2 ans passèrent à Besaid. Je venais d'avoir 18 ans, je sentais que je devais faire quelque chose de ma vie. C'est pour ça que je quittais ma cousine et rentrais chez mon père, après la reconstruction du refuge. Il m'accueillit à bras ouverts, me proposant même de repartir sur le champs pour une mission spéciale de recherches, pour laquelle je serai largement rémunérée par le service des fouilles. Il s'agissait d'aller inspecter la ville sous-marine, dans le fleuve du Sélénos. Cette idée me séduit, et en plus ne demanderait pas beaucoup d'efforts. Après, je verrai.

Je rejoignis le camp deux jours plus tard. On me donna une combinaison, des bombes à oxygènes, une lampe de poche, et je partis. Pour l'instant ce n'était qu'une petite mission de reconnaissance à deux. Mon partenaire était déjà sous les flots. Nous fîmes le tour des ruines, répertoriant les zones à inspecter en priorité. Nous remontâmes deux heures plus tard. Je déboutonnais ma combinaison, puis relevait le tête sur mon partenaire qui enlevait son masque. Je reconnus la chevelure dorée. Gippel.

Rikku ! Eh, comment ça va ?

Bien. Et toi ?

Bah bien. Eh, je savais pas que tu bossais dans le coin !

Moi non plus. Enfin, je veux dire… Je ne savais pas que tu bossais aussi ici.

J'avais compris. Ben pour une coïncidence, c'est une coïncidence !

En effet ! Ça me fait plaisir de te revoir.

Moi aussi. Alors, qu'est-ce que tu deviens ? J'ai appris que tu faisais partie des gardiens de Lady Yuna, il y a deux ans.

En effet. Mais c'est une longue histoire…

Rikku… ça me ferait vraiment plaisir de t'inviter à dîner. En tout bien tout honneur, bien sûr…

Gippel avait une drôle conception de l'honneur. Nous sortions ensemble deux jours après. Si je l'avais accepté, c'est que j'avais beaucoup aimé Gippel par le passé, et parce que c'était le seul qui avait provoqué ce choc à l'intérieur de mon corps quand je l'avais vu. Et je dois dire qu'avec lui, tout était facile. Bien plus facile qu'il y a trois ans, bien plus facile qu'avec Auron. Il semblait avoir compris pourquoi j'étais partie trois ans auparavant. Il faisait plein d'efforts pour me redonner le sourire, et je n'étais plus aussi susceptible. Nous formions un couple basé sur l'entente et le respect mutuel, ravissant la plupart de nos amis. Nous sortions ensemble depuis trois ans. J'avais rejoint activement le groupe de recherche, Gippel s'occupait de la conceptualisation de machines. Nous avions une vie simple, et l'illusion du bonheur était parfaite. Un soir, il m'invita à manger au restaurant, à Luca. Une fois que nous fûmes assis à notre table, il commanda un bon vin, me présenta la carte en me disant que ce soir, je ne devais pas regarder la colonne de prix. Je riais, même si je commençais à sérieusement avoir peur. En effet, dès que le serveur eut prit la commande, il me déclara :

Rikku, je sais que cette soirée doit te sembler bizarre… Mais voilà, ça fait longtemps que j'y pense, maintenant.

A quoi ?

Rikku… Nous n'avons pas eu une histoire facile. J'ai été exécrable au début, nous nous sommes quittés un peu douloureusement. Pourtant, quand je t'ai revue, il y a trois ans, je n'ai vraiment pas retrouvé l'amertume que j'avais cultivée pendant toutes ces années. A dire vrai, je n'ai pas imaginé une seconde que nous ne pourrions pas reprendre notre histoire. Et ces trois dernières années ont été les meilleures de toute ma vie.

Merci… Pour moi aussi elles ont été parfaites…

Bon, je sais que ça ne me ressemble pas, mais j'ai sérieusement commencé à réfléchir depuis un an. Et je suis arrivé à la conclusion que tu étais la femme avec qui j'avais envie d'envisager ma vie…

Je rougis. J'étais si heureuse et en même temps si mal à l'aise…

Rikku… Veux-tu m'épouser ?

