Harry Potter et l'avènement du Chaos

( ou HP et le Choc des dimensions )

Je sais que j'avais dis que je mettrais un chapitre tous les samedi, mais j'ai eu un petit contre-temps, alors je me suis rattrapé aujourd'hui en mettant directement deux chap. Donnez moi votre avis svp.

Bon, alors comme pour le chapitre précédent, RAR !

Lisalune : Contant que ma fic ta plaise. Merci de m'avoir prévenu pour les fautes que j'avais fait, ça évitera de me faire taper sur les doigts par Pid ( qui m'a aussi fait la remarquer lol ). Je sais que c'est dommage pour Rémus, mais bon.... Il fallait une truc vachement grave pour réveiller Harry, qui se prélassait dans sa petite maison pépère... Enfin, l'action, la vrai, approche de plus en plus.

Chapitre 8 : Entraînement intensif

Le second sera tout autre,

Haït et craint par les autres,

Harry sentait son cœur se resserrer dans sa poitrine. La dernière personne qui le rattachait encore véritablement à ses parents venait de lui être arraché. Par une simple phrase, tout ce qui lui avait permit de garder le contrôle sur lui-même venait de disparaître.

- Comment est-ce arrivé ? Demanda-t-il, son corps tremblant littéralement.

- Comme devait t'en douter, il n'a pas pu venir à ton anniversaire cela tombait le même jour que la pleine lune. Répondit Dumbledore qui restait étrangement froid malgré ce qu'il expliquait à l'adolescent en face de lui. Il s'était donc rendu à la Cabane Hurlante, comme il le fait depuis le début des vacances, étant donné qu'il passait son temps à Poudlard pour préparer les cours de Défenses Contre les Forces du Mal, cours qu'il devait assuré à la rentrée. Il s'était enfermé à l'intérieur, de façon à ce qu'il ne puisse pas sortir et que personne ne risque d'entrer, mais quand Madame Pomfresh y est allé pour lui apporter sa potion Tue-loup et son repas, elle ne l'a trouvé nul part. A la place elle a trouvé ce message.

Il sorti donc une enveloppe de sa poche et la tendit à Harry qui s'empressa de s'en emparer, la lui arrachant littéralement des mains. Ne s'arrêtant pas au sceau déjà rompu qui portait la marque des ténèbres, marque que Harry savait être celle de Voldemort, son ennemi juré, il sorti la lettre que contenait l'enveloppe et commença à la lire.

Misérable Verres de terres,

Votre cher Loup-Garoup est à présent entre mes mains, et il ne vous sera rendu qu'à la condition que vous m'appreniez tout ce que contient la Prophétie qui m'unis à ce très cher Mr Potter, qui devra, comme vous vous en doutez naturellement, m'être remis.

Amicalement,

Lord Voldemort.

La lettre tomba des mains de Harry sans qu'il n'y face vraiment attention, trop occuper à assimiler ce qu'il venait d'apprendre. Il fallait qu'il se livre, lui et la Prophétie, si il voulait que Rémus ait la vie sauve. Il se fichait totalement des dangers qu'il pouvait encourir, il ne pouvait plus supporter l'idée qu'une personne puisse mourir par sa faute.

- Comme tu le sais, continua Dumbledore tandis qu'il récupérait la lettre que Tonks avait ramassé, nous ne pouvons pas nous permettre de vous livrer, toi et la Prophétie...

- Quoi ? Coupa Harry, totalement hors de lui. Rémus est tout ce qu'il me reste ! Il n'est pas question que....

- Je comprends ce que tu ressent, coupa à son tour le Professeur Dumbledore, mais il n'est pas question que Voldemort mette la main sur toi. Et si Rémus pouvait nous parler, il dirait la même chose !

- Je me fiche éperdument que ce que tout le monde peut penser, dit Harry, des larmes apparaissant sur le coin de ses yeux, c'est moi qui doit vivre avec ça... C'est moi qui... C'est moi qui....

Il ne put terminer sa phrase car lentement, il se sentit tomber, tomber dans le néant de l'inconscience. Rapidement, Tonks le rattrapa avant qu'il se s'effondre sur le sol, puis elle l'emporta jusqu'à sa chambre, usant de toutes ses forces pour parvenir à le porter jusque là, oubliant totalement le Professeur Dumbledore qui était resté sans réaction devant le spectacle effrayant que lui avait offert le jeune Potter. Lorsque la jeune femme arriva à la chambre de l'adolescent, elle l'étendit sur le lit et le couvrit de la fine couverture sous laquelle il avait dormit depuis son arrivé à Godric's Hollow. Elle fit ensuite appeler Dobby et lui demanda une chaise, que ce dernier lui apporta sans poser de question, parfaitement conscient que la jeune femme se faisait énormément de souci pour son employeur. Elle s'installa donc au chevet du garçon, très vite rejoint par le Professeur Dumbledore qui s'était enfin repris en main et s'était à son tour installé, bien que ce soit de l'autre côté du lit.

