Harry Potter et l'avènement du Chaos

( ou HP et le Choc des dimensions )

RAR

Lisalune : J'ai bien rigolé en lisant ton message. C'est vrai qu'il n'y avait qu'a Ron que je pouvais mettre cette réplique lol. Pour faire cours, je te répondrais que oui je suis sadique lol

Hisoka : Merci pour ton message. C'est vrai que j'ai hésité à mettre la fin de chapitre à ce moment, mais étant donné ta remarque, je ne regrette pas

Satya : Effrayant ? Non, je dirais stressant lol. Merci pour ton message.

Malicia Conroy : Bon, le plus gros morceau… Ecoute moi toi, la gamine ! Je suis peut-être ton frère, mais tu n'as aucun droit sur ma vie ( et laisse ma femme en dehors tu seras un amour lol ). Je fais ce que je veux et si tu ne veux pas lire ma fic c'est ton droit ( et pour ta gouverne, c'est pas si long que ça puisque je ne compte pas écrire plus de 40 chap ). Bon, maintenant que c'est petites choses son claires, place à la fic ( vous aurez tous compris qu'il s'agit de ma sœur « chérie » et qu'il ne s'agit que d'un petit délire entre nous ).

Fin des RAR.

Chapitre 28 : Les espoirs s'effondrent

Dans d'horribles complots

Qui pourraient vous faire échouer

Harry avait peur, et il ne se le cachait plus. En effet, Rusard, cet homme étrange qui s'était révélé être un ennemi et qui avait été immobilisé par un sortilège, se redressait par sa propre volonté.

Petit idiot… Dit-il avec une certaine difficulté. Pensais-tu… Pouvoir… Me piéger… ?

Il se redressa enfin totalement et tendit son doigt en direction du jeune garçon, mais il sembla que le vieil homme n'avait plus assez de force car celui-ci s'effondra dans un hoquet de douleur qui fut suivit par le bruit de son crâne sur le sol dallé du couloir. Harry repris son souffle, ne s'était pas rendu compte que sa peur l'avait fait arrêter de respirer et observa le corps étendu du concierge. Il se releva et hésita à s'approcher lorsqu'il discerna deux petits points lumineux se rapprocher depuis l'autre bout du couloir. Il s'agissait de Miss Teigne, mais même si ce n'était là qu'un simple chat, Harry craignait le pire car c'était la chatte de Rusard et il n'osait pas imaginer ce qu'était devenu cet animal depuis la traîtrise de son maître.

Harry regarda donc l'animal s'approcher de lui en courant, mais lorsqu'il dirigea sa baguette sur la bête, celle-ci sauta dans les airs pour atterrir sur le corps de son maître. A présent le doute n'était plus permis pour le Survivant, Miss Teigne avait elle aussi changé car aucun autre chat n'aurait été capable de faire ce bond de presque onze mètres. Il pointa donc sa baguette sur la chatte et se prépara à lancer un sortilège d'immobilisation lorsque le corps de celle-ci se mit à être parcourut de violentes convulsions. Elle tremblait et lâchait des cris stridents et plus les spasmes se faisaient violents, plus sont corps se déformait sous les yeux incrédules du garçon qui ne plus faire autre chose que de regarder ce spectacle morbide sans rien faire.

Morbide, ce spectacle l'était en effet car Miss Teigne se mettait à cracher du sang, elle arrachait elle-même sa peau pour laisser apparaître une sorte d'étrange cuire sombre et sanguinolent. Son corps perdait de plus en plus son apparence de chat pour ne plus devenir d'une petite masse de chaire sanglante et difforme, et plus Harry regardait cette « chose », plus il espérait que cela n'était qu'un horrible cauchemar qui allait bientôt prendre fin. Mais plutôt que de s'arrêter, il semblait que ce rêve allait s'attarder pour laisser à Rusard le temps de se relever et de regarder Harry avec un regard emplit de folie et de rage.

Personne ne peut m'arrêter à présent ! Vois mon familier ! Vois le don qui m'a été offert par mon Maître ! Il m'a redonné la vie, mais aussi de plus grands pouvoirs ! Plus grands que tous les pouvoirs que possède ce si sage Professeur Dumbledore à qui tu allais me livrer ! Mais tu as échoué ! Je vais non seulement te tuer, mais aussi détruire ce pitoyable château que tout le monde pense éternel…

Permettez moi d'en douter ! Coupa une voix dure et froide qui résonna dans le couloir avant qu'une lumière bleue n'éblouisse les yeux du vieil homme qui se retrouva ensuite étendu sur le sol.

