Harry Potter et l'avènement du Chaos
( ou HP et le Choc des dimensions )
RAR :
Lisalune : Merci pour ton message, ça me fait toujours autant plaisir .
Pour les fautes d'ortho, dsl, je corrigerais tous mes chapitres très prochainement en me basant sur les messages que tu m'as laissé. Mais pour l'heure, j'attaque un chapitre que tu devrais trouver vraiment très intéressant ( car tu sais déjà de quoi il parles lol ).
Basile : Je suis content que mon chapitre 17 t'ait plut car j'ai eu beaucoup de mal à l'écrire étant donné le temps limité qui m'était donné pour le faire. J'espère que le chapitre 18 et celui-ci te plairont aussi.
Fin des RAR :
Chapitre 18 : L'évasion
Pas seulement pour vous
Mes enfants adoré,
Il ne répondit pas tout de suite à la question que lui avait posé de vieux Directeur d'école, le choc étant encore trop présent dans son esprit mais, sous l'insistance de ce dernier, il répondit :
- Rémus... Il ont torturé le Professeur Lupin d'une façon...
- Calmez-vous, Potter, lui dit Rongue d'une voix froide, et dites nous ce que vous avez vue.
- Serverus... le réprimanda le Professeur Dumbledore avec gentillesse.
- Il était assis sur une chaise en argent qui le brûlait... Hésita le jeune garçon.
- Logique puisqu'il s'agit d'un loup-garou, commenta Maugrey dans un murmure. Son corps pourra se régénérer indéfiniment sans risquer de le tuer.
- Mais Voldemort ne semble plus vouloir le garder en vie... Se précipita Harry qui paniquait de plus en plus. Il veux le livrer à un Détraqueur si je ne me livre pas...
- Je suis désolé pour Rémus, dit tristement le Professeur Dumbledore. Il était l'un de mes très proches amis...
- Mais il n'est pas encore mort ! Dit alors Harry qui comprenait où voulait en venir le magicien. On peut encore le sauver...
- Non, pas sans risquer de te perdre toi aussi... Et rien de nous dis qu'il libèrera Rémus lorsqu'il aura....
- Vous ne pouvez pas ! Rémus est encore en vie ! Vous devez le secourir !
- Harry, dit Dumbledore avec une dureté nécessaire. Nous ne pouvons pas te livrer !
- Mais moi je dis qu'il faut....
- Potter ! Veillez vous taire à présent !
- C'est à vous de vous taire ! Répondit Harry hors de lui. Il est hors de question que l'on laisse Rémus souffrir sans rien essayer. Nous devons le sauver ! Je dois le sauver. Et je le ferais, avec ou sans vous !
- Harry, s'il te plait. Lui dit le Professeur Dumbledore d'une voix douce. Je sais que ton voyage dans la sphère de vision a été très dur pour toi, mais je voudrais que tu comprenne que c'est ce que Rémus aurait voulu lui aussi.
- Je me fiche de ce qu'il peut bien vouloir ! Il ne mourra pas pour moi comme... Comme...
- Comme Black. Conclu le Professeur Rogue de sa voix toujours plus froide.
- A présent, Harry, il faut que tu retourne dans tes dortoirs. La nuit est déjà tombé.
- Mais nous sommes le matin. Lui dit Harry étoné.
- Pour toi, ton voyage dans la sphère de vision n'a duré que quelques minutes, mais en réalité, plusieurs heures se sont écoulé depuis que tu a regardé à l'intérieur. Tu dois retourné dans tes dortoirs où avant que tes camarades ne se demande pourquoi tu n'étais pas avec eux durant le reste de la journée. Monsieur Weasley et Miss Granger doivent se poser la question depuis ce matin d'ailleur.
- Mais je...
- S'il te plait, Harry. Insista le vieux magicien.
Comprenant qu'il n'avait plus son mot à dire, Harry tourna le dos aux Professeurs et sorti du bureau, mais lorsqu'il eut fermé la porte derrière lui, il reste derrière celle-ci pour écouter ce que les trois hommes avaient encore à se dire.
- Je vais faire venir plusieurs membres de l'Ordre pour qu'il ne se risque pas à s'enfuir de l'école comme il l'a déjà fait pas le passer, expliqua la voix de Dumbledore. On ne sait pas ce qu'il pourait se passer dans son esprit après ce qu'il a vue dans la sphère....
- Professeur ! Coupa Maugrey. Potter est encore derrière la porte !
