Harry Potter et l'avènement du Chaos
( ou HP et le Choc des dimensions )
RAR
Lisalune : Je suis content que la fin t'ai laissé un petit goût de frustration, c'était totalement voulu afin de pousser le lecteur à lire la suite ( quoi, moi sadique ? Mais non, pas du tout lol ). Allez, voilà la suite.
Satya : Alors j'avais mal compris en lisant ton message dsl. Dans tous les cas, voilà la suite
Hisoka : Oui, c'est vrai que Rusard est puissant, mais ce chapitre montre à quel point il l'est… Attention aux surprises.
Malicia Conroy : Ecoute moi salle môme, si t'as pas envies de lire ma fic c'est ton droit, mais ne me prends plus la tête avec. OK ? Bon, et bien si ça t'intéresse co-même, voila le nouveau chapitre lol ( je vous le répète, c'est un délire entre moi et ma sœur, pas d'inquiétude lol).
Chapitre 29 : Une victoire difficile
Ainsi s'achève cette transe magique
Qui m'a permis de vous voir
Entendant le cri du jeune garçon, Rusard tourna la tête mais il ne put stopper la charge de Harry et s'effondra sous l'impacte de celui-ci. Il fit une rapide galipette sur le côté pour éviter un second coup et se redressa enfin pour se retrouver à côté de Tonks qui était resté immobile devant le spectacle que lui avaient offerts les deux adversaire. Dans un dernier mouvement, le vieil homme l'attrapa par le coup et la tira vers lui pour s'en servir comme d'un bouclier contre un éventuel sortilège que Harry aurait put lui jeté.
Alors, gamin, dit-il en affichant un sourire que Harry ne pouvait voir à cause de la tête de son amie. Tu pensais vraiment pouvoir me battre en te jetant sur moi ? Enfin, maintenant je suis tranquille, tu ne fera plus la moindre tentative.
Ne la touches pas ! Cracha Harry qui tremblait de colère, désirant vraiment tuer l'homme qui avait posé la main sur celle qu'il aimait.
Ne dis pas de bêtises. Tu ne peux plus rien m'interdire à présent. Gazbra inferno !
Lorsqu'il eut prononcé ce mot inconnu aux oreilles des hommes de ce monde, un puissant souffle de vent terriblement chaud traversa le Survivant qui se força à rester debout malgré la douleur qu'il ressentait. Il lui luttait de tout son être, utilisant sa colère pour maintenir ses forces, comme il l'avait déjà fait lorsque que cette force invisible semblait l'avoir condamné à mourir écrasé, mais tandis qu'il commençait à flancher, il se rendit compte que la puissance de l'incantation diminuait. Oui, l'intensité de ce souffle brûlant faiblissait et il lui semblait qu'elle allait bientôt disparaître. Mais Rusard s'en rendit compte à son tour et choisit de changer de méthode ; le vent fut remplacé par des flammes et Harry n'eut d'autres choix que de se jeter sur le sol pour ne pas subir toute la puissance du maléfice.
Tu faiblis, Agrus… Dit-il dans un souffle tandis qu'il tentait de se relever.
Mais je reste tout de même assez fort pour ça ! Imperate Mortum !
Harry ne savait pas quel saurait les conséquence de cette nouvelle incantation, et il ne voulait pas attendre pour le savoir. Dans un dernier soubresaut, il se déplaça sur le côté de façon à voir son ennemi et dirigea sa baguette vers lui pour lancer une puissance incantation de répulsion afin de mettre son amie en sécurité, mais lorsqu'il fut sur le poing de prononcé son incantation aucun mot ne sortit de sa bouche, comme si son inconscient lui interdisait cette folle tentative pour ne pas blesser Tonks.
Je t'avais prévenu, dit Rusard tandis qu'une forte fumé noire s'échappait de ses mains. Tu ne peux rien faire, tu crains trop pour Tonks. Et c'est ce qui te tueras !
Harry se laissa quelques secondes pour regarder ce étrange fumée descendre sur le sol en une étrange boule noire. Celle-ci resta immobile quelques instant et se solidifia ensuite pour former un œuf d'ébène qui ne devait pas mesurer plus d'une cinquantaine de centimètres. L'œuf se mit ensuite à trembler et des fissures se formèrent sur la surface.
Qu'est-ce que c'est ? Demanda Harry pour lui-même.
Mon enfant. Répondit simple Rusard tandis qu'une coquille venait d'être expulsé par la créature qui se trouvait à l'intérieur.
Un autre morceau fut projeté puis un autre, et cela dura jusqu'à ce que « l'enfant de Rusard » fut enfin totalement visible, et cet enfant était véritablement terrifiant. Il s'agissait en réalité d'un squelette humain dont les orbites étaient vides mais où l'on pouvait tout de même voir deux horribles lueurs rouges. Devant cette chose que Harry ne pouvait comprendre, le garçon sentit son cœur s'accélérer et la peur grandir en lui.
C'est la fin pour toi, Harry Potter ! Rugit Rusard avec un regard jubilatoire. Tues le !
Ecoutant l'ordre de son maître, le squelette s'avança vers Harry qui n'eut d'autre réflexe que de reculer. Il tenta de lancer quelques sortilèges mais le squelette était totalement insensibles à toute sorte de magie et continuait inlassablement son avancé mortelle.
