Chapitre 9 : une nuit de tourmente

- Je me demande ce qu'elle a pour ne pas venir manger avec nous ? demanda Végéta en posant sa fourchette.

- Une crise d'adolescence, répondit Bulma.

- On n'avait pas besoin de ça alors qu'on n'a pas encore réglé le problème avec Trunk.

- Elle était en pleurs en rentrant.

- QUOI ?!! ET C'EST MAINTENANT QUE TU LE DIS !

- Tu ne l'as donc pas vu ?

- J'ai vu un coup de vent passer ! J'ai rien vu d'autre !

- Vous les hommes vous ne remarquez jamais les larmes que versent les femmes. Bra est chagrinée, et pour le moment, n'imagine pas la faire parler. J'essaierai d'aller la voir un peu plus tard dans la soirée. Après tout c'est une saiyen aussi. L'appel de la nourriture sera le plus fort.

Bulma était persuadée que le chagrin de Bra était dû à un garçon. Mais mieux ne valait pas en parler à son mari sans quoi il serait capable de rendre une visite à cet effronté qui avait osé poser ses sales pattes sur sa fille et qui, en plus, avait osé la faire pleurer.

En voyant la mine inquiète de Végéta, Bulma eut terriblement envie de le rassurer mais elle ne le pouvait pas sans manquer de dévoiler le secret de sa fille.

Ils mangèrent dans un silence complet.

Puis ayant terminé, Bulma débarrassa la table tandis que Végéta se rendait dans la salon.

La vaisselle fut vite faite. Elle rangea les couverts, puis elle se sécha les mains avec une serviette. Sifflant un petit air joyeux, elle sortit de la cuisine.

Elle entendit alors la sonnette de l'entrée. Elle se dépêcha d'ouvrir.

A peine ouvrit-elle la porte, que Trunk se dirigea d'un pas furieux dans le couloir en direction de sa chambre, et cela sans un "bonsoir".

Bulma, qui ne tolérait pas le manque d'éducation surtout venant de ses propres enfants, talonna son fils.

- Trunk ! Tu pourrais au moins m'accorder un regard au lieu d'entrer comme si tu étais chez toi !

- Je suis chez moi et je fais ce que je veux ! répliqua-t-il en continuant sa marche furieuse.

- Visiblement, tu as passé une mauvaise journée. Mais cela n'excuse pas ton insolence, jeune homme ! Regarde-moi quand je te parle, Trunk !

Il entra dans sa chambre. Lorsqu'il se retourna, sa mère se trouvait à un mètre d'elle.

- Comme tu l'as si bien remarqué j'ai passé une sale journée ! Et je n'ai pas envie de me taper, en plus, les cris hystériques d'une pauvre femme qui au lieu de jour les mères au foyer devrait reprendre sa vie en main !

Elle le gifla.

Pour la première fois de sa vie, elle giflait un de ses enfants.

Consternée par son geste, elle recula d'un pas.

- Ca, ça prouve au moins que les femmes ne sont jamais celles que l'on croit être, dit-il entre ses dents. Ca te vient bien d'inculquer tes sermons et ton éducation à la con ! Tu es différente depuis que tu as eu Bra tout comme papa. Vous vous pliez en quatre dès qu'il s'agit de satisfaire ses moindres caprices. Mais moi ! Tu m'envoies gérer ta compagnie pendant que tu t'amuses avec ta petite famille ! Dites-le moi si je vous gêne. Oh, et puis après tout cette maison n'est pas la mienne ! Après tout, je suis qu'un enfant qui au départ n'était pas vraiment désiré.

- Non, cette maison ne sera jamais la tienne ! En tout cas, pas tant que tu seras insolent avec ta mère, intervient Végéta.

Il s'avança vers son fils.

- Présente-lui tes excuses, reprit-il.

- C'est la journée ou quoi ? railla-t-il. Ca pas question, tu m'entends ?! Personne ne m'y obligera et c'est sûrement pas toi !

