Chapitre 4 : Général Lynn

Il est dix heures du soir. Dis heures ! J'ai jamais passé une si longue journée au bureau.

Je traîne les pieds vers le salon et je m'étale sur le canapé. J'entends ma mère qui me hurle d'ôter mes chaussures mais elle ne comprend pas que je n'ai plus la force de bouger le moindre muscle. Ensuite, y'a mon père qui se met de la partie, en me demandant si personne n'a importuné Bra. J'entends ma soeur qui lui répond puis ma mère et elles éclatent de rire ensemble. Mon père râle dans sa barbe. Et une bise sonore retentit. Ensuite, je sais plus.

Je suis mort. Mes paupières ont du mal à rester ouvertes. J'ai envie de dormir pendant quarante-huit heures. C'est le minimum pour oublier ma journée d'enfer avec Lynn. J'ai pas pu souffler une seule minute. Pour la première fois, depuis que j'ai repris les affaires de ma mère, j'ai dû me plonger avec sérieux dans tous mes dossiers et écouter avec attention les discours vaporeux de mes partenaires commerciaux.

Oh ! Regardez-moi ça. Le joli chiffre huit danse devant mes yeux en tutu, y a aussi le six qui s'engueule avec le neuf au milieu des lettres d'alphabets qui crient à la baston. Je me sens pas bien, là.

Et dire que demain, ce sera la même chose. Vivement dimanche (qui a dit Michel Drucker ? °) pour me remettre ? Et encore ! Je crois que Lynn serait capable de me faire travailler un dimanche. C'est une vraie acharnée du travail. Je crois qu'elle ressent pas la fatigue. Elle m'a assisté avec brio durant tous mes rendez-vous et elle maîtrise parfaitement l'art de parler à un business man. J'ai été bluffé de voir à quel point, elle connaissait tout de la situation de nos clients et des fournisseurs. Leurs atouts et leurs faiblesses. Elle a épluché tous les dossiers durant la nuit ou quoi ? Je comprends pas comment une simple étudiante stagiaire est parvenue à assimiler autant de données sur mon entreprise et mes partenaires en si peu de temps. Je suis sidéré, c'est le mot ! Je crois même qu'elle maîtrise plusieurs langues étrangères. Donc, mis à part sa manie de trop parler, y' a rien à redire sur elle. Elle est parfaite comme employée. Mais qu'elle mette un frein à son enthousiasme, parce que saiyen ou pas, je peux pas suivre une acharnée du travail comme elle.

- C'est parce qu'il a trop trimé, expliqua Bra en réponse à la question de sa mère. Lynn est un vrai général. Et comme Trunk est un glandeur...

Cette insulte le remit d'aplomb pour répondre à sa soeur. Il se rassit et pointa son doigt vers Bra, assise près de son père et qu'elle tenait par le bras.

- Toi, la ferme ! rétorqua Trunk. Je te préviens que toi non plus tu ne fous rien à longueur de journée à part faire du shopping.

- Reste poli, Trunk le réprimanda sa mère.

- Si je veux ! Je vais dans ma chambre.

Il quitta le salon.

- Son humeur ne s'améliore pas, constata Bulma.

- Si tu connaissais Lynn, tu serais dans le même état. Elle a boosté complètement la compagnie en une seule journée. Je l'ai vue à l'oeuvre et je peux te dire que derrière son apparence sympa et bavarde, elle sait comment diriger les gens et, en plus, sans leur crier dessus.

- Comment fait-elle alors ? demanda Végéta, intriguée de savoir qu'il existait d'autres femmes tyranniques comme Bulma qui savait se faire entendre autrement que par des cris.

- Elle débite dans une même phrase des informations sérieuses et d'autres plus légères voir futiles. Un moment ou à un autre la personne décroche et c'est là qu'elle en profite pour insérer ses demandes. La personne accepte sans savoir ce qu'elle a accepté au juste. Ensuite, quand elle y fait à nouveau allusion, et bien la personne se trouve au pied du mur. Car devant une fille aussi gentille que Lynn, personne ne peut revenir sur sa parole. Demandez donc à votre fils. Elle a réussi à se faire embaucher comme secrétaire personnelle alors qu'au départ elle n'était qu'une simple stagiaire. C'est avoir l'art de s'élever dans la hiérarchie. Ça ne m'étonnerait pas que dans deux mois, elle devienne son associée.

- Maligne, la petite, souffla Végéta.

- Un compliment à une inconnue ! s'étonna Bulma, en croisant ses bras sur sa poitrine. Alors que moi je n'en ai reçu qu'un seul et c'est à la naissance de Bra. Je crois que cette fille est un phénomène. Mais ça n'explique pas l'attitude étrange de ton frère, ces derniers temps.

- Il ne m'a rien dit, répondit Bra. Bon, je vais prendre un bain avant d'aller me coucher. B'soir, p'a ! B'soir, m'an !

