me revoilà pour un nouveau chapitre, qui est l'avant dernier de cette fanfic... Je sais que j'ai été longue, mais j'ai été beaucoup prise (j'étais sur scène :p lol) Enfin, voilà, j'avais juste envie de le dire. (Fierté de comédienne) Mais je n'oublie pas cette fanfic que j'aime beaucoup. Ce chapitre est l'un de mes préférés... A vous de le découvrir... mais avant tout : Réponses au reviews... (peu nombreuses, ca ne va pas ça! Lol!)
loufette : Oui je sais que je chapitre dernier n'était pas du tout comme les autres. C'était juste pour les venger. Mais revoici un chapitre tout comme les autres, avec de l'amour, de la romance, et aussi des larmes... enfin, façon de parler... quoique. Bonne lecture. (Tu peux Venir relire ma fic quand tu veux!) ;o)
Larmes de pluie : Oui, je sais que c'était un peu gros qu'ils s'en tirent d'en rien et que Malfoy se fasse prendre. Mais j'en avais un peu besoin... Lol. Je suis contente que ça t'ait fait rire (C'était le but, mais je t'avoue que je ne suis pas très douée pour faire rire!) Voici un chapitre avec une de tes chansons préférées! ;o)
servane : Bon, j'avoue que ce chapitre même si plutôt assez peut-être marrant, n'égale en rien les autres. (Je le sens dans ta review...! lol. Je suis un rien Trelawney ) Voilà donc, un chapitre entièrement nouveau et romantique plus dans le genre des précédents. J'espère qu'il te plaira...
Every breath you take.
-Pour la millième fois, Ron, est-ce que tu pourrais me citer les différentes utilisations de la plante 'Stévia' dans la fabrication de potion.
Hermione venait à nouveau de réprimander son petit ami. Il n'était pas du tout concentré. Les examens commençaient dans à peine quatre jours, et il était toujours incapable de citer la moindre ligne de son cours de potion. Rogue l'avait bel et bien dégoûté à vie de cette matière. Et puis, le rouquin avait tellement travaillé pour remonter ses notes dans toutes les autres matières, qu'il avait légèrement occulté celle là.
-'Mione. Ça fait des heures que l'on travaille sur ce cours. Et je n'ai toujours pas retenu un seul mot.
-Tout ça c'est une question de motivation, lui lança-t-elle d'un ton autoritaire.
Ron lui jeta un regard malicieux qui la fit sourire. Elle rougit et tenta de se concentrer à nouveau sur ses cours. Mais son petit ami ne la lâchait plus des yeux.
-Pourquoi tu me regardes comme ça ?
-Et depuis quand je n'ai pas le droit de regarde ma petite amie ?
-Ne tenterais-tu pas de trouver un moyen pour cesser d'étudier ?
-Et pourquoi tu réponds à mes questions par d'autres questions ?
Hermione fit une moue qui fit craquer Ron. Il se pencha vers elle et l'embrassa tendrement. Elle ne résista pas longtemps aux assauts nombreux de son rouquin de petit ami.
-Tu vois, sourit-elle. Tu fais ça pour ne pas étudier.
-Vous vous trompez Miss Granger… Tout ça c'est une question de motivation…
Elle sourit à nouveau. Il passa sa main sur sa joue. Elle releva la tête comme pour dire « Cette fois il est temps de reprendre ». Mais Ron lui plaça un doigt sur la bouche.
-Je sens que je ne vais pas aimer ce que tu vas dire.
Hermione soupira.
-Il le faut vraiment. Je ne voudrais pas que tu rates. Et maintenant que tu as trouvé ta motivation…
Elle lui lança son éternel sourire ravageur. Il était l'argument le plus convaincant qu'elle pouvait trouver. Ron imaginait facilement ce qu'était la suite de cette phrase tenue en suspens…
-Maintenant, au travail.
Ainsi, Ron replongea le nez dans ses cours. Cela ne l'enchantait point, mais Hermione avait raison. Si il souhaitait réussir, il fallait travailler. Il n'avait surtout pas envie de la décevoir.
