Harry Potter et l'avènement du Chaos
( ou HP et le Choc des dimensions )
Chapitre 2 : L'Héritage du Survivant
Alors naîtront les Elus,
Chacun séparé par les générations,
« Godric's Hollow ». Ce nom résonnait à présent dans l'esprit de Harry avec une telle intensité qu'il lui semblait que ce monde auquel il croyait s'était écrouler pour laisser place à un souvenir, non, à un rêve. Depuis le jour de ses onze ans, depuis ce jour où il avait apprit la vérité sur sa condition de sorcier et la véritable histoire de la mort de ses parents, il avait toujours voulut se rendre à cet endroit afin de voir comment vivaient vraiment ses parents, dans quel type de famille il avait véritablement grandit. Mais à cette pensée, il se renferma, conscient que cela était totalement impossible, qu'il ne pourrait jamais voir cette maison comme elle avait été avant les deux horribles assassinats commis par celui que peut de personne osaient appeler Voldemort.
- Mais Hagrid m'avait dit...
- Oui, coupa le magicien qui semblait, comme toujours, avoir compris à quoi pensait le garçon en face de lui, la maison a belle et bien été détruit, mais lorsque le lendemain matin que tu as été confié à la garde de ta tante et de son mari, moi et plusieurs amis de tes parents ont participé à la reconstruction de la maison. Nous avons travaillé dur mais je peux t'assurer que tout est à présent comme à l'origine.
- Mais comment y êtes-vous arrivé ? Demanda Harry qui ne parvenait pas encore à comprendre tout ce qu'il apprenait.
- Mais c'est bien simple, mon garçon, répondit le magicien en replaçant ses lunettes en demi-lune sur son nez pour ensuite laisser échapper un petit rire amusé, c'est magique.
Retrouvant tous ses moyens, Harry afficha un faible sourire, montrant par-là qu'il était clairement amusé par l'attitude et les paroles de l'homme sur lequel il s'était acharné il y a seulement quelques minutes. Il ne ressentait plus une once de colère dans son être, seulement de la joie, et la joie et de l'amusement. Il allait enfin pouvoir découvrir la maison où il était né, la maison où ses parents s'étaient aimés.
Lorsqu'ils eurent tous deux terminé de rire de très bon cœur, Dumbledore proposa à Harry de préparer sa malle et de rassembler toutes les affaires qu'ils désiraient emporter à Poudlard car tous deux ne quitteraient pas l'ancienne maison des Potter avant la rentrée. Sans attendre une seule seconde, Harry s'exécuta et commença à ramasser les livres qu'il avait laissé traîner sur le sol depuis son arrivé au 4 Privet Drive, mais le directeur d'école l'arrêta et tenta de lui expliquer qu'il était à présent autorisé à utiliser la magie mais qu'il avait malencontreusement égaré la lettre qui avait été écrite par le Professeur Mc Gonagall « elle se trouve sûrement dans mon bureau, seulement je n'arrive vraiment pas à la retrouver. » Expliqua le vieux mage en se grattant l'arrière du crâne d'une façon très désinvolte, faisant presque tomber le chapeau pointu qu'il avait posé sur sa tête.
Tout en écoutant ces explications, Harry ne put effacer ce sourire qui était apparut sur son visage en pensant que ce n'était autre que Rogue qui lui avait apporté la lettre dont le magicien lui parlait.
- En fait, se décida-t-il à dire, j'ai reçut la lettre il y a deux semaines.
Le Professeur Dumbledore le regarda alors avec des yeux où l'on pouvait distinguer de la surprise mais aussi un franc amusement.
- Le Professeur Mc Gonagall a sûrement dut me l'envoyer sans vous prévenir. Continua-t-il en tentant de prendre un air qui se voulait décontracter.
- Oui, ce doit être cela. Répondit finalement l'homme en affichant un large sourire. En ce qui te concerne, je te propose d'utiliser la magie, cela ira bien plus vite que si tu essayais de récupérer tes affaires en retirant la poussière qui s'y est déposé pendant ton petit séjour dans cette chambre.
