HELLO! Ha, je vais vous avouer que je suis heureuse de publier ce chapitre parce que c'est un dont je suis le plus fière:p... (Libre à vous de mle casser complètement :p) Nos deux amoureux apprennent que la vie de couple, C'est pas si simple... surtout lorsqu'on a des ennemis... (Autre chose importante : L'amitié c'est important! Et ca passe au dessus de certaine chose Laeti... pense y!) Alors, réponse au reviews?

servane : Oui, harry, j'en avais presque fait un deuxième malfoy... :p Mais vi, il revient... quand même. Soyons pas sadique à ce point là! D'ACCORD, hermione de peut etre heureuse qu'avec Ron! J'approuve! "Tant qu'elle les laisse tranquille" (Lavande) ... han... ce chapitre alors... est pour toi! J'en dis pas plus

Geminie : Mais de rien, je suis ravie d'avoir pu te remonter le moral! J'espère que si tu la lis cette suite te plaire et te donnera le sourire :o)

soulLove : OUI! Même grosse référence à Dawson... je ne m'en cache pas. Ma soeur me les passe en boucle... Au final ça finit par influencer! Lol. Merci pour tant de compliments! ;o) Voici la tite suite!

kirnimouchee : Ha! THE revieweuse! Ca me fait bien plaisir! Les compliments comme les tiens... C'est pas bon pour l'ego ça. Lol. Tu vas la relire, à ce point là? Oui harry souffre pas beaucoup. Mais je me suis dit qu'il fallait quand même l'épargner (du moins dans cette fic!) J'ai en effet projet d'un one shot sans doute... ou harry serait tellement malheureux que... couic! Niark! (ouh je suis sadique!) Ravie que les chansons te plaisent! Les latrmes au yeux à la fin du chapitre... (C'est aps pour me vanter, du tout!) Mais j'ai pleuré en lisant la fin de ce chapitre ci moi :p ...A toi de voir... Mais Drago n'en a pas fini avec les tourtereaux... je ne dis que ça! Je serai ravie que tu lises dès ton retour! j'aurais un reviex deux fois plus longue! Lol :p Mais c'est chouette! j'adoore! Bye à plus!

Love guns n roses : Bonjour à vous aussi charmant revieweur. Pas décollé les yeux... Waw... à ce point! Combien de chapitre... oula... celui ci c'est le 12eme... normalement il y en aura 15... Le prochain chapitre, c'est dès maintenant que tu peux le découvrir. Merci beaucoup! à bientôt j'espère.

Larmes de pluie : Non j'avoue que je le plains pas du tout Harry! (on est pas méchantes, on est logiques!) On est en effet plusieurs à être d'accord sur ce point : RON ET HERMIONE! Ha vi... l'évolution... C'est dur la vie en couple... bonne lecture.

Loufette : Lavande... haaa cette Lavande... l'ets toujours là! Oui moi aussi j'aime bien cette phrase. j'aime bien cette idée de Saouler un peu Hermione... J'ai trouvé ça assez drôle! Ravie que ça t'ai plu... en espérant que tu aimes celui ci aussi!

Mister G : Merci bicou! (d'aimer ma fic...) Heu... non, harry et quelqu'un c'est pas encore au programme, mais j'y penserai... En attendant voici la suite. Merci encore!

Maybe that's what it takes.

Quelques lueurs glissèrent à travers les vitres des la chambre de préfète en chef de Hermione, effleurant son visage au passage. Elle ouvrit doucement un œil, envahie instantanément par une sensation de bonheur intense. Il était là, à ses côtés. Il dormait encore. Ronald Weasley, son petit ami, et celui avec lequel elle avait passé la plus merveilleuse des nuits, était étendu de tout son long. Hermione se redressa doucement en veillant à ne pas le réveiller. Elle lui caressa doucement la joue.

-Salut, lui sourit-elle lorsqu'il s'éveilla.

-Salut, comment tu sens ?

-Incroyablement bien.

Elle lui vola un baiser. Il l'attira à elle. Elle crut d'abord qu'il allait l'embrasser. Mais au lieu de cela, il commença à la chatouiller.

-Non, Ron. Arrête ça tout de suite. Non. Je t'en prie. Arrête, hurla-t-elle.

-Tu n'as pas dit le mot magique.

Pour toute réponse, elle n'émit qu'un rire sonore. Elle ne pouvait plus articuler, prise par un fou rire.

-Ha non, répliqua Ron. Ça, ce n'est même pas un mot. Et si tu penses que c'en est un, il n'est pas magique !

-S'il te plait, s'exclama-t-elle encore plus fort.