Tous les élèves de Poudlard étaient à présent en révision intensive. Les Aspic n'avaient peut-être lieu que l'année prochaine, il ne fallait pourtant pas se contenter que de faire des notes acceptables. Les examens commencèrent par ce magnifique jour de juin. Le ciel était d'un bleu pâle et clair et le soleil brillait de mille feux. Mais les mines des étudiants ne s'accordaient guère avec le temps. Les visages fermés, tous allaient tremblant. Le petit déjeuner s'était déroulé dans le plus grand des silences.
À neuf heure tapante, les épreuves écrites commencèrent. Pas un mot ne s'échappait dans la grande salle. On entendait que le bruit des plumes qui grattaient sur les parchemins. Aujourd'hui, c'était l'épreuve « Histoire de la magie ». Ron avait révisé comme un fou pour cet examen là. Il en sortit tout sourire.
-Je n'arrive pas à croire que j'ai réussi à répondre à tout, s'extasia Ron
-C'est parce que tu as bien révisé, approuva Hermione.
-Ce qui est exceptionnel, plaisanta Harry.
Hermione tourna un regard désappointé vers son ami. Ron avait fait beaucoup d'effort. Il avait enfin réussi à acquérir une certaine confiance en lui, ce qui avait augmenté son potentiel.
-Et toi, Harry, demanda gaiement Hermione.
Le jeune homme baissa la tête. Visiblement cette épreuve de s'était pas déroulée au mien. « Histoire de la magie » n'était pas ce que Harry préférait. Mais ce n'était pas non plus aussi douloureux que pour « Divination ».
-J'ai de toute façon mieux réussi que pour Potion.
-Harry, tu n'as pas encore passé ton examen de potion.
-Pas besoin d'être Trelawney pour savoir que Rogue ne me mettra jamais la moyenne.
À la réflexion, Hermione dû admettre qu'il y avait peu de chance pour que le professeur de potion mette une note, même convenable, à Harry. Ils remontèrent tout trois dans la salle commune où ils reprirent leurs révisions. Chaque épreuve eut son lot de surprises. Mais celle dans laquelle ils se débrouillèrent tous à merveille fut sans nul doute « Défense contre les forces du mal ». Pour la première fois en six ans, le professeur semblait avoir été quelqu'un de parfaitement équilibré. Monsieur Bradford avait donné son cours toute l'année et reviendrait probablement l'année prochaine. Il n'avait visiblement aucun « Voldie » accroché à l'arrière de la tête. Il ne souffrait pas d'un ego démesuré, ne subissait en rien des transformations lors des pleines lunes. Il n'était –aux dernières nouvelles- pas un imposteur. Et surtout, il ne faisait pas partie de ministère et ne s'était jamais fait sacré « Grande Inquisitrice de Poudlard ». Ce qui sont des signes généralement fréquents lorsqu'un professeur ne reste qu'une année à ce poste.
Les examens se terminèrent par une autre belle après-midi de juin. À peine sortit de la salle où ceux-ci avaient lieux, les élèves se précipitaient à l'extérieur. Les visages semblaient tous radieux.
-Mais tout de même, intervint Neville. Tout le monde semble joyeux. Mais dans la gazette du sorcier de ce matin, ils disent que les mangem…
-Arrête moi ça tout de suite, veux-tu ? lança Ron d'un ton jovial.
-Il a raison, renchérit Seamus. On termine les examens. Laisse nous nous réjouir sans nous raconter d'autres salades inventées par la gazette du sorcier.
Neville n'en rajouta pas, bien que toujours tracassé par cet article de presse.
Le soir même, le banquet de fin d'année prendrait place. Et le lendemain, à la même heure, il seraient tous dans le train, direction leur famille. Il ne fallait donc pas s'en faire.
Harry appréhendait déjà ce moment. Il allait passer de longues semaines chez sa tante et son oncle Dursley.
Ron et Hermione, quand à eux, avaient déjà planifiés leurs deux mois de vacances. En réalité, c'était plus Hermione qui avait fait les plans. Ron avait acquiescé. Tant qu'il était avec celle qu'il aimait, le reste l'importait peu. La jeune sorcière allait donc faire acte de présence pendant quelques jours chez ses parents, pour ensuite s'éclipser et rejoindre Ron au terrier. Les jumeaux ayant été mis au courant quelques mois plus tôt de la relation qu'avait leur frère avec Hermione, Molly Weasley l'était donc, elle aussi.
