Harry Potter et l'avènement du Chaos

( ou HP et le Choc des dimensions )

RAR :

Lisalune : Pour commencer, je voudrais te remercier car, grâce à toi, j'ai presque autant de rewiens ( je sais plus comment ça s'écrit lol ) que avant de me tromper et que j'efface ma fic par accident. Enfin, un grand MERCI. Pour ce qui est de mon sadisme, oui, je le suis lol. J'ai fais exprès de couper le chapitre 12 à ce moment précis, et j'avous que ça a eut l'effet estompé, tu en étais presque au point de m'étrangler lol. Mais le sadisme est passé, ce chapitre te le montrera ( mais ne te fais pas d'illusion, il attends derrière la porte pour resurgir à la moindre occasion lol ).

Darkmore : Merci pour ton petit message, il m'a fait plaisir. Pour te remercier, voilà la suite que tu attends

Fin des RAR

Chapitre 13 : La décision

Ou si leur force vaincra,

Car le monde n'est qu'en sursit

Par cette simple réponse, Harry prit conscience de ce qu'il avait joué, il avait joué son avenir. Lorsqu'il eut répondu à cette simple question, de nombreux murmures de révoltes se firent entendre, lui faisant comprendre qu'il n'aurait jamais dut répondre par ce si petit mot.

Ne perdant pas son calme pour autant, il regarda chacun des jurés l'un après l'autre, puis leva la main pour demander le silence, mais ce silence qu'il désirait ne se fit que grâce au Ministre de la Magie qui renouvela sa menace de faire évacuer la salle de jugement.

- Je suis conscient de ce que j'ai fait, dit-il une fois que Monsieur Fudge lui proposa de se justifier. J'ai enfreins la loi de l'interdit, et je suis donc près à recevoir la punition que vous jugerez bon de me faire subire ; même si cela signifie l'incarcération à perpétuité à Azkaban pour avoir fait usage d'un sortilège interdit.

Bien qu'il continuait à fixer les membres du jurés, il pouvait sentirent d'innombrables regards diriger sur lui, des regards à la fois horrifié par les mots qu'il avait prononcé, mais aussi plein admiration pour le courage dont il faisait preuve malgré son jeune âge. L'incarcération à perpétuité dans cette établissement pénitencier ne signifiait pas seulement être enfermé jusqu'à sa mort, il signifiait aussi être enfermé dans ses plus terribles souvenirs qui étaient réveillés par les geôliers qui n'étaient autres que les Détraceurs.

- Puis-je faire une nouvelle demande ? Demanda alors le Professeur Dumbledore qui se trouvait totalement déstabilisé par ce que venait de dire le jeune Griffondor.

- Professeur Dumbledore ? Se contenta de dire le Ministre qui tripotait son chapeau rond de couleur vert, montrant la panique qu'il tentait de repousser.

- Je demande aux membres du jury de tenir compte de la situation extrême dans laquelle se trouvait Monsieur Potter, mais aussi de son jeune âge.

- Ne vous inquiétez pas de cela, répondit le Ministre pour rassurer ce dernier, tous les faits de cette tragique confrontation seront pris en compte.

- Je vous en remercie, se contenta de dire le vieux magicien avant de reprendre sa place sur son siège.

Les membres du jury sortirent donc de la pièce, suivit de près par le Ministre de la Magie dont le stress avait presque totalement déformé son chapeau. Un silence pesant s'abattit dans la pièce pour finalement être rompu, après de très longues minutes, par l'ouverture de la porte qui permit à tous les membres du jury de s'en retourner à leur place.

Le Ministère de la magie demanda à toute l'assemblé de se lever, puis l'un des membres du jury se leva pour donner la sentence qui allait être imposé sur chacun des accusés.

- Après délibération, en prenant compte de la situation dangereuse qui risquait de voir la mort de nombreux Moldus et de plusieurs Sorciers, les membres du Jury ont décidé, à l'unanimité, de donner le non lieux.

De nombreux soupirent de contentement se firent alors entendre, mais aussi quelques voix qui refusaient d'accepter la décision des membres du Jury, prétextent que si l'on ne faisait rien, tous les sorciers et sorcières du pays s'amuseraient à faire usage des sortilèges interdits sous prétexte que la situation le demandait.

