Harry Potter et l'avènement du Chaos

( ou HP et le Choc des dimensions )

Chapitre 1 : Occlumancie et départ inattendu

Et avec lui disparaîtra le bonheur,

Pour ne faire vivre que la peur.

Une nouvelle fois son cri de terreur résonnait dans la maison du 4 Privet Drive, cri qui fut rapidement suivit par ceux de son oncle Vernon et de sa tante Pétunia qui n'avaient pratiquement pas réussi à dormir durant les deux dernières semaines, depuis le jour où le jeune Harry Potter était revenu chez eux pour passer les vacances d'été. Mr Dursley rugissait de nouveau, près à emboutir la porte de chambre de son neveu afin de l'étrangler jusqu'à ce qu'il lui soit définitivement impossible de crier au beau milieu de la nuit. Mais Harry ne s'en souciait pas car il savait que quoi qu'il se passe, Vernon ne se risquerait plus jamais à lui faire le moindre mal, du moins pas tant que ces « fous furieux », comme il les avait si poliment appelés, protégeaient le jeune garçon.

Mais toutes les menaces et les crises de colère de Mr Dursley n'avaient aucune importance pour Harry, ce qu'il lui tenait véritablement à cœur c'était en fait cet horrible rêve qui se répétait inlassablement chaque soir depuis qu'il s'en était allé de Poudlard. Ce rêve où il revoyait son parrain disparaître dans une voile obscure pour ne finalement plus jamais réapparaître, et toute cette scène se déroulait avec le rire empli de folie de Bellatrix Lestrange, celle qui avait fait tomber le dénommé Sirius Black derrière ce voile de ténèbres.

Essuyant la sueur qui coulait sur son visage, Harry se leva, tentant de ne plus permettre à son ennemi juré de lui envoyer ces rêves qui le torturaient depuis trop longtemps. Il savait qu'il s'agissait d'un coup de Voldemort, car la douleur qu'il ressentait à sa cicatrice était identique à celle qu'il avait ressenti lors de moment très plaisant pour ce dernier. Il ne pouvait plus supporter ces rêves qui s'avéraient n'être qu'une simple torture psychologique. Il voulait les faire cesser, ne plus avoir à les supporter ; il fallait qu'il reprenne de toute urgence les cours d'Occlumancie, mais qui pouvait les lui donner, ici, à Privet Drive ?

Une réponse lui vint alors dans son esprit encore douloureux « Dumbledore ». Mais celle-ci n'était pas du tout à son goût, il fallait qu'il trouve quelqu'un d'autre pour l'aider. Réalisant qu'il n'y avait plus qu'une seule personne de sa connaissance qui était capable de faire ce qu'il désirait, il se dirigea vers sa malle d'où il prit une feuille de parchemin, une enveloppe et de quoi écrire, à savoir sa plume et une petite fiole d'encre.

Rapidement il se mit à écrire une lettre courte mais claire sur ses intentions.

Professeur,

Mes nuits sont plus difficiles que jamais. Voldemort me torture à chaque fois que je tente de fermer les yeux à l'aide de rêves où je revois la mort de Sirius. Il faudrait que je reprenne mes cours d'Occlumancie au plus vite avant de devenir totalement fou. Je ne m'attends pas à ce que vous acceptiez, mais je vous en serais très reconnaissant.

Ps : Ne dites rien à Dumbledore.

Harry Potter

Il glissa rapidement la lettre dans l'enveloppe où il avait préalablement écrit le nom de celui à qui elle était destinée et fit sortir Hedwige de sa cage.

- Apporte-lui cette lettre le plus vite possible, dit-il d'une voix presque suppliante alors qu'il l'attachait à la patte de l'animal, il doit être à Poudlard.

Sans attendre un ordre de plus, la chouette sortit par la fenêtre suivie par les cris de l'oncle Vernon qui avait apparemment vu le départ du messager. Harry ne s'attarda pas sur les plaintes de Mr Dursley ou même ceux de la tante Pétunia qui tentait de faire taire son époux afin de ne pas alerter les voisins qui dormaient sûrement à cette heure très avancée de la nuit. Non, il ne pensait qu'à une simple et unique chose ; Il venait d'envoyer une lettre à un homme qu'il haïssait et qui le haïssait en retour.