Il la lâcha enfin. Elle se laissa lourdement tomber sur son torse, encore nu, en guise de vengeance. Il émit un râle de protestation.

-Ça fait mal, se plaignit-il.

-Je t'aime.

-Merci, c'est très gentil, la taquina-t-il.

La main de la jeune sorcière atterrit doucement sur la tête de son partenaire. Elle arborait un sourire vexé. Il soupira.

-Bien, ça va. J'ai compris. Mademoiselle Granger, Je vous aime.

Elle se pencha doucement vers lui. Elle tenta de passer ses mains sur son ventre afin de, à son tour, le chatouiller. Mais le jeune homme avait de bons réflexes. Il lui attrapa le bras et la fit rouler dans ses bras. Ils rirent tout les deux.

Harry descendit lentement de son dortoir, fatigué comme jamais. Il n'avait pas dormi de la nuit. Il avait longuement réfléchi et en était arrivé à une conclusion qui ne lui plaisait pas du tout. Il n'en voulait plus à ses meilleurs amis. Il aurait dû pourtant. Mais, il les avait vu ensemble à plusieurs reprises. Il avait réalisé l'importance qu'ils avaient l'un pour l'autre. Lorsqu'il parvint enfin dans la salle commune, il vit un frêle silhouette, assise sur un fauteuil, pleurant toute les larmes de son corps.

-Lavande ? s'étonna le survivant. Lavande, qu'est ce qui ne va pas ?

La jeune fille releva piteusement la tête vers son interlocuteur. Ses yeux étaient assaillis par les larmes et rougis par ses pleurs.

-Je l'aime, s'exclama-t-elle. J'ai essayé de me convaincre du contraire mais c'est faux.

Elle replonge la tête dans ses mains et ses pleurs redoublèrent. Harry s'approcha doucement d'elle. Il posa une main sur son épaule.

-Je ne suis peut-être pas une fille parfaite. Mais j'ai toujours fait de mon mieux pour être gentille avec lui. Et lui, il a préféré ce sale petit rat de bibliothèque, ajouta-t-elle avec une grimace de dégoût.

Harry voulut répliquer. Il n'appréciait pas que Lavande insulte ainsi Hermione. Mais la jeune fille poursuivit rapidement l'empêchant de faire une interruption.

-Tu leur en veux, toi aussi, se tourna-t-elle vers lui. Tu voudrais te venger. Je connais un très bon moyen de…

-Tais toi, la stoppa Harry. Tu as mal. Je sais ce que ça fait. Mais vouloir te venger n'arrangera pas les choses.

La sorcière inspira profondément et releva la tête. Elle se mit sur ses deux pieds et quitta précipitamment la pièce.

-Je veux Ron Weasley, maugréa-t-elle. Et je jure par Merlin qu'il sera à moi.

Après avoir passer le portrait, elle sécha ses larmes d'un revers de main et s'engouffra dans un couloir, plus en rage que jamais.

Cet après midi là, le cours de potion s'avéra encore plus rude qu'à son habitude. Rogue se montrait impitoyable envers chacun des Gryffondor. Son favoritisme pour les serpentard s'en ressentait fortement.

-Potter, n'êtes-vous donc pas capable de lire les instructions convenablement.

Il se tourna ensuite vers Ron. Le jeune garçon avait demandé de l'aide à Hermione afin de s'améliorer en cours. Il ne voulait pas la décevoir. Il avait parfaitement réussi sa potion qui arborait une teinte bleu clair tel le résultat espéré. Rogue ne commenta pas son travail, ce qui signifiait qu'il ne trouvait rien à y redire.

-Il n'a rien dit, murmura Ron à l'adresse de Hermione. Il n'a rien dit !

-Tu vois. Tu peux faire de grandes choses quand tu travailles un peu.

Ron lui prit discrètement la main. Ils se sourirent mutuellement. Rogue ne remarqua rien. Mais cette légère étreinte fut captée par Lavande Brown. Elle fronça les sourcils.

À la sortie du cours, la jeune sorcière ruminait. Son Rony semblait si attaché au rat de bibliothèque. Il fallait qu'elle trouve un moyen de le récupérer. Le jeune couple passa juste à côté d'elle. Elle les fixa furieusement.

-C'est dégoûtant, n'est ce pas ? lança Malfoy.

-La ferme.

-Doucement. On se calme la furie. Je dis juste que voir Weasmoche et sang de bourbe ensemble n'a rien de réjouissant.

Elle haussa les épaules. Mais Drago ne s'arrêta pas là. Il s'approcha d'elle tel un serpent rampant sur le sol. Malfoy en avait d'ailleurs plus que les apparences. Il était certainement aussi vicieux que les dites créatures. Il lui murmura quelques mots à l'oreille.