- Bonsoir, ma puce.

Bra partit, Végéta s'allongea sur le canapé sur le dos. Les bras croisés derrière la tête, il regardait le plafond blanc. Bulma s'assit près de lui.

- Tu ne crois pas qu'on devrait sérieusement s'inquiéter pour Trunk ?

- T'as une idée de ce qu'il a ?

- Un toute petite idée. Je peux me tromper, bien sûr.

- Et c'est quoi ?

- Je crois qu'il veut s'éloigner de nous.

- QUOI ? s'écria végéta en se rasseyant. C'est quoi encore cette lubie de gamin ? Ils vont me rendre fous, ces deux mômes !

- Tu es contre ? Puis-je savoir pourquoi ?

- C'est un caprice, voilà pourquoi ! Et puis, pourquoi il pense à ça ? Il n'est pas bien ici ?

- Je crois surtout qu'il est devenu un adulte. Il ne peut pas éternellement rester avec nous. Et puis, je crois que c'est parce qu'il ne se sent pas aimé.

- Manquerait plus qu'il dise qu'il est maltraité !

- Tu ne vas tout de même pas nier que tu es plus aimant et plus indulgent envers Bra. Tu sais que Trunk te vénère depuis tout petit. Il a toujours attendu ton affection mais quand cela a failli se faire, Bra et née. Et logiquement, il s'est cru délaisser encore plus.

- C'est un garçon. Je ne vais pas passer mon temps à le prendre dans mes bras.

- De toute façon, c'est trop tard. Mais on peut toujours lui changer les idées. Pourquoi ne pas passer une journée dans notre maison sur la plage avec tous nos amis ce dimanche ? J'appellerai Chichi pour qu'elle amène des provisions. Oui, ce sera une journée mémorable !

- Pourquoi pas ? Si Songoku est là, nous...

- Pas de bagarre, c'est compris ?

- Non, ma chère femme, dit-il en ayant un sourire malicieux.

Il se pencha sur elle et captura ses lèvres sous les siennes.

Végéta demeura sans voix devant la jeune fille assise sur le canapé.

Il s'entraînait lorsqu'il avait entendu la sonnerie de la porte. Sachant qu'aucun de ses rejetons ne se lèverait de son lit pour aller ouvrir à une heure aussi matinale, et Bulma devait encore se reposer avant de préparer le petit-déjeuner, il s'était désigné d'office pour aller ouvrir la porte.

Quelle surprise de tomber sur une inconnue qui était en fait cette secrétaire particulière dont Bra leur avait longuement parlé ! A première vue, le demoiselle ne manquait pas de charme. Mais quel moulin à parole ! Il avait à peine ouvert la porte qu'elle s'était mise à débiter un flot continu de mots. Finalement, il l'avait laissé entrer en retenant son nom et sa fonction au sein de la compagnie de Trunk.

Et depuis une heure, elle attendait son patron.

- Vous n'auriez pas dû venir aussi tôt. Trunk ne se réveille pas avant six heures et demie.

- Ne vous inquiétez pas pour moi. Quatre heures de sommeil me suffisent. Je suis toujours prête et dispos dès cinq du matin.

- Je vois.

- J'ai appris grâce à votre fille que votre fils avait du mal à se lever. Afin de remédier à ce problème et éviter ainsi ses retards, qui soit dit en passant entraînent de sérieuses pertes de temps qui à mon avis peuvent servir à entreprendre de nouveaux projet, j'ai décidé de venir moi-même réveiller mon patron. Ainsi, nous pourrons parler de son agenda dès que nous serons en voiture. De plus, il sera entièrement opérationnel lorsque nous serons dans les bureaux.

- Opérationnel ?

- Oui. D'ailleurs, pour maximiser au plus ses capacités intellectuelles et physiques, je compte faire suivre à votre fils un programme de remise en forme. Son hygiène de vie influence grandement son travail et donc sa productivité. Il doit manger à des heures fixes, ne pas se coucher trop tard pour se lever tôt et en forme, éviter toutes les boissons nuisibles à sa santé, et faire un peu de sport. S'il suit tous mes conseils, sa capacité d'attention s'en trouvera grandement amélioré et il pourra ainsi être plus performant au bureau.

- J'adore votre vision, Lynn. C'est ce que je dis toujours : entraînement !

La pendule du salon sonna six heures.

Végéta vit la jeune fille se lever. Elle lui demanda sans détour où se trouvait la chambre de Trunk. Sans se faire prier davantage, Végéta lui donna l'information avec un léger sourire aux lèvres. Lynn quitta le salon en le remerciant.

Végéta se leva et se dirigea vers leur chambre pour réveiller sa femme. Il fallait que Bulma voie ça !