Pauvre fou ! Cracha Rusard qui se redressait en regardant l'homme qui était apparut de nulle part. Je vais te tuer toi aussi !

Rusard, dit le Professeur Dumbledore qui était apparut à son tour. Que faites-vous ?

Tiens, quand on parle du loup… Se contenta de dire Rusard avec un sourire en coin.

Les trois hommes se fixèrent, Rusard passant de l'un à l'autre avec ce qui semblait être un véritable amusement, et Harry, qui était enfin en dehors du chant de vision de ce « Sorcier du Chaos », fit le tour pour se retourner en sécurité derrière l'écran que représentait le sombre Professeur Rogue.

Restez derrière moi, se contenta de dire le Professeur de Potion qui se trouvait face à Rusard, baguette en main.

Agrus, dit calmement le Professeur Dumbledore qui lui, n'avait pas sorti son artefact magique. Pourrais-je savoir ce qu'il se passe ici ?

Savoir, savoir ? Tu veux toujours savoir tout ce qu'il se passe alors que cela n'a aucune importance… Il faut seulement ressentir… Oui, ressentir…

Je ne comprends pas ce que vous voulez dire. Expliquez-vous !

A quoi bon ?

Bien qu'il s'agissait d'une question, Rusard n'attendit pas la réponse et dirigea son doigt vers le Professeur Dumbledore qui se retrouva alors entouré par un mur de flamme qui se dressait de plusieurs mètres, l'empêchant ainsi toute fuite. Rogue, lorsqu'il vit que le concierge désirait s'attaquer au directeur, leva sa baguette et prononça la même formule d'immobilisation que Harry lui avait lancé quelques minutes auparavant, mais il semblait que l'homme ne s'était pas trompé lorsqu'il avait affirmé que son familier lui avait permis d'obtenir des pouvoirs plus puissant, car lorsque le faisceau de lumière atteignit le vieil homme, celui-ci le traversa sans la moindre difficulté. Rogue en fut étonné et le temps qu'il mit à réagir fut bien trop long car Rusard posa son attention sur lui pour lui lancer une sombre incantation qui envoya le Professeur de Potion s'écraser sur le mur situé derrière lui, bousculant le pauvre Harry au passage.

Alors, morveux, dit Rusard au Survivant. Toujours à penser que Dumbledore est le plus grand ?

Vous… Vous n'êtes rien ! Hésita à dire Harry.

Oui, lorsque l'on me compare avec mon Maître. Mais face à toi ou à un tout autre Sorcier, je suis un dieu !

Mais par quelle folie ? Demanda le Professeur Dumbledore qui était toujours prit au piège dans sa prison de feu. Je me rappel d'un temps où vous vous battiez à mes cotés, où vous faisiez tout votre possible pour m'aider dans ma tache de directeur…

Un temps révolu ! Coupa Rusard. J'étais faible alors, mais les choses ont changé !

Disant ces mots, Rusard dirigea sa main vers le Professeur et serra le poing, ce qui eut pour effet de faire se resserrer le cercle de feu qui le retenait prisonnier.

Réfléchissez, lui dit le Professeur Dumbledore qui ne semblait pas perdre son calme. Vous n'avez nulle part où aller car partout où vous irez, vous serrez seul !

Faux ! Je ne serais jamais seul, je ne le suis jamais car partout où je vais, mon Maître est avec moi… Bien, je suis près à recevoir vos suppliques ! Dit-il en affichant un sourire de triomphe.

Jamais ! Hurla Harry qui sentait la colère monter en lui. Vladimir est mort pour vous arrêter, vous et vos dieux ! Alors je suis près à mourir pour ne pas laisser son sacrifice devenir inutile !

De biens belles paroles, mais inutiles face à mes pouvoirs ! Répondit Rusard.

Non, pas inutiles ! Coupa le Professeur Dumbledore qui était toujours emprisonné par ce mur de feu qui se rapprochait lentement de lui.

Dans un mouvement de sa baguette, le Professeur Dumbledore concentra son énergie magique et lança un sort assez puissant qui réussit à faire disparaître cette prison qui avait été créé pour lui, et c'est donc libre et la barbe intacte qu'il se présenta devant Rusard qui ne s'était visiblement pas attendu à une telle conclusion. Le vieux Professeur se reprocha et tandis qu'il regardait le concierge, des éclaires brillaient derrière ses pupilles bleues.

