Merci pour les reviews ! Ca me fait super plaisir !
faby.fan : Merci à toi, première revieweuse ! Tu peux pas imaginer le trac que g eu en recevant mon premier email de « review alert »... c'est super de sentir soutenue, j'espère que tu aimeras ce 2ème chap !
Auzzy : tu as très bien vu les rapports avec Andromède (j'ai adoré Une belle amitié), mais ne t'inquiète pas, tu n'en verras plus dans ce chap et les prochains !... seulement mon histoire (mais c déjà sa n'est-ce pas ?)
claire (pas simple du tout) : et voici ma super bêta-readeuse du troisième type (euh...). Merci encore pour tes super conseils, ta super review, et tes super...euh...enfin bref, je t'adore !
MLT : en réponse à la critique, lily et james n'ont pas 11 ans lors du coup de foudre, ils entrent bien en 7ème année (dsl pour le peu de clarté), sinon j'adore ta review ! c tro sympa !
Sandra-chan : mercipour ta review et voici comme promis le second chap!
HB, Coco, mamélie, laeetitia : même si vous ne lisez pas toutes les réponses aux reviews (hum hucocom), je vous en écris une quand même parce que vous me faites tro plaisir !!
Ange-noire : voilà la suite, merci beaucoup pour ta review, c'est tro sympa!
JUSTE AVANT DE COMMENCER CE CHAPITRE, UNE PETITE PRECISION : je suis désolée, mais j'ai fait des erreurs avec les dates de rentrée ds le 1er chap. Les maraudeurs, Lily et Helen entrent bien en 7ème année (et pas en 6ème). Excusez-moi encore pour cette petite confusion...
Et maintenant, place à la lecture !
Chapitre 2 : Une gaffe Phénoménale
11h01, couloir du Poudlard express
Une excitation de plus en plus intense m'envahit à mesure que nous nous approchons de James, Sirius et Remus. Soudain, je reçois un coup de coude sur le côté, et sens un souffle d'air énergique sur mon visage.
— Aïe ! mais, Helen, qu'est-ce qui te pr...
— Lily, réponds-moi franchement : tiens-tu ou pas à ce que James Potter te voie arriver telle Bozo le clown quand il entre en scène ?
Sans répondre, je saisis immédiatement l'éventail improvisé d'Helen (en l'occurrence l'aile de Fétiche) et le fais jouer avec frénésie sur les derniers mètres de couloir qu'il nous reste à parcourir.
— Mmmh... Bonjour, gentes dames...
Je manque de m'asphyxier. Entièrement occupée à me rafraîchir, je n'ai pas remarqué que les garçons s'étaient rapprochés. Rouge de honte (les efforts de Fétiche n'auront servi à rien), je tente maladroitement de faire face, ignorant Helen qui manque de s'étrangler de rire à côté, et me contorsionnant afin de cacher la vue de Fétiche aux garçons.
— Oh... bonjour Sirius ! Ca va ? Tu as passé de bonnes vacances ?
— Très bonnes... euh, Lily, tu es sûre que ça va ?
Fuyant désespérément son regard, je rencontre alors de manière pour le moins inopportune celui de James, passablement étonné. Ma rougeur s'accentue, et, puisque entre deux maux il faut choisir le moindre, je me résous en définitive à regarder Sirius de face.
— Pfiuuuu ! eh bien dis-moi, tu en as, de belles couleurs ! Les vacances te font du bien, on dirait, ma poulette !
Sentant ma détresse de plus en plus profonde, Helen, remplissant enfin son rôle d'amie fidèle jusqu'à la mort (mieux vaut tard que jamais) se décide à rentrer en action.
— Eh, c'est pas tout, ça, mais les compartiments se remplissent ! Il faudrait peut-être songer à s'installer.
Sans attendre la réaction des garçons, je jette à regard reconnaissant à Helen et me précipite dans le couloir.
— Je pars en reconnaissance !
De loin, j'entends les derniers mots que Sirius prononce à l'intention de James : « ...a perdu la boule, ou quoi ? ». Je décide alors de m'exiler pendant la première partie du voyage, et me rue en définitive vers les toilettes, seul lieu (du moins, je l'espère) où Helen ne viendra pas me retrouver, et, par conséquence, me harceler. Et m... pour le compartiment que je suis censée chercher !
