Après de longues semaines de silence sur cette fic, me revoili, me revoilou, me revoilà ! C'est pas du luxe, n'est ce pas ? ( sors son portable et appelle ses gardes du corps en voyant l'air menaçant des revieweurs ) J'espère que vous aimerez ce chapitre, parce que je me suis bien amusée à l'écrire.

Je tiens à remercier tous ceux qui m'ont demandé si ma représentation de théâtre s'était bien passée, je vous rasure, OUI, ça c'est très bien passé, lol. MERCI !

Petite dédicace : Ce chapitre est dédié à Coco Skywalker et à Sabby ( Sabrina ), mes compagnes d'infortune de Seconde 1, qui vont devoir comme moi reprendre les cours demain, bouhouhou….

Et aussi ( avec un énorme retard, pardon Cally ), un JOYEUX ZANNIVERSAIRE POUR SES 14 ANS A CALLISTO !!!

Bonne lecture ;)…

Chapitre 9 : On a toujours tout fait pour un monde meilleur, mais quel est le con qui a égaré les plans ?

Je laisse Charlye se calmer, en me martyrisant la poitrine au passage. Quand elle a tout donné, tout pleuré, tout déversé ce qu'elle avait dans le ventre, elle s'écarte de moi et va s'asseoir au pied de mon vieux copain l'arbre-mal-placé. Je souffle et je vais m'asseoir avec elle. C'est mieux de déprimer à deux.

-C'est cliché à mort, mais bordel, ça fait du bien… Dit elle, le menton appuyé sur son point fermé, et les yeux fixés droit devant elle.

-Tu l'as dit, Charlye…

Elle me regarde de travers et je lui tire la langue avec un petit sourire en coin. La vie, ça va, ça vient… Regardez moi par exemple : en un an, je suis passé du stade « en pleine crise d'adolescence » à celui de « déconneur de service », en passant par le stade « légume ».

Ca bouge. Ca bouge tout le temps. Et nous, pauvres petits humanoïdes, je ne suis pas sûr qu'on y puisse grand chose. Le destin ? J'y croyais pas jusqu'à l'épisode de cette foutue prophétie. Ouais, je dois tuer Voldy. Et si j'ai pas envie ? Merde, et le libre arbitre alors ? Les hommes sont ils maîtres de leur avenir ou pas ?

Il était dit que je me ferais balafrer la gueule. Moi ou Neville en tout cas. Mais était il dit que pour ça, mes parents devaient y passer ? Non. La prophétie, je l'ai entendue une fois, mais ça m'a suffit pour la connaître par cœur. Nulle part, il n'était mentionné que je doive finir orphelin.

Preuve que les hommes sont tout de même maîtres de leur destin : mes parents auraient pu me laisser crever. Mais non. Ils ont résisté. Ils se sont battus. Et ça leur a coûté leur bien le plus précieux : la vie.

La vie est le plus précieux des biens pour la majorité des gens, Harry. Mais pour ton père et moi, notre bien le plus précieux, c'était et c'est toujours toi. Seulement toi.

Ca y est. Ca lui suffisait pas au Grand Parano de me faire virer dingue, il faut en plus que je devienne schizophrène. Depuis quand mon cerveau capte t'il Canal-Parents-Mourus ?

Ne l'oublie pas, Harry. Quelque part, quand tu auras besoin de réconfort et de soutien, branche radio-voix-du-coeur, tu nous capteras toujours…

On m'a souvent dit que je ressemblais à mon père, mais pas qu'il était aussi dingue que moi…

Que des andouilles, les hommes Potter, non mais je vous jure…

Et vouais, maman. Que des cons. Et pas des moindres. Des cons qui sont voués à mourir de la main d'un cinglé psychopathe mégalomaniaque en manque d'affection et qui a même pas de nez, d'abord !

Améliorer le sort du monde, c'est possible pour nos petits bras ? Pourquoi pas, après tout…

On a toujours tout fait pour un monde meilleur, n'est ce pas ? Mais quel est le con qui a égaré les plans ?

Je regarde Charlye du coin de l'œil. Elle se marre toute seule, comme moi. Qui sait, peut être qu'elle aussi est branchée sur la fréquence papa-maman-mortibus ? En rencontrant Charlye, j'ai pris conscience d'une chose importante : La vie est trop courte pour se faire chier. Il faut vivre pleinement chaque seconde, comme si c'était la dernière. Et surtout, surtout… Rester soi même ! Pas de jeu. Pas de façade. Pas de masque.