Harry se laissa une nouvelle fois aller au rire, comprenant de quoi voulait parler le vieil homme. Depuis son retour chez les Dursley, il ne s'était pas soucier une seule seconde de l'état de sa chambre, ne pensant qu'à résister à la douleur que produisaient ces rêves dans son esprit, même lorsque le Professeur Rogue avait séjourné avec lui dans cette même pièce, il n'avait pas prit la peine de la ranger, trop épuisé pour se soucier de faire le ménage pour un homme qui ne prenait même pas la peine de laver ses propres cheveux.
Retrouvant son sérieux, Harry s'empara de sa baguette magique et lança un petit sortilège qui rassembla ses affaires dans sa malle, bien que les rangements ne soit pas des plus sérieux car les vêtements et les livres avaient simplement été lancé dans la malle de voyage dans un désordre des plus chaotiques. Lorsqu'il eut fermé le mal par un simple mouvement de sa baguette, se rappelant de la façon dont le Professeur Lupin avait fermé la sienne lorsqu'il avait quitté le château de Poudlard à la fin de sa première année, et il termina le nettoyage de la chambre avec un petit sortilège qui eut pour effet d'assainir la chambre qui était propre et qui respirait la lavande.
- Où as-tu appris ce sortilège ? Demanda le Professeur qui ne s'attendait visiblement pas à cette petite touche finale.
- A l'école, Professeur, répondit Harry amusé et fière d'être enfin parvenu à surprendre le vieux magicien de légende, Hermione tenait à ce que les dortoirs des Griffondor restent propres afin d'alléger le travaille des Elfes de maisons.
- Oui, j'avais entendu plusieurs Elfes se plaindre qu'une personne s'amusait à les empêcher de remplir leur fonction. Je me doutais qu'il ne pouvait s'agir que de cette chère Miss Granger. Expliqua le Professeur Dumbledore en souriant de nouveau.
Il inspecta rapidement la chambre avec un petit tour d'horizon et finit par sortir de sa poche un objet qui semblait avoir un jour été un réveille matin. Il était presque entièrement éventré, les ressorts et les roux dentés qu'il contenant s'échappant avec un petit bruit à chaque nouveau mouvement du magicien qui le tenait dans sa main droite. Les chiffres dessinés sur son cadrant étaient presque totalement effacés, ne laissant que de faibles traits de peinture noire et desséchée pour rappeler quelques obscurs chiffres romains, et l'un des petites cloche placée sur le dessus était manquante.
- C'est un portoloin, expliqua le directeur, mais il est très différent de ceux que tu as déjà utilisé. Pour le faire fonctionner on doit effectuer une combinaison très spéciale. Termina-t-il en commençant à déplacer les deux aiguilles qui avaient un jour servis à donner l'heure à l'ancien propriétaire de ce réveille.
Lorsqu'il eut terminé sa manipulation, Dumbledore demanda à Harry de prendre toutes ses affaires et s'accrocher au portoloin qui continuait accidentellement à se vider sur le parquet à présent propre de la chambre. Harry s'exécuta et Dumbledore déplaça la petite aiguille d'un nouveau cran vers la droite pour rendre l'objet magique fonctionnel.
Comme cela s'était déjà produit avec les autres portoloin qu'il avait utilisé par le passé, Harry sentit comme si un solide crochet l'avait violemment attrapé par le nombril en le tirant avec une force prodigieuse vers l'avant, lui faisait décoller les pieds du sol. Il pouvait ressentire la présence du Professeur Dumbledore à ses cotés, de même qu'il pouvait sentir son Eclaire de Feu qu'il portait sous son bras et sa malle qu'il tenait par la poigner. Il ne s'inquiétait pas pour Hedwige car il savait que Dumbledore ne laisserait jamais tomber la cage dans laquelle elle était enfermée.
