AVANT DE COMMENCER

Un peu de blabla, histoire de vous mettre au courant de deux ou trois petits trucs. Tout d'abord, je tiens à signaler, que cette fic n'est pas une histoire à elle toute seule, mais belle et bien la suite de Une belle amitié, du même auteur, c'est à dire MOUA. Donc, il est très fortement conseillé d'avoir lu cette fic avant de commencer celle ci, histoire de comprendre exactement QUI est Cassiopée.

Ensuite, je tiens à remercier tous ceux qui ont reviewé l'épilogue de Une belle amitié, posté y'a pas très longtemps. J'avais lancé un petit sondage, pour savoir si vous aimerez que je garde le style un peu rebelle que j'avais adopté pour l'épilogue en question. Certains m'ont avoué qu'il préféraient le style plus calme du reste de la fic, mais une majorité de lecteurs m'ont demandé de garder Harry tel quel. J'en ai été très heureuse, parce que j'avoue pour ma part que ça me tente énormément décrire avec ce style là. Donc, vous êtes prévenus, si vous commencer à lire, vous découvrirez un Harry complètement disjoncté !! Un peu dans mon genre, quoi.

Dernière chose, cette fic est BEAUCOUP plus sombre que Une belle amitié. Bien obligé, elle se déroule 20 ans plus tard, à l'apogée du règne de Voldemort. Harry et compagnie sont en 6e année. Et, comme pour l'épilogue, c'est Harry qui raconte. Le rating PG-13 me semble approprié, à cause du langage de charretier du Survivant et des allusions plus ou moins évidentes au viol, à la drogue et à la violence. ( Vous pourrez pas dire que je vous ai pas prévenus ).

Voilà, c'est tout pour les trucs à savoir, j'arrête de vous faire chier. Bonne lecture.

Cassiopée.

Chapitre 1 : Si Dieu existe, il a intérêt d'avoir une bonne excuse !

Scrogneugneu, scrogneugneu….C'est moi Grincheux.( Holà là, n'importe quoi……). A peine réveillé que j'était déjà d'une humeur de scroutt à pétard. Si je tenais le sadique qui a inventé la rentrée des classes !! Il passerait un triste quart d'heure.

-HARRY !! RON !! Vous êtes levés ?

-Hermione, on est pas sourds !! Grogna Ron dans le lit d'à côté.

Je me redressait péniblement et attrapait mes lunettes à tâtons. Faudrait également que je pense à dire deux mots à celui qu'a inventé la myopie. Ah, ben ça va mieux comme ça ! Les binocles sur le nez et la couverture tirée, la chambre apparut tout de suite moins floue ! Je m'étirais et m'assis sur le rebord de mon plumard. En faisant bien gaffe de ne pas commencer par le pied gauche, ma bonne humeur était déjà assez inexistante comme ça, j'enfilais mes pantoufles et ma robe de chambre.

Je me tournais vers Ron et réprimait un éclat de rire, mon meilleur ami était à quatre pattes par terre, le cul en buse, en pleines fouilles archéologiques sous son lit. Il ne cessait de grommeler, et d'après ce que j'ai pu comprendre après avoir branché le décodeur, l'objet de sa convoitise n'était autre qu'une paire de chaussettes partie en vadrouille sous son pieu.

Un col de chemise et deux ou trois jurons plus tard, j'était habillé. Juste à temps d'ailleurs, car à peine avais-je enfilé mes godasses, qu'Hermione déboulait dans la chambre comme une furie. La cravate de travers, une manche à moitié enfilée et un semblant de queue de cheval à l'arrière du crâne, voici Hermione Granger, l'élève modèle de Gryffondor. Ben voyons…..Harry, tu débloques complètement….

-Quelqu'un a vu Pattenrond ? Je le cherche partout, ce crétin de chat. Harry, Ron, vous devriez descendre, Molly va finir par péter un câble.

Je hochais la tête et filais à la cuisine sans demandez mon reste, pendant que Ron s'en prenait plein la gueule parce qu'il n'avait pas fini d'enfiler ses fringues. Je poussais la porte de chêne et descendit l'escalier qui menait à ce foutu bivouac. Lupin, Molly, Maugrey et Tonks y étaient déjà, en train de becqueter le petit déj' royal que Mrs Weasley avait préparé. Quand je vous disais, qu'elle nous prenait pour des poules à engraisser….

Je posais mon cul sur le tabouret à côté de Tonks et entreprit la difficile mission de beurrer mon premier toast. Très dur. Surtout quand on est à moitié réveillé et qu'on sait que dans quelques heures, on sera de retour à Poudlard, pour entamer cette putain de torture qu'on appelle la 6e année.

Je laissai échapper un grognement. D'habitude, j'avais une envie monstre de retourner à Poudlard à chaque vacances scolaires, mais l'année dernière avec Ombrage m'avait vacciné ! Je n'avait pas spécialement envie de découvrir de sitôt la trombine du nouveau prof de Défense Contre les Forces du Mal. Comprenez moi, quand on a supporté dix mois d'affilé une grosse vache à nœud pap' qui avait pour unique but de vous éradiquer définitivement de son champ de vision, on a des excuses.

Je levai les yeux et fit un maigre sourire à Lupin, qui semblait trouver un intérêt fascinant à son mug de café. Il s'essaya à sourire, mais ça ressemblait plus à une grimace. Je le comprenait. Enfin, non, je ne le comprenait pas, c'était juste pour faire une phrase intelligente. Disons plutôt que j'imaginais. Oui, j'imaginais que sa nuit avait du être une sacrée épreuve. La pleine lune. Une pleine lune qu'il avait passée seul, ce qui ne lui était pas arrivé depuis 3 ans. Ca avait du lui rappeler les douze années qu'il avait passé à ressasser la pseudo trahison de Sirius, la mort de mes parents et la disparition de Cassiopée.

