Harry Potter et l'avènement du Chaos

( ou HP et le Choc des dimensions )

Chapitre 4 : Entraînement

Ignorant leur grande destiné,

Ils se croiseront malgré tout,

Cela faisait un peu moins d'une semaine que Harry était arrivé à Godrics Hollow grâce à l'aide du Professeur Dumbledore qu'il n'avait pas vu depuis le départ inattendu de celui-ci, le soir même de leur arrivé. Depuis son arrivé de cette petite maison dont l'intérieur avait été considérablement agrandit à l'aide de la magie, Harry passait ses journées à écouté les histoires farfelus de William qui lui racontait les aventures des Potter qui l'avait précédé dans cette « baraque », comme l'appelait le fantôme, mais ce qui intéressait vraiment Harry, c'était les informations qu'il pouvait lui donner sur la vie de son père et de sa mère. Il aimait aussi passer son temps avec Dobby, son Elfe de maison et ami qui faisait tout ce qui était en son pouvoir pour refuser toute aide que le garçon était désireux de lui proposer, lui rappelant encore et toujours qu'il devait « mériter ce trop grand salaire » que lui avait proposé Harry lorsqu'il avait accepté de très bon cœur de le prendre à son service. Mais si il se sentait bien en compagnie de ces deux personnes, Harry devait avouer que ce qu'il préférait véritablement était de rester auprès du Professeur Lupin qu'il avait réussit à convaincre de rester avec lui pour casser l'ennui de cette grande maison.

C'est ainsi qu'il commencèrent tous deux à visiter la grande bibliothèque qui se trouvait au rez-de-chaussée afin d'augmenter les connaissances du jeune garçon sur les secrets que renfermait le monde de la magie. « Avec ça tu devrais avoir les meilleurs résultats en défense contre les forces du mal et en soins des créatures magiques », lui avait dit le professeur Lupin, en lui apportant une pile de livres poussiéreux qui traitaient principalement des monstres et animaux magique.

Harry parcouru donc les pages de ces volumes choisis par le dernier représentant des Maraudeurs, demandant parfois plus d'explications à l'homme qui semblait toujours tout connaître sur chaque créature qui était répertoriée dans les innombrables pages de chacun des ouvrages qu'il choisissait pendant que Harry lisait ceux qui lui avait déjà été proposé. Mais après ces quelques jours passés à explorer ces livres pourtant très intéressants, Harry se sentit las et demanda à ce que Rémus lui apprenne de nouvelles choses qu'il ne pourrait pas trouver dans des livres poussiéreux.

- Alors que dirais-tu d'apprendre de nouvelles formules ? Demanda le Professeur en affichant un sourire amusé.

Pour seule réponse, Harry afficha un sourire béat et suivit le Professeur jusqu'au jardin qui se trouvait derrière la maison.

- Bien, dit le professeur en sortant sa baguette magique, nous allons travailler d'une manière qui devrait, je suppose, énormément te plaire.

- Comment ça ? Demanda Harry qui ne voyait pas où le loup-garou voulait en venir.

- Que dirais-tu d'un petit duel ?

- Vous voulez dire que...

- Oui, coupa Rémus en remuant lentement le poignet pour que sa baguette fasse des petits cercles dans l'air, c'est le seul véritable moyen d'apprendre à se défendre en cas d'attaque.

Harry n'eut pas le temps de répondre que le Professeur lui lança un simple sortilège de Stupéfixion que le jeune garçon ne put éviter que de justesse, enchaînant le plus rapidement possible avec un sortilège de désarmement qui se trouvait annulé par un bouclier de protection que le loup-garou avait très facilement créé pour ensuite envoyer un sortilège d'aveuglement. Ce duel improvisé continua donc encore longtemps, chacun redoublant d'effort pour se protéger, esquiver et contre-attaquer sans pour autant parvenir à toucher l'adversaire, et à chaque nouveau sortilège, Harry montrait combien il était habile dans le maniement de sa baguette et combien le Professeur était capable de redoubler d'effort malgré cette immuable fatigue qui serait la sienne d'ici quelques jours puisque la lune n'était à présent plus loin d'être pleine.

