Harry Potter et l'avènement du Chaos
( ou HP et le Choc des dimensions )
RAR :
Lisalune : Comme d'hab, je suis content que tu m'ais donné ton avis pour mon chapitre précédent. Je sais que j'ai laissé quelques fautes, mais ne t'en fais pas, je remettrais ça ua propre le plus tôt possible. Par contre, je voulais te dire que je n'ai pas vraiment eu le temps de lire les derniers chapitres de ta fic « Un vampire à Poudlard », mais je trouverais bientôt le temps et je te dirais ce que j'en pense juste après
Fin des RAR ( même si ils n'étaient pas légions lol )
Chapitre 14 : La rentrée
Face à ce Mal qui n'a pas de Nom
Et que tous verront à l'horizon,
Contrairement à ce qu'il avait pensé au départ, les jours qui le séparait de la rentrée s'écoulèrent très vite, occupé comme il l'était avec ses entraînement matinales au duel avec Tonks, qui semblait avoir retrouver son calme et sa joie initiale, avec ses cours de privé en Potion que Rogue s'était fait un malin plaisir à lui donner durant deux chaque après-midi, et avec ses séjours dans la forêt interdite avec Hagrid en début de soirée. Le Demi-Géant semblait penser qu'il était important pour Harry de savoir tout ce qui était caché au cœur de cette végétation très inamicale. Le jeune apprentie Sorcier put ainsi de nouveau rencontrer les Centaures, qui prirent un horrible plaisir à les chasser de la forêt, lui et Hagrid, avec des flèches et des pierres. Il se retrouva nez à nez avec un loup-garou en pleine métamorphose, ce qui le força à quitter les lieux de lui-même. Il eut le plus grand déplaisir à avoir une petite discussion avec Aragog, que Hagrid tenait absolument à nourrir, accompagné de Harry. Et bien qu'il ne risquait rien en présence du Demi-Géant, il fut très heureux de voir arriver le moment de partir, le souvenir de sa rencontre avec ces araignés géant lors de sa seconde année étant encore trop fraiche dans son souvenir. Et enfin, il fit la connaissance d'un animal dont il n'avait encore jamais entendu parlé. Il s'agissait d'une étrange créature, un loup d'environ un mètre cinquante, des pattes jusqu'aux épaules, mais qui était muni d'une magnifique paire d'aile semblables à celles d'un corbeau, bien que celles-ci étaient bien plus grande que celles du volatile noir. Hagrid lui assura qu'il ne risquait pas grand chose en s'approchant pour le caresser, mais l'animal lui prouva le contraire en lui montrant les crocs, ce qui le dissuada définitivement de s'approche de cette animal que Hagrid avait appelé un « Fenril, Seigneur des Loups ».
Avec tous ces professeurs qui semblaient prendre plus ou moins plaisir à lui enseigner ce qu'ils savaient, Harry avait l'impression que les cours avaient déjà commencé. Mais même si il appréciait ces journées passé à apprendre toujours plus de choses, Harry devait avouer qu'il était heureux de voir le premier septembre arriver, et avec lui la promesse de revoir la grande salle de nouveau remplis par les élèves de Poudlard.
Lorsqu'il se réveilla ce matin là, Harry laissa apparaître un sourire béat en entendant plusieurs élèves qui attendaient déjà dans la salle commune de Griffondor. Il s'agissait là des élèves qui habitaient dans les alentours Poudlard et qui, dans ce cas, n'avaient aucun besoin de se rendre à la gare de Londres pour prendre le Poudlard Express. Passant rapidement à la salle de bain réservé aux garçons sixièmes années, Harry s'habilla, se dépêcha d'enfiler sa robe de sorcier, et descendit les escaliers qui menaient à la salle commune où une poignée d'élève s'ennuyaient, chacun étant ensuite surpris par sa présence ici, toujours habitué à le voir arriver avec le Poudlard Express.