Je ne savais pas que Vladimir était mort, et je le regrette vraiment car il était un ami, expliqua le directeur. Je suis navré de ne pas avoir écouté ce qu'il tentait de me faire comprendre, et je le regrette aussi, mais il n'y a plus de place pour les regrets à présent ! Immobilus magic !

A ces mots, un éclair de lumière sortit de l'extrémité de la baguette du vieux magicien pour ensuite atteindre Rusard qui ne sembla pas souffrir du sortilège car, réalisant qu'il était indème, il dirigea son doigt vers son ancien employeur et dit :

Pauvre fou, tes pouvoirs n'ont aucune prise sur moi ! Je te suis supérieur et en voilà la preuve !

Mais rien ne se passa, et Rusard en fut véritablement surpris.

Mais même si vos pouvoirs offensifs sont plus puissants que les miens, vous voyez que je peux vous empêcher de m'attaquer malgré tout, lui dit Dumbledore qui restait de marbre.

Peu importe, mon familier y remédiera…

Mais avant que ce qui avait un jour été Miss Teigne n'entre en contact avec Rusard, Dumbledore lança un puissant sortilège qui eut pour effet de projeter l'amas de chaire coloré contre l'une des armures placé dans le couloir, l'empalant par la même occasion sur une lance. Dans un cri de rage et d'horreur, Rusard courut vers l'animal et se laissa tomber à genou en pleurant de dépit, comme si cette créature lui était plus chère que sa propre vie.

Vous n'êtes plus en état de me vaincre à présent, lui dit le Professeur Dumbledore. Je vous laisse donc deux choix : Mourir ou m'aider !

Je choisis la mort ! Rugit le vieil homme en courant vers le directeur avec ce qui semblait être le plus ferme intention de le tuer.

Très bien, Immobi…

Mais le Professeur Dumbledore ne pu terminer de prononcer son incantation car Rusard, une rage presque palpable dans les yeux, s'était redressé et, dans un mouvement très rapide, avait de nouveau pointé son doigt en direction du vieux magicien qui se retrouva projeté en arrière pour ensuite s'écraser sur cette même porte qui avait percuté la tête du Professeur Rogue, le directeur s'effondrant enfin sur le corps inconscient du Maître des Potions.

J'ai vaincu ! Hurla enfin le concierge en levant les bras au ciel, les yeux reflétant sa joie et sa folie. Même séparé de mon familier, j'ai été assez puissant pour écraser le Mangemort et ce si grand Professeur Dumbledore !

Mais vous n'avez pas encore gagné, lui fit remarquer Harry qui s'était de nouveau dressé face à lui, sa baguette à la main et prête à l'emploi.

Que crois-tu pouvoir faire avec tes maigres pouvoirs ? Demanda Rusard. Je suis un sorcier du Chaos, plus puissant que tous les Sorciers qui vivent dans ce monde pathétique ! Je suis…

Un idiot ! Coupa Harry qui sentait sa rage monter en lui tandis qu'il voyait son mentor étalé sur le sol.

Parles pour toi. Se contenta de dire Rusard en fixant un Harry tout tremblant.

Réalisant qu'il ne pouvait à présent plus rien tenter d'autre que d'attaquer, le Survivant leva sa baguette, mais comme il le faisait, celle-ci lui échappa des mains et vola jusqu'à la main de son adversaire qui laissa alors échapper un rire guttural où l'on entendait la joie du vainqueur.

Je t'avais prévenus, tu…

Un bruit d'acier frottant sur le la pierre se fit entendre.

… Ne peux…

En entendant ce bruit, Rusard se tourna pour voir qui avait fait bouger la statue qui cachait l'entrée du bureau du Professeur Dumbledore.

… Pas me…

La partie inférieure d'une silhouette féminine se laissa voire du haut de l'escalier pour ensuite laisser un visage inexpressif qui appartenait à la seule femme que Harry n'aurait jamais voulu voir à cet instant précis, c'était celui de Mademoiselle Tonks.

…Battre, termina Rusard en voyant la jeune Sorcière aux longs cheveux bruns et blonds qui continuait de s'approcher de lui sans la moindre peur.

Rusard la regarda avec un regard cruel, comme si plusieurs scènes de tortures étaient apparues dans son esprit, et Harry sentit son corps trembler de rage contre cet homme qui semblait désireux de s'en prendre à cette jeune femme qu'il aimait et qu'il savait totalement incapable de se protéger.

Tu ne la toucheras pas ! Cria-t-il alors en se ruant vers Rusard qui dirigeait à nouveau son attention sur lui.