- S'il vous plait, veillez vous taire ! Je demande le silence ! Cria Monsieur Fudge pour imposer le silence dans la pièce, silence qui se fit dans l'instant.

Il regarda chacun des accusés puis reprit la parole.

- Vous comprenez que nous demandons, à ce qu'à l'avenir, vous ne fassiez plus usage de l'un des trois sortilèges interdits. Vous devez savoir que l'utilisation de tels sortilèges méritent une punition exemplaire, mais, malgré cela, vous avez délibérément encourut ce risque pour protéger les autres, et cela est la preuve que vous possédez un courage admiratif. En d'autre circonstances, vous auriez été décoré de l'Ordre de Merlin, mais étant donné que nous vous donnons déjà la possibilité de repartir de ces locaux, libre de continuer votre vie comme vous l'entendez, mais en respectant tout de même les lois établis, vous comprendrez que vous ne pouvez pas recevoir un tel honneur. Je vous permet donc de retourner à vos occupations habituelles, mais je vous préviens que vous serez tout de même surveillé de près par des Aurors du Ministère afin que nous soyons sûr que vous ne vous détourniez plus du droit chemin.

Lorsqu'il eut terminé, de nombreux sorciers et sorcières applaudirent les accusés et la décision des membres du jury, tandis que d'autres laissaient exploser leur mécontentement, allant même jusqu'à insulter le Ministre de « vieux fou » et d'autres noms d'oiseaux du même style. Alors que plusieurs hommes et femmes venaient lui serrer la main, Harry n'arrivait pas encore à croire qu'il avait été acquitté par un non lieux, se contentant de saluer ceux qui venaient le féliciter.

Comprenant enfin qu'il était libre, le jeune garçon se tourna vers son directeur d'école et le vit entrain de discuter avec Monsieur Fudge qui se contentait simplement d'acquiescer à ce que vieux magicien lui disait. Il était sur le point de se rapprocher des deux hommes lorsqu'il se retrouva face à une Tonks en larme qui le serra très fort dans ses bras.

- Nous somme sauvé, lui dit-elle en le serrant aussi fort qu'elle le pouvait, nous sommes acquitté !

- Oui, je sais, répondit-il tandis qu'il se dégageait de la jeune femme qui remarqua enfin la gêne dans laquelle elle l'avait mise. Je suis content que tu n'es pas d'ennuis. Finit-il par avouer après quelques secondes.

- Merci. Je... Je ne savais pas... Je pensais que....

- Si c'est ce que tu crois, je n'avais pas du tout l'intention de le faire...

- Merci. Se contenta de dire la jeune Auror, luttant intérieurement pour ne pas prendre à nouveau le jeune homme dans les bras.

Harry remarqua qu'elle était sur le point de dire autre chose lorsqu'il entendit une voix grave l'appeler. Se retournant, il vit qu'il s'agissait du Ministre de la Magie qui lui fit signe de venir vers lui.

- Monsieur le Ministre, se contenta-t-il de dire en le saluant d'un signe de la tête.

- Monsieur Potter, j'ai quelques questions à vous poser en priver, dit-il l'aire nerveux, le Professeur Dumbledore nous attends déjà dans la pièce voisine.

Comprenant où il voulait en venir, Harry ne dit rien mais suivit l'homme jusqu'à cette autre pièce où l'attendait en effet le vieux magicien qui s'était déjà confortablement installé sur un siège. Il prit place sur une autre chaise que le Ministre lui proposa et attendit que l'un des deux hommes prenne la parole.

- Harry, nous avons quelques questions à te poser, lui expliqua alors le Professeur Dumbledore. C'est au sujet de ta rentrée à Poudlard.

- Oui ?

- Tu ne pourras pas attendre le premier septembre pour t'y rendre, car je dois t'y conduire dès ce soir. Des personnes du Ministère nous aideront à assurer ta protection durant le voyage.

- Pourquoi dois-je partir aussi soudainement ? Demanda le jeune garçon surpris par cette nouvelle.