En entandant cette phrase, Harry compris que le vieil Auror l'avait vue grâce à son œil magique qui avait la capacité de voir à travers toutes choses, et ne sachant pas ce qu'il lui restait à faire à présent qu'il était découvert, il parti en courant. Il traversa le long couloir qui menait au hall d'entrée, monta un long escalier, puis un autre, puis un autre, et arriva enfin devant le tableau de la grosse dame qui cachait l'entrée des dortoirs des Gryffondors. Il donna rapidement le mot de passe à la femme qui libéra le passage avec regret et il pénétra dans la salle commune de sa maison.
- Harry ! Dirent en cœur Ron et Hermione qui semblaient l'avoir attendus toute la journée.
- On s'est fait un sang d'encre pour toi ! Lui expliqua Ron. Que pouvait vouloir Dumledore pour te garder toute la journée ?
Il expliqua l'affaire à ses deux amis qui restèrent silencieux, mais lorsqu'il leur raconta les paroles de Dumbledore, Ron parut choqué, mais Hermione resta de marbre.
- Il ne peut pas faire ça ! Fit remarquer le grand rouquin.
- Je suis d'accord sur le principe, expliqua Hermione qui semblait hésiter à parler. Mais c'est pour ton bien, Harry...
- Hermione ! Tu veux dire que tu es d'accore avec ça ?
- Ils ne veulent que protéger Harry... Dit-elle pour se protéger.
- J'en ai mare que tout le monde veuille me protéger ! Rugit Harry. Toutes les personnes qui ont voulu me protéger sont morts! D'abords mes parent, puis Sirius, et à présent c'est Lupin qui va mourir ! J'en est mare de perdre tous ceux que j'aime...
La pression que Harry avait supporté durant tant d'année venait à présent de se libérer, faisant pleurer le jeune garçon plus qu'il ne l'avais jamais fais. Ron Hermione avaient beau tenter tous ce qu'ils pouvaient pour le consoler, rien n'y faisait, il pleurait sans retenu, ne se souciant pas du fait que d'autres élèves pouvaient le voir de l'autre bout de la salle commune. Ron le conduisit donc jusqu'à son lit, où il continua de pleurer jusqu'à ce que le sommeil le prenne.
Il ne savait plus où il était, tout était noir autour de lui, c'était comme si plus aucune lumière n'existait plus, comme si il flottait dans l'immensité de l'espace car, en effet, son corps flottait et ne ressentait plus le besoin de respirer. Il regarda dans toutes les directions mais rien n'y faisait, il était seul dans une immensité de ténèbres.
- Bonsoir, Potter. Lui dit une voix sifflante qu'il ne connaissait que trop bien. Il semble que tes barrières soient enfin levé. Non, pas toutes, tu ne me permettes que de te parler. Tu es devenus très fort à ce qu'il semble.
- Où est Lupin ? Demanda Harry qui n'avait pas remarqué qu'il avait levé certaines défenses de son esprits.
- Chaque choses en son temps, jeune Potter. Tout d'abords je voudrais vous féliciter. Oui, ce n'est pas tout les jours que l'on rencontre un garçon capable de fermer son esprit au sorcier le plus puissant de la terre. Les cours d'Occlumentie que Dumbledore vous a donné ont porté leurs fruits....
- Dites mois où est Lupin ! Insista Harry qui se moquait totalement de ce que Voldemort avait à lui dire.
- Très bien. Votre cher Loup-garou est entre mes mains. Il n'a pas retrouvé toute sa conscience depuis la petite torture à laquelle vous avez assisté par l'intermédiaire de la sphère de vision, mais il se réveillera bientôt : dans trois jours environs. Mais si vous n'êtes pas entre mes mains avant ce jour, il recevra le véritable baiser du Détraqueur.
- Très bien, où dois-je aller ? Demanda Harry sans hésiter.
- Magnifique, commenta le Seigneur des ténèbres, absolument magnifique. En plus d'avoir un esprit fort, vous possédez un courage impressionnant.
- J'ai dis où ?
- Mais il vous manque une chose, la politesse. Enfin... Bon, vous devrez vous rendre à Londres, sur le terrain où se trouvent encore les cendres du parque pour Moldus où vous vous êtes découvert durant les vacances.
- Mais je ne peux pas m'y rendre aussi vite... Expliqua le jeune garçon qui s'inquiétait pour son ami. Et le Professeur Dumbledore refusera de me livrer. Je devrais m'y rendre par mes propres moyens.
- Ce vieux fou... Très bien, je retarderais la sentence de deux jours, mais pas un de plus ! Souillez au point de rendez-vous dans très exactement cinq jours où le Loup-garou sera perdu à jamais !