La peur de s'écraser sur le sol était à présent si forte qu'il ferma les yeux, tremblant à l'idée de lâcher accidentellement le portoloin durant le voyage qui lui semblait durer des heures alors qu'en réalité cela prenait moins d'une seconde, le portoloin le faisait traverser les distance en un très court instant. Tout aussi violemment qu'il était parti, il sentit de nouveau un contacte entre le sol et ses pieds, mais un contacte très différent de celui qu'il avait avec le parquet de sa chambre, c'était comme s'il marchait sur une pelouse encore humide dût à la rosé du matin qui ne s'était pas encore évaporé. Lentement, il ouvrit les yeux pour s'adapter à la lumière éclatante du soleil qui commençait déjà à monter assez haut dans le ciel.
Il dirigeant son regard au-delà de cette clairière où lui et le directeur avaient atterris, mais aucune maison n'était visible, il n'y avait qu'une petite forêt.
- Où est la maison... ? Demanda subitement Harry au bord du désespoir.
- Quel étourdit je fais ! Dit alors le Professeur Dumbledore en se portant brutalement sa main à présent libre sur le dessus de son front. J'avais totalement oublié.
Sur ces mots, il glissa sa main dans la poche où il avait remis la portoloin et en sorti rapidement un petit morceau de parchemin qu'il tendit à Harry. Sur ce parchemin était écrit, très lisiblement « Grodric's Hollow, la maison de Harry Potter, se trouve à Grodric's Place dans le Pays de Gale ».
Dès qu'il eut lu le papier que le directeur s'empressa de brûler il remarqua que le paysage se mettait soudainement à changer. Au beau milieu de la clairière se dessinait lentement une grande maison entouré avec un jardin avec un petit bosquet placé sur la façade avant. Derrière la maison se trouvait une petit serre et une balançoire, alors qu'à l'avant se trouvait une sorte de terrasse couverte.
Dans tous ses rêves les plus fous, il n'aurait jamais imaginé que la maison de ses parents pouvait un jour être aussi merveilleuse. Partout où il posait son regard il pouvait sentir que cette maison avait une histoire qui serait très intéressante de raconter, c'était comme si la maison n'avait jamais été détruite, comme si elle avait toujours été ainsi et que ses propriétaires ne l'avaient jamais quitté. Il ne pouvait plus attendre dehors à regarder, il voulait pénétrer à l'intérieur afin de voir quelles merveilles elle renfermait à la vue des curieux.
Sans se poser une question de plus, il marcha vers la maison blanche et aux tuiles marrons, accélérant peu à peu le pas pour finir par courir vers elle. Il ne s'attarda pas sur la porte qui s'ouvrit dès son arrivé et passe l'entrée pour se retrouver dans un grand hall qui aurait très bien put être celui qu'un grand manoir, le parquet parfaitement ciré et les murs recouverts d'innombrables chandelles et de tableaux merveilleux qui s'était mis à bougé dès qu'il fut entré à l'intérieur, chacune des personnes représenté dans ces tableaux se levant tout excité et le saluant avec de grands signes affectueux.
Tout était là pour lui faire penser à un rêve, des photos de ses parents qui lui faisaient signe en versant des larmes, des personnes qu'il avait déjà vue par le biais du Miroir de Rised lui adressaient de grands sourires, et le plafond faisait penser à celui qui se trouvait dans la grande salle de Poudlard car il avait été transformé à l'aide de la magie pour faire penser au ciel étoilé.
- Je suis heureux que cela te plaise, lui dit le Professeur Dumbledore qui venait tout juste d'entrer à l'intérieur, les bagages du garçon en lévitation derrière lui, comme tu peux le voir, tes parents avaient insisté pour que le plafond ressemble à celui qui se trouve dans la grande salle de l'école.
- Comment y sont-ils arrivé ? Demanda Harry qui reprenait lentement ses esprits.