- C'est un combat que tu veux ? dit-il en le saisissant par le col de sa chemise. Ce n'est pas parce que tu es mon fils que je vais prendre des gants avec toi !

- Tu n'as jamais pris de gant avec moi, alors arrête tes conneries !

- Le seul à débiter des conneries, ici, c'est toi ! dit-il en le frappant au ventre.

Trunk fut expulsé en arrière.

Il prit quelques minutes avant de se relever. Le regard qu'il lança à Végéta à cet instant était chargé de colère et de frustrations. Ce qui alarma Bulma. Le père et le fils allaient en venir sérieusement aux mains. Et vu la détermination de Trunk, il ne serait pas facile de le calmer et de lui faire retrouver son bon sens. Et Végéta n'arrêterait pas tant que son fils n'aurait pas assimilé la leçon du jour.

Lorsqu'elle vit Trunk passer au stade de super guerrier, Bulma craignit le pire.

Décidée à calmer le jeu, elle quitta la protection que lui conférait son mari, en se tenant devant elle, et s'approcha de Trunk. Malheureusement, ce fut à ce moment qu'il déploya son énergie.

Elle fut violemment projetée en arrière contre la porte puis s'écroula par terre.

Il marchait tel un zombie dans les rues depuis deux heures, depuis qu'il avait...

Il s'adossa contre les grilles fermées d'un magasin et se laissa glisser tout le long, jusqu'à se retrouver assis, les jambes dépliés devant lui.

Il leva les yeux vers le ciel.

Il faisait noir.

C'était un beau ciel étoilé.

Une belle nuit d'été.

Il aurait souhaité qu'il pleuve pour sentir les gouttes froides et sans goût glisser le long de son visage au lieu de ses gouttes salées qu'il ne tentait plus de retenir en lui.

Qu'est-ce que j'ai fait ? Mon Dieu, qu'est-ce que je fais ? Je ne voulais pas ça. Je ne voulais pas que ça arrive à elle, à ma mère.

- Vous n'avez pas le droit de la prendre, cria-t-il en frappant son poing sur le sol. Je vous l'interdis !

Je vous en supplie ne la prenez pas... Refusez la main qu'elle vous tendra et rendez-là moi. C'est ma mère. Elle peut pas partir aujourd'hui, pas comme ça, pas aussi vite. Elle a des amis, sa famille. Et moi...

- C'est moi que vous devriez prendre !

Je ne suis pas indispensable alors que ma mère va manquer à bien plus de monde. Si vous saviez comme je regrette d'avoir prononcé ses mots, de l'avoir critiquée, de l'avoir blessée avec mes conneries. C'est bien de regretter mais…

- … C'est trop tard ! (je tiens à préciser pour mes chers lecteurs, que Kaïo a strictement interdit l'utilisation des boules de cristal. Vu ce qu'ils ont provoqué dans DB GT, je comprends un peu. Lol).

Je voudrais que les battements de coeur que je perçois en moi, soient les tiens. Je voudrais que la souffrance que tu endures soit la mienne. Je voudrais que ces yeux qui contemplent ce ciel soient à toi. Je voudrais... Je voudrais n'avoir jamais été là pour te gâcher le bonheur dont tu as droit. Mais le problème est que je suis là, et mon existence t'a été fatal.

- … C'est trop tard pour toi…

Il se releva et marcha encore.

Tel un fou sur une autoroute, il traversa des rues sans prêter attention aux voitures qui klaxonnaient devant lui.

Faites autant de bruit qu'il vous plaira, elle… elle les entendra plus… à cause de moi.

Et puis, il entra au hasard dans un bar. Les lumières rouges, signe de l'enfer, lui ouvrirent leur bras lumineux.

Rouge. Ardant. Brûlant. Incandescent.

Il goûterait à l'enfer pour avoir commis un matricide.

Il se fraya un chemin directement vers le comptoir.

- Je vous sers un verre, monsieur ?

- Vous pourriez même me servir toutes les bouteilles de votre cave. De toute façon, pour le peu d'effet que ça va avoir sur moi.