- Il se trouve que des agents de Voldemort ont reçus l'ordre d'attaquer le Poudlard Express. Nous avons bien évidemment tout mis en ordre pour agir le plus vite possible, mais nous préféreront ne prendre aucun risque. Nous ne voulons surtout pas que tu sois blessé.

- Donc, si j'ai bien compris, résuma le jeune garçon qui sentait sa colère monter en lui, ça ne fait rien que les autres élèves soient eux aussi en danger tant que moi je reste en sécurité !

- Ce n'est pas ça, Harry, tenta de dire le Ministre, mais tu comprendras que nous ne pouvons pas risquer que tu sois....

- Je me fiche d'être blessé ! Rugit-il. Avant de me protéger, protéger les autres élèves ! Si il n'y avais pas cette stupide Prophétie, personne n'aurait jamais prit le temps de me surprotéger comme vous vous acharnez tous à le faire ! J'en ai assez !

- Mais de quoi parles-tu, demanda alors Monsieur Fudge, visiblement surpris par les paroles du jeune garçon, qu'est-ce que dit cette Prophétie ?

- Que je devrais....

- Cela dois rester secret ! Coupa alors le Professeur Dumbledore. Personne ne dois savoir, pas même vous, monsieur Fudge !

- Mais... Je suis... Je suis le Ministre... Tenta de dire ce dernier qui s'inquiétait à présent du comportement tout aussi imprévu du vieux magicien.

- Peu importe votre titre. Personne ne dois savoir !

Comprenant que le Professeur Dumbledore ne reviendrais pas sur sa décision, le Ministre Fudge se concentra de nouveau vers Harry et lui dit :

- Pour assurer ta sécurité lors du voyage, le Professeur Dumbledore a préparé un Portoloin qui t'emmènera jusqu'à Poudlard, un autre a aussi été préparé pour les Aurors qui vous accompagneront, toi et le Professeur Dumbledore.

- Et si parmi ces Aurors se trouvaient des Mangemorts ? Demanda Harry, bien décidé à ne pas rendre la tache très facile à ce Ministre qu'il savait totalement dépendant du vieux Directeur d'école.

- Tu n'as aucun soucis à te faire sur ce point. Chacun de ces Aurors ont spécialement été choisis par le Professeur Dumbledore. J'ai moi-même été surpris par certain de ses choix, mais il a fait comme bon lui semblait. Tu peux partir sans crainte. Répondit-il avec un sourire qui se voulait apaisant.

Harry comprit alors que les Auros qui avaient été choisis par le Professeur Dumbledore appartenaient tous à l'Ordre du Phénix, mais il s'abstient bien évidemment de faire part de sa déduction au Ministre. Il regarda ensuite le Professeur Dumbledore dans les yeux, dans lesquels il vit un éclaire de puissance passer très rapidement pour ensuite ne voir que des yeux rieurs, puis il dit :

- J'accepte de partir comme vous me le demandez, mais à certaines conditions.

Il s'imposa le silence durant quelques secondes pour s'assurer que les deux hommes étaient tout à son attention, puis continua :

- Vous devrez permettre à Mademoiselle Tonks de faire ce voyage avec moi, car elle était justement entrain de m'entraîner à combattre pour que je puisse mieux assurer ma sécurité.

- C'est une demande étrange, répondit Monsieur Fudge, mais je le permet. Enfin si le Professeur Dumbledore n'y voit aucun problème.

- J'accepte, répondit ce dernier, l'air absent, visiblement plongé dans ses réflexions. Ce sera plus pratique pour Miss Tonks puisqu'elle devait de toute manière assurer les cours de Défenses contre les Forces du Mal.

- Le Professeur Lupin ne devait-il pas assurer cette matière ? Demanda Monsieur Fudge. Vous m'aviez pourtant demander de l'autoriser à exercer son métier dans votre école.

- Il s'est rétracté, répondit simplement le vieux magicien.