-Tu voudrais te venger ? Ou peut-être même, avoir Weasmoche pour toi toute seule ?

-Quoi ?

-Je peux t'aider, affirma-t-il.

Lavande s'était retournée dans un mouvement de surprise. Elle l'avait regardé dubitativement. Mais il avait l'air sérieux. Il laissa apparaître son désormais bien connu rictus cruel. Lavande lui lança un regard malicieux. Elle lui fit un sourire narquois.

-Je suis celui qu'il te faut pour arranger ça, poursuivit-il. Allons ailleurs.

Les deux complices disparurent. Leurs intentions étaient loin d'être bonnes. Leur plan machiavélique allait mettre en péril la relation de Ron et Hermione. Attablés dans la grande salle, les deux tourtereaux ne se doutaient pas qu'une machination s'opérait contre eux.

-Que dirais-tu de notre bon vieux terrier, sourit le jeune homme.

-Très original, fit remarquer Hermione.

-On y passe chaque année de charmantes vacances. Alors pourquoi changer ?

-Tu as raison.

Elle devait l'admettre, elle n'avait jamais été déçue par leurs vacances à trois au terrier. Même si aujourd'hui, Ron et Harry n'était plus en très bons termes, il leur restait les souvenirs. Elle prit la main de Ron et lui sourit. Harry entra à ce moment là dans grande salle. Ron baissa instinctivement la tête.

-Il vient chaque année, souffla Hermione. Ce serait dommage qu'il ne nous accompagne pas encore cette année.

-Je ne suis pas certain qu'il ait très envie de passer du temps avec nous.

-Tu peux toujours lui demander.

Ron soupira. Hermione le poussa légèrement. Il se leva et prit la direction de Harry. Il aurait vraiment tout fait pour Hermione. Si elle voulait qu'il parle à Harry, il parlerait à Harry. Il arriva à son niveau.

-Salut, dit-il tout simplement.

-Salut, répondit Harry, surpris que Ron lui adresse ainsi la parole.

-Je… en réalité… Hermione a pensé que… Enfin, chaque année tu passes généralement les vacances avec nous au terrier.

-Ou à Square Grimmaurd, précisa Harry.

-Exact.

Ron soupira. Il ne savait pas du tout comment aborder le sujet étant donné que lui et Harry ne discutaient plus tellement ces derniers temps.

-Quoiqu'il en soit, poursuivit le rouquin, je me demandais si tu voulais réitérer cette tradition.

Harry le fixa un moment sans bouger, la bouche légèrement entrouverte. Ron remarqua tout de suite le regard étonné de son interlocuteur.

-Quoi ? Qu'est ce qu'il y a ? Je suis peut-être un cancre mais je sais ce que veut dire : réitérer !

-Non, non, Ron ce n'est pas ça. C'est juste que je suis surpris, c'est tout.

-Oh.

Ron baissa à nouveau la tête devant le survivant. Il n'arrêtait pas de tortiller ses doigts entre eux tout en se balançant d'un pied sur l'autre.

-Et bien, tu sais… Notre amitié à l'air de tenir à coeur à Hermione. Alors peut-être qu'on pourrait faire un effort. Tu resterais quelques temps chez les moldus et Fred, Georges et moi on passerait te chercher.

-J'en serais ravi, affirma Harry.

Ron releva brusquement la tête. Harry avait répondu sans hésiter. Il souriait à présent. Ron craignit un instant que son ami n'ait fait cela que pour échapper à la torture de rester quelques semaines de plus avec sa tante et son oncle. Mais Harry semblait sérieux.

-On ne va pas se faire la tête indéfiniment. Et puis, elle t'aime…

Harry tourna la tête vers Hermione. La jeune fille les regardait. Il lui sourit. Elle en fit de même. Après tout, il ne leur en voulait plus. Ils étaient tellement bien tous les deux.

-Elle est heureuse. C'est tout ce qui est important pour moi, ajouta Harry.

Ron sourit. Les deux sorciers se dirigèrent vers la table où ils s'assirent aux cotés de Hermione. Ils discutaient à nouveau, comme au bon vieux temps. Ils étaient ensemble, malgré les épreuves par lesquelles ils étaient passés, les batailles qu'ils avaient menés, les sentiments qu'ils avaient éprouvés les uns pour les autres. Pourtant, à cet instant précis, Ron fut parcouru d'un frisson le long du dos, comme si c'était la dernière fois qu'ils étaient ainsi, à trois, heureux. Il chassa rapidement cette sensation, mais celle-ci persista.

-Je dois y aller, déclara soudain le rouquin.

