulu lui faire l'amour maintenant, la prendre contre cette armoire dans cette salle de classe vide, cependant la jeune fille semblait s'amuser en le faisant languir. Alors qu'il parsemait son cou de baiser, elle jouait de ses doigts sur la ceinture du jean du survivant, excitant encore plus, si cela était possible, ce dernier. Dans un geste rapide, presque incontrôlé, il la délivra de son chemisier, pour s'attarder sur ses seins qu'il se mit à sucer avidement. Ginny le sentait comme impuissant face à elle, elle avait sur lui un contrôle qu'elle aimait, elle se laissait faire, toutefois, il brillait dans ses yeux une lueur étrange que son compagnon ne pouvait discerner, maintenant perdu dans son cou. Harry ne pouvait plus se contrôler, il se laissait enivrer par son parfum, par elle, il n'avait jamais eu de réactions aussi excessives avec ses autres partenaires, mais il fut coupé dans son élan par un juron prononcé par la jeune sorcière. Il porta sur elle un regard interrogateur.
« J'ai oublié que je devais envoyer un hiboux à ma mère, c'est très important !!! Peut être à une prochaine fois Harry ! »
Et sans lui laissait la possibilité de répondre ni même de comprendre, elle disparut. Harry, les lèvres encore gonflées des baisers qu'ils avaient échangés, l'esprit embrumé par son désir, resta sans bouger pendant un moment, le temps de reprendre ses esprits. Une fois ceci fait, il se laissa envahir par une colère sourde, comment cette garce avait elle oser lui faire ça ? Lorsqu'il quitta la salle de classe habitée par une fureur, une frustration sans nom, il imaginait toutes sortes de plans pour lui faire payer cet affront !!!
Il rejoignit Ron et Drago dans la grande salle pour le repas. Il s'assit sans un mot, lançant simplement des regards noirs en direction de la table des Gryffondors, où Granger et Weasley éclatèrent d'un rire sonore.
« Ca ne va pas, Harry ? »
« Pas maintenant Drago, je suis pas d'humeur !!!! »
Le rouquin et le blond échangèrent un regard quelque inquiet mais n'insistèrent pas, de peur de voir déferler sur eux la colère qui habitait leur ami. Ron l'avait entendu rire, un rire clair, chantant, un rire qu'il aimait. Il aurait aimé l'entendre rire comme ça pour lui et aussi grâce à lui. Ces pensées étaient complètement focalisées sur sa colocataire à se moment précis, et ce ne fut qu'au bout de plusieurs interpellations Drago qu'il réalisa la stupidité de ses pensées, comment pouvait-il « rêver » de cette fille ? Car oui, cela ressemblait bien à un rêve éveillé, il allait devoir jouer serré, il commençait à se laisser prendre aux pièges de son propre jeux….
Et voilà chapitre 4, dîtes moi ce que vous en pensez ? J'aime bien la réaction de Ginny dans ce chapitre, elle est diabolique !!!!!
Bisous à tous !!!!