- Difficilement, tu peux me croire, répondit le vieil homme, le visage à présent rêveur, comme perdu dans le passé, il leur a fallu énormément d'aide, la mienne comprise. Il y avait aussi Sirius, Remus, Petter, Maugrey, les Londubat, et encore d'autres que tu ne connais pas ; du moins pour le moment. Puis lorsque nous l'avons reconstruite, tous les survivants de l'Ordre y ont participé, Remus plus que les autres si tu veux mon avis. Il semblait vouloir compenser l'absence des Maraudeurs.
Au moment où Harry allait poser une question sur la maison, il entendit un cri de joie qui fit suivit pas une sensation de gel qui circula dans la totalité de son corps, comme s'il venait d'être touché par un sortilège de congélation.
- William, je te prierais de ne pas agir ainsi ! Ordonna Dumbledore d'une voix dure à la silhouette fantomatique qui avait traversé le corps du jeune garçon. Harry vient juste d'arrivé, attends au moins qu'il ait fait connaissance avec le reste de la maison.
- Oui, répondit le fantôme d'une voix douce et désolée, j'étais tellement heureux de le revoir.
Oubliant le froid intense qui l'avait traversé et qui disparaissait lentement, Harry observa attentivement la silhouette grise et transparente du fantôme. Il s'agissait d'un jeune homme, du moins il avait été un jeune homme avant de mourir. Il était grand et fin, les cheveux en bataille, et un sourire affectueux qui faisait très étrangement penser aux photos que Harry avait de son père.
- Qui êtes-vous ? Demanda finalement Harry d'une voix timide.
- Allons gamin, pas de « vous » avec moi, je suis de la famille, répondit William en voulant mettre une tape dans le dos du garçon sans pourtant arriver à faire autre chose que de traverser son corps, lui glaçant les sens une seconde fois. Oups ! Désolé. Bon moi c'est William, mais tu peux m'appeler Will. J'aurais été l'oncle de ton père si je n'avais pas eut ce petit accident à l'école.
- Un accident ? Demanda Harry qui ne semblait pas encore s'être remit de toutes ces émotions.
- Oui, expliqua Dumbledore en fixant le fantôme d'un œil sévère. C'était la dernière année avant mon arrivé à Poudlard, William avait eut la très bonne idée de se rendre au cœur de la forêt interdite dans l'espoir de mettre fin à ses jours.
- Un suicide ? Mais pour quelle raison ? Demanda Harry, visiblement choqué. Et pourquoi d'une façon si dangereuse ?
- J'ai eu comme qui dirait... Un problème de cœur, réussit-il à dire en évitant le regard du garçon. Ma copine m'avait plaqué et j'ai eut une petite déprime...
- Oui, conclu Harry, voyant la gêne que cela entraînait chez le fantôme, je crois avoir compris. Alors comme ça vous êtes mon...
- Pas la peine de réfléchir pour savoir si je suis ton oncle ou quoi que ce soit d'autre, coupa le fantôme en étirant ses bras spectraux, appelle-moi Will.
Harry sourit en voyant le fantôme de la famille Potter lui adresser un petit clin d'œil amical.
- Bien, dit alors le Professeur Dumbledore qui semblait visiblement très amusé par les manières de William, si nous nous concentrions à présent sur la maison ?
Sans se faire prier, Harry suivit le directeur d'école jusqu'aux différentes pièces de la maison, et il se rendit très vite compte que celle-ci était en fait bien plus grande que ne le laissait penser l'extérieur, ce qui était bien évidemment dût à la magie, et dans chaque couloir se trouvait des photographies et des tableaux représentant des paysages ou des personnes qui étaient pratiquement tous d'ascendance Potter si l'on se fiait aux petites plaques dorées où étaient gravé différents prénoms suivis du nom Potter. Seul quelques tableaux faisaient exception, mais dans ce type de cas, il s'agissait d'amis très proche de la famille. Harry ne fut évidemment pas étonné de ne pas voir une seule photo venant du côté de sa mère, cette maison avait de toute évidence être un héritage à l'intention de son père qui le lui avait légué lorsque lui et sa mère avaient été attaqué par Voldemort.