-Il faut que tu essaies, 'Mione. Au moins une fois dans ta vie. C'est incroyable comme sensation.
-Tu pourras me dire ce que tu veux, Ron. Je ne sais pas voler.
-Être accroupis sur un balai, ce n'est pas très compliqué. Surtout si je te sers de chauffeur.
Le jeune couple s'était retranché dans leur endroit favori. Ils adoraient s'y isoler du monde. Ce lieu avait une signification particulière dans leur histoire. Il était sentimental.
-Tu ne me feras jamais monter sur ton espèce de morceau de bois.
-Qu'est ce que tu veux parier ?
Hermione détourna le regard. Elle savait pertinemment bien qu'elle ne lui résisterait pas longtemps. Et puis après tout, une petite balade dans les airs, tendrement blottie contre Ron n'avait rien de déplaisant.
-Bien. J'accepte. À une seule condition.
-Laquelle ?
Hermione se pencha sur lui et l'embrassa.
-C'est moi qui le dirige.
Ron fronça les sourcils et fit la moue.
-Ouh, j'ai peur de ce que ça va donner, plaisanta-t-il.
Ils sourirent tout les deux. Ron se leva alors et prit la main de Hermione et commença à la traîner vers le château. Elle se figea sur place, surprise. Il lâcha sa main qui retomba lourdement le long de son corps.
-Tu ne veux quand même pas qu'on y aille maintenant ?
-Pourquoi pas ? Allez, dépêche toi. Mon bout de bois n'attend que toi.
Il se saisit à nouveau de sa main et lui tira le bras. Il l'entraîna juste qu'à la petite salle où étaient entreposés tous les balais. Hermione ouvrit grand les yeux. Elle ignorait l'existence de cette pièce.
-Aurais-tu sauté le chapitre « Quidditch » de ton très cher bouquin « L'histoire de Poudlard » ?
Hermione rougit. Elle avait dû lire ce livre dans les moindres recoins… Excepté à propos de ce qui concernait le Quidditch. Elle avait toujours une sainte horreur de ce sport. Les seules fois où elle s'y intéressait, c'était lors des matches de Gryffondor. Ou bien lorsque Ron était sur son balai.
-En voiture, mademoiselle, lui souffla Ron. On plutôt devrais-je dire : En balais.
-Désopilant, mon amour, plaisanta la sorcière.
Ils se placèrent sur le balai, Hermione à l'avant. Ses mains tremblaient sur le manche. Mais lorsque Ron vint se coller à elle, sa peur s'envola. Doucement, ils s'élevèrent dans les airs. Hermione ferma d'abord les yeux. Elle n'osait pas regarder en bas. Elle sentit le balai monter plus haut. Visiblement, Ron tenait les commandes, encore une chance…
-'Mione, ouvre les yeux.
-Non, je ne peux pas !
-Tu me fais confiance ?
-Bien sûr !
-Alors ouvre les yeux.
Après quelques secondes d'hésitation, elle s'exécuta. Ce qu'elle découvrit l'époustoufla. La vue s'étendait à des kilomètres à la ronde. Tout autour d'elle, tout semblait briller de mille feux. Les collines à l'horizon semblaient respirer la lumière du soleil. Le lac, sous eux, luisait grâce à quelques rayons d'un soleil qui se couchait déjà. Tout était simplement merveilleux. Elle volait enfin. C'était magique. Probablement mieux que de rester enfermée à lire un bouquin. Hermione adorait être sur ce balai.
-Ron, c'est magnifique.
-Je te l'avais dit.
-Et je me sens si… bien… libre.
-Il n'y a pas de sensation comparable à celle-ci.
Hermione sourit. Ron était fait pour voler.
-À part ce que je ressens quand tu es près de moi.
Elle tourna la tête vers lui. Il lui souriait, ses cheveux légèrement soulevés par le vent volant à travers ses mèches rousses. Il lui vola un baiser. Ils volèrent un moment. Hermione ne voulait plus redescendre. Ils plaisantaient, riaient de bon cœur, comme un couple amoureux qu'ils étaient. Ron s'amusa même à fait trembler le balai.