Un sourire se dessina sur le visage fatigué du garçon alors qu'il pensait au nom et l'adresse qu'il avait écrit sur l'enveloppe :

SERVERUS ROGUE

ECOLE POUDLARD

Trois jours s'étaient écoulés depuis qu'il avait envoyé une chouette Postale à son Professeur de Potion qui ne lui avait donné aucunes réponses, pire encore, il semblait que ce dernier ait gardé Hedwige auprès de lui par un quelconque moyen, mais ce qui le faisait vraiment souffrir c'était ces rêves horribles qui n'avaient de cesse de le torturer à chaque fois qu'il tentait de se laisser emporter par la fatigue. Il pensait qu'il deviendrait fou à force de rester ainsi, prisonnier de cette peur de dormir, du moins de rêver.

Comme tous les matins, il descendait dans la cuisine, au rez-de-chaussée, afin de prendre son petit déjeuner le plus rapidement possible pour passer le moins de temps possible en compagnie des Dursley qui l'ignorait à un point qui lui faisait presque peur, se contentant de le nourrire à sa fin pour ne subire aucune représailles de la par de ces « fous furieux » qui veillaient encore et toujours sur le garçon.

Le silence pesant qui s'était installé à son arrivé fut soudainement coupé par le bruit de la sonnette qui résonna dans l'entrée. Sans se faire prier, la tante Pétunia se leva de table et sorti de la cuisine avec la ferme intention de faire cesser le bruit répété de la sonnette qui semblait être coincé. Depuis la cuisine, Harry, Dudley et l'oncle Vernon purent facilement entendre un cri de surprise de la tante.

- Qu'est-ce que vous faites là ? Demanda subitement Mrs Dursley alors que Harry et l'oncle Vernon, alerté par son cri, sortaient précipitamment de la cuisine.

Lorsqu'il arrivèrent dans l'entrée, Harry et son oncle purent facilement se rendre compte que l'homme qui se tenait devant la porte était un sorcier car celui-ci portait une robe de couleur noire, ses cheveux gras, de la même couleur, tombaient presque sur le devant de son visage et celui-ci était d'une pâleur presque mortelle. Sur son épaule était fièrement perché Hedwige qui hululait d'un air joyeux, visiblement heureuse d'avoir conduit le Maître des Potions jusqu'au 4 Privet Drive.

- Bonjour, se contenta de dire ce dernier avant d'entrer, ne prenant pas en compte l'air haineux que l'oncle Vernon laissait apparaître sur son visage.

Encore sous le coup de la surprise, la tante Pétunia présenta de faibles salutations, et lui proposa, d'une voix tremblante, une petite tasse de thé.

- Non-merci, se contenta de répondre le professeur Rogue en regardant la femme avec son expression froide avec laquelle Harry était habitué à le voir, j'aimerais parler à Mr Potter.

Sans dire un mot de plus, la tante Pétunia s'en retourna dans sa cuisine, emmenant son époux et laissant ainsi les deux sorciers libres de parler à leur guise.

- J'ai reçu votre lettre. Expliqua simplement le Maître des Potions.

- Oui, et si vous avez fait l'effort de venir jusqu'ici, j'oserais supposer que vous avez accepté de m'aider... Répondit Harry d'une voix mal à l'aide.

- Pourquoi serais-je venu, autrement ? Se contenta de dire Rogue alors qu'il s'asseyait sur l'un des fauteuils.

Harry s'assit à son tour, se contrôlant pour ne pas risquer de répondre à l'homme qui risquerait de partir sans la moindre pitié et de le laisser seul face à ses peurs.

- Bien, continua le Professeur Rogue en sortant une enveloppe de sa poche, j'ai apporté cela pour vous, le professeur McGonagall a pensé que cela vous serait utile.

Harry prit l'enveloppe, l'ouvrit et lu la lettre qu'elle contenait.

Mr Potter.

Etant donné les problèmes qui sont les vôtres, le ministère de la magie et l'école de Poudlard vous annoncent qu'il vous est à présent autorisé d'utiliser la magie à tout moment tant que cela n'interfère pas avec les lois interdisant de montrer aux Moldus que vous êtes un sorcier.

Je vous enverrais très prochainement votre lettre contenant la liste du matériel à acheter pour la rentrée.

Professeur McGonagall.

Harry relut la lettre incrédule ; il était autorisé à faire usage de la magie avant sa majorité.

Fixant à présent son professeur de Potion, il demanda :

- Avez-vous parlé au Professeur Dumbledore ?