La maison était composé de deux étages, chacun comportant plusieurs pièces qui se trouvaient être des chambres, des bureaux, des salles de bains parfaitement équipés et d'une très grande beauté, il y avait même une importante bibliothèque située au rez-de-chaussée. Dans les sous-sols se trouvaient un grand laboratoire et une gigantesque cave à vin qui ne comportait plus que quelques malheureuses bouteilles « une grande partie a été détruite avec la maison, expliqua Dumbledore devant l'étonnement de Harry, et une autre partie a été emportée par Maugrey du temps où il était tombé dans l'alcoolisme. Il en est heureusement sorti depuis longtemps. Bien que désolé par le fait que Maugrey ait un jour eut ce type de problème, Harry ne se sentit pas totalement compréhensif à l'égare du vieil Auror, il ne trouvait pas normal que l'on puisse dévaliser la cave de deux amis défunts.
Lorsqu'ils eurent terminé, Dumbledore proposa à Harry de se rendre dans le grand salon qu'ils avaient quitté avant de pénétrer dans la bibliothèque et de se reposer quelques instants devant la cheminé avant de prendre un bon repas, ce que Harry accepta de très bonne grâce car il sentait ses jambes pesantes, sûrement dût au fait qu'il n'avait pas cesser de monter et descendre les escaliers pour découvrir les nombreuses pièces que contenait la maison. Une fois arrivées dans le salon situé au rez-de-chaussée, Harry s'assit sur un grand canapé et laissa son regard se perdre dans le foyer qui s'était allumé sans aide extérieur au moment où les deux visiteurs étaient entrés dans la grande pièce.
- Professeur.... Hésita le garçon.
- Oui ? Se contenta de dire l'homme à la barbe argenté.
- Je me demandais... Comment se fait-il que mes parents vivaient dans une telle maison ? Je savais qu'ils ne manquaient de rien car j'ai vu ce qu'ils avaient gardé
dans leur coffre à Gringott, mais cette maison ; Tout est trop grand et trop luxueux.
- Ces questions s'expliquent simplement par le fait que le nom de la famille Potter est très ancien.
Il afficha un petit sourire amusé et finit par dire :
- Et aussi parce que de tous temps ils ont sut faire fructifier les Gallions qu'ils avaient réussi à placer sur des actions Moldus.
- Des actions Moldus ? Demanda Harry troublé par ce qu'il apprenait.
- Oui Harry, dit alors William en lui adressant un petit clin d'œil suivit d'un sourire amusé. Comme tu le sais sûrement, la famille Potter fait parti des plus vieilles familles de sorciers, seulement elle est aussi la plus dénigré car elle a été rejoint par de très nombreux Sorciers et Sorcières nés de parent Moldus, mais aussi par des Carmols. Et comme tu peux t'en douter, cela n'a jamais été très bien vu par les familles à soi-disant sang-pur.
- Oui, répondit Harry en souriant à cette dernière remarque, les Malfoy par exemple.
- Oui, continua le Professeur Dumbledore, et à travers toutes ces unions si mal vue, les Potter ont appris à mettre à profit les connaissances qui leurs venaient de ces « pièces rapportées », comme les ont si souvent appelé les Black, et c'est ainsi qu'ils commencés à placer quelques argents Moldus dans des très bonnes actions qui leur ont énormément rapporté, et à toi et tes parents par la même occasion.
- Alors cela signifie que ces actions sont encore au nom des Potter... Dites Harry l'air pensif.
- Oui, répondit Dumbledore, et l'argent rapporté reste dans un compte en banque Moldu qui se trouve être à ton nom et qui est scellé jusqu'à ta majorité.
- Mais alors....
- Oui gamin, se mit à dire William en se laissant aller au rire, c'est exactement ça : tu es riche comme Crésus !