11h07, couloir du Poudlard express (re)
Un dernier éclat au détour d'un couloir, puis plus rien. Lily Evans a disparu—encore !— C'est dingue, mais j'ai l'impression de plus en plus nette que cette fille m'évite, surtout depuis la fin de l'année dernière. Enfin, qu'ai-je fait, pour mériter une attitude pareille ? Seule Lily pourrait me répondre mais, mystérieusement, je n'ai pas une envie débordante de lui poser la question. Quoique quelqu'un d'autre, à la réflexion, pourrait m'aider. Soudain plein d'assurance, je me retourne afin d'attraper la manche de Sirius, et surprend la fin de sa conversation avec Remus et Helen.
— ... nous deux c'est fini. Voilà. Et après, plus un mot, môssieu a décidé qu'il en avait assez dit et môssieu coupe la communication... Tiens...euh, ah..., euh, James... t'étais là ?...
Un voile de rage devant les yeux, je me retiens pour ne pas réduire Sirius en charpie à la seconde même. Non mais de quel droit ose-t-il étaler ma vie privée devant Remus et Helen ?! Surtout à propos d'un événement dont je n'ai pas à être fier... Cependant, je dois bien m'avouer que c'est moins Remus qu'Helen qui m'inquiète en ce moment. Helen, dont la meilleure amie n'est autre que...
— James ? allô la Terre, ici le Poudlard Express en direction de...
— Je serais toi, Sirius, je m'arrêterais immédiatement.
Mon ami me regarde longuement, surpris par ma froideur excessive.
— Ey, James, que se passe-t-il ? C'est le petit déjeuner qui passe pas, ou quoi ?
— Viens, Sirius, on va avoir une petite conversation, tous les deux.
Helen décide soudain de s'interposer.
— Enfin, James, arrête de parler à Sirius sur ce ton ! il ne t'a rien fait que je sach...
— Si, Helen, Sirius a fait quelque chose, et je comprends la réaction de James. Cependant elle est légèrement excessive et je lui suggère de détendre un peu la pression de sa main sur la gorge de notre ami s'il ne veut pas avoir à justifier une disparition un peu prématurée.
Ecoutant en définitive Remus (mais pourquoi faut-il que ce garçon ait toujours raison ?!!!), je laisse Sirius respirer plus à son aise. Celui-ci me lance un regard courroucé —non mais je rêve ! C'est LUI qui est courroucé ?!—
— Franchement, James, tu te comportes d'une façon vraiment débile parfois.
A ces mots, je sens le remord m'envahir. Remus, jugeant la situation délicate, prétexte soudain une faim dévorante et part à la recherche de Mrs Rémonde, ignorant le regard étonné de sa sœur parfaitement au courant comme nous tous qu'il vient juste de s'enfiler trois paquets de Choco Magic. Toutefois, celle-ci ne fait pas la difficile et le suit sans discuter « Tu fais bien d'en parler Rem', parce que c'est marrant, mais moi aussi j'avais un petit creux...et comme je suis à sec en ce moment... ». Le reste de sa phrase se perd dans le vrombissement du train.
Réalisant soudainement que nous sommes toujours plantés au milieu du couloir alors que le train est parti depuis déjà 15 min, je regarde rapidement autour de moi et repère deux places inoccupées dans un compartiment voisin. Je me précipite dessus, ainsi que Sirius, qui a visiblement compris que l'heure était grave, je dirais même plus TRES grave. Prenant mon temps au maximum, je passe un temps infini pour m'installer et mettre chaque valise à sa place. Malheureusement, Sirius finit par remarquer mon manège, et me fixe d'un regard insistant, si insistant que...bon, je ne peux plus retarder l'échéance, il va falloir que j'explique à ce gros balourd le pourquoi de mes actes.
— Hum hum... (le truc de se racler la gorge, il paraît que c'est pas mal pour intimider son interlocuteur) Euh... Sirius, avant de commencer tes explications, qui seront, je n'en doute pas, très fournies, pourrais-tu s'il te plaît me faire part de ce que tu as exactement dit à Remus et Helen ?
