Me revoilou !

Alors pas encore dégoûté de ma fic ? lol.

Je tiens à faire une énorme dédicace à princesse des sayens, à.merry et à marilla.chan !!!! !!! Merchi bôcou pour vos commentaires !!!

Un coucou aussi à ceux qui lisent ma fic !!!

Que vous dire de plus ?

Trunk : attendez-vous à être déçu.

Feylie : attends-toi à souffrir. Ma vengeance sera Lynn.

Bonne lecture !

Chapitre 5 : Entre crainte et attirance

Trunk regarda son dernier rendez-vous de la matinée quitter son bureau avec soulagement. Il jeta un coup d'oeil sur sa montre. Il avait réussi à expédier cette entrevue en moins de deux qu'il ne fallait pour le dire. Peut importe s'ils perdaient un client, il avait vraiment besoin d'une pose bien méritée avant que Lynn ne rentre dans son bureau avec son habituel sourire et son plateau repas.

Plateau repas ? Une vulgaire salade verte sans vinaigrette, une pomme et une bouteille d'eau minérale. Qui oserait appeler "ça" un plateau repas ?! Au dernière nouvelle, il n'était ni une femme pour suivre un régime, et encore moins un vulgaire terrien. Il était un saiyen et son estomac réclamait plus qu'une simple salade qu'il aurait volontiers offert aux lapins si seulement il avait eu autre chose à se mettre sous la dent.

Que n'aurait-il pas donné pour un festin au restaurant. Il aurait pu manger chez lui, mais allez savoir comment, Lynn avait réussi à embrigader son père, sa mère et sa soeur dans son délire. Tous les trois veillaient scrupuleusement à ce qu'il ne profite pas de l'absence de Lynn pour grignoter en cachette dans la cuisine familiale. Et ils ne cessaient de lui rabâcher sans cesse de tenir sa promesse faites à Lynn. Incroyable, il était interdit de nourriture chez lui ! Qui l'aurait cru ?!

Je sais. Je lui ai promis, sans vraiment le savoir, de suivre scrupuleusement son programme, mais j'en ai assez ! Faut toujours que Lynn parvienne à ses fins. Les femmes sont vraiment trop dangereuses.

Si seulement elle pouvait se fâcher, se mettre en colère, j'aurais une bonne raison de la virer aussi sec, mais non... ! Elle est trop adorable avec son sourire. Elle est toujours disponible, n'hésite pas à me faciliter mon travail, et elle est très appréciée dans la compagnie. Je ne vais pas aller jusqu'à dire que c'est le rayon de soleil de mes salariés, mais ça fait à peine une semaine qu'elle est là et je vois bien qu'elle apporte une certaine gaieté à tout le monde. Imaginez un peu que je veuille la virer ? Je vais m'attirer les foudres de tous mes employés.

J'aurais préféré que Lynn soit une mégère, vieille et laide, et pas cet ange si ravissant.

Attendez, ne me dites pas que je l'ai qualifiée d"ange ravissant" ! (Feylie : tu veux un flash back ? .Trunk : non, laisse-moi me remettre du premier choc du direct.)

Que quelqu'un me vienne en aide ! Le poison de Lynn s'est infiltré dans mes veines et monte dangereusement vers mon cerveau. Bientôt, je vais me retrouver aussi soumis que les autres. Pas question que je devienne la marionnette de Lynn ! (Tu l'ais déjà, je te rassure -) Elle va diriger ma vie, me faire faire des trucs incroyables que je n'aurais jamais faits en temps normal. (Feylie : tout ça, c'est déjà le cas, mon vieux. Trunk : pitié, laisse-moi croire que je suis encore maître de ma vie, snif)

Faut que je trouve un antidote au poison de Lynn. Je sais pas où et comment je le trouverai mais je l'aurais ! C'est vrai quoi ! Je ne vais pas me laisser faire aussi facilement. Je suis un homme quand même et c'est pas une femme qui va me...

Deux coups furent frappés à la porte.

C'est elle !

Prestement, Trunk glissa de son siège pour se dissimuler sous sa table.