Harry se sentait à présent revivre, c'était comme si il parvenait enfin à se libérer de toute cette pression qui avait pesé sur ses épaules depuis de jour où il avait vu Sirius tomber derrière le voile obscur et où il avait apprit la vérité sur la prophétie qui lui avait été caché jusqu'à lors. Il apprenait de nouvelles formules de son adversaire pour ensuite les reproduire avec une aisance déconcertante mais qui se retrouvaient repoussées par les magnifiques enchaînement de l'ancien Professeur de défense contre les forces du mal.

Malgré la fatigue qu'il pouvait ressentir en ce moment, et qu'il savait bénigne face à celle de l'autre duelliste, qui devait en plus supporter le poids de sa condition de loup-garou, Harry avait l'impression qu'il pourrait continuer ainsi encore très longtemps, mais il semblait que les faits du monde extérieur n'étaient pas d'accord avec lui, car tandis qu'il s'apprêtait à lancer un sortilège de ralentissement sur le professeur Lupin, une voix surgit de nul part, rugissant des mots incompréhensibles que Harry ne pouvait pas entendre parfaitement, se limitant presque à des échos de mots tels que « Pas question.... » et « Maison de fous ! ».

Suivant l'exemple de son adversaire qui avait baissé sa baguette pour voir qui venait de parler, Harry se retourna et eut la très mauvaise surprise de voir son oncle, sa tante et son « adorable » cousin en train de l'observer, avec des airs livides, alors que le vieux magicien à la barbe argenté et aux lunettes en forme de demi-lunes, qui se tenait devant eux, le regardait en affichant un sourire emplit de fierté et une petite étincelle de malice dans les yeux.

- Bonjour Professeur, dit rapidement Lupin.

Il semblait à Harry que le professeur ne parvenait pas à reprendre son souffle, depuis la fin du duel. Et donc, celui-ci parlait encore avec difficulté

- Bonjour Rémus! Bonjour Harry!

- Bonjour Professeur, mais que font mon oncle et ma tante ici à Godrics Hollow ? Demanda le jeune garçon encore sous l'effet de la surprise.

- C'est une longue histoire, répondit le Directeur, et je n'ai pas le temps de te la raconter. Mais je suis sûr que ton oncle se chargera de le faire, dit-il en regardant Monsieur Dursley avec ses yeux plein de sévérité.

Il tourna à nouveau son regard vers le garçon et poursuivit :

- Ils vont à présent séjourner ici pour quelques temps. Tu pourras leur faire visiter « ta » maison.

Harry ne put s'empêcher de laisser apparaître un sourire amusé, en entendant le professeur Dumbledore insister sur le fait que la maison lui appartenait, son sourire s'amplifiant tandis qu'il vit l'oncle Vernon devenir totalement pâle en comprenant où voulait en venir le vieil homme. Rapidement, il salua les membres de la famille Dursley et leur proposa de rentrer à l'intérieur , ce qu'ils firent non sans quelques grimaces de dégoût qui se transformèrent en expressions figées en découvrant la grandeur du hall d'entrée de la résidence des membres de la famille Potter.

Harry fit ensuite appeler Dobby afin que celui-ci libère les membres de sa « famille » de leurs manteaux et de leurs bagages, qu'ils ne laissèrent qu'à contre-cœur, refusant l'idée de devoir faire confiance à un être aussi « anormal » qu'un elfe de maison, et donc la responsabilité de s'occuper de leurs biens, mais ceux-ci acceptèrent finalement sous la contrainte de Dumbledore, qui semblait plus que jamais exaspéré par leurs idées préconçues en ce qui concerne tout ce qui touche de près ou de loin au monde de la sorcellerie.

- Bien, dit-il en frappant ses mains l'une contre l'autre, faisant résonner un claquement impressionnant dans tout le hall, je dois partir. Rémus, je te rappelle que tu dois te rendre à Poudlard très rapidement et voir Severus pour ce que tu sais.

- Bien Professeur, mais pour Harry ?

- Ne t'en fais pas, répondit rapidement le Directeur de Poudlard, Tonks se chargera de sa sécurité, et de celle de la famille Dursley.

- Très bien, répondit le Professeur Lupin avant de se tourner vers Harry, pour ensuite lui poser une main chaleureuse sur l'épaule. Je reviendrais très prochainement, et surtout continue de lire et de t'entraîner au duel.

- Mais avec qui ? Demanda Harry qui ne semblait pas supporter l'idée de voir repartir le dernier des Maraudeurs.