Je rêve que je suis dans un hamac et que le soleil brûle doucement ma peau, tandis qu'un vent léger me rafraîchit. J'entends le bruit des vagues. Elles me bercent. Et un doux parfum de rose vient égayer l'air marin. La rose est une senteur que j'apprécie. Chez une femme, il n'y a rien de plus attirant. Une fleur est aussi délicate, fragile, belle et agréable à toucher qu'une femme.

Ce parfum subtil me rappelle quelque chose. C'est bien un parfum de rose mais il y a également une autre senteur, comme de la fraise. Et les deux ensemble donne une fragrance plaisante à sentir (ça je sais pas. Quelqu'un pourrait me dire qu'est ce que ça donne ces deux senteurs ensemble. )

Un visage se rapproche du mien. Les contours sont encore flous. Et puis, je lève les bras vers cette image pour la saisir entre mes doigts. Elle a un regard hypnotisant. Et ses lèvres... Je n'y tiens plus. Je me penche vers elle et je l'emprisonne entre mes bras.

C'est alors qu'un choc me réveille de mon doux rêve.

Comment s'était-il retrouvé avec Lynn entre ses bras et sous elle ?

Extrêmement confus, Trunk se redressa en gardant sa main sur sa joue où la brûlure de la gifle se faisait toujours sentir.

Lynn se releva, ajusta sa jupe et sa veste. Puis sortit de la chambre sans dire le moindre mot. Trunk craignait le pire. Si elle ne disait plus rien, c'est qu'il l'avait grandement offensée. Comment avait-il pu se laisser autant aller ?

Mais qu'est ce que je raconte ? J'ai rien à me reprocher. C'est vrai quoi ! J'étais dans ma chambre. C'est elle qui est venue. Attends...

Trunk courut hors de sa chambre pour tenter de mettre la main sur Lynn. Il la trouva dans la salle à manger, assise comme un piquet près de son père. Bulma entra au même moment avec dans les mains un plateau avec trois jus d'orange. Elle posa un verre devant son mari et devant Lynn.

- Qu'est-ce que vous faîtes là ? demanda-t-il en posant sa main sur la chaise de Lynn.

- C'est une manière de parler aux gens ? Et puis va mettre un truc décent, ordonna Végéta.

Le rouge jusqu'à la racine, Trunk s'aperçut qu'il ne portait que son boxer. Fâché et honteux de s'être montré ainsi devant sa mère et Lynn, il retourna dans sa chambre. Lorsqu'il revint cinq minutes, plus tard, il portait un peignoir

- Alors, vous répondez à ma question ?

- Je suis venue vous chercher pour vous éviter d'arriver en retard, répondit-elle.

- A six heures du mat ?

- A cinq, rectifia Végéta. Elle est là depuis cinq heures.

- Vous n'avez donc rien de mieux à faire que de réveiller les gens à des heures incroyables ?

- Cette demoiselle se tue à sa tâche pour mieux te servir et toi, tu lui cries dessus au lieu de la remercier, dit Bulma. Tu devrais te montrer reconnaissant envers elle.

- Tu es bien ingrat, mon fils, déclara Végéta.

- C'est pas vrai ! Vous êtes tous lobotomisés ou quoi ? Elle s'immisce dans ma vie et vous...

- Vous considérez ma venue comme... Je suis désolée si je vous ai importuné. Je pensais seulement bien faire. J'ai juste remarqué votre fatigue. Et j'en ai simplement déduis que si vous continuez à ne pas faire attention à votre santé, vous auriez des problèmes plus tard. Moi, qui tenais à faire en sorte que vous regagniez plus tôt votre domicile pour mieux dormir, et vous aider à mieux vous alimenter. Je voulais seulement vous donner une bonne hygiène de vie. Mais à ce que je vois mes efforts ne serviront à rien puisque je suis un parasite selon vous !

- Je n'ai pas dit ça.

- C'est du pareil au même ! Sans cette gifle, peut-être que vous auriez été de plus bonne humeur ? Je m'excuse ! Mais vous comprenez, ce n'est pas dans mes habitudes d'être embrassée par mes patrons. Je ne souhaite pas faire l'objet d'une rumeur au sein de la compagnie. Je suis votre secrétaire et uniquement votre secrétaire. N'espérez pas plus.

- Alors, c'est ça ? s'écria Bulma, outragée. Tu lui sautes dessus et ensuite tu lui reproches de t'avoir giflé. Tu te comportes comme un goujat, pire que ton père !

- Mais, maman !

- Pour une fois, ta mère a raison, approuva Végéta. Sauf sur le mot goujat pour moi.

- Veuillez accepter mes excuses pour ce fils indigne, dit Bulma en prenant les mains de Lynn entre les siennes. Demandez-moi n'importe quoi et je tâcherai d'y répondre favorablement pour me faire pardonner du comportement de mon fils.

- Ce n'est pas la peine, madame. Vos excuses me suffisent amplement, dit Lynn tout sourire.