-Non, arrête. Tu vas me faire tomber.
-Mais voyons, 'Mione, je te tiens.
Hermione se figea. Ses doigts s'étaient refermés sur le manche. Le jeune garçon arrêta les soubresauts de son balai sentant sa petite amie mal à l'aise. Mais celle-ci l'appela à nouveau.
-Ron…
-J'ai arrêté de…
-Non. Ron. Regarde.
Son regard était devenu sérieux. Elle avait levé le bras. Son doigt pointait à présent une dizaine de silhouettes noires tachant le magnifique paysage lumineux. Le cœur de Ron se serra. Non. Il ne pouvait pas s'agir de ça. Ils ne pouvaient pas être là.
-Ron, ce sont les…
-Je sais qui c'est, affirma-t-il.
Il prit rapidement la direction de Poudlard. L'école était supposée être protégée. Comment avaient-ils pu arriver jusque là ? Ron n'en savait rien. Mais ils étaient là… les mangemorts étaient là, en chair et en os. Et visiblement, ils ne voulaient pas parlementer. Le balai du rouquin touchait enfin le sol.
-Reste à l'intérieur, ordonna Ron. Rassemble les plus jeunes et trouve un endroit sûr où vous cacher. Je vais chercher Harry et les autres.
-Ron, tu ne vas pas faire ce que je pense. Ils sont dangereux.
-Je sais…
Ils se regardèrent un moment sans rien dire. Ils ne savaient pas trop quels étaient les mots appropriés dans ce genre de situation. Ron finit par détourner le regard, le cœur serré. Il ne voulait pas penser à ce qui pourrait lui arriver. Il s'éloigna de Hermione.
-Je t'aime, murmura-t-elle.
Ron avait rapidement fait le tour des environs pour en déduire que Harry ne se trouvait visiblement pas à l'extérieur. Où étaient-ils en ce moment ? Avaient-ils atteint Poudlard ? Non, pas déjà. Ça ne se pouvait pas. C'est dans le hall d'entrée que le rouquin trouva son meilleur ami, en compagnie de Seamus, Dean et Neville.
-Harry, cria-t-il.
Personne n'entendit ce que Ron voulut dire. Un bruit plus puissant se fit entendre. Les cinq garçons se sentirent propulsé vers l'arrière. Ils s'écroulèrent sur le sol. Des larges silhouettes noires pénétrèrent dans le hall. À la tête du groupe, Lucius Malfoy.
-Les mangemorts, souffla Ron.
Ils étaient une dizaine, tous échappés d'Azkaban, excepté leur leader. Celui-ci les avait tous aidé à s'enfuir. « La gazette du sorcier » songea Ron en pensant à l'article qu'avait voulu leur montrer Neville. Si seulement ils y avaient prêté attention. Maintenant, il était trop tard, ils étaient là. Les pas des professeurs se firent entendre dans les escaliers. Ils apparurent, baguettes en main, Dumbledore à leur tête.
-Occupez vous d'eux, lança Lucius. Laissez moi Potter.
Harry était à présent face au père de Drago, la baguette fermement agrippée dans sa main. Ron s'était lui aussi relever. Il vint bravement se placer au côté de son ami.
-Va-t-en de là. C'est Potter que je suis venu défier. Tu ne m'intéresses pas… pas pour le moment.
-Si vous voulez tuer Harry, il faudra me tuer aussi.
-C'est toi qui choisis.
Lucius décrocha un rictus cruel, semblable à celui de son propre fils. Le lien familial ne se situait pas qu'au niveau de la cruauté. Les cris de la bataille qui faisait rage à leur côté leur parvenaient aux oreilles. Harry cru même reconnaître la voix déchirée du professeur Mc Gonagall.
-Endoloris, hurla Lucius Malfoy.
-Expelliarmus, lui renvoya Harry.
-Stupéfix, renchérit Ron.