Nous.

Seulement nous.

Des hommes.

Harry Potter, le héros sauveur du monde. Mais… le brouillon d'un héros, n'est ce pas tout simplement un homme ?

-Dis, Harry…

La voix rauque de Charlye me sort de mes pensées. Elle a encore les traces de larmes sur les joues, et un sourire incertain flotte sur son visage.

-Mmh ?

-Elle est morte comment, ta mère à toi ?

Ooooooh, un moineau en porte-jarretières…

-Assassinée. Un Avada entre les deux yeux. Elle est morte en suppliant qu'on me laisse vivre. Juste après que mon père soit mort en nous protégeant elle et moi. Ils auraient du me laisser crever…

BAF ! Aouille… Putain, entre l'arbre et la baffe, je suis gâté aujourd'hui !

-Ne redis jamais ça devant moi ! Tu m'entends ? Crétin ! Abruti patenté ! Couillon de mes deux ! Imbécile ! Patate d'eau douce ! Hamburger à la pénicilline ! Tube de dentifrice moisi ! IDIOT !

Elle reprends son souffle et moi je me frotte la joue. Je suis d'accord avec à peu près tout ce qu'elle a dit, mais par contre, le coup du hamburger, euh…

-C'est bon, tu as finis ?

J'évite de peu la deuxième claque.

-T'es vivant. T'as cette chance. Et si tes parents étaient là, ils feraient comme moi, ils te colleraient un œil eu beurre noir !

Je confirme…

Qui a rebranché la radio ?

-Si ils ont donné leur vie pour sauver la tienne, c'est qu'ils le voulaient ! Ils voulaient que tu vive ! Ne dénigre pas leur sacrifice et ne le renie pas ! Ma mère aussi à crevé pour moi ! Oh oui, dit t'elle en voyant mon air horrifié, je suis au courant de l'histoire du cutter ! T'as vu, déjà toute petite j'avais un don pour la boucherie !

-Si j' était pas si loin de toi, Charlye, je te collerait une baffe aussi, tu sais…

-Essaie toujours ! Je sais ce que je dis ! Maintenant, tu va répéter après moi, saucisson sec à la manque ! « J'aime la vie, même si la vie ne m'aime pas toujours. Je donnerai un but à ma vie et je m'y tiendrais jusqu'au bout, pour ceux que j'aime et qui m'aiment aussi. »

Y'a des gens qui m'aiment sur terre ? Ah bon ? Ouais, et mon cul c'est du poulet, c'est ça ?

-Hou là, tu voudrais pas me l'écrire, c'est un peu long à retenir…

-T'en veux une autre ?

-J'aime la vie, même si la vie ne m'aime pas toujours. Ma vie à déjà un but, que je n'ai absolument pas choisi, mais je suis obliger de m'y tenir jusqu'au bout et je m'y tiendrais, pour ceux que j'aime et les hypothétiques personnes qui m'aimeraient aussi…

-Ouais, je m'en contenterai pour l'instant…

Elle se laisse tomber contre mon torse et se blottit contre moi. Eeeer, au secours, quelqu'un peut me filer le mode d'emploi ? Une fille est contre moi ! Bizarre, d'habitude avec les filles, je passe instantanément en mode « panique maximum », mais là, j'ai plutôt envie de…

Bon, on ne se fout pas de ma gueule, ok ? Autant quand Cho est venue me pleurer dessus l'année dernière, je n'avais qu'une envie, c'était de m'enfuir à toute jambes, et là, ben…

J'ai envie de passer mes bras autour de la taille de Charlye et d'enfouir mon nez au creux de son cou. J'ai envie de sentir l'odeur que sa peau dégage. J'ai envie de la toucher.

Ben ouais. Moi être adolescent de seize ans, hormones comprises.

Doucement, maladroitement, j'enserre la taille de la jeune fille qui se trouve sur mes genoux. Elle frissonne. Va chercher bonheur, petit humanoïde, moi, j'ai trouvé le mien….

-Harry… Murmure t'elle au bout d'un moment.

-Oui ?

