Me revoilà... Avec un tout tout nouveau chapitre tout mignon et tout plein d'amour... Enfin, oui, oui on peut dire ça... Mais avant de vous laisser lire, voici les réponses aux reviews!!

larmes de pluies : Oui, il est vrai que Lavande est totalement insupportable!! C'est parce qu'elle touche à Ron ca :p ... Sinon, je suis ravie que les chansons te plaisent. Je fais au mieux pour qu'elles soient le plus appropriés possible.

kirnimouchee : Oui, j'aime bien quand Hermione remballe Lavande! Je me suis beaucoup amusée à écrire cette scène! Oui, il y a entre autre rupertforever qui m'a parlé de pearl harbor! Et Je tiens à te rassurer : Il n'y aura JAMAIS dans aucune de mes fics une fin Hermione/Harry. C'est inimaginable pour moi aussi!! Au fait, oui, je suis fan du couple Ron/Hermione mais je n'arrive pas à voir les adresses des blogs... Merci encore pour ta review...

Dinou : Merci beaucoup pour tes compliments! Voici la suite! J'espère que ça te plaira... C'est un des chapitres les plus romantiques! :p

Eden.

Ce n'est que très tard que Hermione avait rejoint la sale commune. Elle avait espéré un court instant que Ron l'aurait attendu, mais il n'en avait rien fait. Il n'était pas là. D'ailleurs, où était-il ? N'était-il pas en ce moment même avec Lavande en train de l'embrasser à nouveau. Elle chassa au plus vite cette image de sa tête. Elle avait été tellement absorbée par ses réflexions qu'elle avait manqué le repas du soir. Son ventre gargouillant, elle se coucha. Elle ne parvint pas à trouver le sommeil. En partie à cause de son estomac vide.

-C'est pas vrai, marmonna-t-elle.

Elle se retourna encore une fois, envoyant valdinguer ses couvertures. Ce n'était pas son estomac le problème, mais l'image rousse qui envahissait son esprit. Il était là, partout autour d'elle. Elle ne voyait que lui, ne pensait qu'à lui. Le sentiment qu'elle avait éprouvé lors de son dernier cauchemar lui revint. Cette sensation de bien être rien que de penser à lui était réelle.

-Non, non, non, non, non ! s'ordonna-t-elle.

Elle ne devait pas y penser. Pas maintenant, pas comme ça. Pas tant qu'il était encore avec Lavande. Pas pour des milliers d'autres raisons. Elle se leva brusquement. Il fallait qu'elle le voie. Elle devait lui parler. Il s'était bien rendu dans son dortoir, pourquoi ne ferait-elle pas pareil ? Peut-être parce que Ron partageait sa chambre avec trois autres garçons et qu'il serait inconvenable d'y aller. Mais après tout, qu'avait-elle à perdre ? Elle se décida et descendit jusqu'à la salle commune qu'elle s'attendait à trouver calme. Mais celle-ci n'était pas vide. IL était là. Ron était là, paisiblement assis sur le canapé. Hermione s'apprêta à aller le voir quand soudain, Lavande apparut. Le cœur de la sorcière se brisa. Il avait rendez-vous avec elle. Ron se redressa.

-Pourquoi tu voulais me voir ? demanda-t-il à sa petite amie. À cette heure-ci ?

-Je ne voulais pas que notre conversation soit rendue publique. Je voulais juste m'assurer que tout était toujours convenu pour la soirée de samedi.

Ron tourna la tête. Si tout était convenu, ce n'était apparemment pas à sa plus grande joie.

-Bien sûr, répondit-il néanmoins, tentant de sourire. Pourquoi je n'irais pas avec toi. Tu es ma petite amie après tout. Et toi, tu m'aimes...

-Mais bien sûr, s'exclama Lavande.

