Harry Potter et l'avènement du Chaos

( ou HP et le Choc des dimensions )

RAR :

Lisalune : Comme toujours, tes messages me font plaisir et plus haut point J'ai un petit truc à te demander.... Dans deux chapitre, il y aura un évènement qui va tout chambouler dans la vie de Harry ( et c'est prit que tout ce qu'il a déjà vécu, crois moi ), mais pour se faire, j'aurais besoin de toi.... Mon adresse msn est , essais de me contacter s'il te plait.

Basile : Ca me fais vraiment plaisir de voir que tu n'as pas abandonné ma fic, ton message m'a remonté le moral. Si les paroles de Tonks t'on étonné... Regards la suite lol.

Fin des RAR

Chapitre 16 : l'origine du mal

Avec cette Prophétie je prédis le combat

Sans pour autant connaître le vainqueur

Dans la grande salle, pour Harry, la tension était à son comble. Dans quelques minutes, lorsque Ron et Hermione auront terminé de déjeuner, il devrait se rendre à son premier cours de Défense contre les Forces du Mal. Cette tension si soudaine était du au souvenir de son entraînement particulier avec le Professeur qui devait assurer cette matière. Les paroles que la jeune femme lui avait dite la veille étaient encore présente dans son esprit, et plus il y pensait, plus il redoutait le moment où il devrait la regarder dans les yeux pour lui expliquer la raison qui l'avait empêcher de la retrouver ce matin même pour une nouvelle séance d'entraînement. Il était sur le point de proposer à Ron de ne pas aller en cours lorsque le Professeur Dumbledore entra dans la grande pièce pour ensuite s'adresser à tous les élèves.

- Bonjour à vous, et désolé pour mon retard.

Personne n'osa répondre, visiblement conscient de la pression qui était exercé sur les épaules du directeur depuis le grand retour de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Puis il continua.

- J'ai une nouvelle à vous annoncer : Le Professeur Tonks, qui devait assurer les cours de défense contre les forces du mal, ne pourra pas prendre les Gryffondors et des Serpentard ce matin, mais qu'ils ne s'inquiètent pas, le cours sera tout de même assuré grâce au Professeur Maugrey, venu ce matin sur ma demande.

A cette annonce, Harry se demanda si il devait en être content. Il allait pouvoir repousser le moment où il devrait rendre des comptes à Tonks, mais en attendant, il aurait à faire à Alastros Maugrey, dit Maugrey Fol'œil, le plus vieil et le plus paranoïaque des Aurors qui lui avait été donné de rencontrer.

Sur ces dernières paroles, le Professeur Dumbledore sortit à nouveau de la grande salle et les élèves qui devaient assister au cours de défense montèrent les escaliers pour se rendre à l'étage où se trouvait la classe où le vieil homme les attendait déjà. Lorsqu'ils entrèrent dans la chambre, ils purent, pour la plus par, avoir le très grand plaisir d'être scruté par l'horrible œil magique de leur professeur remplaçant qui passait d'un élève à l'autre en faisant des tour sur lui-même, comme si il cherchait à faire le tour de la classe à chaque fois qu'un élève rentrait. Tous les élèves s'assirent donc à leur place et attendirent que l'homme s'adresse à eux.

Celui-ci restait assis devant son bureau, le menton posé sur ses mains jointes et son œil magique scrutant toujours la classe dans son intégralité. Finalement, après avoir dirigé son œil vers Harry, il adressa le plus horrible des sourires aux élèves assis devant lui.

- Je me présente, dit-il d'une voix dure, sans se redresser. Alastors Maugrey, mais appelez moi Professeur Maugrey !

Les paroles qu'il leur disait leur faisaient penser qu'il désirait entamer de bonnes relations Prof/Elèves, mais l'intonation était tout autre. Il était brusque, presque agressif, et tout le long de son cours, il garda cette manière de parler, faisant ainsi trembler les élèves à l'idée qu'il pourrait s'en prendre à eux si ils s'aventuraient à discuter entre eux.