-J'avais complètement oublié… Ma mère demande si elle peut venir assister aux essais de Quidditch de Gryffondor, demain après midi ?

Nom d'un saucisson sec ! J'avais complètement oublié qu'en tant que nouveau capitaine de Gryffondor, je devais diriger les essais pour les nouveaux poursuiveurs, demain…

-Oui, bien sûr…

Cassy va me voir voler. Cassy va voir une des plus belles choses que j'ai hérité de mon père : le talent pour le Quidditch et le vol sur balai. Elle va venir. Pour la deuxième fois, le portrait craché de James et la jumelle de Sirius vont se retrouver face à face. Et parler d'humanoïde à humanoïde.

Parce que croyez moi ou pas, j'ai bien l'intention de la coincer entre quat'z'yeux ce coup ci. Et, si elle vient d'elle même, à mon avis que elle aussi doit avoir envie de parler avec le fils de sa meilleure amie.

A nous deux, ma belle.

Charlye se retourne pour me regarder dans les yeux. On se connaît à peine et on est déjà l'un sur l'autre. Et pas gênés pour deux ronds, les deux loupiots…

-Si on était dans un de ces bouquins à l'eau de rose que je lisais quand j'était gamine, je te demanderais d'une voix timide : « Pardon de t'avoir giflé, c'est parti tout seul… », et là, tu me murmurerait que ce n'est rien, et on s'embrasserait. Mais on est pas dans un livre, on est dans cette putain de réalité...

-C'est à nous de l'écrire, le livre de notre réalité, Charlye…

Instinct ou respect du script ? Hormones ou Amour ?

Je l'ai embrassé.

Et elle m'a embrassé en retour.

Je n'ai même pas fait de gaffe, moi, le maladroit de service avec les filles. J'avais déjà amorcé l'expérience avec Cho, mais… Cho… Cho, ce n'était carrément rien à côté de ce que m'a fait ressentir Charlye. En plus, c'était loin d'être « humide »....

Cet après midi là, je crois que j'ai retrouvé un petit fragment des plans établis pour la construction d'un monde meilleur…

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Je tiens à préciser un point : le moment ou Harry parle avec ses parents dans sa tête, est certes, TRES tiré par les cheveux, mais c'était un petit délire personnel, et j'ai tenu à vous le faire partager. Après tout, j'ai déclaré en début de fic, que dans cette histoire, je me lâchait totalement, sans aucun souci des conventions et des critiques non-justifiés de ceux qui veulent simplement faire des histoires…

Alors, les réponses aux reviews… En fait, il y en a un petit gros énorme paquet, donc je vais répondre essentiellement aux questions principales, mais avant, je tiens à adresser un énorme MERCI à tous ceux qui ont laissé un mot, et en particulier à Eiream. Quand j'ai lu sa review, je suis restée la bouche ouverte pendant un moment devant l'écran sans bouger, et puis j'était tellement fière que je l'ai faite voir à tous ceux avec qui je papotais sur MSN à ce moment là, lol.

Je le dis, je le répète, je radote, mais on s'en fout : JE VOUS ADORE !!!!

Questions principales et qui vont faire avancer le scmilblick :

Fofolleuh : Ouais, je t'avais dit que Ikki reviendrais dans ce chapitre, mais finalement, j'ai casé la confrontation avec Monsieur Playmobil après la discussion avec Cassy, parce que c'est justement Harry qui va redonner espoir à Cassy et la sortir complètement de l'enfer de la drogue et de la mafia. Enfin, moi c'est comme ça que je vois le bidule…

Marie-pooh : Oui, comme tu as pu le constater à la fin de ce chapitre, Harry et Cassy vont enfin pouvoir papoter face à face, sans les masques…

Belval : Vouais, mon fillot démoniaque, un nouveau couple en perspective, niark niark…

Et un ENORME Merci aussi à :

Auzzy; Lilouthephoenix; Coralie Malefoy; Kritari; Cricritine; Valdou; Gh()st; Moonlight; Inalis; Cally; CC Johnson; Alinemcb54; Mietek; Eiream ( C'est une des plus belles reviews que j'ai jamais reçue ).

Voilà, alors je vous envoie à tous un avion postal de bizoux et de merci, et je vous dit : au prochain chapitre !

Andromède.