Elle se rua sur lui et le couvrit de baiser. Ron répondit ardemment faisant de son mieux pour paraître concentré. Il avait honte de ce qu'il faisait. Mais il devait le faire. Il avait aperçu Hermione dans les escaliers, peu avant l'entrée de Lavande. Il ne savait pas à quoi rimait cette comédie. Mais c'était la seule chose à faire. Lui prouver qu'il était bien avec Lavande.

-Ce sera sans aucun doute la plus belle des St Valentin, sourit celle-ci. Je t'aime Ron.

Il se retourna brusquement vers elle. Elle ne lui avait jamais dit avant. Il ne lui avait jamais dit avant non plus. Jamais comme ça, si sincèrement. Et là, elle lui lançait cette déclaration à la figure, alors que lui, ne l'avait jamais dit à personne. Que devait-il faire ? Trahir son cœur et mentir ? Ou ne rien dire et blesser Lavande ? Il resta muet.

-Je… bafouilla-t-il finalement.

Le cœur d'Hermione se serra plus fort. Il n'allait tout de même pas lui dire ? Non. Il ne pouvait pas. C'était impossible. Il ne l'aimait pas. Ron allait répondre qu'il ne pouvait pas le dire lorsqu'il entendit les légers pas de son amie remonter jusque dans son dortoir. C'était mieux ainsi.

-Je ne peux pas. Je ne suis pas encore prêt.

Lavande, vexée, ne releva pas. Elle soupçonnait toujours le rouquin d'avoir des vues plus que prononcées sur Hermione. Elle aurait voulu une preuve de son amour mais n'avait obtenu que de nouveaux doutes. Elle soupira et remonte sans un mot de plus dans sa chambre. Ron resta seul. Il tourna le regard vers les escaliers qui menaient au dortoir de préfet en chef. Elle était là haut, et elle n'allait pas bien. Il pouvait le sentir. Là où Ron se trompait, c'était sur la raison de sa tristesse. Il était persuadé que maintenant qu'elle savait Ron heureux, elle allait pouvoir avancer et par conséquent faire une croix sur son passé.

Certains garçons ne réfléchissent pas assez et ne voient rien. D'autres, comme Ron, réfléchissent trop et n'en voient pas plus. Hermione avait plus ou moins réussi à faire l'impasse sur le passé. C'était le présent qui la faisait souffrir.

-Bonjour, bailla Hermione en arrivant à la table des Gryffondor tout sourire.

-Bien dormi ? demanda Ron.

-Parfaitement bien, affirma-t-elle d'un ton joyeux à outrance.

Ton qui, elle l'espérait, n'avait pas sonné aussi faux qu'elle-même l'avait entendu.

-Plus de cauchemars ? s'informa Ron.

-Et bi…

-Oh, Rony ! Devine ce que j'ai trouvé pour samedi soir.

Lavande venait d'entrer dans la grande salle. Personne n'avait manqué son entrée. À la table des serpentard, Drago pouffait de rire tout comme Crabbe et Goyle. Ron rougit jusqu'aux oreilles. Même à la table des Gryffondor, les rires allaient bon train.

-Et ça, c'est la petite amie de mon cher frère, pouffa Ginny, tout comme l'aurait fait Fred ou Georges si ils avaient toujours été à Poudlard.

-Je me demande lequel des deux est le plus à plaindre, ricana Dean Thomas.

Lavande s'assit lourdement sur le genoux du rouquin, sous le regard du couple. (Ginny sortant maintenant officiellement avec Dean Thomas).

-Définitivement lui ! affirmèrent-ils en cœur.

Ils se mirent à rire. Les exclamations bruyantes de Luna Lovegood leur parvinrent même. Neville quant à lui riaient de bon cœur avec Seamus. Ils trouvaient Lavande si superficielle. Ils étaient sûr qu'une telle chose ne serait jamais arrivée si « Harry avait été là pour le surveiller ». Avec le temps, les discussions au sujet de Harry étaient devenues commémoratives. Il n'y avait plus de gêne à en parler, au contraire. Les Gryffondor trouvait que cela honorait sa mémoire.