Harry savait pertinemment que ce n'était pas la vrai raison qui avait poussé le Professeur Dumbledore à choisir Tonks pour assurer les cours de cette matière, et plus il y pensait, et plus il sentait de nombreuses émotions le submerger. Il ressentait tantôt de la colère contre Voldemort qui lui avait enlever son dernier véritable lien avec les parents défunts, il ressentait aussi de la tristesse en pensant que ce dernier des Maraudeurs devait, en ce moment, subire le plus horrible des interrogatoires, mais surtout il ressentait un sentiment de faiblesse à ne pas pouvoir protéger les siens qui se trouvaient toujours en danger par sa faute, « seulement parce qu'ils sont mes amis » se dit-il sombrement.

- Bien, continua le Ministre, alors je n'y vois aucune objection.

- Ensuite, dit Harry qui recherchait un moyen de mettre la situation à son avantage, je voudrais recevoir un tous les exemplaire journalier de la gazette qui sont parut depuis le début que ces « Guerriers du Chaos » ont commencé leurs attaques.

- Aucun problème, répondit le Ministre qui, si il était surpris par cette demande, ne le montra pas le moins du monde.

- Et enfin, termina le jeune homme, je voudrais avoir l'assurance que tout sera mit en œuvre pour assurer la protection des élèves lorsqu'ils prendront le Poudlard Expresse pour se rendre à l'école.

- Ne t'en fais pas pour ça, Harry, lui dit Dumbledore, je prendrais moi-même la charge de la sécurité des élèves.

Harry se sentit rassuré par cette réponse, mais resta tout de même septique. Il connaissait assez Voldemort pour savoir qu'il réussirait à concocter un plan pour s'en prendre aux élèves , et ce malgré les mesures prises par le Professeur Dumbledore.

Les choses ayant été mise au claire, les deux hommes se dirigèrent vers la sorti, suivit de près par Harry qui réfléchissait déjà à ce qu'il lui fallait apprendre pour être sûr de progresser le plus possible lors de son entraînement avec Tonks qui allait bientôt reprendre. Cette dernier, bien évidemment, accepta sans discuter de suivre Harry jusqu'à Poudlard le soir même, le Professeur Dumbledore lui ayant assuré que ses affaires seraient apporté dès le lendemain, et c'est donc ensemble que le Professeur Dumbledore, Tonks et Harry, se rendirent jusqu'aux locaux réservés aux Auros pour rejoindre ceux qui devraient les accompagner.

Montant avec l'aide d'un nouvelle ascenseur, les trois futurs voyageurs se retrouvèrent rapidement dans une grande pièce blanche. Dans celle-ci se trouvait une très grande table et de très nombreuses chaises dont quelques hommes et femmes s'étaient servis pour attendre patiemment l'arriver du trio. A leur entrée, les Aurors se levèrent et vinrent les saluer, les félicitant pour le non-lieux auquel ils avaient eux le droit.

Le Professeur Dumbledore coupa court la discussion qui avaient commencé entre Tonks et un jeune homme qui répondait au nom de Scott, pour ensuite sortir un Portoloin totalement différent de celui qui avait permis à Harry de venir dans la cabine téléphonique qui était en fait la porte d'entrée du Ministère de la magie. Il s'agissait d'une canne télescopique qu'il déplia pour la faire mesurer presque un mètre cinquante. Deux Aurors, en plus du Professeur Dumbledore, de Tonks et de Harry, purent ainsi transplaner en même temps, tandis que les autres utilisaient un autre Portoloin qui leur avait été fourni par le vieux magicien avant qu'il ne disparaisse. Ces trois Aurors disparurent à leur tour pour se retrouvé devant une grand étendue d'eau où un gigantesque Calamar semblait prendre plaisir à laisser ses tentacules prendre le soleil.

- Ca fait longtemps que je ne l'avait pas vue, dit alors Scott en regardant les tentacules disparaître sous les eaux, tandis que le reste du groupe rejoignaient celui du Professeur Dumbledore.

- Oui, lui répondit Tonks en lui adressant un sourire que Harry trouva bien trop plaisant, ça doit faire au moins cinq ans que tu n'étais pas revenu à Poudlard.

- Non, corrigea le jeune Auror, six ans. C'est bon de se retrouver ici...