Et comme je fais toujours quand je me prépare, soit à recevoir une grosse engueulade, soit à entendre quelque chose de particulièrement désagréable, je joint les mains et les met entre mes cuisses, que je serre au maximum.
— Ah... c'était ÇA, le problème... , fait Sirius d'un air entendu.
— Oui, oui, c'était ça le problème, mais tu n'as toujours pas répondu à ma question. J'attends.
Je croise alors les bras, genre la pose que prend ma mère quand elle attend que je lui avoue le nombre de fois que j'ai été collé pendant l'année.
— Mmmh, eh bien ça, mon petit Jamesie, si je m'y attendais... oui, oui, ne t'énerve pas, je réponds à ta question. Eh bien, en gros, je leur ai juste dit que tu venais de rompre avec Cynthia. Et quand Helen a fait des yeux de carpe et poussé un petit couinement genre « nthia ? », je lui ai répondu que tu sortais avec elle depuis Pâques. Voilà.
Ma main me démange, je sens que je vais le frapper : « Voilà ». C'est tout ce qu'il trouve à dire alors qu'il vient juste de faire une des plus monumentales gaffes de sa vie (déjà bien fournie) !!!!!!
— Mais pauvre couillon, qu'est-ce qui t'a permis de croire que tu pouvais discuter librement de ça avec Helen ?! tu tiens à ce que toute l'école soit au courant ?! Tu savais pertinemment, parce que je te l'avais dit, que je regrettais d'être sorti avec cette fille, et toi, tout ce que tu trouves à faire, c'est de le crier sur les toits ! Non seulement tu as continué d'affirmer que j'étais sorti avec Cynthia quand Helen a paru...euh...un peu surprise —alors que tu aurais dû comprendre que ce n'était manifestement pas la bonne réponse— mais en plus tu oses porter un jugement sur la manière dont nous avons rompu !
— Enfin, James, admets que tu y es allé un peu fort, quand même ! Et si tu avais tellement honte de Cynthia, pourquoi es-tu sorti avec elle ?
Je vais le frapper, je sens que je vais le frapper.
Sirius, apparemment inconscient de mon état d'esprit actuel, décide d'en rajouter une couche.
— Je sais qu'elle te tournait autour depuis pas mal de temps, mais tu ne cessais de répéter qu'elle ne t'intéressait pas ! Qu'est-ce qui t'a pris, bordel ?!
Je le frappe.
— AIE !! Mais m..., James, t'es mordu à ce point ?!
Et là, Sirius, de manière assez incongrue, se met à ...rire ?!?
Je me mets à bredouiller en parlant le plus vite possible.
— Mais...maisnonpasdutout, enfin qu'est-ce que TU RACONTES ?!!
— Allez... tu ne croyais quand même pas que ça allait m'échapper ? Alors, elle te plaît tant que ça, notre petite Helen ? Remarque, moi, de mon côté, Lil...
— QUOIIIIIII !?!
13h00, toilettes des filles du Poudlard express
Je regarde à ma montre pour la trentième fois depuis le début du voyage. 13h00. Bon, on va dire que je peux raisonnablement penser à quitter les toilettes et reprendre mes activités normales. J'ouvre précautionneusement la porte, un coup d'oeil à gauche, un coup d'œil à droite. Personne. Je m'avance lentement et entends alors les rires et les cris étouffés des autres élèves qui résonnent à travers les parois du train. Tout le monde est rentré dans son compartiment. Tout le monde ? Non, tapie dans la soute à bagages près de la porte, une jeune fille chante doucement, d'une voix un peu rauque mais pleine d'harmonies, le dos tourné au couloir. Je m'immobilise, fascinée par son chant, et je reste à l'observer.
De longs cheveux blonds lui tombent jusqu'à la taille, bouclant délicatement en vagues successives. Je la devine grande, ne pouvant pas juger d'après sa position recroquevillée, mais toute en grâce et en douceur. Soudain, elle tourne la tête, ayant sans doute senti ma présence, et je découvre alors les yeux les plus magnifiques qu'il m'ait jamais été donné d'observer. D'une douceur mordorée, leur couleur est celle de l'ocre, de la lave en fusion. Je reste bouche bée.