Le vieil Auror fit donc l'appel, s'arrêtant sur chaque nom pour que l'élève désigné lui expliquer ses origines et qu'il réponde franchement à ses question, et après chaque question, il murmurait quelques paroles incompréhensives contre les élèves qui ne répondaient pas comme il le désirait. Il fut ravis de questionner Hermione, qu'il tortura quelques longues minutes en lui posant des questions sur les sujets qu'ils auraient à étudier dans le court de l'année, espérant visiblement qu'elle se trompe pour pouvoir se moquer d'elle. Puis, après avoir questionné d'autres élèves, il tomba sur le nom de « Drago Malfoy ».

Lorsqu'il eut dit ce nom à haute voix, tous les regards se tournèrent vers l'intéressé qui, comme à son habitude depuis la rentrée, était avachit sur sa table sans aucun désire de suivre ce cours qui s'annonçait terrible.

- Redresse toi, mollusque, lui dit le vieil homme, du mépris dans la voix.

- Je ne vous permets pas....

- Redresse toi ou je te transforme en le mollusque que tu es ! Insista le Professeur, coupant la phrase du Serpentard.

Bien que son visage restait de marbre, tous comprirent que Malfoy était intimidé car celui-ci se redressa lentement.

- Et je vous prierais de m'appeler Malfoy à l'avenir, dit-il froidement.

- Nous verrons bien.... Alors, qui sont tes parents ?

- Vous le savez pertinemment.

- Mais je préfère te l'entendre dire.

- A quoi bon ?

- Réponds, c'est tout.

Aucun des deux n'haussait la voix, comme si ils se contentaient de réciter un texte qu'ils avaient préalablement appris, mais la tension qui se trouvait entre eux était si palpable que tous les spectateurs pouvaient comprendre que l'un des deux allaient exploser à tout moment. Finalement, Drago abandonna et répondit aux questions que lui posait cet étrange professeur.

- Et enfin, dernière question, comment tu t'es retrouvé aveugle ?

- Cela ne vous regards pas... Répondit difficilement le Serpentard, la voix tremblante à cause de la tristesse que lui inspirait ce souvenir qui était, visiblement, très éprouvant.

- J'insiste.

- Et moi je pars.

Sur ces dernières paroles, le jeune Serpentard se leva, se saisit de sa canne blanche et l'utilisa pour éviter tous les objets qui se trouvaient devant lui tandis qu'il quittait la pièce pour se rendre aux dortoir de sa maison. Bien que tous les élèves étaient choqués, le Professeur, lui, restait de marbre. Pires que tout, il affichait à présent un sourire satisfait, comme si le malheur du garçon était un plaisir dont il se proposait de jouir sans interruptions.

- Ce que vous avez fait n'est pas correct, dit alors Harry qui se trouvait partagé entre l'étonnement que le départ de Malfoy avait créé et la révolte qui était dû au comportement de son professeur.

- Je ne t'ai pas parlé, Potter. Et de toute façon, il n'a que ce qu'il mérite !

- Je vous interdis !

- Que veux-tu m'interdire ? Tu n'es qu'un gamin, et de tout façon, tu n'as rien à dire. Silence à présent ! Silencio !

Un petit éclair bleuté sortit du bout de la baguette du vieux magicien pour ensuite se diriger vers Harry qui, presque inconsciemment, annula le sortilège avec un sort de bouclier.

- Tu as l'air malin, toi, lui dit Maugrey. A croire que tu veux faire la star ! Très bien, faites place !

En disant ces mots, il dirigea sa baguette magique vers les élèves, et ceux-ci se retrouvèrent entrain de flotter à quelques centimètres au-dessus du sol tandis que les tables et les chaises qu'ils avaient jusque là occupé allaient se placer contre les murs, laissant le centre de la salle de classe totalement vide. Les élèves retrouvèrent le plancher mais, comprenant ce qui était entrain de se passer, ils se reculèrent pour laisser seul le vieux et tyrannique professeur et son élève, le mondialement connu, Harry Potter.