Tu es perdu, sale bâtard ! Lui cracha Rusard qui semblait se délecté de la peur qui s'échappait de son ennemi.
Tout en reculant, Harry se cogna le coude à l'une des armures qui étaient exposé dans le couloir, et cela lui rappela son combat contre les Guerriers du Chaos quelques mois auparavant. Oui, la magie n'avait pas d'effet contre ces êtres, mais la force physique pouvait leur faire du mal.
Concentrant sa force magique, Harry leva de nouveau sa baguette, mais cette fois ce ne fut pas en direction du squelette, mais de la lance que tenait la statue, et sous l'effet de son sortilège, l'arme frappa la créature non morte pour ensuite lui briser le crané. Le jeune garçon renouvela son geste à trois reprise, et alors de ce qui était un squelette terrifiant n'était plus que des fragments d'os qui jonchaient le sol dallé de ce couloir.
Tu vas me le payer ! Rugit Rusard. Gazbra inferno !
Harry se prépara à recevoir une nouvelle bourrasque de vent, mais ce qui l'atteignît ne valu guère mieux qu'une simple brise d'un vent chaud.
Mais comment est-ce possible… ? Dit Rusard qui ne comprenait pas mieux que Harry.
Harry posa alors les yeux sur ce qui restait de Miss Teigne qui se trouvait toujours empalé sur une lance et compris la raison de la soudaine faiblesse de son adversaire. Sans son familier, le Sorcier du Chaos voyait ses pouvoirs diminuer.
Tu n'as plus d'armes, lui dit Harry qui reprenait enfin confiance en lui et en la tournure des choses. Abandonne !
Imbécile, même sans mes pouvoirs je reste intouchable face à toi, et ce pour une très bonne raison : Tonks !
Harry regarda son amie qui gardait toujours son air inexpressif et sentit son cœur se serrer dans sa poitrine. Rusard avait raison, tant que Tonks lui servait de bouclier, il ne pouvait rien faire.
Tu n'es qu'un lâche ! Cracha-t-il.
Et alors ? Peu importe la lâcheté tant qu'elle apporte la victoire ! Répondit Rusard qui semblait convaincu par ce qu'il avançait. A présent tu vas m'aider à quitter Poudlard ! Tu attaquera tous ceux qui tenteront de m'arrêter sinon je tuerais cette misérable femme qui tu semble aimer aussi désespérément !
Non, je ne peux pas faire une chose pareille !
Alors Miss Tonks mourra ! C'est ce que tu veux ?
Harry laissa son esprit s'effondrer. Il était impuissant devant cette conclusion. Il ne pouvait pas aider Rusard mais il ne pouvait pas non plus laisser Tonks entre ses mains… Que pouvait-il faire ? Et tandis qu'il se posait la question, une voix résonna dans son esprit, il s'agissait d'une voix qui lui venait de ses souvenirs et c'était la voix de Tonks : « Alors écoutes bien ce que je vais te dire ! Tu ne sauveras jamais personne si tu meurs parce que tu t'es laissé distraire par les souffrances des autres ! Lorsque tu combats, tu dois rester fixé sur l'idée de vaincre ton adversaire pour ensuite vaincre celui qui s'en prends à tes amis. Si tu t'attaque à cet autre adversaire sans t'être débarrassé du tien, celui-ci te tueras à coup sur, et après toi ce sera le tours de tes amis ! »
Il savait ce qu'il devait faire à présent. Il ne devait pas plier face à Rusard et à l'otage de ce dernier, non il devait vaincre son véritable adversaire : Lui-même. C'était lui qui lui interdisait de bouger, pas les menaces de Rusard, s'était lui-même qu'il devait vaincre avant de s'attaquer à Rusard. Rejetant sa peur se faire du mal à Tonks, Harry leva sa baguette et, dans un terrible cri, lança un puissant sortilège de répulsion qui projeta Tonks et Rusard en arrière pour ensuite jeter un sortilège de Stupéfixion sur son ennemi qui, encore sous le choc, n'évita pas l'éclaire de lumière qui le toucha en pleine poitrine.
Ne pouvant plus repousser sa peur d'avoir blessé Tonks, Harry courut auprès de cette dernière et la prit dans ses bras.
Tonks, dit-il les larmes aux yeux, est-ce que tu vas bien ?
Il plongea son regard dans celui de son ami et, à sa grande surprise, vit ses larmes couler sur le visage de cette dernière.
Harry, dit-elle en le serrant dans ses bras. Harry, j'ai eut tellement peur….
Il se laissa alors allé, serrant la jeune femme dans ses bras et l'embrassa en lui disant combien il l'aimait et combien il avait eut peur pour sa vie.
J'ai eu tellement peur, lui expliqua-t-elle en essuyant ses larmes. J'étais consciente de tout ce qu'il se passait, mais je ne pouvais rien faire… J'étais impuissante… Je divaguais…
C'est fini maintenant lui dit-il en la serrant plus fortement dans ses bras. C'est fini à présent…
Non, dit une voix froide et sifflante qui résonnait dans le couloir, sssssela n'est que le commenssssemant.
Harry releva la tête pour voir qui venait de parler, et il presque horrifier de voir le terrible Seigneur des Ténèbres marcher tranquillement dans les locos du collège Poudlard avec trois de ses Mangemorts qui affichaient des mines réjouis par ce qu'ils voyaient.