- Je pensais que vous ne vouliez pas qu'il l'apprenne. Se contenta de répondre Rogue de sa voix pleine de mépris. Je vais passer les prochains jours à vos côtés afin de continuer les cours d'Occlumancie, mais je vous préviens que si je ne vois aucun sérieux de votre part ou si cela ne sert strictement à rien, je vous laisserais vous débrouiller seul.

Ne sachant pas quoi répondre, Harry ravala sa salive et acquiesça de la tête.

Comme l'avait annoncé le Maître des Potions, Harry dut travailler tous les jours qui suivirent afin d'empêcher les intrusions douloureuses de l'homme qui semblait chaque jour plus haineux que jamais envers le garçon. Mais si Harry se sentait toujours plus faible après cette interminable semaine passées à repousser l'esprit du Professeur de son propre esprit, il devait admettre que cela portait ses fruits. Il était parvenu à dormir durant les deux derniers jours que le Professeur Rogue avait passé chez les Dursley qui semblaient terrorisés à chaque fois qu'ils le voyaient, pressentant qu'il était capable de leur lancer un sort d'une puissance incalculable sans réelle raison, seulement pour le plaisir de le faire.

Lorsqu'il pensa qu'Harry était enfin prêt à se débrouiller tout seul, il présenta ses adieux aux Dursley et au jeune garçon. Il tendit soudainement la main à son élève en lui disant de sa voix froide et désagréable :

- Cette semaine n'a jamais existé, vous avez fait ces progrès par vous-même.

- Bien. Se contenta de répondre le garçon, sentant qu'il serait vraiment dangereux de ne pas faire ce que venait de dire le professeur.

Une fois ce dernier parti et la porte refermée, l'oncle Vernon reprit rapidement de sa contenance habituelle et rugit à l'intention d'Harry.

- De quel droit te permets-tu d'inviter ce genre de personne sous notre toit ?

- Ce n'est pas moi qui ai choisi. Répondit Harry, la tête haute.

- Ne me prends pas pour un imbécile, mon garçon ! A présent tu seras obligé de rester enfermé dans ta chambre, ne descendant que pour prendre ton repas.

- Tiens. Se contenta de répondre Harry en lui tendant une lettre froissée qu'il venait de sortir de la poche de son pantalon.

Bien que surpris, l'oncle prit la lettre, et à fur et à mesure que ses yeux découvraient les mots qui y étaient écrit, son visage semblait se décomposer, passant du rouge habituel à un blanc aussi pâle que celui du visage du Professeur Rogue.

- Mais... Hésita Mr Dursley, ma sueur perlant sur son visage livide. Mais c'est impossible... Tu... Tu...

- Je suis autorisé à utiliser la magie à chaque fois que je le désirerais. Expliqua le garçon d'une voix triomphante tendit que le reste de la famille Dursley se mettait à trembler.

Il les regarda chacun leur tour, s'arrêtant plus particulièrement sur Dudley qui suait toute l'eau que son corps flasque pouvait contenir, et continua :

- Mais tu as raison, je vais rester dans ma chambre, cela serait plus sûr pour ma sécurité.

- B...Bien. Se contenta de répondre l'oncle Vernon qui reprenait lentement des couleurs. Tu as raison... C'est plus sûr...

Une fois dans sa chambre, Harry eut la plus grande surprise de sa vie car sur son lit se trouvait une personne qu'il ne connaissait que trop bien, malgré le fait qu'il ne s'attendait pas à le voir avant la rentrée scolaire à Poudlard.

- Bonjour Harry. Lui dit le vieil homme à la barbe et aux cheveux argentés alors qu'il réajustait ses lunettes en demi-lune.

- Qu'est-ce que vous faites là? Demanda Harry tendit que la surprise faisait place à la colère.

- Je suis venu te chercher.

- Et pour quelle raison?

- J'ai appris que tu prenais des cours après du Professeur Rogue, expliqua le vieil homme qui s'était de nouveau assis sur le lit de Harry, il semble que tes cauchemars ont recommencé, mais cette fois à une intensité supérieure.

- Et qu'est-ce que cela peut vous faire?

- J'ai été surpris que tu n'aies pas parlé de ça à Ron et Hermione. Répondit simplement le magicien qui semblait à présent très sérieux.

En entendant cette dernière phrase, la colère de Harry se mit à bouillir comme un feu qui circulait dans ses veines. Ces mots l'avaient tellement touché qu'il ne pouvait plus se contrôler.