- Dobby et Tonks pourront t'y aider. Et apprends aussi à combattre contre plusieurs adversaires en même temps, cela pourrait t'être très utile dans l'avenir.

- Oui... se contenta-t-il de répondre, en laissant apparaître sa peine à l'idée de ne plus pouvoir revoir Rémus avant plusieurs jours.

- Ne t'en fais pas, je reviens bientôt. Alors à la prochaine fois.

- Oui, répondit le garçon en serrant la main que l'homme lui tendait.

Lorsque le Professeur Lupin et que le vieux magicien furent sortis, les Dusrley quittèrent enfin leur mutisme, et se laissèrent aller à leur mépris habituel en ce qui concernait le jeune garçon.

- Alors comme ça c'est chez toi ici ? Demanda l'oncle Vernon avec un air dédaigneux.

- Le ménage n'est pas vraiment impeccable, commenta la tante Pétunia en laissant glisser son index noueux sur un meuble afin de rechercher une poussière inexistante grâce aux travail plus que remarquable de Dobby.

- Oui, c'est chez moi, répondit Harry en levant les yeux au ciel, mes parents vivaient ici avant de mourir. Bon, dit-il afin de mettre fin aux explication qui ne semblait pas intéresser les Dursley, je vais vous montrer vos chambres.

Suivant ce qu'il venait de dire, il traversa le long couloir jusqu'aux escaliers qui menaient à l'étage et aux chambres, tentant de ne pas faire attention aux critiques constantes des Dursley qui le suivaient pas à pas, craignant intérieurement de se perdre seul dans cette si grande demeure. Après avoir passé plusieurs minutes à contracter la mâchoire afin de ne pas répondre aux provocations de ses « invités », et avoir traverser les quelques couloirs qui menaient aux chambres, il ouvrit l'unes des chambres d'amis et eut le grand plaisir d'entendre les murmures et de voir les expression d'admiration de chacun des membre de cette famille qui l'avait « accueillit » sous leur toit pendant toute sa vie.

Mais il devait lui aussi avouer que la chambre était magnifique. Elle était grande, bien que plus petite que la sienne, mais les meubles et les tableaux qui habillait la pièce étaient d'une telle beauté que cela ne se remarquait que très peu. Au fond de la pièce il pouvait voir une cheminé qui ressemblait traits pour traits à celle qui se trouvait dans sa chambre, et le lit avait de toute évidence était fait pour deux personnes.

- Voilà votre chambre, dit-il à l'intention de son oncle et de sa tante qui était toujours en pleine contemplation de celle-ci.

Réalisant que l'attention du jeune garçon était tout entière dirigé vers eux, ces deux là se ressaisirent et retrouvèrent leurs airs dédaigneux originels, pour entrer à leur tour dans la pièce, faisant mine que tout ce luxe n'avait en rien d'inhabituel pour eux. Ne désirant plus supporter la présence de ces deux adultes, Harry fit signe à Dudley de le suivre, ce que l'enfant fit sans se faire prier, espérant intérieurement que son cousin le conduise à une chambre tout aussi magnifique que celle qu'il venait d'apercevoir.

Et il semblait que ses prières n'étaient pas inutiles car non loin de la chambre qu'occupaient à présent le couple des Dursley, se trouvait celle qui lui était attribué. Il s'agissait d'une pièce véritablement magnifique, toute coloré d'or et de rouge comme l'était les dortoirs des Griffondor dans le souvenir de Harry, et chaque meuble donnaient l'impression avoir spécialement conçut pour habiller cette chambre. Il n'y avait pas de cheminé dans la pièce, mais la chaleur apaisante qui s'y diffusait laissait pourtant penser le contraire.

- C'est ta chambre, dit alors Harry, sortant son cousin de ses pensées inspirées par la contemplation de ce lieux, essaye de ne rien abîmer.

- Je... Je voulais te dire....

Harry ne fut pas véritablement surpris de voir à quel point son cousin éprouvait des difficultés à parler, l'ayant toujours considéré comme une sorte d'animal, tout juste capable de dévorer les aliments qui se trouvaient à sa portée, et à pleurer lorsqu'il désirait quelque chose de précis, mais il devait avouer qu'il ne s'attendait pas à la suite de cette phrase saccadé qui sortait de la bouche grassouillette du garçon.

- Merci.