-Quoi ? Mais… Où ça ? s'étonna Hermione face au rapide départ de son petit ami.

-Quelque part. J'ai des choses à faire, répondit-il, évasif.

Il sortit en courant de la grande salle. Il ne se sentait pas bien. Il avait besoin d'être ailleurs. Cette impression qu'il ne serait plus jamais heureux ressemblait vaguement à l'effet que lui avait déjà procuré les détraqueurs. Mais celle-ci venait de lui. C'était son inquiétude qu'il ressentait. Il monta jusqu'au tableau. Il prononça le mot de passe et la grosse dame le laissa entrer. Il se massa les tempes et poussa un soupire, persuadé qu'il était seul. Mais assise les bras croisés près du feu, Lavande Brown l'attendait de pied ferme.

-Bonjour mon amour, lui lança-t-elle.

-Ne m'appelle pas comme ça. Je n'ai plus rien avoir avec toi.

-Plus pour le moment, mon ange. Mais les choses vont changer.

-Je ne pense pas, non, affirma Ron très sérieusement.

-Mais si, le contra Lavande.

Elle se leva et avança doucement vers lui de sa démarche la plus aguicheuse. Elle passa à quelques centimètres de lui. Elle caressa doucement son menton avec sa main. Mais le rouquin ne bougea pas.

-Tu n'as pas envie de moi ?

-Tu me dégoûtes, lui lança-t-il.

-Alors tu ne me laisses pas le choix.

Ron ne comprit pas tout de suite ce qu'elle voulut dire. Elle retourna s'asseoir près du feu. Ron la fixait, se demandant ce qu'elle avait bien pu mijoter. Lavande, elle, avait les yeux rivés sur le sol. Lorsqu'elle vit que Ron était suffisamment concentré sur elle, elle hurla :

-À toi, Malfoy.

Le blondinet sortit de nul part. Avant que Ron ait le temps de sortir sa baguette, Drago, lui, avait déjà brandit la sienne et lancé un sort.

-Imperium !

Lavande afficha un sourire ravi lorsqu'elle vit que Ron semblait prêt à obéir au moindre des ordres de Malfoy. Il ne bougeait plus et attendait qu'on lui impose de faire quelque chose.

-Bien, tu as ce que tu voulais, non ?

-Patience, Drago, patience. Tu veux faire souffrir la sang de bourbe et notre cher Harry Potter, n'est-ce pas ?

-Et toi tu voulais ton Rony chéri. Je crois que je n'ai pas encore eu ce que je voulais. Je veux que Potter paie pour ce qu'il a fait à mon père !

Ron avait la bouche ouverte, et la lèvre inférieure pendante. Il ressemblait plus à un mort vivant qu'à autre chose. Lavande l'observa un moment. Elle fixa alors Drago d'un air triomphant.

-Faire souffrir le rat de bibliothèque c'est faire souffrir son plus fervent admirateur. Tu me laisses mon Rony, tu as ta vengeance.

-Potter ne paiera jamais assez comme ça.

-Patience, je t'ai dit. D'abord on s'occupe de mon rouquin. Ensuite on passe aux choses sérieuses avec ton balafré. Ça te va ?

Drago Malfoy acquiesça, sa baguette toujours pointée vers Ron. Il fixa le rouquin et commença à lui dicter ce qu'il avait à faire.

Sans qu'il ne sache trop comment, Ron s'approcha de Lavande et lui caressa tendrement la joue. Il se mit alors à l'embrasser doucement dans le cou. Lavande gémit de plaisir. Ils s'allongèrent sur le sofa. Ron se mit à la caresser tout le long du corps. Elle commença à déboutonner sa chemise. Le rouquin ne protesta pas. Il accueillit même ce geste avec bonheur. Les mains de la jeune sorcière s'arrêtèrent sur la ceinture de son partenaire qu'elle défit avec soin. « Murmure son prénom » lui ordonna Malfoy, caché derrière un pendant de rideau. Il s'exécuta.

-Lavande…

-Ron, répondit une voix.

Mais celle-ci était plus étranglée qu'il ne l'aurait cru. Elle ressemblait plus à un cri de désespoir. Et ce pour la simple raison qu'elle ne venait pas de Lavande mais de Hermione. Drago perdit l'emprise qu'il avait sur Ron. Il se cacha rapidement derrière un pendant de rideau. Ron revint à la réalité, réalisant avec horreur qu'il était allongé de tout son long sur Lavande Brown, le pantalon lui tombant sur les genoux. Il leva les yeux. Elle était là, le cœur réduit en miette par ce qu'elle venait de voir. Hermione avait les yeux embrumés. Elle ne pouvait pas croire ce qui arrivait juste devant elle. Inquiète pour son petit ami, elle avait voulu vérifier si il allait bien. Apparemment, il allait bien, même très bien, à vrai dire. Le rouquin se releva maladroitement. Son pantalon lui tomba sur les pieds, le mettant dans une situation encore plus inconfortable.