Il les salua avec plaisir, mais ce plaisir s'effaça lorsqu'il remarqua les regards craintifs que lui lançaient plusieurs élèves. Il les salua donc une nouvelle fois et, cette fois, ils lui répondirent avec un sourire qui semblait forcé. Il leur demanda donc comment s'étaient passé leurs vacances, et c'est presque avec difficulté qu'ils s'exécutèrent, mais la difficulté sembla disparaître très rapidement à fur et à mesure qu'ils parlait. C'est donc pendant de longues minutes qu'il les écouta, s'amusant à voir raconter les récits qu'ils faisant de leurs vacances. Il souriait intérieurement en se rendant compte combien ils étaient doué pour rendre des vacances très ennuyeuses aussi palpitantes qu'un match de Quiditch. Fatigué par leurs histoires toutes plus anodine les unes que les autres, Harry leur proposa de se rendre dans le Parc devant le château pour profiter du soleil qui semblait sur le point de disparaître malgré l'heure matinale.
Tous acceptèrent, et s'empressèrent de le suivre jusque dans le grand Hall de Poudlard où Harry eut la première vrai surprise de la journée : Drago se trouvait, seul, au milieu du Hall. Tandis qu'il s'approchait du jeune garçon aux cheveux blonds, Harry observa ce dernier jouer avec une sorte de canne blanche, et qu'il portait des lunettes noires qui lui donnaient un air mystérieux.
- Alors, Malfoy, lança le jeune homme qui n'avait pas oublié la haine que lui et le jeune garçon s'adressaient mutuellement, tu as trouvé un nouveau moyen pour jouer les intéressant maintenant que ton père est en prison ?
- Cette voix.... Murmura Malfoy, visiblement surpris par la présence du survivant. Potter ! Tu ne devrais pas être dans le Poudlard Express à cette heure ?
- Je te retourne la question, Mal...Mais attends, se coupa lui-même Harry, comment ça « cette voix » ?
Harry venait enfin de comprendre pourquoi le garçon blond arboraient cette canne blanche et ces lunettes noires comme deux attribus divins. Il ne faisait pas son intéressant, comme il avait l'habitude de le faire, il était aveugle...
- Mais comment... ?
- Ca ne te regardes pas ! Cracha le jeune Serpentard, coupa par la même la question que Harry s'apprêtait à poser.
Sur ces dernières paroles, le jeune garçon continua son chemin vers les couloirs qui menaient dans les appartements des élèves de Serpentard. Harry put remarquer que son rival utilisait parfaitement son nouveau membre pour éviter les obstacle, ce qui signifiait qu'il le possédait depuis déjà quelques temps, et tandis qu'il le voyait marcher de la sorte, il sentit de la pitié monter en lui, pitié qu'il se força à repousser en pensant combien cela blesserait le Serpentard dont la fierté et l'orgueil était devenu légendaire depuis sa toute première année à Poudlard.
- Ce n'est que parti remise... Pensa-t-il en voyant le jeune Malfoy disparaître derrière une porte.
Lorsque tous les élèves furent enfin arrivé à Poudlard, tous furent rassemblés dans la grande salle pour le premier repas de cette nouvelle année scolaire. Les festivités firent bien évidemment le moment de la répartition des nouveaux élèves de première années, et Harry fut étonné de voir le nombre important de nouveaux Serpentards. Tous les élèves eurent le droit au discours du Professeur Dumbledore qui leur assurait qu'ils ne courraient aucun risque dans l'enceinte de Poudlard, et que la magie était toujours prohibé dans les couloirs, que la forêt interdite était encore et toujours interdite, et que les sortis au Pré-au-Lard étaient supprimé afin d'assurer la protection des élèves qui avaient pourtant été autorisé à s'y rendre.
A cette annonce, de nombreuses voix se firent entendre, chacun exprimant sa déception comme il le pouvait, mais toutes les plaintes se turent lorsque Dumbledore le demanda pour laisser la place au traditionnel chant de Poudlard. Les voix se firent plus timide qu'à l'ordinaire, et le repas put enfin commencer. Dans sa joie de revoir enfin ses deux meilleurs amis, Harry ne s'attarda pas très longtemps sur le sujet de la suprésion de ces sorties que les élèves aimaient tant, et commença une première discussion avec un Ron très boudeur et un Hermione folle de joie à l'idée de la reprise des cours.