C'est quoi cette fille ? Un alien ? Elle met tout le monde dans sa poche sans que je puisse m'y opposer. Elle s'est incrustée dans ma vie professionnelle, ma vie familiale et il manquerait plus qu'elle vienne nuire à ma vie amoureuse ! Je suis le seul à être immunisé contre elle ou quoi ? C'est un virus qui va infecter le monde. Je dois faire quelque chose. (Feylie : t'es pas un peu parano ? Trunk : y'a de quoi avec Lynn. Sérieux, dis-moi qui elle est, et ce qu'elle me veut. Feylie : patience.)

- Vous en faites du boucan, déclara Bra en baillant. Tiens, Lynn. Qu'est-ce que tu fais là ?

- En plus d'endosser la casquette de secrétaire personnel de ton frère, elle est également son coach, répondit Bulma.

- Ouaaaah ! C'est pas vrai ?! T'es content Trunk ?

- J'en ai l'air ?

- Pas vraiment.

Les épaules voûtées, Trunk quitta la salle à manger. Autant aller se préparer pour cette journée et laisser sa famille s'extasier sur Lynn. Il fit tout son possible pour voir la vie du bon côté, mais rien n'y faisait. Lynn allait lui pourrir sa vie tranquille de PDG.

Pourquoi il a fallu qu'elle choisisse de faire son stage dans ma compagnie ? C'est quoi ? Un coup de la malchance ? Ou... Le Destin ! Il me déteste tellement qu'il m'envoie le général Lynn au lieu de la femme de ma vie. Qu'est-ce que j'ai bien pu lui faire pour qu'il me haïsse autant ? Est-ce que c'est parce qu'un autre « moi » du futur s'est amusé à jouer avec le temps et à dérégler les pendules de Chronos ? Que le Destin me dise ce qu'il me reproche parce que là...

Lynn va s'occuper de mon hygiène de vie. Ça veut dire quoi au juste ? Plus de glace ni de soda, plus de soirée en boîte et de filles, plus de jeux vidéo entre potes. Par contre, beaucoup plus de sport, plus de salades et une vie de moine. Autant dire plus de plaisir !

Lavé, rasé, habillé, coiffé, il rejoignit les autres aussi découragé et apeuré qu'un condamné à la chaise électrique.

Dans la cuisine, tout le monde plaisantait autour de la table comme si Lynn faisait partie intégrante de la famille. Même Végéta semblait moins sévère et bourru que d'accoutumée. Trunk dut avouer que le pouvoir de Lynn sur les individus était bel et bien magique mais surtout apaisant.

Il demeura sur le pas de la porte à les regarder. Son regard s'attarda sur Lynn.

Elle était encore plus belle lorsqu'elle riait. Quelque chose s'envolait alors. Elle se dévoilait. Son rire était sincère. Vraiment sincère. Comme sa gêne lorsqu'il l'avait tenu entre ses bras. Ça c'était la vrai Lynn. Il en était certain. Jouait-t-elle un rôle et dans ce cas là quel était son vrai caractère ?

Il touche ses lèvres et tenta de se rappeler au mieux leur baiser. Elle avait un goût de fraise sur les lèvres, le gloss, et elle portait un parfum de rose. C'était elle dans son rêve. Il ferma les yeux pour se remémorer ce passage où ses doigts avaient caressé son visage et ses lèvres effleurés les siennes.

- Trunk ! Entre, voyons !

La vision s'échappa à son plus grand regret. Vaincu, Trunk s'installa près de Lynn. Il prit une pile de pancake qu'il posa devant lui et arrosa de confitures.

- Que faites-vous ? demanda Lynn épouvantée.

- Je m'apprêtais à manger ces crêpes, répondit Trunk.

- Tout ça ?!

- Et encore, ce n'est que le début, souligna Bra. Les gaufres ne sont pas encore arrivées. Et je ne parle pas des oeufs au plat, du bacon et du reste.

- C'est affreux ! s'écria Lynn, affolée. Vous mangez trop !

- C'est tout à fait normal, la rassura Bulma. C'est un saiyen.

- Un quoi ?

- Un rien du tout, rétorqua Trunk. Ma mère sort des blagues que personne ne capte.

- Oh, mon Dieu ! Heureusement, que je suis là. Dès maintenant, je vais vous faire suivre un régime alimentaire très strict. Je vous donnerai toutes les informations demain quand j'aurais terminé d'établir l'ensemble du programme.

- Entendu, accepta-t-il, de mauvaise grâce, en sachant que de toute façon il perdrait face à Lynn.

Devant cette résignation si rapide, sa famille éclata de rire.

A suivre….

J'espère que ces chapitres vous auront plu. J'attends vos review pour voir si je continue à remuer cette fic dans ma marmite. Alors, allez-y et merci !!!