La porte s'ouvrit.

Elle va me tuer lorsqu'elle saura que j'ai expédié le rendez-vous avec l'autre client. Faîtes qu'elle ne me remarque pas et qu'elle aille me chercher ailleurs. De cette manière, je pourrais m'échapper par la fenêtre. Je reviendrais dans les environs de une heure et là je lui ferai croire que je suis allé montré nos usines au client. Et comme ça, elle ne pourra pas dire que je suis resté dans mon bureau. C'est elle qui s'en voudra pour ne pas m'avoir vu partir de la compagnie. (Feylie : bravo, quel courage ! Vraiment, je ne te félicite pas. Trunk : M'en fous ! Je ne tiens pas à ce qu'elle durcisse mon programme pour une simple erreur. Feylie : une simple erreur, tu parles ! C'est ta fainéantise. Trunk : vas-y, lâche moi.)

Les secondes s'écoulaient si lentement qu'il avait l'impression que cinq minutes s'étaient passées depuis l'ouverture de la porte.

Elle n'aura jamais l'idée de regarder sous la table. Moi, à sa place, je ne me casserai pas la tête à chercher dans une pièce vide. La logique serait d'aller chercher...

- Monsieur !

Trunk sursauta à la vue de ce visage étonné au-dessus de la table. Sa tête cogna alors qu'il sortait, à la hâte, de sous la table. Mal à l'aise, il se remit debout en époussetant son pantalon.

- Dieu du ciel ! s'écria-t-il en faisant mine de chercher sur le sol. Pas moyen de remettre la main sur ce foutu stylo fétiche. Sans lui, je ne crois pas pouvoir signer aucun contrat.

Avec un sourire forcé, il regarda Lynn. Elle avait ses deux poings contre ses hanches et le fixait d'un oeil sévère.

- Avant de m'accuser de quoique se soit, sachez que je tiens réellement à ce stylo.

Elle lui désigna sa chemise. Il riva ses yeux vers la poche de celle-ci et vit le stylo soi-disant disparu. Le rouge lui monta aux joues. Cette fois-ci, il était plus que grillé.

- Me prenez-vous pour une imbécile, monsieur ?

- Ce n'est pas ce que vous croyiez. Je plaisantais ! Je fais toujours cette petite blague aux gens que j'apprécie pour mesurer leur sens de l'observation. Vous n'êtes pas tomber dans le piège. Je suis fier de vous, Lynn !

- Vous me prenez vraiment pour une idiote, constata-t-elle.

- Je m'en excuse, dit-il en baissant la tête comme un enfant pris en faute.

- Je viens de discuter avec Monsieur Odâ. Vous savez, celui que vous avez presque jeté à la porte il y a à peine cinq minutes.

- Jeter à la porte... C'est un peu exagéré, dit-il en allant s'asseoir sur le canapé. Je l'ai seulement prié de revenir une autre fois.

- Il m'a avoué qu'il n'avait jamais vu un président d'une compagnie aussi importante que la vôtre se désintéresser autant de ses partenaires commerciaux. Votre manque d'attention ainsi que votre désintérêt manifeste lui ont donné une mauvaise image de la compagnie.

- Je n'en crois pas mes oreilles ! Si maintenant les patrons se mettent à se plaindre et à jouer les maqurelles devant les secrétaires, je me demande où va le monde des affaires, railla-t-il.

- Monsieur Odâ ne s'est aucunement plaint à moi. C'est moi qui lui ai demandé comment s'était déroulé votre entretien alors qu'il quittait votre bureau. Donc, gardez vos sarcasmes ! Et au lieu de vous amuser à imiter les enfants en bas âge et à médire sur vos pairs, je vous serai gré de vous remettre au plus vite au travail si vous ne voulez pas mener cette compagnie à la faillite !

- Au moins, j'aurais du temps libre.

- Il est certain qu'en étant chômeur vous en aurez du temps libre ! Mais au lieu de vous montrer égoïste en ne pensant qu'à vous, vous devriez penser à toutes ces familles qui vivent grâce aux revenus que vous leur versez ! Vous avez entre vos mains l'existence de plusieurs personnes qui ont besoin de ce travail. Est-ce qu'en sachant cela, vous allez encore me dire que vous désirez cette faillite ? Je vous écoute, monsieur ! Dites-moi donc ce que vous voulez !