-Ce n'est pas ce que tu crois !

Ce fut tout ce qu'il trouva à dire à Hermione. Après tout que pouvait-il dire d'autre ? « Je la fixais, assise devant le feu et trois minutes après je l'embrassais à pleine bouche, ma chemise ouverte, sa poitrine à l'air, et mon pantalon sur les chevilles, mais j'ignore ce qui s'est passé ». Hermione ne croirait jamais ça.

-Tu es monté pour… pour ça ? Pleura Hermione. Ce truc que tu avais à faire, c'était elle.

-Non ! affirma Ron.

-Alors tout ce qu'on a vécu, ça ne comptait pas ? Tout ce que tu m'as dit, tout ce qui s'est passé, tout ce qu'on a fait, s'étrangla la jeune fille. Tu ne m'as jamais aimé…

-Hermione, je t'en prie…

Il fit un pas vers elle. Ses mains étaient tendues dans sa direction. Il voulait qu'elle le croie. Mais comment était-ce possible après ce qu'elle venait de voir ? Elle eut un mouvement vif de recul.

-Tais toi, hurla-t-elle. Je t'ai fait confiance, Ronald ! Je t'ai donné tout ce que j'avais de plus précieux. Et toi, tu n'as fait que joué avec moi, joué avec les sentiments que j'éprouvais pour toi. Je voudrais mourir plutôt que d'avoir vu ce que j'ai vu ce soir.

Il voulut répliquer, mais il était trop tard. Elle avait déjà filé vers son dortoir, le laissant pantois. Comment cela avait-il pu arriver ? Il n'en avait aucune idée. Pourtant c'était arrivé… Lavande arbora une petite moue désolée.

-Qu'est ce qui s'est passé ? demanda Ron.

-Tu ne te souviens pas ?

Il secoua négativement la tête, sans jamais jeter ne serait-ce qu'un regard à Lavande. Il passa vivement sa main dans ses cheveux. Elle sourit mesquinement.

-Tu es entré dans la salle commune. Tu m'as dit que je te manquais et que tu avais envie de moi, déclara-t-elle.

Ron grimaça. Jamais il n'aurait dit ça, et si c'était le cas, il était loin d'en penser quoique ce soit. Il avait dû se passer quelque chose. Il avait du être manipulé. Mais comment ? Par qui ?

Ron monta dans sa chambre, d'où il ne ressortirait certainement pas avant des lustres. Il n'avait plus envie de quoique ce soit d'ailleurs. Il avait trop mal pour pouvoir faire ne serait-ce qu'un pas de plus. Il s'écroula sur son lit.

Hermione pleurait toutes les larmes de son corps depuis bientôt une heure déjà. Ce qu'elle avait vu, elle ne voulait pas le croire. Et ce qu'elle avait vu ne pouvait pas être vrai sinon cela voulait dire que depuis quatre mois elle vivait dans le mensonge.

-'Mione, je peux entrer ?

Elle releva la tête et aperçut Harry. Elle acquiesça tout en se mettant maladroitement en position assise sur son lit. Elle tenta d'essuyer ses larmes.

-Alors, tu sais, dit-elle plus comme un fait que comme une question.

-L'histoire a fait le tour de Poudlard en moins d'une demi heure. Les versions varient beaucoup bien sûr. Mais j'ai compris l'essentiel.

Hermione tomba en larmes sur l'épaule de son ami. C'en était trop. Elle le revoyait sans cesse. Elle avait ces horribles images encrées dans sa tête. Il la serra dans ses bras. Elle avait si mal.

-Je l'aimais, sanglota-t-elle. Pourquoi est-ce qu'il a fait ça ?

-On connaît Ron tout les deux. Tu sais bien qu'il n'aurait jamais fait une chose pareille.

-Mais je l'ai vu. Il était allongé sur elle. Il gémissait son nom…

À se souvenir, elle s'écroula à nouveau. Cette image flottait dans sa tête comme un souvenir qui nous hante sans nous laisser de repos. Le genre de tableau que l'on souhaiterait ne plus voir mais qui s'impose à nous sans que l'on puisse y remédier.

-Harry, murmura-t-elle. Tu crois vraiment qu'il ne savait plus ce qu'il faisait.

-Tu veux que je sois honnête ?

Hermione acquiesça dans un soupir. Elle ne demandait que ça.

