Harry Potter et l'avènement du Chaos
( ou HP et le Choc des dimensions )
Chapitre 3 : Une nouvelle menace ce profil
Chacun réclamants ce qui leur est dus,
Et chacun ignorant leur mission.
Lorsque le vieux magicien et la jeune Auror furent sortis de la pièce, puis plus tard de la maison des Potter défunts qui était à présent celle de leur seul héritier, Harry Potter, Godric's Hollow s'effondrait sous un silence de plomb. Harry tenta vainement de tenir une petite conversation avec son vieil ami et son parent fantomatique qui répondaient aux noms de Dobby et de William, mais son impatience et ce sentiment de trahison qui circulaient dans son esprit lui faisait oublier toutes autres choses qui auraient normalement put l'intéresser, surtout aujourd'hui alors découvrait pour la première fois l'endroit où il était né et où des générations de Potter, dont ses parents, avaient vécu.
Renonçant à parler de ces choses qui ne lui tenait pas à cœur à ce moment, il annonça à ses compagnons qu'il se sentait fatigué et décida de se rendre dans sa chambre, conduit par Will qui ne pouvait s'empêcher de commenter chacun des tableaux devant lequel ils passaient, puis ils arrivèrent devant une grande porte de bois sur laquelle était fixée une petite plaque dorée qui était gravé au nom du garçon avec des lettres si fines qu'elles semblaient avoir été écrites à la plume. « Sûrement un coup de Dumbledore » Pensa le jeune garçon avant d'ouvrir la porte.
Une fois qu'il l'eut ouverte, il lui semblait qu'il était entré dans un autre monde. Tout ce qui se trouvait dans la pièce, à commencé par la moquette posée sur le sol et les tapisseries rouges et or accroché sur les murs lui faisaient penser qu'il était de retour dans la salle commune des Griffondor. Dans sa chambre se trouvait une grande cheminé où avait été allumé un feu magique qui répandait une douce chaleur dans toute la pièce, il pouvait aussi voir un grand canapé moelleux et une table basse près de la cheminé, et de l'autre côté de la pièce se trouvait une grande armoire où les affaires du garçon avaient déjà été rangées par le brave Dobby qui s'était déjà chargé de tout mettre en ordre pour le plus grand plaisir de son nouvel employeur.
Mais ce qui le laissa vraiment sans voix c'était ce grand lit, semblable à celui dans lequel il avait dormit depuis son arrivé à l'école des sorciers, bien que celui-ci soit assez grand pour accueillir deux personnes. Il s'approcha lentement du lit puis posa une main tremblante sur la couverture rouge qui recouvrait le matelas qui était vraiment sans pareil avec celle sous laquelle il avait dormi ces dernières semaines dans la maison des Dursley. Celle-ci était chaude et d'une douceur qui semblait sans égale, lui rappelant presque la sensation qu'il éprouvait lorsqu'il tenait sa cape d'invisibilité, comme si le tissu était de l'eau qui passait à travers ses doigts.
- La salle de bain ses ici, lui dit William en lui montrant une petite porte de bois.
- Merci, se contenta de répondre le garçon avant de se diriger vers la pièce située de l'autre côté de la porte, faisant comprendre au fantôme qu'il désirait à présent être seul.
Lorsqu'il eut terminé de se laver dans cette grande salle de bain qui lui rappelait étrangement celle des Préfets où il s'était rendu lors de sa quatrième année, il posa ses lunettes sur la table de chevet qui se trouvait près de ce lit chaud et confortable qui avait été préparé à son intention, puis il ferma les yeux, fermant son esprit afin de ne pas souffrir des rêves que pourrait tenter de lui envoyer le Seigneur Ténébreux qui pourrait tout aussi bien découvrir où il se trouvait en ce moment même. Lorsqu'il eut terminé cet exercice qu'il s'était promit de répéter touts les jours de sa vie tant le Voldemort ne serait pas vaincu, il laissa à ses yeux le plaisir de faire un nouveau tour d'horizon de la pièce dans laquelle il se trouvait puis se pelotonna paisiblement sous sa couverture, luttant pour refouler toutes les questions qu'il se posait en espérant avoir des réponses dès son réveil.
Les rayons du soleil traversaient à présent les vitres de sa chambre pour éclairer son visage encore fatigué. Après s'est consciencieusement frotter les yeux en se tordant dans tous les sens pour réadapter son corps à l'inactivité de la nuit, il se redressa lentement et posa ses pieds sur le sol, et à ce moment là il se sentit trembler à la sensation de deux pantoufles qui se refermaient toutes seuls sur ses pieds. Il ne s'y était pas attendu, et se sentait à présent stupide d'avoir sursauter pour une telle chose. Il récupéra ses lunettes qu'il avait posé sur la table de chevet et les posa sur son né pour ensuite se diriger vers la porte d'entrée de sa chambre.