Aïe ! Il fallait que je réponde. Je ne pouvais pas me contenter d'écouter ?

Oui !

Tu dis oui ?

Bien sûr…

Ben ça alors ! Champagne ! Je vais me marier !

Il m'embrassa fougueusement. Je ris. Ainsi, j'allais me marier… En voilà une bonne nouvelle. Je n'y croyais toujours pas que j'aie pu dire oui. J'avais toujours cru que je ne pourrai rien envisager de sérieux après Auron… Je mis un moment avant de revenir sur terre, et il était déjà en train d'organiser la fête :

Ainsi, je me disais que l'on pourrait faire ça dans trois mois ? Ça sera juste avant l'été, c'est parfait ! Et comme ça ma mère ne se plaindra pas du froid. D'ailleurs il faudra éviter de mettre ma mère à côté de ta cousine, tu sais comme elle peut être piquante par rapport à ses origines yevonistes…

Ça me tournait à la tête. Je le laissais parler pendant deux jours, puis lui avouais que, même si je voulais me marier avec lui, il fallait que je me retrouve seule pour réfléchir à la situation.

Mais… tu ne peux pas réfléchir là ?

Non. Je dois régler des choses qui ne te concernent pas.

Oh… C'est vrai que je préfère que tu les aies réglée avant !

Je l'embrassais, puis préparais mon départ pour Besaid. Une semaine plus tard les habitants du village m'accueillirent à bras ouverts, et j'eus presque l'impression de rentrer chez moi, même si j'en venais. Au milieu de la foule se tenait Wakka et Lulu, qui s'étaient mariés à la fin du pèlerinage.

Rikku, te revoilà ! Je savais que tu reviendrais un jour ! Dit Wakka en s'avançant vers moi.

Mais c'est normal, on est si bien ici ! Lulu, Wakka, comment allez-vous ?

Je ne reconnus pas ma voix. Ce ton chaleureux dénué de toute espièglerie ne me correspondait pas. Je me rendais compte à quel point j'avais changé en 5 ans. J'étais plus posée, plus mûre… J'avais vécu des choses qui m'avaient calmée, et je me sentais presque une autre femme. Seule un petit quelque chose me rattachait à l'ancienne Rikku… Mais je ne devais pas y penser.

Tout va bien, ma Rikku, répondit Lulu. Heu… Yuna n'est pas là…

Oh, quel dommage ! J'aurai tant aimé la voir…

Elle est en voyage à Bevelle, pour aider au jugement des anciens maîtres Yevonistes…

Cette histoire n'est pas terminée ?

Tu sais, même après 5 ans certains crimes ne sont pas encore punis… Mais suis-je bête, entre manger avec nous !

Le repas fut joyeux, pleins de rire et de souvenirs. Wakka me parlait de ses deux enfants, Enzo et Maya, 5 et 3 ans. Ils étaient présentement chez une amie de Lulu, à Kilika, qui avait des enfants du même âge. Je n'avais jamais vu Wakka aussi épanoui. Lulu, quant à elle, semblait heureuse, mais regardait Wakka comme un grand gosse. Cependant je savais qu'elle l'aimait sincèrement, et que si Lulu préférait regarder la joie de vivre de Wakka plutôt que de la vivre, c'était dû à son caractère introverti. Je leur parlais des fouilles, mais ne dit rien à propos de Gippel. Même quand Lulu me demanda si je voyais quelqu'un. Pourtant je sais qu'elle savait que je mentais. C'est pour ça qu'elle n'insista pas, et attendit le lendemain, alors que Wakka était parti entraîner une jeune équipe de blitzball.

Rikku, je me demandais… Pourquoi es-tu revenue ?