-Vu les étincelles qui brillent dans ses yeux à chaque fois que tu entres dans une pièce où il se trouve, il y a de fortes chances pour qu'il ne soit réellement pas responsable de ce qui s'est passé.

-Mais alors, comment ?

Harry secoua négativement la tête. Il avait beau se creuser la tête, il en arrivait toujours à des conclusions qui n'avaient aucun sens.

-Tu devrais aller lui parler, conseilla Harry. Vous tenez tellement l'un à l'autre. Ne gâchez pas tout.

-Merci, sourit Hermione.

Elle enlaça Harry, avant de sécher ses larmes. Il avait raison. Elle connaissait Ron. Jamais elle ne l'aurait cru capable de ça. Ce n'était pas lui. Cela ressemblait plus à un comportement digne de Malfoy… Malfoy…

-Qu'est ce qui se passe ? demanda Harry. Tu as l'air pensive.

-Non, dit-elle réfutant cette idée. Non, ce n'est rien. Une supposition incohérente.

-Dis toujours.

Hermione soupira. Malfoy et Lavande faisant alliance. Elle rit en elle-même. Était-ce possible ? Voilà ce à quoi elle avait pensé. Mais c'était trop simple, trop évident.

-Il existe un sortilège qui permet à certaine personne de prendre le contrôle de quelqu'un d'autre, non ?

-Tu veux dire l'Imperium. C'est le sort que Barty Croupton utilisait pour contrôler son propre fils. Tu te souviens de Maugrey Fol œil, non ?

Hermione resongea à toute cette histoire. Durant près de neuf mois de leur quatrième année, ils avaient cru avoir cours avec quelqu'un qui était en réalité un imposteur. Elle se souvint du sortilège en question.

-Tu crois qu'un élève de Poudlard arriverait à maîtriser ce sortilège.

-Si tu penses à Lavande, je ne la vois pas assez intelligente que pour y arriver, fit remarquer Harry. Et puis c'est un sortilège impardonnable.

Hermione secoua la tête. C'était un fait que Lavande Brown n'aurait certainement pas réussi ce sortilège, même en ayant suivi les cours avisés de Harry l'année dernière. D'ailleurs, elle n'avait, dans son souvenir, même jamais réussi d'autres sortilèges plus simples.

-Je pensais à Malfoy, murmura-t-elle.

-Mais comment aurait-il fait ? Il n'y avait que Ron et Lavande quand tu es arrivée dans la salle commune, non ?

C'était vrai. Mais sur le moment même, elle n'avait pas pensé à regarder si quelqu'un d'autre se cachait dans la pièce. Elle s'était plutôt préoccupée de ce qui se passait devant ses yeux. Hermione eut un haut le cœur en y repensant. Elle secoua la tête.

-Il y aurait pu avoir quelqu'un, caché dans la salle commune. Et si je connais une seule personne capable de s'amuser aussi mesquinement, c'est bien Malfoy.

Les yeux de Hermione brillaient. Sa tristesse lui avait quelque peu passé. Même si une éternelle image lui flottait dans l'esprit, elle savait – ou du moins tentait de s'en convaincre- qu'il n'était pas responsable. Mais elle avait douté de son amour. Était-il donc si ébranlable…

-Il m'a pratiquement sauté dessus. Je n'ai pas compris ce qui m'arrivait. Ce qui nous prouve une chose, c'est que Hermione ne doit pas savoir s'y prendre pour garder les hommes, ricana Lavande.

Elle racontait pour la millième fois l'histoire à quelques Gryffondor curieux. Il devait s'agir de la millième version également. Chacune étant différente de la précédente. Elle prenait un malin plaisir à rajouter des détails atroces sur ce qui s'était –selon elle- produit.

-Il s'est littéralement jeté sur toi ? demanda soudain Hermione, entrant dans la salle commune suivie par Harry.

Lavande pâlît. Le regard de la jeune fille ne lui inspirait rien de bon. Ce que se demandait la blonde, était pourquoi Hermione n'avait pas l'air plus dévastée que cela… Les quelques élèves présents s'éclipsèrent rapidement.

-Cette histoire t'amuse, on dirait ?

-Qu'est ce que tu veux, lui lança lavande arrogante. Je sais comment m'y prendre… moi.

-Qu'est ce que tu as donné à Malfoy pour qu'il accepte de te rendre ce service ?

Lavande faillit s'étrangler en entendant sa rivale prononcer ces quelques mots. Elle n'en laissa cependant rien paraître. Elle releva la tête.

-Je ne vois pas de quoi tu parles.