Une fois qu'il fut sorti de la chambre où il avait dormi, il se rendit compte qu'il lui serait très difficile de se rendre à la cuisine car devant lui se succédaient les couloirs interminables que renfermait la maison des Potter. Il tenta tout d'abord de marcher tout droit en espérant trouver l'escalier qui le conduirait jusqu'au rez-de-chaussée, mais après avoir tourné en rond, il se sentit totalement désespéré et fini par râler de dépit :
- Ces couloirs ne se finissent jamais dans cette maison ? Murmura-t-il pour lui-même.
Sentant sa patience arriver à son terme, il n'eut d'autres choix que de crier le nom du fantôme qui hantait les murs de cette demeure trop grande à son goût. Après un très court laps de temps, le fantôme apparut devant lui en traversant le plancher sans rencontrer la moindre résistance.
- Alors gamin, lui dit William en affichant un sourire joyeux, tu t'es perdu dans ta propre maison ?
Bien que la question ne fut pas au goût de Harry, il sourit devant l'aire simple que son parent affichait.
- Oui, répondit-il simplement, je pense que j'aurais besoin d'un guide pendant encore quelques temps.
Sur ces quelques paroles, William traversa plusieurs couloirs, suivit de près par le garçon qui tentait de mémoriser le chemin dans son esprit afin que cela ne se reproduise plus. Ils descendirent ensuite un grand escalier et atteignirent enfin le rez-de-chaussée puis peu de temps après la cuisine. A l'intérieur de celle-ci qui était plutôt petite comparé à ce qu'il aurait put imaginer en rapport avec les autres pièces que contenait la maison, il vit son nouvel Elfe de Maison travailler à une vitesse impressionnante pour réaliser un splendide petit déjeuner. Lorsque le garçon et le fantôme résident à Godric's Hollow refermèrent la porte par laquelle ils étaient entrés, Dobby stoppa tout mouvement tandis que toutes les poiles et autres ustensiles de cuisines continuaient leur impressionnante danse.
- Bonjours Monsieur Harry Potter, couina l'Elfe pendant que plusieurs tranches de bacons se mettaient à planer au-dessus du sol pour ensuite se poser dans une poile, Dobby est désolé, Monsieur, mais Dobby n'a pas encore terminer de préparer de petit déjeuner, Monsieur. Mais Dobby se dépêche et il aura très bientôt terminé, Monsieur.
Il avait dit ces mots avec une telle rapidité, que Harry ne put s'empêcher de laisser apparaître un sourire sur son visage, regardant son ami avec des yeux remplis d'amusement.
- Ce n'est rien, Dobby, lui répondit-il, je peux attendre. Voudrais-tu un coup de main ?
Lorsque l'Elfe entendit cette demande, celui-ci parut totalement horrifié et refusa immédiatement, prétextant qu'il se devait de travailler énormément pour mériter ce salaire trop élevé que lui avait accordé le garçon qui n'insista pas plus longtemps et s'installa devant une assiette posée sur la table de la cuisine, attendant calmement qu'un Dobby surexcité finisse de préparer les couverts et le repas qu'il lui servit en s'excusant une nouvelle fois pour le retard.
Harry mangea ensuite de très bon cœur car sur la table se trouvait de nombreux plats aux odeurs variés et appétissants. Il pouvait voir de nombreuses cuisses de poulet dorée et cuites à point, du bacon bien grillé, des œufs au plat, des cruches de jus de citrouille et encore d'autres plats qui semblaient l'exhorter à les dévorer.
Après un très long moment il ne put finalement plus rien manger et remercia Dobby qui expliqua que cela était son devoir et qu'il était disposer à cuisiner toute la journée si cela pouvait plaire au jeune garçon qui s'empressa de lui répondre que cela n'était pas nécessaire, sachant très bien que l'Elfe était bien capable de mettre ses dires à exécution.
Harry demanda ensuite à William si celui-ci pouvait le conduire jusqu'au salon où il pourrait attendre l'arriver du Professeur Dumbledore, ce que le fantôme accepta sans réfléchir, trop content de pouvoir être utile au fils de son neveu. Ils traversèrent un petit couloir qui leur fit atteindre le hall d'entrée et pénétrèrent dans le salon qui semblait encore plus beau que dans le souvenir que Harry avait de la veille où il était arrivé. Là, ils s'assirent sur un fauteuil, en face l'un de l'autre, et débutèrent une petite partie d'échec version sorcier que Harry perdit sans le moindre problème.
Finalement, à fur et à mesure que la matinée s'écoulait et que les discutions animés par les rires des deux parents se succédaient, Harry fut heureux de voir arriver une personne qu'il rêvait de voir depuis le début des vacances d'été, il s'agissait du Professeur R. J. Lupin, le dernier des quatre Maraudeurs à être toujours en vie. Lorsqu'il vit cet homme, une infinité de souvenir virent assaillirent l'esprit du jeune Potter qui se laissa involontairement aller aux larmes, suivit par Rémus qui se rua finalement vers lui pour le serrer dans ses bras.