Et bien… j'avais envie de vous voir ! Ça faisait longtemps…

Rikku, je suis sûre que tu dis vrai, mais je suis sûre aussi que tu me caches quelque chose… Je sais que durant cette aventure nous n'avons pas vraiment parlé, mais j'ai beaucoup d'amitié pour toi. J'ai toujours estimé ta profondeur sous ton air superficiel. Alors si tu veux te confier à moi, n'hésite pas !

Merci Lulu… J'ai vraiment été bête de te cacher la vérité. Voilà ce qu'il m'arrive : j'ai renoué avec Gippel depuis trois ans.

Depuis que tu es partie, en fait…

Oui, en effet. Voilà, j'ai vraiment vécu trois années merveilleuses, et il m'a demandé de l'épouser.

Tu vas te marier ? Mais c'est magnifique ma Rikku !

Oui, sans doutes… Mais tu vois, je ne sais pas comment appréhender le mariage, j'ai tout à coup peur… Dis-moi, comment as-tu fait avec Wakka ?

Et bien, je dois dire que ça n'a pas été facile pour moi ; mais tout était différent. Tu sais que j'ai d'abord vécu avec Chappu, le frère de Wakka. Pour moi, il a été l'amour de ma vie. Il y avait quelque chose de magique entre nous. Quand il est mort, j'ai cru que je mourrai aussi, j'ai cru que je ne pourrai plus jamais aimer. Quand j'ai compris que Wakka avait des sentiments pour moi, j'ai eu peur, très peur. Je ne voulais pas entendre parler de cette histoire, ça me semblait absolument impossible. Mais je me suis rendue compte que je n'ai pas eu peur de lui, mais de moi. En effet, je commençais moi aussi à éprouver des sentiments pour Wakka. Mais il y a avait encore Chappu. Ce n'est qu'après m'être rendu dans l'Au-delà, où j'ai revu Chappu, que j'ai pu envisager sérieusement quelque chose avec Wakka. Même si je ne voyais qu'un souvenir, je savais qu'il me disait que j'avais raison, que Wakka était le bon choix. Mais c'est ma propre expérience, et je doute qu'elle te serve vraiment…

Tais-toi, Lulu. Je sais ce que je dois faire…

Que dois-tu faire ?

Retourner dans l'Au-delà… pour voir Auron.

Auron… Mais pourquoi ?

Je la regardais, puis baissais les yeux. J'avais un peu honte de lui avouer la vérité.

Vous étiez ensemble ?

On n'a jamais vraiment été ensemble… Mais je l'aimais, et j'ai oublié de le lui dire…

Mais pourquoi n'as-tu rien dit ? Ma pauvre Rikku, comme tu as dû souffrir…

En effet, mais je n'ai pas envie de m'en rappeler…

Je comprends. Oh ! Comme je te comprends !

Elle me prit dans ses bras et me serra contre elle. Je sentais une extrême tristesse, comme si elle revivait par moi son histoire avec Chappu. Quant à moi, je pleurais, comme une gamine. Parce que je n'avais pu parler de ma relation avec Auron, parce que je pensais que j'allais être mal jugée, et surtout qu'il serait mal jugé. Mais ce jour-là, avec Lulu, je compris que j'avais vécu quelque chose d'exceptionnel, une histoire comme on n'en vit pas tous les jours. Je partis en direction de Guadosalam le jour suivant, suivant les conseils de Lulu. Une fois arrivée, je fus accueillie chaleureusement par le peuple Guado.

Lady Rikku, nous sommes si heureux de vous revoir! Mais où est passé Lady Yuna?

Elle est à Bevelle, pour une affaire. Puis-je vous demander la permission de me rendre dans l'Au-delà?

Bien sûr, nous ne pouvons rien vous refuser.

J'entrai dans ce mince couloir, puis dans cette sphère qui représentait la porte vers l'Au-delà. Je rencontrai l'infini, le vide. "Il suffit de penser à ceux que tu aimes pour les voir". Pas si facile.