- Comment ça ? Demanda Harry, incrédule.

- Pour nous accueillir ici, dans ta maison, expliqua Dudley, dont la voix semblait s'être raffermie.

- Mais j'y pense, réagit Harry en se rappelant ce fait précis, pourquoi êtes-vous venus ici ?

- Et bien... Le quartier a été attaqué... Par ces...

- Des Sorciers ? Demanda Harry qui s'attendait déjà à un coup de Voldemort, qui tentait de s'attaquer physiquement à lui, puisqu'il ne pouvait plus s'en prendre à son esprit, en lui envoyant les horribles cauchemars qui lui faisait inlassablement revoir la mort de Sirius.

- Non... C'était.... C'était de véritables monstres....

Une chose se produisit dans l'esprit d'Harry, une chose qu'il n'aurait jamais crut possible ; il avait de la pitié pour ce garçon au corps rond qui tremblait en se rappelant simplement de la façon dont son quartier avait été attaqué par des monstres que personne ne connaissait dans ce monde aux multiples surprises pour les Moldus, et même pour les sorciers.

- Comment est-ce arrivé... ? Demanda Harry qui voyait que Voldemort n'était pas la cause de la peur qui s'était emparé de son cousin, mais qu'il s'agissait de la menace que Dumbledore tentait inlassablement de contrer, avec le soutien des Ministères des nombreux autres pays.

- Je jouais à la console et j'ai entendu ce hurlement... C'était comme celui d'un loup mais en plus... en plus....

- C'est bon, coupa alors Harry en voyant le visage de son cousin pâlir de nouveau, j'ai compris ce que tu voulais dire. Est-ce que tu les a vus ?

- Oui, il y en a un qui est monté sur le toit et qui a ensuite traversé le plafond de ta chambre....

- Mais comment es-tu sortis ? Il faut passer devant ma chambre pour pouvoir descendre au rez-de-chaussée.

- Oui, c'est là que ce.... Cet homme à la barbe grise est apparut. Il a pointé sa... sa chose sur le monstre et un lumière verte s'est échappé du bout de sa chose et le monstre est tombé... Il était mort.

- L'Avada Kedavra., conclu Harry, stupéfait par le fait que le Professeur Dumbledore puisse utiliser un sortilège aussi impardonnable que celui qui donne la mort.

- Oui, approuva Dudley, c'est ce qu'il a dit avant de faire apparaître cette drôle de lumière.

Harry ne dit rien à cette dernière remarque, tentant de comprendre ce qui avait poussé le Directeur de l'école de sorcellerie, à utiliser un tel procédé pour stopper la créature. Il était conscient que celui-ci avait agit de la sorte pour protéger la famille Dursley, mais il pensait qu'il y a avait d'autres façons de procéder.

« Il aurait tout aussi bien pût stupéfier la bête » pensa-t-il.

- Bon, je vais te laisser maintenant, dit Harry d'une voix calme afin de soulager la pression qui pesait sur les épaules de son cousin, si tu as besoin de quelque chose, appelle Dobby, il fera ce que tu lui demandes, mais n'en abuse pas !

- Comment est-ce qu'il m'entendra ? Demanda Dudley étonné.

- C'est un Elfe de Maison, il t'entendra, répondit simplement Harry avant de sortir de la chambre en fermant la porte derrière lui.

Et bien voilà le chapitre 4. J'espère que vous l'avez aimez. Donnez moi vos avis ( qu'ils soient bon ou mauvais ).

Ce chapitre a été corrigé par Pidwidgeon qui a très aimablement accepter de faire disparaître les nombreuses fautes que j'y avais mis ( et vous pouvez me croire, elles étaient nombreuses lol ).

(Note de l'Auteur : Comme pour les autres chapitres, j'ai fait mon possible pour corriger les fautes d'orthographes, bien que je n'en ai pas trouvé autant que dans les autres, Merci Pid lol. J'ai aussi changer quelques petites choses concernant le temps que Rémus avait passé avec Harry, parce que sinon l'anniversaire d'Harry arrive avant qu'il n'ai le temps de commencer son entraînement avec Tonk, et quel entraînement !!!! lol. Bon, je vous laisse à présent et vous donne rendez-vous pour le prochains chapitre qui s'appellera : Cohabitation difficile. Ca vous donne un petit avant goût lol. )