Ils s'étreignirent encore un court instant avant de finalement se ressaisir et que Rémus explique la raison de sa venue à Godric's Hollow.
- Comme tu dois t'en douter, expliqua le Professeur Lupin en affichant un sourire joyeux malgré les innombrables cernes qui entouraient ses yeux, le Professeur Dumbledore n'a pas put se libérer et m'a demander de venir ici pour répondre à tes questions de la nuit dernière.
- Oui. Se contenta de répondre le garçon en se rappelant des fais de la nuit précédente.
- Bien, comme tu as du le comprendre, le monde des Sorciers se trouve en très grand danger, car à présent Vodemort n'est plus la seule menace qu'il est à combattre. Depuis quelques jours déjà, plusieurs régions du monde et principalement de la Grande Bretagne s'est vue attaqué par des êtres encore jamais vus, des monstres totalement inconnus mais aussi des êtres humains.
- Qui sont-ils ? Demanda le garçon étonné par ce qu'il venait d'apprendre.
- Justement, répondit Lupin en se grattant machinalement l'arrière du crâne, personne ne le sais. Il a bien eut quelques survivants, mais aucune des descriptions données ne permettent de reconnaître l'origine de ces êtres. Nous savons seulement une chose : Ils utilisent une magie que nous ne connaissions pas jusque là, et une magie noire très dangereuse qui plus est.
- Comment êtes-vous certains qu'il ne s'agit pas là d'une œuvre de Voldemort ? De telles choses pourraient très bien être ses œuvres.
- Elles le pourraient, répondit Lupin, mais nous sommes à présent sûr que ce n'est pas eux car nombre de ses Mangemorts sont morts lors de ces massacres.
- Des massacres ?
- Oui Harry, ce ne sont pas de simples tueries. Lorsque les Aurors et les membres de l'Ordre sont arrivés sur les lieux, ils ont pus assister au résulta d'une véritable boucherie. Les corps sont souvent méconnaissables, parfois décapité et les têtes emportées. De nombreuses blessures ont été faites par des créatures dont nous ne soupçonnions même pas l'existence.
- Mais comment est-ce possible ? Demanda Harry, affolé par ces données qu'il se dépêchait de digérer.
- Le ministère n'en a pas la moindre idée, pas même le Professeur Dumbledore. Les Légistomages examinent minutieusement les corps qui ont été trouvé sur les lieux des affrontements mais ne parviennent toujours pas à découvrire d'où peuvent venir des êtres.
- Comment sont-ils ? Se risqua à demander le garçon. Je veux dire, les monstres et les humains dont vous venez de parler.
- Terrifiants. Répondit simplement le Professeur Lupin avant de poursuivre, les yeux horrifiés, semblant se rappeler des visions de chaos absolus. Ces hommes semblent être totalement dénaturés par une magie plus sombre encore que celle que Voldemort avait utilisé lorsqu'il avait été au zénith de sa puissance. Leurs épidermes sont parfois recouverts d'écailles très résistantes ou par de petites pointes acérées qui parviennent même à transpercer les armures qu'ils portent. Certains ont quitté leurs pieds pour laisser la place à de lourds sabots, et à la place des mains, certains avaient des pinces capables de tout sectionner sans le moindre problème.
- Et les monstres ? Demanda Harry qui savait parfaitement qu'il allait regretter d'avoir poser cette question.
- Ce sont eux qui laissent le plus grand sentiment de panique chez les gens du ministère. Certains font penser à des chiens, mais ils sont bien plus grand et plus musclés, leurs corps sont hérissés de pointes acérées et leurs gueules font pâlire même celle des plus terrifiantes Chimères. Il y a aussi autres monstres plus grands et plus terribles, mais je ne peux pas t'en dire plus, termina le Professeur dont la gorge se resserrait, le souvenir que j'ai d'eux m'est encore trop pénible.
- Je dois donc m'attendre à ce que notre monde et celui des Moldus disparaissent de la face du monde. Conclu le garçon qui était étrangement froid à présent.
- Ne dis pas de telles bêtises, rétorqua l'ancien Professeur de défense contre les forces du mal. Tous les Ministères des pays du monde entiers se sont alliers pour mettre fin à cette menace. Nous arriverons à faire face à ces êtres.
Un lourd silence s'installa ensuite dans la pièce, laissant les deux amis et le fantôme en pleine réflexion silencieuse. Tout semblait sur le point de sombrer dans une telle horreur que la menace de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom semblait à présent une chose totalement insignifiante.
Voilà un nouveau chap. Dites moi ce que vous en pensez.
( Note de l'Auteur : Comme pour le chapitre 2, je ne me suis contenté que de corriger les fautes d'orthographe que je suis parvenu à voir, et je m'excuse encore de ne pas être parvenu à toutes les effacé, mais je ne suis pas ce que l'on pourait appeler un pro du Français.... dsl.)
