Harry Potter et l'avènement du Chaos
( ou HP et le Choc des dimensions )
Je suis désolé pour le retard, mais j'ai été absent tout le week-end alors je n'ai pus mettre ce nouveau chapitre que aujourd'hui….
RAR :
Lisalune : Merci pour ton message Oui, comme tu m'avais très charitablement offert d'utiliser Vladimir dans ma fic, je ne pouvais pas lui offrir une mort moins héroïque que celle-ci. Content que le passage avec les Loup-garou tait plus.
Hisoka : Merci pour ce message. Je suis désolé, mais Vladimir ne m'a été que prêté par Lisalune et j'avais dis que je ne l'utiliserais que pour aider Harry à comprendre sa véritable mission, mais il faut reconnaître que je suis parvenu à faire honneur à ce personnage ( je lui devait au moins ça lol ). Bien, je te remercie encore et te souhaite une bonne lecture/
Satya : Comme je l'ai dis à Hisoka, je ne pouvais pas garder Vladimir trop longtemps alors j'ai préféré le faire partir en beauté que dans le plus total anonymat ( je pense même avoir réussis lol ). Je te remerci donc pour ton message et te souhaite, à toi aussi, une bonne lecture
Chapitre 27 : La menace s'étant
Qui sera dure de réussir
Car vous trois allez vous desservir.
Un cri de terreur résonnait dans les dortoirs des sixièmes années des élèves de Gryffondor, mais pour ceux qui dormaient dans la même pièce que Harry Potter depuis si longtemps cela était devenu une habitude d'être réveillé en plein milieu de la nuit. En effet, une nouvelle fois Harry avait eu une horrible vision, mais ce qui différenciait ce soir d'un autre était que cette vision n'avait pas été causé par Voldemort, son ennemi juré, mais par une personne qu'il avait rencontré il y avait peu de temps.
Cette personne était un puissant Sorcier, mais aussi un Vampire. Et si Harry devait ce fier à la vision que lui avait envoyé cet homme, Vladimir Sunshine était mort pour sauver les Moldus qui vivaient dans la ville de Langholm. Bien qu'il espérait sincèrement que cette vision n'était pas réelle, Harry savait que cet homme, qui lui avait permis de rejoindre Voldemort et de libérer le Professeur Lupin et la Tonks, était bel et bien mort, mais quelle mort… Sortant de son lit, Harry mit sa robe de chambre décoré aux couleurs de Gryffondor et sorti des dortoirs sans répondre aux questions que lui posaient ses camarades de classes qui s'inquiétaient pour son état de santé, ayant vue ce qui lui était arrivé lors de sa cinquième année. Il sorti donc des dortoirs, descendit les escaliers et entra dans la salle commune pour s'installer paisiblement dans un confortable fauteuil parfaitement réchauffé par le feu qui brûlait dans la cheminé.
Harry resta quelques instants à réfléchir sur ce qu'il avait vue dans cette vision, tentant de comprendre ce qui s'était vraiment passé, mais il fut finalement sorti de ses pensées par Ron, son meilleur ami, qui était venu le rejoindre.
Est-ce que tu vas bien ? Lui demanda-t-il avec une certaine hésitation.
Vladimir, le Vampire qui m'a aidé à rejoindre Voldemort… Il est mort ?
Mais comment ?
Il s'est battu contre l'armée du Chaos… Il les a battus, avec l'aide d'une centaine de Loups-garous, mais il est mort… Il a sacrifié sa vie pour protéger des innocents…
L'armée du Chaos ? Tu veux dire qu'il nous a débarrassé de cette menace à lui tout seul ? Demanda Ron qui ne savait pas si il devait s'attrister en apprenant la mort de cet homme ou de se réjouir en apprenant cette soudaine libération.
Non, il ne s'agissait là que d'une petite partie de leur armée, mais oui, il est arrivé à vaincre une puissante armée, et il n'était pas seul, des Loups-garous l'ont aidés.
Mais comment le sais-tu ?
Une vision, se contenta de répondre Harry.
Mais… Je sais que ce n'est pas bien de dire ça, mais tu devrais te méfier des visions que t'envois Tu-Sais-Qui, tu sais qu'il n'est pas digne de confiance.
Ce n'est pas Voldemort, répondit Harry, déclanchant ainsi un frisson dans tout le corps de son ami à l'énonciation de ce nom. C'est Vladimir lui-même qui me l'a envoyé.
