Elfyara : merci pour ta review !…et dsl pr mon retard. J'espère que tu aimeras ce 6ème chap qd même !
HB : merci pr ta review t tro choute !!!!! comme toi j'ai placé Beauxbâtons au bord de l'atlantique (mais pas tout de suite…) et comme toi je dis mort à bibi !(enfin pas permanente, parce qu'on a qd même parfois besoin de lui…)j'espère que tout va bien pr toi, bisous
Atlantea : il me tarde à moi aussi de voir lily et james enfin réconciliés, mais bon…un peu de suspense ne fait jamais de mal !!! sinon merci pr ta review, et continue, surtout !!
Coweti : merci merci merci ! j'adore tes reviews, c'est trop sympa, je suis super heureuse que tu aimes ma fic, surtout continue à reviewer !
MALR : c tro gentil d'avoir lu ma fic ! et ta review est trop trop sympa !! je suis super contente que tu apprécies, et j'espère que tu vas aussi aimer ce chapitre. Ps : encore bravo pour mercredi !!!
mamélie : je sais, ce chap aura été long à venir… mais l'attente en vaut la peine, crois-moi !(enfin j'espère…) dommage que les TPE aient commencé (vraiment dommage…), ça laisse moins de temps à côté, mais bon…on fait avec ! je trouverai une autre plage horaire !
MLT : j'attendais ta reviewavec grande impatience, je ne suis pas déçue, ça valait la peine d'attendre !! merci mille fois, c'est trop sympa, surtout continue de lire ma fic, jtadoooooooor !!!!
delphine : vive la fraude en force !! (et les fiiiiiics) merci c trop sympa, surtout continue de reviewer (et de lire ma fic entre parenthèses) !
laetitia : décidément j'adore ton pseudo ! piouuupiouu te va très bien ! encore bravo pour la mise en scène de samedi soir, qui était terrible ! continue à soutenir l'amour est enfant de maraude !!(et saumam !!)
Cl'R : hum hum… ma chère bêta !! malgré ton retard manifeste ds la lecture de mes chaps, je continue de te donner ce nom, car c'est qd même avec toi, et grâce à toi, que tt a commencé. Cpdt, j'aimerais bien que tu prêtes un peu plus d'attention à ce que j'écris à la sueur de mon front…looool ! bon bref tt ça pr dire que je tador, vive oceans eleven, mathème et les salons de l'édu qui servent à rien qu'à s'embrouiller encore un peu plus !
coco : tu vois que je ne suis pas méchante finalement ! et tu as droit à ta review personnalisée (tu vois également l'intérêt d'écrire des reviews, j'espère…) merci pr tes encouragements, je sais que je reviens après une longue période de silence…ne m'en veux pas trop qd même !
Vici Black : ouaouh ! une de mes idoles ! merci bcp pr ta review, c vraiment trop gentil ! j'adore tes fics moi aussi, dommage que tes cours te prennent autant de tps… Astrid a de la chance !
Lily Evans 2004 : merci tjs autant pr tes reviews, ki sont tjs aussi sympa (contrairement à une certaine personne de notre connaissance, ki adooore démolir les humbles auteurs de fics…) toi aussi, ctinue ta fic vite, vite !!
Chapitre 6 : Disparition et DCFM
Grande Salle, 12h30 (Lily)
La tête en feu, je me précipite à l'intérieur de la Grande Salle et cherche Helen du regard. Je distingue soudain sa chevelure auburn parmi les têtes attablées pour déjeuner, et je cours alors vers sa table, où je la retrouve, accompagnée de Tess, avec soulagement.
— Alors ? me demande Helen d'une voix pressante.
— Rien ! Elle a complètement disparu…
— Mais enfin, ce n'est pas possible ! Où est-ce qu'elle peut bien être fourrée depuis ce matin ! s'exclame Tess d'un ton où l'inquiétude se mêle à la colère.
— Certainement pas à la volière, en tout cas. J'ai passé une heure à la fouiller de fond en comble, pour tomber finalement sur Rusard, qui m'a demandé ce que je faisais allongée par terre parmi les crottes de hiboux. Et quand je lui ai expliqué qu'Astrid était allée poster une lettre tôt ce matin, il m'a regardé comme s'il avait devant lui la pire crétine de la Terre, et m'a alors murmuré que la volière était restée fermée jusqu'à 10h30. En gros, personne ne l'a vue de la journée, et ma réputation de conne est définitive.
— Et, bien sûr, tu avais raison. Elle nous a menti sur toute la ligne, soupire Helen, sans toutefois nier ma dernière phrase.