-Tu as fait équipe avec Malfoy, tenta de lui extorquer Harry. Qu'est ce que tu as de si intéressant à lui offrir ?

Mais elle ne répondit pas. Elle demeura stoïque et muette comme une tombe. Elle détourna rapidement le regard sentant qu'elle risquait à tout moment de craquer.

-Tu ferais mieux d'avouer, lui conseilla Hermione.

-Vous ne pouvez rien me faire.

-Tu pourrais être renvoyer pour avoir utiliser un sortilège impardonnable…

Elle tourna la tête. Ses yeux suppliaient ses interlocuteurs de ne rien dire. Elle sembla réfléchir un instant. Si elle devait couler, elle entraînerait Malfoy dans sa chute.

-Il m'aidait à reprendre Ron, et je l'aidais à faire payer Harry pour ce qu'il a fait à son père.

Lavande soupira. Harry et Hermione échangèrent un regard médusé. Jamais ils n'auraient cru que l'ont puissent être aussi fourbe. Mais de la part de Malfoy, rien n'aurait dû les étonner.

-Comment comptait-il me faire souffrir ? voulut savoir Harry.

-Il n'en savait encore rien. Endoloris, ou d'autre. Il envisageait peut-être même de s'en prendre à elle.

Elle désigna Hermione d'un geste lent de la main droite. Le cœur de la sorcière se serra. Lavande se leva ensuite et se plaça face à elle.

-Tu as toujours tout ce que tu souhaites, n'est-ce pas ? Miss perfection a son rouquin. Miss je sais tout a Harry Potter.

-Lavande, je sais que…

-Non, tu ne sais rien.

Lavande sentait à nouveau les larmes lui couler le long des joues. Elle serrait les poings. Elle en voulait à Hermione. Elle en voulait au monde entier. Elle avait mal.

-Tu ne sais pas combien je l'aime. Tu ignores ce qu'il représente pour moi. Et tu me l'as pris. Tu m'as pris le seul garçon qui ait compté pour moi. Je te hais Hermione Granger, du plus profond de mon âme.

La manche de son chemisier s'affala sur ses joues rougies emportant au passage quelques larmes. Lavande releva la tête. Elle passa dédaigneusement à côté de Hermione sans même lui adresser un regard. Les yeux embrumés, elle quitta la salle commune.

-Charmant. Je crois que tu t'es faite une copine, plaisanta Harry.

-Tu crois qu'elle pourrait être dangereuse ?

-Tant qu'elle ne fréquente pas Malfoy…

Hermione soupira. Harry s'assit près du feu, qui brûlait toujours dans la cheminée des Gryffondor. Il se massa un instant les tempes avant de lancer à son amie :

-Je crois qu'un rouquin mal en point attend toujours que sa belle vienne le consoler, lança Harry.

Hermione sourit à la réflexion de son ami. Elle ne se fit pas prier. Elle grimpa vers le dortoir des garçons. Lorsqu'elle entra, Ron était assis sur le rebord de la fenêtre ouverte.

-Ron qu'est ce que tu…

-Ne t'inquiète pas, la rassura-t-il. Je n'ai pas l'intention de sauter. Bien que je devrais. La personne qui compte le plus pour moi me déteste.

Hermione baissa la tête, laissant échapper un long soupire. Ron regarda à nouveau le vide. Il se sentait vidé, comme si on lui avait enlevé sa raison de vivre.

-Après tout, je ne peux m'en plaindre qu'à moi-même. C'était bien moi, allongé sur cette fille.

Il passa à nouveau la tête par la fenêtre. Il jeta un coup d'œil vers le haut. Ensuite il ramena son regard vers le bas et nota que c'était très haut.

-Mais bon sang 'Mione, s'exclama-t-il soudain.

Il se retourna et sauta du rebord de la fenêtre. Il se retrouva debout devant elle. Il la surpassait bien d'une dizaine de centimètres. Merlin qu'il était impressionnant ainsi posté.

-Ce n'était pas moi, se défendit-il. Enfin si, mais je ne savais pas ce que je faisais. Comment je pourrais te faire quelque chose comme ça ? Tu as été le souffle de ma vie durant trois longues années, si pas plus. Chacun de tes mouvements me fait remercier la vie parce que tu es réelle. Tu es là, près de moi. Et ces derniers temps, j'ai vécu sur un nuage parce que toi, toi aussi tu ressentais ces mêmes choses pour moi. C'est bien simple, Je t'aime.

La sorcière sentit un poids lui tomber du cœur. On ne lui avait jamais dit d'aussi belles choses. Hermione, dont les yeux commençaient peu à peu à s'embrumer, s'approcha doucement de lui.

-Tu m'aimes ?