Soudain, les événements s'enchaînent. Des pas se rapprochent dans le couloir, la jeune fille semble sortir de la transe où elle était plongée, et elle s'élance alors vers l'autre extrémité du train.
Quelques secondes plus tard, je me retrouve entourée par Helen et quelques amis. Mais avant même d'avoir pu leur dire un seul mot, je me trouve devancée par Helen : « Merci beaucoup pour m'avoir aidé à la retrouver, mais nous avons énormément de choses à nous dire et...oui, je suis sûre que vous aussi mourrez d'envie de lui parler, mais...vous avez toute l'année pour le faire, n'est-ce pas ? ».
Et leur tournant le dos avec désinvolture, elle m'entraîne vivement sur toute la longueur du train jusqu'à ce qu'elle trouve un compartiment entièrement vide. Arrivée là, elle me pousse littéralement à l'intérieur et me force à m'asseoir.
— Bon, Lily, je ne vais pas perdre mon temps à m'époumoner pendant trois heures contre ta conduite parfaitement stupide — oui, ne me regarde pas avec cet air-là, c'était parfaitement stupide de t'enfermer pendant deux heures dans les toilettes—, non, Lily...j'ai une nouvelle à t'annoncer.
— Bonne ou mauvaise ?
A voir soudain l'air catastrophé de Helen, je me raidis, dans l'attente du pire.
— Euh...à toi de décider. Bon, euh... allez, j'y vais : James Potter est sorti pendant quatre mois avec...(petit soupir de circonstance), avec Cynthia Salinder.
Ma respiration s'arrête. Inspiration, expiration, inspiration, expiration, j'ai dû mal entendre, inspiration, expiration, ce n'est pas vrai, inspiration, expiration ce n'est pas poss...
— QUOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Inspiratinexpirationinspirationexpiration....j'essaie de me calmer.
— Ok, Helen, on est le premier septembre, c'est la rentrée, je suis fatiguée, je suis de mauvaise humeur, j'ai passé deux heures dans les toilettes à culpabiliser à cause de qui s'est passé tout à l'heure, j'en ai par-dessus la tête des galères, alors ta blague tu peux te la mettre où je pense !
—Ce n'est pas une blague, Lily.
Cette simple phrase me fait l'effet d'une douche froide. Toute colère m'abandonne et je ne suis plus qu'une coquille vide — tout ça à cause de James Potter !—
— a-t-il pu ? je demande faiblement à Helen.
— Sirius nous a dit à Rem' et moi qu'ils étaient sortis ensemble de Pâques jusqu'à la fin des vacances. Je sais que ça peut te paraître étrange, d'autant plus que personne n'avait rien remarqué, et surtout de la part de James, mais...
Soudain, toute mon énergie me revient par vagues, et je deviens furieuse contre LUI, qui a osé se ridiculiser en sortant avec cette fille haïe, LUI qui m'a fait tant souffrir au cours de ces dernières années.
— Oh non, Helen, cela ne me surprend pas le moins du monde de la part de James Potter, toujours prêt à suivre Sirius dans ses débordements amoureux. « Cherchez la femme », n'est-ce pas ? et bien, je l'ai trouvée cette fois Helen, et j'en ai ras-le-bol des conquêtes de James Potter, ras-le-bol de ses midinettes sans cervelle. Je ne suis pas assez bien pour lui ? Il ne le sera pas assez pour moi.
Des bruits se font soudain entendre dans le couloir « On arrive, tout le monde sur le quai ! ».
Et sans prêter attention à la mine effarée de mon amie, je déclare solennellement :
— Attention, les garçons, Lily Evans, le retour... préparez vos mouchoirs, il y aura des cœurs brisés.
Fin du deuxième chapitre.Bon, je sais, pas beaucoup d'action dans ce chapitre, mais ne vous inquiétez pas, cela va très vite changer, je voulais juste nouer l'intrigue amoureuse avant l'arrivée à Poudlard (c'est pas comme ça qu'on dit ?). Sinon, j'espère que vous avez quand même aimé, n'oubliez pas de m'envoyer des reviews pour me dire ce que vous en pensez ! Sur ce, au prochain chap !
Caraïbos toujours.