- Alors, Potter, montre moi ce que tu es capable de faire à présent que plus rien ne nous retiens.

- Mais Professeur...

- Aurais-tu peur, gamin ?

- Ce n'est pas ça. C'est juste que....

- Assez perdu de temps ! Coupa définitivement Fol'œil. Stupefix !

Sans réfléchir, Harry évita le sortilège, ainsi que celui qui suivit juste après. Il créa ensuite un bouclier magique et attendit que le professeur remplaçant prenne de nouveau l'initiative. Il ne comprenait plus ce qu'il se passait ni ce qu'il devait à présent faire. Il avait connu Maugrey par le passé. Il savait à quel point il pouvait être dure, mais cette dureté était enrobé d'une couche de gentillesse. L'homme qu'il avait en face de lui était bien Maugrey Fol'œil, il en était persuadé, mais il ne le reconnaissait pas pour autant le vieil Auror qui lui avait si gentiment parlé lors de leur dernière rencontre dans le quartier général de l'Ordre du Phénix lors des vacances d'été précédent, quand Sirius était encore en vie.

- Très bonne stratégie, commenta le professeur Maugrey, mais il y a un petit défaut. Lorsqu'il attaque, ton adversaire est déjà près à parer ta contre-attaque. Finite Incantate !

- Experliamus !

- Protego ! Stupefix !

Les sortilèges s'étaient succédés avec une rapidité impressionnante, mais le vieil Auror parvenait toujours à avoir une petite longueur d'avance sur Harry qui réfléchissait pour trouver un moyen de prendre les devants pour ensuite toucher son adversaire. Il enchaîna plusieurs mouvements d'esquives qu'il avait perfectionné lors de ses entraînements particuliers, et termina par un sortilège d'aveuglement que le Professeur évita de justesse.

- Très bien Potter, tu me surprends. Enfin... ce duel arrive à son terme.

- C'est ce qu'on va voir ! Répondit Harry qui commençait lentement à prendre confiance en lui et en la force qu'il avait acquis durent ces longues semaines d'entraînements sous les ordres de Tonks. Experliamus !

- Tempus Stopus !

A cet instant, tous les spectateurs eurent l'impression que le sortilège du professeur Maugrey avait eut pour effet de renvoyer l'attaque de leur camarade de classe, alors que pour le Professeur, le temps s'était arrêté autour de lui, lui permettant de ne pas être frapper par le sort de désarmement dont il était la cible, puis de lancer un sort de bouclier avant de laisser le temps s'écouler normalement, le sort du jeune garçon se retournant donc sur lui-même grâce au bouclier dont il ne soupçonnait pas l'existence. Harry se redressa et regarda son adversaire dans les moindres détailles. Il était impressionnant, non seulement parce qu'il était très expérimenté et presque totalement défiguré par les cicatrices qu'il arborait, mais parce que tout son corps dégageait la puissance, comme cela s'était produit avec le Professeur Dumbledore lorsque ce dernier s'était retrouvé face à Voldemort, dans les bâtiments du ministère de la magie quelques moins auparavant. Il avait déjà vue Maugrey par le passé. Il connaissait son mauvais caractère, son humour noir et son côté paranoïaque, mais c'était vraiment la première fois qu'il le voyait tel qu'il était vraiment : Un guerrier.

- Très bien, Potter. Très bonne démonstration de tes talents. Tu m'as bluffé avec panache. A présent.... Retrouvez vos places ! Dit-il à tous les élèves qui s'empressèrent de replacer les tables comme à l'origine et se s'assoire de nouveau.

Maugrey les regarda de nouveau avec l'aide de son œil magique, puis prit la parole.