Le barman regarda plus en détail le jeune homme qui semblait tout juste sorti des jupes de sa mère (juste pour me moquer de toi, mon p'tit Trunk. () Tu m'en veux pas ? Trunk : de toute façon tout le monde se moque de moi à cause de toi !) Encore un gosse de riche, se dit-il en voyant la veste de bonne qualité, sûrement une marque de luxe. Son portefeuille devait être bien garni.

Il semblait au bord du suicide.

Le faire boire ne serait pas difficile. Ensuite, à lui le petit portefeuille remplie de billet et de cartes or (pas "carte d'or" la célèbre marque de glace, chers gourmands (). Je parle des cartes de crédit que Paris Hilton doit avoir en double, en triple en cent exemplaires que dis-je ! Y'en a qui en ont de la chance.)

Le barman fit discrètement signe à une de ses serveuses. Une belle rousse flamboyante s'assit à la droite de Trunk et posa son bras autour de ses épaules.

- T'as l'air bien triste, mon bonhomme.

- Ca se voit tant que ça, ironisa-t-il en prenant le verre que le barman lui tendait.

- Un chagrin d'amour ? Un problème avec des amis ou la famille ? Tu peux tout me dire. On est qu'entre nous. Rien ne filtrera. Je te jure.

- J'aime pas parler de moi aux inconnus, dit-il sèchement. Et si tu crois que je suis le genre de mec qu'on peut flouer, t'es mal barrée ma jolie. Les mensonges et les disputes, j'en ai eu ma dose alors va déployer tes talents ailleurs.

- Espèce de salaud !

- Ouais, c'est ça.

Elle partit furieuse derrière un rideau qui se trouvait à la droite du comptoir et qui était réservé au personnel.

- Il n'est pas crédule ce mec.

- Attends qu'il boive. Il sera doux comme un agneau ensuite. Allez Rubis.

- Désolé mais j'aime pas ce genre de type arrogant ! Envoie Jade.

- Spynner dis-lui !

Affaissé sur sa chaise, Spynner se leva.

- C'est pas grave. Laisse-le boire tout seul. Et quand il sortira d'ici on lui fauchera les poches. Tu te compliques trop la vie Gun. Tout doit toujours aller comme tu le souhaites, on dirait notre chère Wildcat.

- En parlant d'elle, elle est pas encore passée.

- Heureusement, dit Rubis, elle me tape sur les nerfs cette gamine ! Elle croit tout savoir sur tout. A dix-huit ans à peine elle joue déjà les boss. Je voudrais bien...

- Chut, ma belle, dit Spynner en posant un doigt sur ses lèvres. Je ne veux pas d'impolitesses sortant de ta jolie bouche. Tu sais qui elle est non ? Elle est très proche du boss. Un mot de travers et tu pourras dire adieu à ta belle gueule peinturée.

- Proche du boss, tu dis ? se moqua Rubis. En vérité, c'est aussi que tu l'aimes, hein, que tu veux pas que je te l'égratigne. Mais t'inquiète, je vais rien faire à ta sainte nitouche.

- J'y compte bien, répliqua-t-il. J'ai pas envie d'avoir ton sang sur les mains. Ca risquerait de salir ma sainte.

L'heure passa sans qu'un réel changement n'intervienne dans l'état de leur fameux client. Et pourtant, ce n'était pas faute d'avoir consommer. Scrutant depuis le rideau, Rubis n'en croyait pas ses yeux. Le bonhomme paraissait toujours aussi maître de lui malgré le nombre de verre englouti. Aucun signe d'euphorie, il tenait parfaitement assis.

Elle se tourna alors vers Spynner, toujours en train de jouer seul à une partie de poker. Elle ne voyait aucun intérêt à jouer seul, mais bon, ce mec était un peu bizarre parfois.

- T'as vu ça ? Ce mec descend les verres sans broncher. Je crois qu'il te battrait à plate couture sur ton propre terrain, Spynner.

- Un rival, ce gringalet ? T'es encore sous les effets de l'herbe, Rubis ?