- Et pourquoi ne pourrais-je pas garder des choses pour moi ? Rugit-il, s'emportant littéralement. Est-ce que vous dites tout ce que vous savez aux autres vous ? Est-ce que vous n'auriez pas put me dire la vérité sur la prophétie avant que je ne parte pour le ministère en pensant que mon parrain était retenu prisonnier ?

Toute la colère qu'il avait emmagasiné depuis le début de ses vacances venait d'exploser, malgré tout le respect qu'il avait pour cet homme qui se trouvait en face de lui, il ne pouvait repousser ce sentiment de trahison qui le consumait, de même qu'il ne pouvait plus retenir ses larmes. Lentement, Dumbledore se leva et s'approcha de lui pour finalement l'aider à se redresser car lorsqu'il s'était mit à pleurer, il s'était laissé tomber sur le parquet de sa chambre.

- Je comprends tes sentiments, lui dit le vieil homme dans un murmure alors qu'il l'aidait à s'asseoir sur son lit, seulement je n'ai pas besoin de tes reproches pour me sentir aussi mal que tu aimerais que je me sente. Sirius était mon ami, et un très grand ami. Il avait toutes les qualités que l'on puisse chercher chez un ami.

Seulement il avait fait un choix : Celui de te protéger quelques soient les conséquences.

Harry écoutait les paroles du vieil homme. Ce dernier lui avait déjà tenu un discours tel que celui-ci, seulement la première fois la colère était trop fraîche dans son esprit pour qu'il le comprenne entièrement. Aujourd'hui il avait réfléchit à ce qui s'était véritablement passé, surtout depuis que Voldemort lui envoyait ces rêves éprouvant, il avait prit le temps de réfléchir sur ce qui s'était passé dans les bâtiments du ministère de la magie.

- Pourquoi.... ? Pourquoi est-il mort ?

- La question est « Pourquoi a-t-il vécu ? ». Dit soudainement le directeur de Poudlard d'une voix plus normale, arrêtant de parler dans un simple murmure. Et je puis y répondre : Il a vécu pour les siens. Pas pour ceux de son sang, comme tu l'as appris lors de ton séjour dans l'ancienne demeure des Black, mais pour ses amis, ceux qu'ils nommaient sûrement sa famille en son fort intérieur. Tu as toi-même dût t'en rendre compte, il faisait passer ses amis avant sa propre vie.

- Oui, répondit Harry qui reprenait lentement ses places, mais il était si gentil avec moi.... Il était le seul...

- Il était le seul à t'avoir donné un véritable amour paternel. Conclu Dumbledore alors qu'il posait une main réconfortante sur l'épaule du garçon.

Harry laissa une nouvelle fois couler ses larmes, mais cette fois-ci ce n'était pas dût un sa colère ou à un sentiment de trahison, non, cette fois c'était par tristesse. Il avait véritablement aimé son parrain et le fait de l'avoir vue mourir dans de telles conditions l'avaient forcé à ne se rappeler que de cette trahison que lui avait fait le directeur de son école, il ne l'avait pas voulu, mais son inconscient avait fait cette chose afin de le protéger de ses propres émotions. Il le réalisait enfin, il en était conscient.

- Je voudrais que tu viennes avec moi jusqu'à la fin des vacances, lui expliqua Dumbledore en essuyant les larmes qui glissaient sans retenu sur le visage du garçon. Je compte séjourner dans un endroit que peu de personnes connaissent mais je voudrais t'en faire profiter.

- Où est-ce ? Demanda Harry qui s'était enfin repris.

- A Godric's Hollow.

Ce chapitre a été écrit par moi mais avec la participation de Lord Kaï ( qui est aussi celui qui m'a convaincu d'écrit ma propre fic lol ).

Je le remercie donc et je vous propose de me donner votre avis.

( Note de l'Auteur : J'ai corriger une grande partie des fautes que j'ai fais, bien que je me doute qu'il en reste encore des masses lol. J'ai corrigé aussi le temps que Harry avait déjà passé chez les Dursley et le temps que Rogue à mit pour donner les cours d'Occlumancie parce que sinon ça ne colle plus avec les faits des prochains chapitre, en d'autres termes, cela fait trois semaines que Harry est rentré de Poudlard et non quatre. J'ai du le modifier parce que sinon l'anniversaire arrive une semaines avant des faits dont vous n'avez sûrement pas encore pris connaissance. Bon alors bonne continuation. )