- Il se remettra très vite, dit-il en posant une main affectueuse sur le front du garçon, cela est dut à l'émotion.

- Il s'inquiet plus pour les autres que pour ce qui pourrait lui arriver, dit la jeune Auror qui semblait à la limite des larmes.

- Oui, ce garçon a un grand cœur, mais il reste tout de même un garçon. Et tu ne dois pas l'oublier. Dit Dumbledore avec des yeux si pénétrant que Tonks savait parfaitement de quoi il voulait parler.

C'était une chose que de mentir à un jeune garçon inexpérimenté, mais s'en était une toute autre de le faire avec un homme tel que le Professeur Dumbledore. Réalisant cela, elle baissa la tête, n'osant plus croiser le regard du vieux magicien.

- J'ai compris ce que tu ressent pour lui, à la façon dont tu t'es occupé de lui à l'instant. Une personne normale peu aider un jeune garçon qui s'évanouie, mais tu n'as pas agit comme cela, non, tu t'es conduit comme une personne amoureuse.

- Je n'arrive pas à comprendre ce qu'il m'arrive... dit finalement la jeune femme qui avait toujours la tête baissé. Je suis consciente qu'il n'est qu'un gamin, mais...

- Je sais. Dit le vieux mage d'une voix douce. Mais tu es aussi consciente que cela ne peut être. Il est trop jeune.

- Oui, je le sais, mais si je ne peux être avec lui, je peux tout de même être là pour lui. Conclu la jeune femme en caressant le visage du garçon avec une tendresse non dissimulé.

Son esprit lui semblait flou, comme si il se trouvait sous l'effet de l'Imperium. Craignant le pire, il ferma son esprit, redoutant une nouvelle intrusion de Voldemort. Voldemort. Ce nom résonnait dans son esprit, lui rappelant ainsi sa discussion avec le Professeur Dumbledore qui lui avait apprit l'enlèvement de Lupin, le dernier des Maraudeurs. Se redressant violemment, il se retrouva poussé en arrière.

- Reste allongé, lui dit Tonks qui le maintenait sur le lit, tu dois te reposer. Dobby va t'apporter à manger, ne t'en fais pas.

- Mais Rémus... Tenta-t-il de dire, se débattant toujours pour se redresser.

- Je sais ce que tu ressent, lui répondit Tonks, la voix tremblante, mais tu dois reprendre des forces. Tu ne peux rien faire pour le moment. Si tu te retrouvait en face du Seigneur des Ténèbres, tu ne pourrais absolument rien faire, c'est pourquoi tu dois rester ici, et reprendre des forces afin de pouvoir continuer ton entraînement et acquérir plus de force. C'est tout ce que tu es en mesure de faire pour le moment.

La jeune femme avait parlé d'une voix si ferme que le garçon arrêta de sa débattre, réfléchissant à ce qu'il venait d'entendre. Il était conscient qu'il était inférieur à Voldemort, la preuve en était de la dernière fois ou il s'était retrouvé en face de lui, dans les bâtiments des Ministères de la Magie. Il devait augmenter ses pouvoirs, et cela au plus vite car, il le savait, Lupin ne resterait pas en vie très longtemps entre les mains immondes de Voldemort et de ses infâmes Mangemorts.

Sans attendre un instant de plus, et profitant du fait que Tonks pense qu'il s'était enfin calmé, Harry se redressa et sorti de son lit.

- Il faut commencer l'entraînement au plus vite ! Dit-il dans un souffle.

Comprenant qu'elle ne pourrait pas faire changer d'avis le jeune adolescent devant lui, elle céda et le suivit jusqu'au rez-de-chaussée.

- Nous allons d'abord manger, lui dit-elle, tu n'as rien mangé depuis ce matin, et moi depuis hier au soir. Il serait très fâcheux de commencer l'entraînement dans cet état.

- Ce n'est pas la peine, tu peux aller manger si tu veux, pendant ce temps je réviserais mes formules.

- On va se mettre d'accord, si tu mange avec moi, je m'engage à m'entraîner avec toi jusqu'au levé du soleil.

- Mais le soleil n'est pas encore couché, fit remarqué Harry qui voyait parfaitement les rayons de lumière traverser les vitres qui donnaient vers l'extérieur.

- Je le sais, mais ainsi l'entraînement durera bien plus longtemps.

- Alors d'accord. Répondit Harry, impatient de commencer son entraînement qu'il voulait intensif.