Une fois cette phrase arrivé à son terme, Harry se réveilla en sursaut, la sueur coulant abondamment sur son front et les membres tremblant.
- Je dois partir le plus vite possible... Murmura-t-il pour lui-même.
Sur ce, il mit une robe de sorcier propre, prit le temps de poser sa cape d'invisibilité sur son lit avec un mot qu'il adressait à Ron, choisit des vêtements Moldus qu'il devrait mettre pour passer inaperçu lorsqu'il serait arrivé dans la ville de Londres, pris sa baguette pour les rétrécir afin de les transporter plus facilement, puis rangea sa baguette sans sa poche et sorti. Il descendit lentement les escaliers, ne voulant pas risquer de réveiller un élève, mais tandis qu'il descendait, il entendit des voix qui murmuraient depuis la salle commune.
- Mais pourquoi est-ce qu'on doit rester là toute la nuit ? Demanda la voix que Harry reconnu comme étant celle de Ron.
- Parce que tu sais aussi bien que moi que Harry n'écoutera pas ce que Dumbledore lui a dit. Il va tout faire pour sauver le Professeur Lupin, expliqua Hermione.
- Mais même si il voulait partir sans prévenir, souviens toi de ce qu'il nous a dit : Les membres de l'Ordre s'assureront qu'il ne puisse pas s'enfuir. Et à moins qu'il ne puisse devenir invisible, il ne pourra aller nul part sans être repérer.
- Mais on ne sais jamais... Insista Hermione.
Harry resta quelques minutes sans bouger, réfléchissant au moyen de passer devant Ron et Hermione sans que ceux-ci ne tentent de l'arrêter, puis d'éviter les membres de l'Ordre du Phénix qui devaient sûrement arpenter tous les couloirs du château pour s'assurer qu'il ne puisse pas quitter les lieux, puis enfin prendre un billet de train pour se rendre à Londres depuis la gare du Pré-au-lard sans se faire reconnaître par un passant. Tandis qu'il réfléchissait, il se massa nerveusement le poignet et sans sa main entrer en contacte avec une montre.
Oui, pensa-t-il. Il s'agissait de la montre qui lui avait été offerte par Tonks le jour de son anniversaire. Ce jour là, il s'était rendu compte qu'elle n'était pas une montre ordinaire, mais qu'elle était dotée de nombreuses options plus utiles les unes que les autres et, entre autre, la capacité de désillusioner son porteur. Il appuya donc sur le bouton destiné à cet effet et sentit une sensation de froid lui traverser tout le corps depuis le dos. Il attendit encore quelques instant afin de s'assurer que sa désillusion était totale, puis descendit jusqu'en bas.
- Je suis vraiment fatigué, se plaignit Ron dont les yeux se fermaient tous seuls. On peut pas aller se coucher ?
- Non, répondit Hermione toujours inflexible.
Harry marcha doucement vers la porte qui devait le mener à l'extérieur, évitant de s'approcher de ses deux amis afin qu'ils ne s'appersoivent pas de sa présence, mais tandis qu'il marchait, une latte se mit à grincer sous le poids de son pied et Hermione compris ce que cela signifiait.
- Harry Potter ! Dit-il d'une voix qui se voulait autoritaire. Tu ne voudrais pas t'enfuir sans l'accord du Professeur Dumbledore, tout de même !
- Harry, t'es là ? Demanda Ron étonné.
- Je suis vraiment désolé... Leur dit Harry avant de leur lancer le sort de stupéfixion.
Il s'approcha de leurs corps inanimé et leur dit :
- Excusez moi, je ne voulais pas en venir à ça, mais je n'ai pas le choix... Je sais que vous voulez tous me protéger, mais à chaque fois qu'une personne meurs à cause de moi... C'est moi qui meurs un peu plus... Je ne peux plus supporter cet état de fait... Je vous aimes... Vous êtes mes meilleurs amis... Et une chose encore : Vous êtes amoureux l'un de l'autre depuis votre longtemps, alors il serait temps de vous l'avouer plutôt que vous acharner à vous disputer pour n'importe quoi.
Une fois ces mots terminé, il s'éloigna de ses deux amis et réfléchit à ce qu'il devait encore faire. Il devait quitter le château sans se faire voir et le sort de désilluion n'était pas efficace à cent pour cent, sa rencontre avec Hermione et Ron était là pour le prouver. Il lança alors le sortilège d'attraction afin de faire venir à lui la carte des maraudeurs et, une fois cette précieuse carte en main, sorti de la salle commune. Il n'avait plus qu'un seul but à présent : Sortir du château coûte que coûte.