Geste qu'il n'aurait jamais dû faire. Malfoy lui lança un sort qui l'envoya valdinguer quelques mètres plus loin. Il se releva. Pendant une dizaine de minute, le combat fit rage. L'un renchérissant à chaque fois sur le sort que l'autre avait précédemment envoyé. Le rouquin lança une attaque en direction du père de Drago, mais celui-ci le contra. En réponse, il réussit à atteindre Ron. Il était à présent à terre.
-Ron.
Il avait entendu son ami crier. Celui-ci se dirigea vers lui. La baguette de Malfoy était pointée sur le survivant, agenouillé près de Ron. Celui-ci, encore couché au sol, se plaça sur ses deux mains. L'imposante stature de Lucius Malfoy les surplombait.
-Non, murmura-t-il. Harry.
Ron se releva et plaqua son meilleur ami au sol, lui évitant ainsi de se faire atteindre par le sortilège. Le « Stupéfix » l'avait touché lui, plutôt que son ami. Le corps du rouquin tomba lourdement sur le sol accompagné de celui de Harry. Ron ne voyait plus très bien. Tout était flou autour de lui. Le survivant se releva bravement. Les deux ennemis se firent face et entrèrent dans un lutte finale. Deux sortilèges jaillirent au même instant des baguettes des opposants. Ron avait du mal à le distinguer. Il pu tout de même apercevoir la silhouette de son meilleur ami se tordre de douleur sous le poids d'un ultime sortilège lancé par Lucius Malfoy. Harry s'écroula au sol, de même que son ennemi. Ron perdit ensuite connaissance.
Quand il rouvrit un œil, rien ne semblait avoir changé. Le corps de Harry gisait toujours sur le sol, inerte. Et en face de celui-ci, celui de Lucius Malfoy. Ron tenta de se mettre debout mais ses muscles endoloris ne lui permettaient pas. Son visage était couvert d'ecchymoses. D'atroces douleurs lui traversaient les membres qu'il avait ankylosés. Au prix de quelques fabuleux efforts, le rouquin parvint à tenir sur ses deux pieds. Il se rua sur Harry et se laissa tomber à terre. Mais il était trop tard. Cette fois, le survivant était mort pour de bon.
-Non, hurla alors une voix.
Cette voix, Ron l'aurait reconnue, même des années plus tard. Il se serait toujours souvenu de cette voix. C'était elle, Béatrix Lestranges, celle-là même qui, un an auparavant avait tué Sirius Black, le parrain de Harry Potter. Ron tourna son visage vers elle. Elle avait aperçu la dépouille de Lucius Malfoy et semblait folle de rage.
-Toi, maugréa-t-elle à l'adresse de Ron.
Le jeune garçon était seulement posé sur ses mains. Il avait du mal à respirer. D'atroces douleurs lui parcouraient le corps. Béatrix brandit sa baguette et la pointa sur le brave sorcier. Il était incapable de faire le moindre geste pour se défendre. Il garda néanmoins la tête haute. Si il devait mourir maintenant, il le ferait avec l'honneur.
-Endoloris.
Ron se tordit de douleur. Haletant, il s'écroula à nouveau sur le sol. Une voix lui parvint alors aux oreilles. Une voix, elle, si douce, si pleine d'espoir. C'était celle de Hermione. Ne lui avait-il pas dit de rester à l'abri ? Ne lui avait-il pas ordonné de se cacher, de rester en sécurité ? Mais elle était venue pour lui.
-Stupéfix, hurlèrent les deux jeunes femmes au même moment.
Les sortilèges jaillirent de leur baguette respective pour venir s'écraser sur leur ennemie. Les deux sorcières s'écroulèrent. Hermione avait mis dans son sort tellement de rage, que sa puissance s'en était retrouvée décuplée. Aucune d'elles ne semblait plus bouger. Ron se glissa péniblement jusqu'à Hermione. Elle respirait encore. Elle déjà couverte de blessures. Elle n'avait pas suivi son conseil. Merlin sait combien d'autres sorciers elle avait courageusement affronté pour arriver jusque là.
-'Mione. Je t'en prie, répond moi, 'Mione. Ne m'abandonne pas. pas maintenant, j'ai trop besoin de toi pour te perdre.
-Ron, murmura-t-elle.