- Alors Harry, comment ce sont passé tes vacances depuis ton anniversaire ? Demanda Ron, désireux de se changer les idées.
- Plus ou moins bien.... Répondit-il désolé, se souvenant des pertes dont il avait souffer durant le dernier mois.
- Oui, Papa m'a appris pour Rémus... Je suis désolé... Lui dit le jeune rouquin qui le semblait vraiment. Et j'ai aussi appris pour la fête pour Moldus, à Londres.
- Je n'aurais pas cru que ton père te parlerait de ça. Avoua Harry, étonné.
- Pas besoin qu'il le dise, expliqua alors Hermione qui entrait enfin dans la discussion, la Gazette du Sorcier n'a pas arrêté de parler de ça depuis l'incident.
- J'aimerais vraiment les lires ces articles, que je comprenne pourquoi tout le monde semble défaillire devant moi. Dit-il, un goût amère dans la voix.
- D'après ce que disent les articles, tu as utilisé le sortilège le plus interdit qu'il soit, lui dit Hermione qui semblait espéré que Harry lui dise le contraîre, mais que tu as été acquité pour preuve d'une très grande bravoure pour ton âge. Mais je suis persuadé que ce ne sont que des racontars, s'empressa-t-elle de dire, je sais que tu ne ferait jamais usage d'un tel sortilège !
Harry fut très déçut de devoir ainsi fausser les affiramations de son amis, mais en lui-même, il savait qu'il se devait de dire la vérité à ses amis.
- Désolé... Hésita-t-il donc une expression consterné sur le visage. Mais ces articles disent la vérités... J'ai bien fait usage de l'Avada Kedavra...
- Alors tu veux dire que....
- Oui, dit Harry, coupant par là même le jeune rouquin, mais c'était pour sauver les Moldus... Ils n'auraient jamais pus arrêter ces monstres sans mon aide et celui de l'Ordre...
- Ce n'est rien, tenta de le rassurer Hermione, malgré la peur soudaine qu'elle ressentait elle-même, l'important est que tu n'ais rien eut, autant du point de vue physique que judiciaire.
- Ouais... Mais j'ai du tuer... Répondit sombrement le jeune Gryffondor.
Devant le mal-être de leur ami, Ron et Hermione s'empressèrent de changer de discussion, bien que ce fut Ron qui prit les devant en parlant bien évidemment de la nouvelle saison de Quiditch qui s'annonçait à Poudlard. Il voulait, bien évidemment, que ce soit les Gryffondors qui remportent la coupe, mais il craignait la défaites depuis qu'il avait entendu dire que certains nouveaux joueurs de l'équipe de Serpentard étaient exélant et qu'ils risqueraient de faire ostacle à la suprématie de l'équipe rouge et or.
La discussion se poursuivit donc durant tout le repas, chacun tenant d'occuper l'esprit du survivant pour qu'il ne repense pas aux épreuves qu'il avait dut surmonter durant les vacances. Et ce ne fut que lorsque Ron et Hermione s'en allèrent pour conduire les nouvelles première années jusqu'à leurs dortoires, que Harry fut assaillit par de nombreuses questions de la part d'élèves de Gryffondors, Serdaigles et de Poutsouffles, qui voulaient en savoir plus sur ce qu'il avaient entendu dire dans la gazette et dans leur entourage sur les faits qui l'avait conduit à affronter le terrifiant Dragon Bicéphale qui s'était attaqué à la fête foraine de Londres.
Harry refusa de leur répondre, le souvenir de ses actes étant encore trop frai dans son esprit, et s'en alla dans les couloirs de Poudlard, bien décidé à ne se rendre dans ses dortoirs que lorsque tous le monde se serait enfin endormis. Pour patienter, il se rendit à la tour d'astronomie, d'où il pouvait voir les alentours de Poudlard dans leurs intégralités, et lorsqu'il arriva enfin au sommet, il fut surpris d'y trouver un autre élève qui restait assit devant une fenêtre ouverte, des lunettes noires totalement inutiles dut fait de la nuit qui était tombé, et une canne blanche dans la main. C'était Malfoy, mais ce n'était pas ce même Malfoy que Harry avait tant haït par le passé, il s'agissait d'un nouveau Malfoy, un Malfoy dont Harry avait pitié et qui semblait se morfondre sur lui-même.