Ce matin, l'explication avait été assez orageuse à propos de mon cauchemar. J'avais en vain tenté de lui faire croire qu'il ne s'agissait que d'un rêve banal, mais dès que j'avais évoqué la silhouette noire et l'homme agenouillé, Helen avait blanchi subitement.
— Lily, tu dois en parler à Dumbledore. Ce rêve a sûrement une vocation prémonitoire… ou bien, il t'indique la marche à suivre et t'invite à agir ! En tout cas, ce n'est pas un cauchemar comme les autres.
Je lui avais ri au nez, un peu faiblement toutefois. Mais Helen avait perçu la fêlure dans ma voix, et avait attaqué de plus belle.
— Tu auras beau rire, je suis sûre qu'au fond de toi tu penses la même chose. Et tu te sens coupable de garder le silence.
Bien sûr, elle m'avait cernée aussi facilement que si je lui avais rendu une dissertation en 3/9/27 sur l'état de ma conscience . Mais je ne comptais pas rendre les armes aussi facilement.
— Ecoute, Helen, tes peurs sont ridicules. Des millions de gens font chaque nuit des millions de cauchemars, et la Terre ne s'arrête pas de tourner pour autant. Et puis j'en ai marre de tes remarques de mère poule, laisse-moi tranquille à la fin !
Ma voix s'était subitement échauffée, et toutes les têtes des élèves présents dans la salle commune à cette heure matinale s'étaient tournées vers moi. Mais plus que leur curiosité manifeste, ç'avait été le regard bouleversé d'Helen qui m'avait fait prendre conscience de ma brutalité.
— Oh, excuse-moi, je ne sais pas ce que je raconte ! Cette histoire me monte un peu à la tête, je crois…
Je ne désirais qu'une seule chose, effacer cet incident. Helen avait heureusement accepté mes excuses sans commentaire, et n'avait pas insisté au sujet du cauchemar. James Potter avait ensuite fait une entrée remarquée dans la salle, et nous nous étions empressées de partir en direction de la Grande Salle, non sans avoir au préalable envoyé de nombreuses piques à cet idiot patenté capable de sortir avec une poupée Barbie. Ç'avait été au tour d'Helen de s'énerver pendant le petit déjeuner, et la préfète avait dû nous courir après dans les couloirs pour nous distribuer nos emplois du temps : Helen et moi avions préféré nous éloigner pendant quelque temps, l'envie de meurtre étant un peu trop présente dans notre cœur pour qu'ils puissent se sentir en complète sécurité.
Nous ne étions plus inquiétées d'Astrid jusqu'au premier cours de la journée, où son absence nous avait légèrement étonnées. Entourée de Tess salivant à la pensée du premier cours de l'après-midi, Helen essayant de calmer celle-ci rabrouée par les idiots du village, et Sandra plongée dans ses pensées, l'image d'Astrid m'était rapidement sortie de l'esprit après le petit déjeuner.
Cependant, le doute était revenu quand McGonagall avait évoqué le possible passage des examens à Beauxbâtons. Et Astrid n'avait toujours pas reparu à l'heure du déjeuner. Je l'avais cherchée dans tout Poudlard, et ne l'avait trouvée nulle part. Elle s'était tout simplement volatilisée.
— Lily, tu es parmi nous ?
L'appel de Tess me ramène subitement à la réalité, et je juge préférable d'écarter de mes lèvres la fourchette avec laquelle je joue pensivement depuis plusieurs minutes, la mine de Cynthia passant à côté de nous me renseignant suffisamment sur l'apparence qu'elle me donne. Mais Salinder, profitant bien évidemment de l'occasion que je lui offre innocemment, s'approche lentement de la table.
— Mais qui vois-je ? Notre chèèèèère Evans. Toujours aussi…réfléchie.
Son ton est mielleux mais ses yeux lancent des éclairs. Ses deux copines aussi blondes que bêtes se mettent à glousser frénétiquement, et je ne peux m'empêcher de penser à deux hamsters tombés par erreur dans une bouteille d'eau oxygénée.
—Cette activité t'est tellement étrangère que tu dois effectivement te sentir assez complexée, Cynthia. Mais il ne faut pas : je suis sûre que c'est quelque part en toi… très bien caché, c'est vrai, mais forcément présent. En attendant, je pense que…
Je jette un regard interrogateur à ses deux groupies.
— Pamela. Et Vanessa, me lance Cynthia d'un ton hargneux.
—…Pamela et Vanessa doivent avoir très faim, je ne te retiendrai donc pas plus longtemps. Et au fait, mes sincères condoléances.
— Pourquoi ? crache Cynthia.