J'eut une brève pensée pour ma marraine. Ou était elle ? Ou plutôt, ou avait elle été ? Celle qui avait été la meilleure amie de ma mère était à présent le fantôme des jours de Remus Lupin, et sa mygale attitrée. ( nda : petit délire personnel, pour en savoir plus faut lire Une belle amitié, niark niark ). Moi, je la voyais plutôt comme mes parents disparus. Je ne l'avait jamais connu et ne la connaîtrait jamais. Une espèce de rêve, quoi.

Grrr, en parlant de rêve, cette cicatrice à la con recommençait à faire des siennes. Bordel, Voldemort, espèce de connard, tu pouvais pas rester deux minutes tranquilles, non ? Ce mage noir avait des vers au cul ou quoi ? Je passais rageusement une main sur mon front et descendit mon fond de café à vitesse grand V. Ma bonne humeur qui avait vaguement pointé le bout de son pif venait de se carapater aussi sec. Cette 6e année s'annonçait belle, vraiment. Manquait plus que le nouveau prof de Défense contre les Forces du Mal pour commencer.

-Mon Dieu, aidez moi à faire entendre raison à ces sales gosses ! S'écria Mrs Weasley dans la cuisine.

Ben tiens.…Si Dieu existe, il a intérêt d'avoir une bonne excuse, ce salaud.

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Pataclop, Pataclop…..

Assis dans une des diligences moisies qui nous emmenaient à Poudlard, Ron, Hermione et moi, je fixais d'un œil morne les Sombrals qui tiraient ces bidules à roulettes depuis des générations, sans que personne les voient et reconnaissent leur valeur. Des créatures de l'ombre, qui comptaient pourtant parmi les plus merveilleuses que j'avais jamais rencontrées.

Je pensais à Luna. Luna Lovegood. Elle avait été une des seules à les voir avec moi, l'année dernière. Elle était comme eux. Étrange et solitaire. Personne ne la reconnaissait à sa juste valeur, et tout le monde avait peur d'elle. Pourtant, elle ne méritait pas ça…..

Les humains sont vraiment des cons, parfois. Même pas parfois, tout le temps d'ailleurs. On craint ce qu'on ne connaît pas. On le rejette et souvent, on cherche à l'exterminer. Je prit pour la première fois conscience que la plupart des animaux étaient plus humains que la plupart des hommes. Pour la première fois, je regrettait d'appartenir à cette espèce dégénérée et avide pouvoir qu'était la race humaine.

La nature nous avait offert tellement, et nous lui retournions si peu, sinon pas du tout. Dumbledore avait raison. Hermione avait raison. Les sorciers veulent toujours tout dominer, à tel point que ces idiots en écrasent tout sur leur passage. Laissez passez messeigneurs les sorciers, gente Dame nature. Ces hippopotames se feront un plaisir de se servir de votre dos pour poser leur énorme cul et en profiter pour vous piquer vos droits légitimes.

Je pensais aussitôt à Fudge. La caricature lui convenait tout à fait. Un hippopotame avec un chapeau melon et une cape à rayures. C'en était tellement ridicule que j'éclatais de rire, sous le regard étonné de Ron et Hermione.

-Dieu sait que je n'aime pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, Harry, mais qu'est ce t'as, bon sang ? T'as vu Peeves en string ? Me demanda Ron.

Pour toute réponse, mon fou rire redoubla. Si Dieu existe, il a vraiment intérêt à avoir une excuse en béton, ce fils de pute.

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Je n'avait qu'une envie en posant mes fesses sur une des chaises de la table de Gryffondor, c'était de les relever aussitôt et de courir jusqu'à mon lit. Un oreiller, un oreiller, mon royaume pour un oreiller. Harry, mon vieux, tu commence à virer dingue là. Skeeter avait raison, je suis complètement disjoncté.

Que voulez vous, j'avait perdu mes parents, j'avait perdu mon rival, j'avait perdu mon parrain, et j'allais bientôt perdre la raison. Un gros coup de blues se profilaient à l'horizon. Capitaine Potter, déprime à six heures. Barre à bâbord ! Contournez moi ce concentré de larmes et de culpabilité, bordel de merde ! Tous a vos sourires !

Là, qu'est ce que je disais…….Papa James, t'as du me bercer trop près du mur quand j'était petit. Ou alors mon berceau à pris feu et tu l'as éteint à coups de pelle.…

-Pitié, j'ai faim…..gémit Ron. Elle avance cette répartition ?

-Tu penses qu'a bouffer ou quoi ? S'exaspéra Hermione. Si tu te servais de tes mirettes, tu verrais que Dumbledore et la plupart des professeurs tirent une tronche de six pieds de long ! Et qu'un des sièges est vide ! Le nouveau prof de Défense contre les Forces du Mal est toujours pas arrivé, apparemment.

Tant mieux, j'ai pas franchement envie de le voir. Dieu, mon pote, ton excuse, tu peux te la mettre ou je pense. Je m'en branle, je sais que tu n'existe pas.

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C'est pô la joie pour Harry, hein ? Les paris sont ouverts sur l'identité du professeur de Défense contre les Forces du mal ! Mais malins comme vous l'êtes, je suis sûre que vous avez déjà deviné.

Oubliez pas d'appuyer sur le bouton bleu en bas à gauche pour avoir la suite plus vite, n'est ce pas ? ( J'ai découvert que le chantage aux reviews, c'était efficace, donc je continue, niark niark ).

Andromède.