-Oh, si tu l'avais vue, s'extasia Lavande. Elle est noire. Elle m'arrive au dessus des genoux. Je suis sûre que tu vas l'adorer.

-Je n'en doute pas.

Il tourna la tête et tenta de ne pas penser à ce qui se passait juste là, devant lui, sur ses propres genoux, en fait. La jeune fille continuait de faire de grands gestes sans même remarquer que l'hilarité la plus totale avait envahi l'assemblée.

-Tu m'aideras pour bien l'attacher. Et si tu es gentil… tu pourras même m'aider à l'enlever, murmura-t-elle à son oreille pour que personne n'entende.

Ron s'écarta surpris. Jamais il n'aurait pensé qu'elle lui dirait quelque chose comme ça. Pas si vite. Et puis, il ne voulait pas ! Peut-être avait-il mal compris l'allusion ? Mais la main de lavande se posant sur sa cuisse lui fit comprendre qu'il avait bien saisi son message. La jeune sorcière l'embrassa rapidement avant de se lever et de quitter la grande salle tout comme elle y était entrée.

-Ça c'est une petite amie, se moqua Dean Thomas.

Lui et Ginny pouffèrent de rire sous les regards meurtriers de Ron. Le rouquin reprit son repas, plus silencieux que jamais.

-Qu'est ce que vous faites samedi soir ? demanda timidement Hermione.

-Tu ne sais pas ? s'étonna Ron.

Il la regarda, les yeux écarquillés, comme si elle venait d'une autre planète. Ron se souvint alors qu'elle n'était pas présente lors du repas où Dumbledore avait annoncé la nouvelle.

-Nous allons au bal de… au bal de la St Valentin. L'école organise une grande fête samedi soir.

Il baissa la tête évitant de croiser le regard de son amie. Il n'avait pas besoin de la voir pour deviner l'expression figée qui siégeait sur son visage. Hermione inspira profondément et n'émit qu'un très léger « ho » tentant d'afficher son indifférence.

-C'est… c'est bien, bafouilla-t-elle.

-Ouais, soupira Ron.

-Si je comprends bien, j'ai quatre jours pour me trouver un cavalier, sourit-elle.

Ron tourna la tête vers elle. Elle avait la réaction qu'il l'avait poussé à avoir. Il était heureux pour elle. Si seulement elle savait à quel point il souffrait. Mais il s'était juré de la rendre heureuse. Il fallait qu'elle voie du monde, qu'elle sorte avec d'autres garçons. Il quitta précipitamment la table. Bon sang, mais à quoi jouait-il ? Il se mentait à lui-même en tentant de prétendre que tout allait bien dans le meilleur des mondes. Non ! Ça n'allait pas. Lui, n'était pas heureux. Et même si Hermione feignait l'indifférence, il avait bien vu qu'elle n'allait pas bien. Que fallait-il qu'il fasse ? Il n'arrivait à la comprendre, à savoir ce qu'elle pensait. Elle l'obsédait… son cœur battait pour elle… et uniquement pour elle…

Les quelques jours les séparant de la fête passèrent bien vite. Lavande rappelait tous les jours à Ron que le moment fatidique arrivait bientôt, ce qui mettait le sorcier mal à l'aise. En pensant tant et plus à Hermione, il trahissait sa confiance. Il était honteux de mentir ainsi, sans vergogne.

D'autre part, quand il tentait de savoir où en était Hermione avec sa recherche de cavalier, la jeune fille lui répondait qu'elle l'avait trouvé. Mais jamais elle ne lui révélait l'identité de l'heureux élu. Elle avait l'air bien, mieux…

Le soir du 14 février arriva. Ron, à court d'idée pour les cadeaux, n'avait acheté qu'une boite de chocogrenouille en guise de présent. Lavande ne le prit pas mal, ce qui agaça Ron. Il faisait tout pour être le plus insupportable possible. Mais malgré tout, La jeune fille s'acharnait à ne pas piquer des crises à chacun de ses faux pas.