Et comment est-il mort ?
Harry se força donc à raconter en détaille tout le contenu de la vision qui lui avait été envoyé, et en apprenant les exploits de cet homme qui était en réalité un puissant Roi-Sorcier, Ron fut impressionné et pensa à ce qu'il pourrait arrivé si celui-ci s'était rangé du côté des Guerriers du Chaos… Mais cette pensée s'effaça soudainement à l'arrivée de Hermione et de Ginny qui, grâce aux garçons qui dormaient dans la chambre de Harry, avaient appris que leur ami s'était une nouvelle fois réveillé en sursaut au milieu de la nuit.
Harry répéta donc son histoire et les deux filles commencèrent rapidement à faire quelques suppositions qui pourraient s'avérer exact, mais, aux yeux de Harry, la meilleure était bien celle de Hermione qui lui avait conseillé de se rendre au bureau du Professeur Dumbledore pour lui expliquer toute l'affaire. Ecoutant la jeune fille, Harry sortie donc par le passage qui était caché par le tableau de la grosse dame et commença son chemin vers le bureau du directeur, espérant de tout son cœur qu'il ne rencontrerait pas Rusard en route. Il s'amusa à penser qu'il pourrait lui lancer un petit maléfice, comme il l'avait fait lors de son évasion, mais cette pensée disparut à l'apparition de ce personnage désagréable qui s'était tapis dans l'ombre et qui laissait s'échapper un rire moqueur en disant :
Eh bien, Monsieur Potter, on espère renouveler son exploit de la dernière fois ? Demanda-t-il en lançant un regard méprisable au Survivant.
Je voulais voir le Professeur Dumbledore, tenta-t-il d'expliquer. Il faut que je lui parle au plus vite…
Mais nous avons tout notre temps, coupa le vieil homme au regard sadique. Vous allez tout d'abords me suivre jusqu'à mon bureau pour recevoir votre retenu et une petite punition.
Mais je vous ai dis que…
Et moi j'ai dis que tu allais venir avec moi ! Répondit-il d'une voix très dure mais qui n'était qu'un murmure, comme si il espérait ne pas être entendu par des oreilles indésirables.
Craignant une nouvelle grise d'humeur du concierge de Poudlard, Harry accepta de suivre l'homme et descendit plusieurs escalier dans le silence le plus total. Arrivé devant la porte du bureau de Rusard, celui-ci l'ouvrit et enjoignit le garçon à rentrer à l'intérieur pour ensuite fermer la porte derrière lui. Harry observa l'homme pendant quelques instants et, perdu dans le regard effrayant du concierge, Harry ressentit un profond malaise qui se transforma très vite en peur.
Vous savez, Monsieur Potter, j'ai été très déçut d'apprendre votre évasion… J'ai même été très mécontent de cela…
Mais je devais…
Silence ! Coupa le vieil homme qui lançait un regard noir au garçon. On ne coupa pas la parole à un aîné !
Rusard s'imposa le silence pendant quelques secondes et reprit :
Vous savez, dit-il avec une voix qui ne lui était pas habituelle, une voix calme et presque plaisante, vous, les élèves, vous vous pensez supérieur avec vos misérables pouvoirs. Vous vous dites que vous pouvez tout vous permettre puisque cet imbécile de Agrus est là pour nettoyer vos bêtises. Vous vous moquez de lui tout le temps, le traitant de monstre et d'incapable…
Mais pas du tout… Tenta de dire Harry qui sentait une force inconnue qui le poussait à rester assit sur sa chaise.
JE N'AI PAS FINI ! Hurla Rusard en frappant du poing sur son bureau.
Il sembla qu'il reprit lentement son calme et poursuivit son explication :
Vous vous dîtes que vous valez mieux que moi, le pauvre et inutile Cracmol, alors que vous représentez l'avenir du monde de la Sorcellerie, rempli de tous ces pouvoirs que vous apprenez à maîtriser… Mais Agrus Rusard n'est plus ce qu'il était…. Je suis un nouvel homme à présent… Oui, un nouvel homme…
Plus il parlait et plus sa voix se faisait basse, devenant presque un simple murmure que Harry n'entendait qu'avec difficulté, mais ce qui troublait vraiment Harry, en dehors des propos du vieil homme, c'était le regard empli de folie sauvage qui était dirigé vers lui. En effet, Argrus n'était plus le même, c'était comme si un Poltergiest avait prit possession de son corps et parlait par sa bouche. Harry tenta de se redresser et de sortir sa baguette de la poche de sa robe de chambre, mais lorsqu'il sorti de sa chaise, Rusard se dressa violement et pointa son doigt dans sa direction en lui hurlant de ne pas bouger, ce qui eut pour effet de littéralement coller Harry sur sa chaise, une force invisible l'écrasant avec une violence qu'il n'avait encore jamais ressentit.