Lentement, Harry s'approcha du jeune garçon blond qui ne s'était pas encore aperçut de sa présence, et c'est avec difficulté que Harry lui réussit à lui adresser quelques mots.
- Malfoy... Qu'est-ce que tu fais ici à cette heure ?
- Je te retourne la question, Potter ! Cracha le garçon, visiblement fâché qu'une personne l'ai dérangé dans sa retraite.
- Je ne voulais pas me rendre tout de suite dans les dortoirs...
- Oui, rétorqua le jeune Serpentard, ce doit être très dure d'être un héros aux yeux de tous après avoir enfrain les règles et avoir été acquitté !
- Pauvre crétin ! Rétorqua Harry, au bord du malaise. Tu crois que c'est facile pour moi ? Tu crois que j'ai vraiment voulu faire ça ? Tu crois que j'éprouve dut plaisir à avoir utilisé ce sortilège interdit ? Tu crois que c'est facile de vivre avec des mort sur la conscience ?
A fur et à mesure qu'il vidait son sac, le jeune Gryffondor laissait de plus en plus exprimé a panique qui s'était infiltré en lui depuis cette terrible nuit, et plus il parlait, plus il sentait ses larmes apparaître, ce que Drago ressentit malgré sa récente infirmité.
- Toujours à faire des grande phrases... Murmura le Serpentard. Regardes toi, de quoi te pleins-tu ? Tu as encore la vue... Tu n'as pas dut voir ta mère souffrir parce que tu ne voulais pas devenir un stupide esclave ! Tu n'as pas dut sacrifier tes yeux parce que tu ne voulais pas suivre l'exemple d'un père que tu hais plus que tout ! Tu es entier, dans son corps comme dans ton âme !
En se rendant compte que son rival venait de lui avouer la raison de sa cécité et qu'il voyait les larmes qui glissaient sur ses joues, Harry repris ses esprits, et compris que ce qu'il ressentait n'était rien comparé à ce que devait ressentir le Serpentard. Lui pouvait surmonter sa peine avec l'aide de ses amis, alors que Drago, qui avait toujours été seul malgré les nombreux Serpentards qui le suivaient partout où il se rendait, devait vivre avec un cœur et un corps déchiré par la souffrance.
- Je suis désolé pour ce qui t'es arrivé, dit-il calmement, malgré notre vieux différent, je n'ai jamais voulu ça pour toi...
- Je ne veux pas de ta pitié, Potter ! Cracha le jeune Malfoy, blessé dans son amour propre.
- Tu ne l'auras pas, répondit froidement le survivant. Mais si tu veux parler à quelqu'un, je suis là. Merci de m'avoir écouté...
Sur ces derniers mots, Harry fit demi-tour et sorti de la pièce, laissant un Drago Malfoy de nouveau seul face à sa peine et sa colère. Il aurait très bien put attendre quelques instants pour laisser le temps à son ennemi de toujours de lui répondre et de l'insulté, comme il en avait l'habitude, mais après les aveux qu'ils s'étaient fais, il ne voulais pas gâcher ce premier véritable échange entre eux. Malfoy était sa Némésis, et, pour la survie mentale de ce dernier, il savait qu'il devait en rester ainsi. Une fois la porte fermé, il regarda sa montre qui indiquait déjà vingt-trois heures et douze minutes, et prit la direction des dortoirs, espérant que les Gryffondors étaient tous couché à cette heure.
Voilà, un nouveau chapitre en ligne. Je sais que je suis en retard d'un jour, mais comme on dit, mieux vos tard que jamais lol
Bon, dites moi ce que vous pensez de ce nouveau chapitre svp