Huit heure sonnante. Lavande Brown descendit les escaliers, vêtue de sa longue robe noire. Elle était comme elle l'avait décrite, peut-être même un tantinet plus courte.

-Alors, Rony. Comment tu me trouves ?

-Très belle. Tu es magnifique, dit-il la gorge serrée. Elle est très… jolie… cette robe.

-Et très légère aussi, murmura Lavande en se rapprochant de lui. Facile à retirer en un clin d'œil… ou en un clin de baguette.

Ron déglutina difficilement. Lavande vint poser ses lèvres sur les siennes. Le baiser fut brûlant. La jeune fille l'embrassait avec ferveur. Mais ne sentant aucun répondant du côté de son petit ami, elle s'arrêta.

-Qu'est ce qui t'arrive ?

-Moi…, bégaya le rouquin. Rien du tout ! Je… enfin… non, rien. Vraiment je t'assure.

-Tu n'en as pas envie, c'est ça ?

Il y était. Il était exactement là où il aurait souhaité ne jamais arriver avec Lavande. Il avait seize ans. Il en aurait bientôt dix-sept. Il était normal de parler de ce genre de chose. Mais elle n'était certainement pas celle avait qui il avait envie d'en « discuter ».

-Ecoute, je…

-Je comprends.

-Ça m'étonnerait, murmura-t-il.

-On n'en parlera pas ce soir. Je ne voudrais pas gâcher notre première St valentin.

Elle l'agrippa par le bras, rageant intérieurement. Elle lui sourit amicalement. C'était le genre de sourire que Hermione lui faisait souvent. C'était d'ailleurs le but de Lavande. Contrairement aux apparences, elle n'était pas si idiote que tout le monde ne le pensait. (nda: si si je vous assure!!) Elle avait observé les regards transis que son petit ami lançait à sa rivale. Depuis, elle s'était mise dans l'idée d'être tout aussi tolérante que celle-ci. Elle espérait bien gagner un peu plus d'attention de la part de Ron.

-On y va ? sourit-elle.

-C'est quand tu veux.

Vêtu d'un costume de sorcier traditionnel, Ron prit Lavande par la main et l'emmena jusqu'à la grande salle. Toutes les tables avaient été aménagées différemment, juste pour l'occasion. Un espace central était spécialement destiné à tous les couples qui souhaitaient danser. Beaucoup de filles et de garçons étaient venus en simples amis. Les couples étaient peu nombreux à Poudlard.

-On va danser, proposa Lavande.

-D'accord, accepta Ron, le regard dans le vague, à la recherche de Hermione.

Elle n'était pas là… Les yeux du rouquin balayèrent la salle tout au long de la soirée. Mais jamais Hermione ne parut. Ron aurait aimé voir le visage de celui qui avait eu la chance d'être son cavalier. Malheureusement pour sa curiosité, Hermione ne se montra pas une seule fois de toute la soirée.

Vers onze heure, alors que sa petite amie discutait avec Parvati Patil, Ron s'éclipsa. L'absence de son amie le tracassait.

-Hermione, appela-t-il en entrant dans le parc de Poudlard.

C'est là qu'elle se réfugiait toujours. C'était l'endroit qu'elle préférait à Poudlard. C'était un petit endroit simple, et mignon, tout comme elle. Un lieu retranché au bord du lac.

-Hermione, je sais que tu es là. Montre toi s'il te plait.

-Pourquoi tu es venu ?

Derrière Ron, une silhouette familière apparut. Ron fit volte face. Il pu ainsi l'apercevoir. La sorcière avait les yeux rougis par les pleurs.

-Hermione, qu'est ce que tu as ? Pourquoi tu pleures ?

Il fit un mouvement vers l'avant afin de la prendre dans ses bras. Mais elle tendit le bras et le repoussa. Elle secoua vivement la tête.