Pourquoi… ? Demanda difficilement Harry qui luttait pour ne pas finir écrasé par ce pouvoir qu'il ignorait chez la personne de Rusard.
Le pourquoi n'a aucune importance, répondit le vieil homme qui pointait toujours son doigt vers l'enfant et qui parlait d'une voix amusé. Je vous déteste, je vous ai toujours détesté. Ne me demandez pas pourquoi, je n'en connais pas la raison, mais je vous déteste… Je ne suis plus ce misérable Cracmol de Rusard, je suis un Sorcier, plus puissant que tous les Sorciers vivant dans le monde, plus puissant que Albus Dumbledore lui-même, je suis un Sorcier du Chaos !
Lorsqu'il dit ces derniers mots, Harry vit une forte lumière rougeoyant briller dans les yeux du concierge, tandis qu'un sourire empli de folie était apparut sur son visage. Devant le spectacle horrifiant que lui offrait cet ancien homme à tout faire, Harry compris combien l'heure était grave. En effet, les forces du Chaos ne s'étaient pas contenté de faire apparaître leurs fidèles dans ce monde, elles étaient allés jusqu'à convertir des hommes et des femmes à leur sombre caste… Il avait peur et son corps tremblait. Il était prit au piège, immobilisé comme il l'était, à la merci de cet homme qui se disait être un « Sorcier du Chaos », et devant l'ampleur de cette situation, il réalisait qu'il était perdu. Mais Rusard semblait décidé à prolonger ce petit sursis qui lui était imposé.
Oui, mon garçon, je suis un Sorcier du Chaos… Et tout cela est le fait de mon véritable Maître, Tzeentch, le Grand Architecte du Changement. Oui mon garçon, je suis le Serviteur du Grand Dieux du Chaos.
Harry en était à présent sûr que Rusard, ce concierge qu'il avait craint durant toutes ses années d'étude à Poudlard, avait bel et bien sombré dans la folie, si tant est qu'il n'y ai pas succombé depuis bien des années avant sa propre naissance. Mais les choses étaient pires qu'il ne l'imaginait. Sans qu'il n'en connaisse la raison, Harry sentit que la force invisible qui le clouait sur sa chaise faiblissait et, poussé dans ses derniers représentants comme il l'était, Harry tenta le tout pour le tout et sorti sa baguette qu'il tenait très fort dans sa main et lança une incantation.
Imobilus ! Dit-il en se redressant.
Rusard se retrouva alors paralysé et s'effondra sur son bureau, totalement incapable de bouger ou même de parler. Il s'accorda quelques secondes pour réfléchir et choisit de courir jusqu'au bureau du Professeur Dumbledore pour prévenir ce dernier de ce qui était arrivé, mais réalisé qu'il ne savait pas de quoi était vraiment capable le concierge. En effet, Agrus Rusard, un Cracmol, était parvenu à faire de la magie sans baguette et il semblait que ce dernier était doté de pouvoirs qu'il n'imaginait pas, il pouvait tout aussi être capable de se libérer du sort qui lui avait été lancé. Ne pouvant se permettre de laisser s'enfuir cet ennemi, Harry lança le sort du Locomotis Corpus sur le vieil homme et c'est en sa compagnie que Harry sortie de ce bureau, traversa une grande partie du château et se retrouva enfin devant la statu qui cachait l'entrée du bureau du directeur. Il réfléchit quelques instants pour trouver le mot de passe, mais après plusieurs échecs, Harry comprit qu'il ne pourrait pas entré de cette façon.
Si seulement Rusard n'était pas un ennemi… S'entendit-il murmurer.
Il regarda alors l'homme et devant l'horreur du Spectacle qui se déroulait devant lui, Harry ne pu rien faire d'autre que reculer jusqu'à ce que son dos rencontre la statue qui l'empêchait de fuir l'horreur de cette réalité.