— Oh…le lieu n'est peut-être pas très bien choisi, mais…enfin, tu vois sûrement de quoi je veux parler ?…
Je prends un petit air gêné parfaitement de circonstance.
— Pas du tout !
J'ajoute à ma mine profondément désolée un soupir impeccable de résignation douloureuse.
—Si tu y tiens vraiment, je pensais à ta ruptu…
— Bon, on y va, les filles ! crie la Barbie.
Puis elle se tourne vers moi, et sa voix se transforme en un murmure menaçant.
— Tu me le paieras, sale garce !
Je ne peux réprimer un petit frisson, qui demeure heureusement inaperçu au milieu des hourras de l'assistance.
Soudain, j'aperçois une jeune fille d'à peu près mon âge s'avancer timidement vers moi, et pencher légèrement sa tête sur le côté tout en me lançant un regard impressionné.
— Alors ça c'est vraiment fort! Tu lui as tenu tête toute seule, alors qu'elle était accompagnée par ses deux « amies », et ta voix n'a pas tremblé une seule fois !
Puis elle rougit subitement, et ajoute d'une voix timide :
— Excuse-moi, je ne me suis pas présentée. Colombe Thompson, je suis en 7ème année à Poufsouffle.
— Vraiment ? A Poufsouffle ?! C'est incroyable, je ne t'avais jamais remarquée avant aujourd'hui !
Je réalise tout à coup ma maladresse et tente de rattraper ma phrase malheureuse.
— Quoique si, je me rappelle maintenant : on a déjà été ensemble en botanique, non ?
— Euh… non, je ne pense pas. En fait, je suis arrivée cette année seulement à Poudlard.
Un bruit d'étranglement se fait soudain entendre derrière moi, et je me retourne brusquement, pour découvrir Sandra aussi pâle qu'une morte. Celle-ci fait à nouveau entendre un son inarticulé, et s'enfuit hors de la Grande Salle, non sans avoir jeté un dernier regard d'effroi à Colombe.
Tess me regarde d'un air étonné.
— Tu savais qu'elle était là ? me demande-t-elle. Et qu'est-ce qui lui a pris de s'enfuir comme ça ?
— Non, je n'avais pas vu qu'elle était arrivée. Mais je compte bien savoir ce qui l'a bouleversé à ce point.
D'un seul mouvement, Tess et moi nous tournons vers Colombe pour lui demander des éclaircissements. Mais notre déception est vive : la nouvelle venue s'est volatilisée.
Salle de Défense contre les Forces du Mal, 14h30 (James)
D'un air hargneux, je fixe la porte de la salle. Pour la première fois depuis que je suis à Poudlard, je n'ai aucune envie d'assister à un cours de Défense Contre les Forces du Mal. Pas la peine de réfléchir intensément pour comprendre que la perspective de me retrouver devant Gray avec une véritable basse-cour de jeunes filles gloussantes n'a rien pour m'enchanter. Sirius éclate soudain de rire en m'observant.
— Qu'est-ce qu'il y a encore ? je lance d'un ton agressif.
— Rien, mon gros, ne t'inquiète pas ! C'est juste que…tu verrais la tête que tu fais, c'est à mourir de rire ! Gray n'a qu'à bien se tenir…
— Je ne vois pas où est le problème.
— Ne serais-tu pas un peu jaloux, par hasard ? hasarde Remus.
— Oh, arrêtez, vous deux ! Je vous rappelle qu'on était ensemble quand on a décidé qu'il y avait un gros problème avec ce prof et qu'il était urgent de réagir !
— Ce qu'on a fait, je te rappelle de mon côté. Tu ne te souviens pas ? remarque Sirius.
— Un peu trop, si… Mais vu que la cible a changé…
— Pas la cible, James, pas la cible ! Le moyen d'attaque…
— Bof, je ne vois pas la différence dans ce cas précis, à vrai dire.
— Bon, allez, arrête de ruminer, et rentre plutôt dans cette foutue salle si tu ne veux pas qu'on se fasse remarquer dès le premier cours pour indiscipline.
— Parce que ça te préoccupe ? je lance d'un ton étonné.
— Pas vraiment, non ! rigole Sirius. Mais avance, James, ne sois pas timide !
— Là n'est pas le problème, et tu le sais très bien !
C'est en grommelant que nous entrons tous les trois, avant de remarquer des places vides près de Lily, Helen, Tess et Sandra. Soudain pleins d'assurance et le sourire aux lèvres, on se dirige droit vers elles. Mais la réception est un peu froide.
— Bonj…
— Ces places sont réservées. Cherchez ailleurs.