-Ne m'approche pas !

-Qu'est ce qu'il t'arrive ?

-Pourquoi tu me fais ça ?

-Quoi ?

Ron fronça les sourcils. Il s'était attendu à ce qu'elle lui parle de Harry ou de son mystérieux cavalier qui n'était apparemment jamais arrivé. Mais non, elle lui parlait de lui.

-Pourquoi tu prends un malin plaisir à me faire souffrir ?

-'Mione, j'essaie juste de te rendre heureuse. C'est tout ce que je souhaite. Je sais que perdre Harry a été dur. Et je tuerais bien celui qui t'a lâchement abandonné ce soir.

-Personne ne m'a abandonné, avoua-t-elle.

Ron voulut parler mais aucun son ne sortit de sa bouche. Il la fixait tout simplement, stupéfait par ce qu'elle venait de dire.

-Quoi ?

-Je n'avais pas de cavalier.

Ron la dévisagea un moment. Les larmes coulaient toujours doucement le long de ses joues rouges. Il bafouilla un instant. Elle n'avait pas de cavalier pour ce soir.

-Quoi ? Mais pourquoi tu m'as dit que tu en avais un ?

-Je ne voulais pas que tu t'inquiètes pour moi.

Ron s'avança trop rapidement cette fois pour qu'elle puisse le contrer. Elle n'en avait même plus envie. Il la prit tout contre elle. Hermione déversa ses pleurs sur son épaule.

-Je me ferai toujours du souci pour toi, 'Mione. Je serai inquiet pour toi. Quoique tu fasses, je serai toujours auprès de toi, pour te protéger.

-Je ne voulais pas que tu t'inquiètes parce que je ne voulais justement pas que tu sois près de moi, sanglota-t-elle. C'est trop dur.

Elle détacha difficilement sa tête de l'épaule de Ron et plongea son regard dans le sien. Il semblait perdu. Et elle, si confuse, si triste. Elle était encore si fragile. Elle ferma les yeux, laissant échapper une nouvelle larme.

-Je t'en veux, lui lança-t-elle. Tu prétends me protéger, mais tu ne me fais que du mal.

-Quoi ? Mais qu'est ce que j'ai encore fait ? s'énerva Ron

-Ce que tu as fait ? Et tu oses encore le demander !

-Et bien dis le moi, toi qui es si intelligente.

-Ne prends pas ce ton sarcastique avec moi !

-Je ne suis pas sarcastique. J'aimerais juste savoir ce que j'ai fait pour que tu m'en veuilles autant. Dis le moi ! Dis moi pourquoi je te fais souffrir, parce que je ne comprends pas ce que j'ai fait de mal.

Hermione s'éloigna définitivement de lui lançant ses bras en l'air. Ses longs cheveux en bataille commencèrent à virevolter dans les airs. Ron la regardait fermement. Il voulait savoir. Il n'arrivait pas à comprendre ce qu'elle avait dans la tête. C'était une vraie tête de mule. Tout comme lui l'était.

-Tu ne comprends pas ? Le petit Rony d'amour ne comprend pas, ironisa-t-elle.

-C'est Lavande ton problème, s'étonna Ron.

-Moi ?

Hermione rit sans joie. Bien sûr que c'était Lavande son problème. Qui d'autre ? Bien que dans la tête de Ron, Lavande avait toujours été le cadet des soucis de Hermione. La jeune fille prit un air plus sérieux. Elle tourna la tête vers Ron.

-Pourquoi tu as été au bal avec elle ? demanda soudain la sorcière.

-C'est pour ça que tu m'en veux ?

-Pourquoi, répéta-t-elle plus fermement.

-J'ai été au bal avec ma petite amie !

Hermione détourna le regard. Elle ne savait pas combien de temps elle pourrait tenir dans cette conversation avec Ron. Tout d'un coup, celui-ci fit prit d'un fou rire.