Finalement, il apparût devant moi. Je reconnaissais sa fière allure dans son manteau rouge, je me rappelais la douceur de sa peau… J'avais envie de le toucher, mais il ne faisait que me regarder avec son regard vide…"Les gens que tu vois… Ce ne sont pas vraiment eux. Plutôt les souvenirs que tu as d'eux…"

J'avais envie de pleurer… Est-ce que j'avais fait tout ça pour rien? Je pleurai…

Rikku? Tu lui avais promis de ne pas pleurer…

Tidus?

Tu parles? Mais je ne t'ai pas appelé?

Non… Mais Auron n'a pas achevé quelque chose sur terre. C'est pour ça que je suis là…

Mais pourquoi?

Sèche tes larmes… Je ne veux pas qu'il te voie pleurer…

Je passai ma manche sur mes yeux. Il était encore devant moi. Puis son regard sembla s'allumer, et il me sourit.

Rikku… tu es là. J'ai vraiment cru que je ne te reverrai jamais.

Auron… comment est-ce possible ? Comment peux-tu me parler ? Je croyais que dans l'Au-delà on ne voyait que des souvenirs.

C'est en partie vrai. Mais voilà, avant de partir j'ai oublié quelque chose sur terre…

Attends, d'abord c'est moi qui ai oublié quelque chose de très important…Et il faut impérativement que je te le dise, parce que sinon notre histoire ne sera jamais terminée !

Je t'écoute.

Voilà, Auron, pendant tout le temps où on a été ensemble, je ne t'ai jamais dit que je t'aimais. Parce que j'avais peur de me tromper, de te tromper. Tu comprends, tu es le premier homme que j'ai vraiment aimé d'amour, et pour moi ce sentiment était totalement inconnu. C'est pour ça que je ne savais pas comment agir par rapport à cette passion qui vivait en moi. Mais aujourd'hui je veux que tu le saches, je veux que tout le monde sache à quel point tu m'as rendue heureuse : je t'aime, Auron. Je t'aime comme je n'aurai jamais cru qu'il soit possible d'aimer, je t'aime parce que c'est toi, c'est toi qui m'a fait comprendre la vie, enfin je crois… Tu m'as tellement changée en bien, qu'aujourd'hui j'ai envie que tout le monde te connaisse et sache. Sache ce que j'ai pu vivre avec toi, sache combien je t'aimais. Aujourd'hui je n'ai plus honte de le dire, j'ai même envie de le crier partout !

Arrête. C'est tellement beau ce que tu me dis… Mais mon bonheur me fait trop mal. Parce que ce que je veux, moi, c'est que tu vives sans moi. Rikku, après je disparaîtrai, et je ne veux pas que tu vives avec mon absence…

Auron, tu ne crois pas que tu me demandes un peu trop ? J'ai tout fait pour que tu partes tranquille, j'ai ravalé mes larmes, j'ai étouffé mes cris. J'ai laissé ton corps me quitter, mais ton amour est resté dans mon ventre, formant une boule pour que je n'oublie jamais… Même si je souris, même si je m'amuse, je te cherche constamment, je guette les portes, en espérant que tu apparaîtras dans une encolure. Je m'étouffe de toi, je ne sais plus que faire. J'ai cru un instant que je pourrais vivre sans toi, mais j'ai vraiment l'impression que je n'ai pas vécu notre histoire jusqu'au bout.

Rikku, je ne sais vraiment plus quoi dire. Il est évident que ce que tu me dis me fait très plaisir, et que j'aimerai que tu ne m'oublies jamais, que tu me restes fidèle et aimante jusqu'à la fin de tes jours. Enfin, c'est mon moi égoïste qui le veut. Mais celui qui t'aime, lui ne veut que ton bonheur, même si cela doit se faire sans lui. Je t'aime assez pour comprendre que tu ne veuilles pas passer le reste de vie à pleurer sur moi. J'aimerai te prendre dans mes bras et te dire que tout va bien se passer. Mais je ne le peux pas, parce que je sais combien il est difficile d'oublier quelqu'un que l'on aime.