La déclaration de Lily est sans appel. Mais cela n'empêche évidemment pas Sirius d'insister.
— Enfin quoi, les filles ! Vous ne trouvez pas que vous en faites un peu trop, là ? Pour une affaire de rien du…
— Ah, Justin, te voilà ! Et Dylan et Victor sont avec toi. Je vous en prie, asseyez-vous !
Le sourire de Lily est éclatant, ainsi que ceux de Tess et Helen. Mais Sandra garde un air morne. Cependant, jugeant la situation définitivement perdue, Sirius s'écarte en maugréant.
— Bon, bah, à la prochaine, hein ? je lance, sans vraiment espérer de réponse.
Celle-ci bien sûr ne vient pas, Lily étant sans doute beaucoup trop occupée à se noyer dans les yeux de son Justin… La bile me monte à la gorge, et je pars le cœur lourd vers la table du premier rang, la seule qui soit encore libre. Le cours s'annonce joyeux…
— Je me demande où est passée Astrid… remarque soudain pensivement Remus.
— Comment ça ? lance Sirius.
— Eh bien, elle n'était déjà pas là au cours de McGonagall ce matin…
— Pour ça, je peux la comprendre ! s'esclaffe Sirius.
Je lui lance un regard noir, et il prend aussitôt un air penaud.
— …et j'ai comme l'impression qu'elle ne désire pas non plus nous faire l'honneur de paraître à ce cours. Et ça, c'est moins compréhensible si on en juge le comportement des filles de la classe.
Remus jette un regard dégoûté à Tess, en train de serrer contre son cœur la photo de Gray, sous les yeux apitoyés de Dylan.
— En gros, je me demande ce qu'elle devient.
Je regarde Sirius et aperçois son air moqueur.
— J'ai l'impression que notre cher loupiot n'est pas insensible au charme de mademoiselle Vauplane…
Remus devient brusquement écarlate.
— Qu'est-ce que vous racontez, voyons ?! Arrêtez de sortir 10 conneries à la minute, et réfléchissez plutôt au fait qu'il faut qu'on se débrouille pour faire ingurgiter à Malefoy une potion qui le transformera en sorcière, et ensuite l'amener à ressentir les émotions de nos chères collègues, tout en faisant en sorte qu'il ne se rende compte de rien.
Je pousse un long soupir.
— Tu dois vraiment améliorer ton sens de l'humour, loupiot.
Salle de Défense Contre les Forces du Mal, 14h32 (Lily)
Ah non, pas de remords ! Ce n'est pas parce que James s'est éloigné avec un air triste capable d'attendrir Miss Teigne que je dois me sentir coupable ! Ce n'est pas moi qui suis… mais l'argument commence à perdre de sa valeur, vu le nombre de fois que je l'utilise par jour. Non, ce n'est pas moi qui suis sorti avec Cynthia Salinder (heureusement, d'ailleurs !), mais dois-je l'ignorer pour autant jusqu'à la fin de mes jours ?… Soudain, l'ouverture de la porte me tire de mes pensées, et j'aperçois Tess tendre le cou au maximum : enfin, Dorian Gray entre dans la salle.
— Bonjour à tous ! Et à toutes, bien sûr…
Le costume est parfait, le sourire enchanteur, mais la voix… Mon dieu, la voix ! Pourquoi me semble-t-elle si familière ? Pourtant, personne ne s'étonne dans la classe : les filles sont suspendues aux lèvres du professeur, et les garçons affichent tous des mines profondément agacées. Je lance un rapide sourire à Justin, espérant de tout mon cœur qu'il ne remarquera pas le pli amer qui, je le sais, est apparu au coin de mes lèvres… depuis hier.
Mais en reportant mes yeux vers Gray, je rencontre brutalement le regard de James, un regard brûlant de fureur. Pourquoi, de fureur ?! Cependant, la voix de Gray me ramène soudain à la situation présente.
— Je disais donc, mademoiselle Evans, que le programme de cette année est extrêmement chargé, cela étant évidemment dû à votre passage des ASPICs à la fin de l'année.
J'aperçois avec surprise les regards de toutes les filles de la classe se diriger vers moi avec haine, celui de Tess y compris.
— Comment se fait-il qu'il connaisse déjà ton nom ?! me demande celle-ci avec rancœur.
— Mais je n'en sais rien ! je réponds désespérément.
— Allons, Lily, cessez ces bavardages je vous prie, lance soudain le professeur avec chaleur.
Tout en sentant les ondes négatives se multiplier autour de moi, je souhaite de toutes mes forces pouvoir disparaître à l'instant. Lily ! Mais pour qui se prend-il à m'appeler ainsi ! Je n'ai nul besoin d'un joli cœur pour professeur ! Et je ne comprends rien à la jalousie des autres filles, me sentant pour ma part extrêmement gênée.