Il semblait sur le point de continuer lorsque le vieux directeur d'école le coupa pour proposer à la garde rapproché de Harry de rentrer à l'intérieur du château avec le prétexte d'avoir peur d'attraper froid. Tous le suivirent donc et, lorsqu'il eut fermé la grande porte derrière eux, le Professeur Dumbledore s'adressa à eux.

- Vous devez bien vous douter que personne ne devra savoir que Harry est à présent à Poudlard. Voldemort ne doit surtout pas savoir qu'il a quitté sa cachette pour se rendre à un lieu qui ne lui est pas totalement interdit.

Malgré les tremblement qui traversèrent leur corps à la mention du nom du Seigneur Ténébreux, les Aurors acquiescèrent avec sérieux, visiblement d'accord avec celui qui était depuis longtemps leur mentor. Ils présentèrent quelques « au revoir » à Harry, Tonks, puis au Professeur Dumbledore, et sortirent pour utiliser les Portoloins que Dumbledore leur avaient offert avant qu'ils ne s'en aillent.

- Vous n'avez pas peur que quelqu'un utilise ces même Portoloins pour retrouver ma trace ? Demanda Harry, visiblement agacé par toutes les protections que lui adressaient son directeur.

- Non, j'ai moi-même créé ces Portoloins, expliqua le vieil homme, un peu sourire malicieux sur le visage. Si une personne devait en faire usage à leur retour avant qu'ils n'aient eût le temps de les détruire, il se retrouverait en plein cœur d'un marécage nauséabonde situé en Irlande, et ce Portoloin ne lui serait ensuite d'aucune utilisé car il s'auto-détruirait de lui-même.

Harry compris à quel point le Professeur avait tout prévus pour garantir sa sécurité, mais il ne pensait pas que le fait de se retrouver au cœur d'un marécage, aussi grand soit-il, dissuaderait un fidèle de Voldemort de continuer à le chercher. Se retenant de dire cela, il suivit le conseil du Professeur Dumbledore, qui était de se rendre dans les dortoirs des Griffondor, tandis que Tonks se rendait, elle, dans ses propres appartements, ces même appartements où Lupin avait habité leur de sa troisième année, et où il aurait dut habité lors de cette année-ci.

Dans la tour des Griffondors, Harry se rendit compte combien il lui serait dure de rester seul jusqu'à la rentrée. Ron et Hermione lui manquaient à présent plus que jamais. Il voulait les voir, il voulait leur parler de ses doutes et de la peine qu'il ressentait lorsqu'il repassait l'épisode de la fête foraine dans sa tête...

Comprenant que le fait de se lamenter sur son sort ne le mènerait à rien, il monta les escaliers qui menaient aux dortoirs des sixièmes années où il trouva toutes ses affaires, ce qui ne le surpris pas le moins du monde, se doutant que Dumbledore avait pris les mesures nécessaires bien avant de lui parler de son départ forcé. Il en venait même à penser que c'était ce très cher Dobby qui s'était chargé de rapporter ses affaires et de les renger très soigneusement dans sa malle. Il sursauta en entendant quelqu'un frapper au carreau du dortoir, mais retrouva son calme en se rendant compte que ce quelqu'un n'était autre que Hedwige qui demandait à venir le rejoindre. Sans attendre, il ouvra la fenêtre et le volatile blanc pénétra dans la pièce pour ensuite se poser sur son épaule, lui pinçant affectueusement l'oreille au passage.

- Je n'ai pas vraiment pris le temps de m'occuper de toi ces dernier temps, lui dit-il avec une voix où l'on entendait très distinctement de sincères excuses.

Comme réponses, le volatile hulula et lui pinça une nouvelle fois l'oreille avec affection, ce que Harry interpréta comme un « ce n'est rien, mais ne recommence plus ». Il adressa un sourire à son animal de compagnie et se dirigea de nouveau vers sa malle, l'oiseau toujours perché sur son épaule.

- Voyons ce que je pourrais utiliser pour casser mon ennuis... Dit-il pour se convaincre lui-même qu'il ne s'ennuierait pas pendants les quelques jours qu'il lui restait avant l'arrivé de Ron et de Hermionne, avant l'arrivé de tous ses amis.