Il suivit donc Tonks jusqu'à la cuisine, où il prit un rapide repas, mais il dut tout de même attendre que Tonks termine le sien « Elle veut me faire récupérer avant de commencer » Se dit-il mentalement, la voyant mettre un temps anormalement long pour diriger sa fourchette jusqu'à sa bouche. Lorsqu'elle eut enfin terminé, Harry se précipita jusqu'à l'entrée pour enfin arrivé à l'extérieur de la maison.

Il sorti alors sa baguette et se prépara à débuter un duel, ce que Tonks ne fit pas, visiblement prête à retourner à l'intérieur.

- Nous n'allons pas nous contenter de faire de simples duel, lui dit-elle alors, en sortant sa baguette de la poche de sa robe de sorcier. L'entraînement que je te propose est celui que l'on offre aux aspirants Aurors de dernière année. C'est un entraînement très difficile, mais aussi très efficace. Tu sera bien évidemment blessé avant la fin de cette première séance, mais je pense que Dobby parviendra à te soigner pour se soir. Demain j'enverrais une lettre au Professeur Dumbledore pour qu'il demande à Madame Pomfresh de venir ici.

- Très bien, lui dit Harry, impatient de commencer, j'arriverais à supporter l'entraînement.

- Je le sais, murmura Tonks pour elle même, c'est justement ce qui me fait peur...

Se ressaisissant, elle dirigea sa baguette vers le sol et lança une formule de lévitation qui eut pour effet de faire décoller du sol un nombre ahurissant de cailloux de tailles et de formes différentes. Sans prévenir, et dans un mouvement très rapide, elle dirigea sa baguette vers l'adolescent qui se retrouva attaqué par un petit groupe de pierre qu'il ne parvint à éviter dans son intégralité. Harry effleura son front avec le bout de ses doigts, et put constater qu'il saignait. Ce ne devait pas être très profond, mais il réalisait maintenant à quel point cet entraînement était dangereux. Il avait comprit à quoi consistait cet épreuve, il devait éviter les pierres. Chaque pierre était comme un sortilège qui le toucherait si il ne l'évitait pas.

Il se remit en position et attendit le second assaut qui, à son grand déplaisir, arriva plus vite qu'il ne l'aurait attendu. Réagissant instinctivement, il formula le sort du bouclier, déviant trois petites pierres, et se déplaça sur le côté, évitant ainsi une autre parti de l'assaut, mais fut tout de même atteint par deux pierres qui le frappèrent à la poitrine et à l'estomac, le faisant se plier en deux sous le poids de la douleur.

- Je viens de manger... Se plaignit-il, le souffle court.

- Les Mangemort ne s'en soucieront pas, si ils t'attaquent. Tu ne dois pas te contenter de rester sur la défensive, tu doit contre-attaquer.

Elle avait raison, à quoi bon vouloir augmenter sa force si c'était pour toujours se contenter de se défendre. Il devait trouver une idée pour atteindre son adversaire qui, en l'occurrence, se trouvait être Tonks. Il se prépara donc à l'attaque, pleinement conscient qu'une position défensif ne lui permettrait jamais de lancer un sort sur son adversaire. Il regarda donc les pierres voler dans sa direction, pleinement conscient que si il n'agissait pas au bon moment, sa contre-attaque aurait échoué, mais aussi qu'il recevrait toutes les pierres que Tonks lui avait envoyé, la position offensive qu'il avait prit n'était pas assez bonne pour contenir autant de projectiles.

Lorsque les pierres atteignent enfin sa hauteur, il leva sa baguette dans leur direction et lança un redoutable « Senscio Inversatum », qui fit que les projectiles firent volte-face et se dirigèrent vers la jeune Auror qui fut obligé de transplaner pour éviter la totalité des pierres.

- Très bien Harry, il semble que tu ais compris comment éviter les sortilège, mais je sens que tu hésites à m'attaquer.... Attends moi ici, je reviens !

Elle se détourna alors et marcha jusqu'à la maison des Potter puis s'enferma à l'intérieur, Harry profitant de cette petite pause pour masser les points de son corps rendu douloureux par les projectiles que lui avait envoyé la jeune Auror. Il ne savait pas depuis combien de temps elle était parti, mais après un bon moment, cela ne l'intéressait plus car, avec un petit bruit qu'il connaissait, il se rendit compte qu'une personne venait de transplaner près de lui, une personne qu'il haïssait plus que tout.

Il s'agissait d'un homme couvert d'un long manteau de couleur noire muni d'une capuche qui lui cachait la moitié du visage, ne laissant apparaître que ses yeux rouge et horribles. A chaque pas qu'il faisait en direction de Harry, les rayons du soleil semblait tout faire pour ne pas révéler son visage reptilien et terrifiant, mais Harry connaissait parfaitement les traits de cette personne. C'était Lord Voldemort.