-Bien sûr que je t'aime. C'est même la seule chose dont je sois réellement certain. J'aime tout en toi. J'aime ta façon de m'aider à progresser. J'aime quand tu es là, près de moi. J'aime te toucher, te prendre dans les bras. J'aime t'entendre dire que je suis un imbécile parce que venant de toi, je suis prêt à entendre n'importe quoi pourvu que tu me parles. J'aime tes lèvres, si douces au contact des miennes, ton parfum enivrant, et cette manière agaçante et pourtant touchante que tu as de torturer tes cheveux avec tes doigts lorsque tu es nerveuse ou en colère. J'aime toutes ces petites manières qui font que tu es toi. Je t'aime comme tu es.

Les larmes coulaient à présent abondamment le long des joues de la jeune sorcière. Ron sentait également des larmes perler au bout de ses yeux. Hermione se plaça face à lui. Elle était si proche qu'il aurait voulu la prendre dans ses bras pour l'embrasser. Elle caressa ses joues à l'aide ses mains.

-Je t'aime, 'Mione. Je t'aime.

-Je sais, sourit-elle. Je sais.

Elle déposa un long et tendre baiser sur ses lèvres désormais humides. Il plaça ses mains le long du dos de sa compagne et l'attira encore plus près. Par Merlin, que ça faisait du bien de l'embrasser. Il avait eu si peur de ne plus jamais pouvoir le refaire. Hermione entrouvrit la bouche laissant entrer la langue de Ron. Lorsqu'elles se croisèrent, elles libérèrent une douce sensation de pur bonheur. Leur étreinte était puissante, bien plus que tout ce qu'ils avaient partagés jusque là.

-Je t'aime, répéta Ron.

-Je t'aime aussi.

-Je n'ai rien fait.

-Je sais, répondit-elle tout simplement.

Il s'empara à nouveau de ses lèvres. Jamais plus il ne voulait laisser ce baiser se terminer. Imaginer qu'il n'aurait peut-être plus pu ressentir cela avait été insupportable. À présent, il n'avait pas l'intention de la laisser s'échapper encore une fois.

-Je ne sais toujours pas ce qui m'est arrivé, murmura Ron.

-Tu été soumis au sortilège de l'Imperium.

-Par Lavande ? s'étonna-t-il.

-Par Malfoy.

Ron la regarda d'un air interrogateur. Il ne comprenait pas comment Malfoy avait pu se trouver là. Creusant dans se mémoire, il se souvint. Il s'approchait de Lavande, se demandant ce qu'elle mijotait. Lorsque soudain, il l'avait entendu crier : « à toi Malfoy ». Alors ces deux là s'étaient associer.

Plus il y pensait, plus il était persuadé que Lavande avait été placée dans la mauvaise maison.

Il baissa les yeux et se noya avec tendresse dans ceux de Hermione. Elle était si belle, si pure…

-J'ai eu si peur de te perdre, lui susurra-t-il à l'oreille.

-J'ai eu si peur de t'avoir déjà perdu, lui rétorqua-t-elle.

-Et moi, j'ai eu peur que vous redeveniez amis et que je doive à nouveau jouer les intermédiaires entre vous.

Harry venait d'entrer dans le dortoir et avait trouver les deux amoureux. Bien sûr, penser à Hermione en tant que son ex petite amie était encore quelque peu douloureux. Mais voir ses meilleurs amis ainsi était le plus beau cadeau qu'il ait un jour reçu.

Au fond, quand on y pensait, ça devait arriver. Ron et Hermione étaient fait pour finalement se mettre ensemble…

Les deux amoureux échangèrent à nouveau un regard transi, suivis d'un langoureux baiser.

"Maybe that's what it takes, for me to be with you. Maybe it's our love saved.
Maybe that's why it breaks, and we do the things we do. Maybe that's what it takes."

Trauduction : "Peut-être que c'est ce que cela comporte, pour moi d'être avec toi. Peut-être que c'est notre amour sauvé.

Peut-être que c'est pour cela que ça casse, and que nous faisons les choses que nous faisons. Peut-être que c'est ce que cela comporte..."

Alex Parks: Maybe that's what it takes…

Encore un chapitre s'achève. Je n'ai pas l'habitude d'être fière mais je l'aime vraiment bien! N'hésitez pas à vous affirmer en me disant ce que vous en pensez! Ca fait toujours plaisir, que ce soit positif ou négatif!

Dans le prochain... Friends Forever... on se concentrera plutôt sur la reconstruction d'une amitié... Parce que C'est important l'amitié! Voilà... ça s'adresse à tous et je parle d'expérience personelle:o)

à la prochaine!