Harry resta alors l'air penseur, amusé et heureux par tout ce qu'il venait d'apprendre sur le moyen de revenu de ses parents et des Potter qui les avaient précédés, mais sa réflexion fut violemment arrêté par l'apparition d'un petit Elfe de maison qui portait d'étranges vêtements qui n'allaient véritablement pas ensemble. Rapidement remis de sa surprise, Harry n'eut aucun mal à se rendre compte de qui était vraiment cet Elfe.
- Dobby ! Dit-il en prenant l'Elfe dans ses bras, fou de joie de pouvoir le revoir après toutes les épreuves qu'il avait dût surmonter et qui semblait s'êtres passé il y avait une éternité.
- Bonjour, Mr Harry Potter. Dit l'Elfe qui n'osait pas se dégager des bras du garçon, le Professeur Dumbledore a penser que vous seriez heureux que Dobby reste à vos côtés pendant vos vacances.
- Oui, et il avait raison. J'en serais très heureux.
- Oui, mais même si Dobby aime beaucoup Harry Potter, Dobby voudrait être payer. Expliqua l'Elfe tout honteux.
Harry regarda quelques instants l'Elfe en souriant car celui-ci tortillait ses longs doigts par peur de sa réaction. Il se laissa finalement allé au rire et accepta, demandant quel salaire il désirait pour se mettre à son service. Dobby retrouva alors le sourire et répondit qu'il y avait longuement réfléchit et qu'il avait fini par trouvé un prix très correct, seulement en repensant à tout ce que « Mr Harry Potter » avait fait pour lui dans le passé, il se refusait à demander cette telle somme qu'il pensait bien trop élevé.
- Combien avais-tu décidé de me demander ? Le questionna Harry avec une voix qui se voulait sérieuse.
L'Elfe baissa de nouveau la tête et recommença à se tortiller les doigts, mais après que le garçon lui eut de nouveau posé la question, il se décida à répondre.
- Et bien puisque Dobby serait seul à travailler pour monsieur Potter et qu'il s'agit une grande maison... Dobby pensait qu'il serait bien que Dobby soit payé deux Gallions par semaine et un jour de congé par mois. Se risqua à dire le petit être squelettique qui n'osait toujours pas relever la tête.
Harry lui adressa un sourire amical, ne sachant pas à quoi pouvait penser cet Elfe de maison en ce moment, du moins ne pouvant que le supposer. Il demanda alors à discuter de l'offre et proposa de payer l'Elfe 4 Gallions par semaines et de lui accorder toutes ses fins de semaines, ce que l'Elfe refusa, expliquant que s'il désirait être payé, il voulait avant tout travailler. Mais Harry lui répondit qu'il n'était pas près d'accepter de revenir sur sa proposition, son visage sévère et de la détermination dans les yeux.
- Bien, monsieur... Finit par répondre l'Elfe de maison. Mais Monsieur Harry Potter ne devra jamais hésiter à appeler Dobby, monsieur. Dobby doit mériter ce salaire, monsieur.
- Ne t'inquiète donc pas, finit par dire William qui semblait fatigué par cette discussion dénuée de sens et qui s'éternisait, il y aurait bien assez à faire dans cette baraque pour que tu puisses mériter ce salaire. Tu n'as pas idée de combien d'Elfes de maison sont venus ici depuis Poudlard pour qu'elle reste propre ces dernières années. Et j'en sais quelque chose, crois-moi. Termina-t-il en faisant un petit clin d'œil à Dobby qui, quant à lui, afficha un sourire satisfait, visiblement heureux d'entendre une telle nouvelle.
- Bien, puisque cette discussion est terminée, dit finalement le Professeur Dumbledore en souriant, visiblement lui aussi satisfait, je propose que nous allions dans la salle à manger afin de déguster ce délicieux repas que Dobby nous a préparé.
Harry approuva car il sentait son estomac se tordre depuis quelques minutes déjà. Ils se rendirent donc tous les quatre dans grande pièce et se positionnèrent sur les places qui leur avaient été attribué par l'Elfe qui, quant à lui, semblait décidé à rester debout, à l'écart des deux hommes qu'il s'était empressé de servire, près à satisfaire les moindres de leurs désires.