Auron… tu m'aimes ?

Tu ne le savais pas ?

Tu ne me l'as jamais dit… J'en étais presque sûre, mais j'aurais aimé que tu me rassures…

Rikku, je suis vraiment désolé si tu ne m'as compris. Mais si je ne te l'ai pas dit, c'est parce que j'avais peur que tu ne me croies pas. Cela me semblait si fou de tomber amoureux de toi, que je n'y croyais même pas moi-même. Mais je te jure que tu es la plus belle chose qu'il me soit arrivée dans ma vie. Je te l'ai déjà dit, je n'ai pas vraiment été très heureux en tant que vivant. On m'a donné une seconde chance dans mon errance, et cette chance c'était toi. Et ça n'aurait jamais pu être quelqu'un d'autre.

Je le regardais, les larmes aux yeux. Je comprenais aujourd'hui ce que je représentais pour lui : j'étais la femme de sa vie. J'avais 21 ans, et j'étais déjà la femme de la vie d'un homme. Mais surtout, j'étais celle de l'homme que j'aimais.

Auron, il faut que je te dise quelque chose : je vais me marier.

Déjà ?

Oui.

Avec qui ?

Gippel. Il m'a demandé de l'épouser, et j'ai accepté. Mais je suis revenue te voir, comme pour avoir une permission… Mais en vérité ce que je cherchais, c'était la certitude de ton amour. Je sais que c'est ce qui va m'aider à avancer dans la vie maintenant. Je saurai que quoi que je fasse, même mes erreurs, quelqu'un les comprendra. Et ce quelqu'un ça sera toi. Parce que tu es l'homme de ma vie.

C'est gentil pour Gippel.

Gippel est quelqu'un que j'aime beaucoup, très profondément, mais qui ne m'obligera jamais à t'oublier. C'est pour ça que je le choisis lui.

Rikku, je ne sais pas quoi dire.

Alors ne dis rien.

Je le regardai, parce que c'était la dernière chose qu'il me restait à faire. Je sentais son regard pénétrer ma peau, j'avais tellement envie de le serrer dans mes bras une dernière fois. Il me tendit la main, je l'attrapais, mais je serrai de la fumée… J'avais envie de pleurer.

Ce n'est pas juste…

Non…

Je n'ai jamais su pourquoi, mais j'ai su qu'à ce moment-là j'étais la seule à pouvoir le rendre vivant. Je sautais contre lui, et attrapais ses lèvres. Je sentais leur douceur contre les miennes. Il me serrait dans ses bras, fort, très fort… Puis il rejeta la tête en arrière et me murmura: "je t'aime".

Mes bras se refermèrent sur un nuage de fumée, et je sombrais…

J'atterris violemment au sol. Je restais au long moment allongée, les yeux fermés. Puis, lentement, je me relevais, et mes yeux rencontrèrent deux furolucioles qui dansaient autour de moi. Sans me laisser le temps de réagir, elles plongèrent dans mes yeux. Je sentis encore une fois la présence d'Auron. Je sus alors qu'il avait renoncé au repos éternel dans l'Au-delà pour venir se loger dans mon cœur, là ou il pourrait veiller sur moi. Aujourd'hui c'est lui qui me donne la force de vivre, celle d'être heureuse avec Gippel. J'avais besoin de lui pour être heureuse, et j'en ai encore besoin. Je n'en ai jamais parlé à Gippel, parce que ça ne l'intéresse pas. Ce n'est pas comme si je le trompais, c'est juste que le premier homme qui j'ai aimé était l'amour de ma vie. Et quand Gippel me dit que j'ai les yeux qui brillent, je sais que c'est parce qu'Auron est fier de moi…


Cette fois c'est vraiment la fin. Dslée pour la mise en page, comme d'hab, et aussi pour le temps que j'ai mis à écrire, mais j'étais en échange en allemagne. Ensuite, je ne sais pas tellement ce que vaut cette fin, pour moi c'est la seule possible... A vous de voir!