Et cette voix…
Le cours se poursuit heureusement sans autre problème, et je passe le reste de l'après-midi à noter scrupuleusement le programme de l'année en DCFM, sans pour autant prêter aucune attention à ce que le prof raconte. Et tant pis si les garçons le remarquent, le petit jeu de l'amour fou avec Gray ne m'amuse plus qu'à moitié…
Sandra me harcèle de questions pendant le dîner, ainsi que Tess, mais je garde obstinément le silence.
Je ne sais pas pourquoi Gray connaissait mon prénom, alors qu'il avait dû demander au moins quatre fois le sien à Alice Tritts avant de s'en rappeler, je ne sais pas ce que j'éprouve pour James Potter, je ne sais pas ce qu'est devenue Astrid, je ne sais pas qui est Colombe, je ne sais pas…
Sandra pour sa part était restée aussi silencieuse. Nous n'avions pas entendu le son de sa voix depuis l'incident avec Colombe, et avions jugé plus prudent de la laisser tranquille.
N'ayant rien entendu au sujet d'Astrid de la part des professeurs, nous avions fini par abandonner les recherches après le déjeuner. Mais la suspicion régnait dans nos cœurs, le mien en particulier.
Au moment où nous nous couchons, son lit reste obstinément vide.
La nuit, au milieu de nulle part et partout à la fois (James)
— Je serais toi, je ne ferais pas ça…
— Dommage pour toi, je n'écoute que les bons conseils.
Lucius Malefoy ricana d'un air gras.
— Et le tien ne se situe pas dans cette catégorie. Dolor… !
— Expelliarmus !
La riposte de Lily avait été rapide. Mais pas assez. Le sortilège Impardonnable l'atteignit en plein cœur, et elle s'effondra sur le sol en hurlant de douleur. Malefoy fit à nouveau entendre son rire atroce.
— Quel crétine ! Et maintenant, c'est ton tour. Doloris !
La douleur se répandit soudainement à travers tout mon corps, telle un raz-de-marée que rien ne pouvait arrêter. Mes entrailles se soulevèrent, brûlant de l'intérieur. Je ne souhaitais qu'une seule chose : mourir, afin que toute sensation s'évanouisse. Et Lily… mon Dieu, Lily, qui était arrivée trop tard cette fois, trop tard… Trop tard…
— J'exige des explications !
La voix puissante de Sirius me tire de mon sommeil. Un cauchemar… Ce n'était donc que ça. Mais quel cauchemar…
— Euh… Sirius, si tu veux bien, étant donné qu'il est… (je jette un coup d'œil rapide au réveil) 4h du matin, on va remettre les explications à demain, d'accord ?
— Et étant donné que la totalité des habitants de ce dortoir —c'est-à-dire Remus, Peter et moi —sommes réveillés par ta faute, j'estime ta proposition nulle et non avenue. Tes explications ?
— Je ne vois pas de quoi tu veux parler.
— Peut-être du fait que tu hurles le prénom de notre chère Lily à 4h du matin ? Heure, comme tu nous l'a fait aimablement remarquer, assez surprenante ?
Je ne peux réprimer un hoquet de surprise. Moi, j'ai hurlé le prénom de… ?
— Tu as dû mal entendre. En tout cas, et c'est la dernière fois que je te le dis, tu peux te mettre tes explications où je pense, je n'ai rien à justifier. Bonne nuit.
Et je me renfonce au plus profond de mon lit.
Sirius, à ma plus grande surprise, ne répond rien, et retourne à son propre lit avec sur les lèvres un sourire énigmatique.
— Mais voyons, Sirius, tu ne peux pas abandonner comme ça !
Peter est ébahi, dans son pyjama émaillé de bananes de toutes les couleurs.
— Laisse tomber, Pete. Sir' sait ce qu'il fait, répond Remus tranquillement.
L'inquiétude m'étreint soudainement, mais le sommeil arrive aussi brusquement, et mes paupières se ferment doucement, sans que je puisse garder la moindre pensée cohérente.
Fin du sixième chapitre.
Merci beaucoup d'avoir répondu à ma question sur Beauxbâtons, je pense que je vais placer l'école au bord de l'Océan Atlantique (dsl pr les supporters de la Méditerranée…à, ça cadre plus avec le personnage d'Astrid. Surtout, n'oubliez pas de reviewer !!
Au prochain chap (qui sera plus rapide à venir, ne vs inquiétez pas !),
Bizz, Caraibos.