Harry qui n'appréciait véritablement pas de le voir ainsi, à observer le moindre mouvement de leurs fourchettes en se massant l'estomac, visiblement affamé, proposa à son ami de s'asseoir à ses côtés et de partager leur repas, ce que l'Elfe refusa bien évidemment, mais devant l'insistance du garçon et du directeur de l'école de Poudlard, Dobby finit par céder une fois de plus et s'assit sur une chaise pour ensuite manger, remplissant son ventre comme si c'était la première fois depuis une très longue période.
Le repas se passa alors dans la meilleure ambiance car William semblait décidé à raconter en un seul repas, toutes les bêtises que James Potter avait fait durant son enfance, et Harry l'écouta avec la plus grande attention, oubliant parfois de continuer de manger, ce qui fit énormément rire le Professeur Dumbledore. Mais à sa grande surprise, une femme apparut devant l'entrée de la grande salle à manger avec une angoisse parfaitement visible sur le visage. Il s'agissait d'une femme que Harry avait déjà rencontré l'été précédent, bien qu'à cette époque ses cheveux aient une couleur totalement différente, plus extravagante selon l'avis de Harry. Cette fois ses cheveux était plus longs et d'une couleur plus traditionnelle sans pour autant être habituelle car ses cheveux étaient châtains foncés mais avec plusieurs mèches blanches qui la rendait très attirante selon les critères du jeune garçon.
- Professeur, dit-il en entrant dans le grand salon, ne faisant même pas attention à Harry qui la dévorait littéralement des yeux, cela s'est reproduit ! Des Sorciers cette fois ! Dit-elle d'une voix paniquée.
- Où ? Se contenta de demander le vieux magicien en se levant précipitamment de sa chaise, visiblement au courant de ce que voulait dire la jeune Auror.
- A Aberdeen, en Ecosse.
- J'arrive tout de suite. Répondit le Professeur Dumbledore en s'approchant de la jeune femme.
- Je veux venir ! S'exclama Harry en se levant lui aussi.
- Non !
La voix du directeur résonna dans toute la pièce, forte et terrible, et ses yeux lançaient comme des éclaires.
- Vous recommencez ! Rugit à son tour le garçon qui ressentait de nouveau ce sentiment de trahison en pensant que l'homme lui cachait de nouveau des informations. Je veux savoir ce que prépare Voldemort !
- Et tu le sauras, répondit l'homme d'une voix plus calme mais dure, seulement ce qui ce passe n'est pas son œuvre. Et je t'avouerais que je ne sais pas ce qui est à l'origine de ces attaques. Mais tu peux être certain d'une chose : Tu ne voudras pas voir une telle atrocité !
- Mais qu'est-ce qui se passe ? Demanda Harry d'une voix plaine de supplique, totalement perdu.
- Je t'expliquerais tout à mon retour, mais promets-moi une chose : Ne sort de la maison à aucun moment !
- Mais...
- Ecoute-moi Harry, je me suis promis de toujours te garder en sécurité. Et il n'est pas question que tu sortes alors que je ne sais pas moi-même ce qui nous menace, nous et les Moldus !
- Très bien, se résigna le garçon, mais vous devrez tout me dire, sans omettre la moindre donnée !
- Je contais de toute façon le faire ce soir après le repas. Répondit le magicien. Nous nous retrouverons demain pour parler. Et si je ne peux pas le faire Lupin s'en chargera.
Sur ces mots, le vieux mage sorti de la pièce, suivit de près par la jeune et ravissante Auror qui ne semblait pas encore parvenu à se calmer.
Je sais que ça fait lourd, mais ne vous en faites pas, c'était juste pour mettre en situation, l'action commence tout de suite après, promis.
( Note de l'auteur : Après relecture de ce chapitre, j'ai retirer de nouvelles fautes d'orthographes mais je suis pratiquement sûr qu'il en reste encore un maximum. Cette fois pas de réelle modification, mais c'est toujours des fautes en moins allez, continuez )