- Bien, à présent, qui peux me dire ce qui s'est passé ? Pourquoi en sommes nous venus à un duel aussi stupide ?

- Parce que Harry n'a pas apprécié votre manière de parler à Malfoy... Se risqua à répondre Ron qui espérait calmer son ami qui ne semblait pas avoir pleinement repris son calme.

- Bonne réponse. Dix point pour Gryffondor. Mais vous n'avez pas levez la main avant de parler. Cinq points en moins pour Gryffondor.

Malgré sa déception, Ron se consola en se disant qu'il avait tout de même réussit à gagner cinq point, ce qui était beaucoup plus que ce qu'il gagnait habituellement.

- Voyez-vous, continua le professeur, qu'il soit logique ou non, monsieur Potter a fait le choix de me tenir tête dans l'espoir de défendre un autre élève. Choix qui, si vous voulez mon avis, est totalement stupide puisqu'il s'agissait de Malfoy... Enfin passons. Toutes les mimiques et les remarques que j'ai fait depuis le début de ce cours n'étaient en fait qu'un moyen de vous faire réagir. Malfoy a préféré partir plutôt que de tomber dans un combat qu'il savait perdu d'avance. Monsieur Potter m'a fait front au risque de perdre la face devant tous ses amis. Quand au reste... Disons que vous êtes presque inexistant. Vous vous contentez de faire ce que l'on vous dit, comme les enfants que vous êtes.

Ils les scruta de plus belle avec son œil magique mais continua.

- Vous voyez, les épreuves que l'on a à affronter dans la vie son déterminé par nos choix. Si je décide de tuer une personne que je n'apprécie pas, j'affronterais la prison. Mais c'est moi qui aurai décidé de tuer l'autre type. Ou si je veux mettre mon poing dans la figure de ce vieux fou de professeur de défense contre les forces du mal, j'affronterais le renvois définitif. C'est toujours pareille : Chaque décision engendre des conséquences que l'on se doit de surmonter. Vous vous dites sûrement que ce que je vous dis ne mène à rien, mais en faite c'est pour faire comprendre que le véritable mal, dans le monde des sorciers comme des Moldus, c'est nous. Pas nous au sens propre, mais nous par l'intermédiaire des choix que nous faisons. Personne n'est complètement bon ou mauvais, il fait juste les choix qui lui semblent les plus logiques. A présent, retournez dans vos dortoirs, le cours est terminé.

Tout d'abord, personne ne bougea, tous étaient encore trop déstabilisés par ce cours qu'ils n'étaient pas encore parvenus à assimilé. Harry semblait être celui qui avait été le plus touché par les paroles qui avaient conclus définitivement ce premier cours de défense contre les forces du mal. Avec cette brève explication, Harry commençait à comprendre certaines choses qui lui avaient tout d'abord échappé lorsqu'il en avait prit connaissance. Sirius n'était pas mort à cause de Dumbledore qui avait accepté qu'il vienne au ministère de la magie, mais à cause de lui qui s'était lancé tête baissée à la rescousse d'une vision qui lui avait été envoyé par Voldemort.... Rémus n'avait pas été enlevé parce qu'il était probable qu'il connaisse la Prophétie que Voldemort avait tenté de voler, mais parce qu'il représentait le dernier lien avec les maraudeur et son père, James Potter.... C'était de nombreuses questions, plus ou moins importantes qui trouvaient à présent des réponses. Il lui restait à présent à comprendre pourquoi Tonks, lors de leur dernier entretien, avaient expliqué que si l'on voulait survivre, l'on devait rejeter tout sentiment humain, n'être que puissance et réflexion. Il avait conscience que c'était ce qu'il y avait de plus logique à faire si l'on devait affronter un ou plusieurs adversaires, mais ce qu'il n'arrivait pas s'expliquer, s'était pourquoi elle le lui avait apprit avec tellement de rage et de colère.... C'était son prochain objectif : Vraiment connaître Tonks.