Ces paroles avaient été prononcées sans colère mais avec agacement. Il voyait bien que Lynn se gardait d'exploser complètement contre lui. Elle serrait les poings et ses prunelles bleu clair s'étaient assombries.

Comment est-elle lorsqu'elle est vraiment dans une colère noire ? se demanda-t-il troublé. (Il vaut mieux que tu ne le saches pas -)

- J'attends votre réponse ! s'impatienta-t-elle devant le silence de Trunk.

- Je suis désolé si j'ai pu paraître irresponsable. A l'avenir, je vous promets de me plonger plus sérieusement dans mon travail.

Le visage de Lynn se pencha soudain vers le sien.

Son parfum si fruité lui fit joyeusement tourner la tête. Trunk garda les yeux rivés dans les siens.

Un ciel bleu si apaisant. Les nuages sombres avaient enfin quitté son doux regard.

Ses yeux quittèrent ces deux perles d'azur pour tomber sur un fruit, légèrement rosée qu'il avait déjà effleuré par une fois. Il s'imagina poser ses lèvres sur les siennes pour y saisir le goût et l'emporter avec lui.

Il tendit sa main pour la poser sur sa joue mais Lynn se redressa subitement et lui tourna le dos, le laissant insatisfait.

- Vous êtes sincère. Je suis contente de vous ! dit-elle en faisant volte-face avec un sourire à damné un saint.

S'il n'avait craint de paraître impoli, et donc d'encourir le courroux de Lynn, Trunk aurait volontiers fuis la pièce en courant.

Pas question de conclure à la hâte. Le manque de nourriture, la fatigue et le stress expliquaient certainement son trouble envers Lynn. Il ne pouvait tout de même pas s'émouvoir de son bourreau de travail. Impossible ! C'était tout bonnement impossible !

Heureusement, le dimanche s'annonçait en grande pompe. Il allait enfin oublier Lynn et se consacrer à son temps libre. Il se voyait bien passer la journée dans son lit ou bien il irait voir Songoten. Avec son carnet d'adresse bien rempli, il lui dénicherait bien une fille pour oublier cette étrange attirance qu'il éprouvait de plus en plus pour Lynn. (Ca c'est bien les mecs ! Merci pour la pauvre fille qui va servir de substitut ( ) !)

- Bon, comme nous sommes en avance de vingt minutes sur votre emploi du temps, je vais avancer l'heure du déjeuner.

- Pour ce qu'on mange, marmonna-t-il dans sa barbe, vous pouvez même le rayer de mon emploi du temps.

- Qu'avez-vous dit ? s'enquit-elle en le mitraillant de son regard noir.

- Rien ! Je suis un fan des régimes diététiques. D'ailleurs, si j'étais vous je ferais en sorte que la cantine de la compagnie se mette également au vert.

- Mais c'est une très bonne idée ! s'exclama-t-elle. Vous êtes géniale ! Je vais de ce pas voir si cela est possible.

Maintenant, tout le monde est à la même enseigne, songea-t-il avec espièglerie. On va voir si elle sera autant appréciée lorsque les employés masculins se verront distribuer des salades (Feylie : Bah voyons ! Evidemment, les femmes vont forcément adorer cette mesure. Trunk : ça coule de source, non ? Une femme, c'est une usine à manger des salades. Feylie : toi, t'es un homme mort !)

Alors qu'il ne s'y attendait pas, Lynn déposa un baiser sur sa joue. Lorsqu'il tourna la tête vers elle, il aperçut furtivement la malice se dessiner sur son visage. Elle savait très bien ce qu'elle faisait en se comportant ainsi. Ce n'était pas un simple baiser pour le remercier ou le féliciter, non c'était bel et bien un baiser destiné à le faire chavirer.

Elle s'enfuit de la pièce.

Trunk demeura quelques instants à toucher cette joue qui le brûlait.