-Tu trouves cette situation amusante, demanda-t-elle.

-C'est juste que… Il y avait longtemps qu'on ne s'était pas disputé ainsi. En fait, ça ne nous est plus arrivé depuis que…

-Que Harry est mort, termina Hermione.

Ils baissèrent tout deux le regard. Ils se turent un instant. Aucun d'eux ne savait trop quoi dire.

-Je croyais que c'était lui, ton problème, déclara soudain Ron.

Hermione se radoucit. Elle s'approcha de Ron et lui prit la main. Ce simple contact fit frissonner le rouquin. Elle releva les yeux et plongea à nouveau son regard dans le sien. Tout deux vibrèrent à ce simple contact visuel.

-Ce n'est plus Harry, dit-elle tout simplement.

Pendant une seconde, Ron réfléchit au millier de sens que pouvait avoir cette phrase. Que devait-il faire là ? Devait-il, comme il en mourait d'envie, se pencher sur elle et l'embrasser ? Mais si ce n'était pas ce qu'elle souhaitait ? Si il brisait à tout jamais leur amitié ? Il s'en voudrait tellement si une telle chose arrivait.

-On devrait… On devrait peut-être rentré, murmura-t-il.

-Tu as raison. Je commence à avoir froid.

Sans réfléchir, Ron passa sa veste autour de Hermione. Ils s'emmitouflèrent à deux. Ils étaient à nouveau proche l'un de l'autre.

-On devrait vraiment…, commença hermione.

-Je sais, murmura simplement Ron.

Sans qu'il ne puisse rien y faire, ses lèvres se posèrent sur celle de la jeune fille. Il avait tant attendu pour qu'il se produise un tel évènement, qu'il n'avait pas su résister une minute de plus. La veste qui les recouvrait tomba à terre. Mais cela avait bien peu d'importance. Leurs lèvres se capturaient l'une l'autre. La chaleur de leur baiser leur avait fait oublier le froid de l'extérieur. Ron pressa Hermione contre lui. Elle était à lui et à personne d'autre. Ni à Viktor Krum, ni à Harry, ni à personne. Elle était à lui ! Hermione passa langoureusement ses mains dans les cheveux roux de Ron. Comment était-ce possible que cela arrive ? Elle ne savait pas et ne voulait pas savoir. Ils s'embrassaient. Hermione cru qu'elle allait exploser. Tant de sensations différentes l'envahissaient. Tout était si beau, si grand, si fantastiquement magnifique. Leurs langues se croisèrent. Et une nouvelle vague d'émotions parcourut la jeune fille. Un frisson lui traversa le dos. Enfin, ils étaient deux. Ils s'embrassaient. À ce moment précis, plus rien d'autre qu'eux n'existaient…

"Did you ever think of me as your best friend?"

"Did I ever think of you? I'm not complaining"

"I never tried to feel, I never tried to feel this vibration. I never tried to reach. I never tried to reach your Eden"

traduction: As-tu jamais pensé à moi comme à ta meilleure amie ? Ai-je jamais pensé à toi ? Je ne me plains pas. Je n'ai jamais essayé de ressentir, je n'ai jamais essayé de ressentir cette vibration. Je n'ai jamaai essayé d'atteindre, je n'ai jamais essayé d'atteindre ton Eden...

Hooverphonic: Eden.

C'est pas beau tout ça? Personellement j'adore cette chanson. Ca peut paraitre bizarre surtout quand on traduit les paroles. Mais je pense que ça leur correspond bien à nos petits tourtereaux. Bien sûr, là, tout va bien... Le prochain chapitre sera "l'après baiser". Parce que, généralement, dans les livres ou séries télé, on ne voit jamais ce qui se passe après le baiser...

Sans oublier bien sûr que Ron a toujours une petite amie... (rabat-joie la fille ici!)...

Une petite review pour me dire ce que vous en penser... :o)