Sa voix était faible. Elle parlait dans un effort surhumain. Béatrix n'y avait pas été de main morte, elle non plus. Ron sourit et soupira de soulagement. Elle lui répondit par un magnifique sourire.
-Par Merlin, 'Mione. Je t'avais dit de rester cachée.
-Je ne pouvais pas te laisser. Je ne pouvais pas…
Sa respiration se fit plus lente. Ron lui agrippa la main sentant qu'elle se faisait plus faible. Il la pressa contre son cœur.
-Non, 'Mione. Ne me laisse pas maintenant. On a plein de chose à vivre encore. Tu m'entends, plein de chose à vivre.
-J'ai si froid…
-Reste avec moi. Je t'en prie.
Il toussa un instant, lui aussi mal en point. Il posa sa tête sur le ventre de sa compagne. Il ferma les yeux et son esprit s'égara. Un sourire innocent s'affichait sur ses lèvres.
-Dans quelques années, lorsqu'on aura quitté Poudlard, on s'installera dans une petite maison. Rien que toi et moi…
-Ron, sourit Hermione.
Un large sourire apparut alors sur les lèvres de la jeune fille. Elle caressa la main de Ron. Le jeune homme eut du mal à reprendre son souffle. Il continua ensuite.
-On… on… se mariera. On… aura des… des enfants…
Il déglutit avec difficulté. Une larme coula le long de la joue de Hermione. Ron serra la main de sa petite amie plus fort.
-Je t'aime, 'Mione.
-Je t'aime Ron.
La main du jeune sorcier se relâcha. Hermione la serra à son tour, mais elle ne reçut aucune réponse. La tête de Ron, posée sur le ventre de Hermione se fit plus lourde.
-Ron, appela-t-elle. Ron…
Mais il ne réagit pas. Son cœur se serra. À nouveau, des larmes coulèrent le long de ses joues. Elle serra sa main et se mit à la secouer.
-Ron. Je t'en prie, Ron…
Mais rien n'y fit. Le rouquin ne bougea pas…
-Ron, murmura-t-elle.
À son tour, elle sentit son esprit quitter son corps. Sa vue devint floue. Le poids de la tête de Ron s'allégea. Hermione ferma les yeux. Sa main retomba lourdement sur le sol…
Il faisait froid dans cette petite pièce de Poudlard, où cinq corps, sans vie, gisaient sur le sol…
« Every
breath you take, Every move you make, Every bond you break
Every
step you take, I'll be watching you
Every single day, Every
word you say, Every game you play
Every night you stay, I'll be
watching you »
Traduction : Chaque respiration que tu prendras, chaque mouvement que tu feras, chaque lien que tu casseras
Chaque pas que tu feras, je veillerai sur toi.
Chaque jour, chaque mot que tu diras, Chaque jeu que tu joueras,
chaque nuit où tu resteras, je veillerai sur toi.
Sting: Every breath you take…
Et ainsi ce termine cet avant dernier chapitre... Je ne veux pas que ça se finisse! Snif! Il faut vite que j'en écrive une autre à publier... Oh Et bien j'ai déjà deux idées... toutes des Ron et Hermione. Bien sûr! En attendant, n'hésitez pas à me faire part de vos avis en ce qui concerne ce chapitre...
C'est sadique comme fin non? Est-ce qu'ils sont réellement tous mort... Le dernier chapitre est une mise au point sur les évènements. Et puis... Et puis non, je ne dis rien! Sadique que je suis! Loool... A la prochaine...
Autre chose... Pour la suivante, j'ai, comme je l'ai dit, deux idées... Je fais un sondage pour voir laquelle plairait le plus. Alors Il y a :
1) Une fanfic, point de vue de hermione. Elle est sage en apparence, mais à l'intérieur se cache un esprit torturé. Ell est sarcastique. Elle se découvre des sentiments pour Ron, devenu les grand tombeur de Poudlard...
2) Une fanfic plus 'tragique' ou l'arrivée de deux étrangers à Poudlard perturbe la vie quotidienne. Ron est amoureux de Hermione mais n'ose pas lui en parler. Il est jaloux quand elle se rapproche de cet inconnu... étrangement roux, tout comme lui...
Alors, laquelle?