- C'est ça moque toi. Mais y'a pas que moi qu'il étonne. Y'a même notre Jungo qui tire une gueule à faire peur devant ses performances. Si tu me crois pas, va regarder, toi-même.

Si elle voulait garder secrète la situation délicate dans laquelle elle se trouvait, elle était obligée de ne rien changer dans ses habitudes. Spynner était bien trop malin pour ne pas s'étonner d'un changement venant d'elle. Il savait à quel point elle était perfectionniste. Et s'il lui venait la mauvaise idée de ne pas se rendre à leur point de rendez-vous comme tous les soirs à minuit, dans un des repères de leur organisation, elle pouvait être certaine qu'il mettrait tout en oeuvre pour découvrir ce qu'elle lui cachait.

Donc, comme à son habitude, elle entra dans un bar bondé dans son costume de secrétaire.

L'ambiance cette nuit était survoltée autour du comptoir, sûrement un autre de leur concours idiot.

Elle se dirigea directement vers les toilettes pour dame. Elle entra dans la cabine du fond. A l'intérieur un sac de sport l'attendait. Elle commença à se dévêtir. C'était un impérative pour ne pas être démasqué. Sa méfiance s'était accrue depuis qu'elle avait remarqué le loup à ses trousses. Policier, détective ou simple admirateur, il n'était pas question de faire preuve de laxisme.

Lorsqu'elle retrouva son apparence normale, elle sortit des toilettes avec son sac de sport. Ensuite, sans poser un seul regard au gens attroupés au comptoir, elle gagna le rideau derrière lequel se trouvait le reste de la petite bande. Elle fut surprise de ne voir que Rubis. D'habitude, Spynner l'attendait toujours autour de cette table ronde en jouant avec ses cartes.

- Si tu cherches le joli coeur, il est au comptoir.

- Qu'est-ce qu'il fait ?

- Comme tous les hommes qui y sont, il essaie de se mesurer à plus fort que lui.

- Ne me dis pas qu'il est en train de se saouler, cet imbécile ?!

- Bah, si. Y' a un pigeon qui veux pas se faire sagement plumer.

- On sera bien avancé s'il y a une bagarre et que les flics se ramènent !

La chaise sur laquelle était assise Rubis tomba au sol, Les poings serrés, elle fit face à Lynn.

- Ecoute, ma petite, tu peux mener ces idiots par le bout du nez mais pas moi. Fille ou pas fille du boss, je m'en fous ! J'aime pas qu'une gamine vienne taper sa loi alors qu'elle y connaît rien. Toi, t'es juste bonne à mener les missions sans y laisser ton âme. C'est ça quand on est bien placée. A ta place, je me ferai oublier parce que les autres filles, tu commences aussi à leur taper sur le système avec tes airs de cendrillon. Fais gaffe parce qu'un jour tu risques de goûter au même pain que nous.

- Si tu as terminé ton ennuyeux monologue, je peux partir ?

- C'est ça, fais les arrogantes. Mais attention, les rues sont parfois bien dangereuses pour une petite fille.

- Et bah, la petite fille, elle sait se défendre, dit-elle avant de sortir de la pièce.

Elle fit signe à Gun de s'approcher.

- Arrête tout ça, de suite, avant qu'un incident fâcheux ne se produise.

- Je voudrais bien mais tu connais Spynner. Têtu comme lui, y'a pas pire. Faut dire que l'autre mec, il assure.

- Dès qu'il s'agit de compétition, vous perdez le sens des réalités. Je vais te le réveiller cet imbécile !

Elle prit un seau qui se trouvait derrière le comptoir. Elle le remplit d'eau puis elle se plaça devant les deux trublions.

Elle se figea.

Trunk !

Que faisait-il ici ? Par quel miracle avait-il pu atterrir dans un coin aussi mal famé pour un type de son genre ? Sans se poser d'autre question, elle leur balança le contenu du seau sur la tête, à moitié chacun.

- Ca va pas ! hurla Spynner en se relevant brusquement de sa chaise.

- C'est toi qui n'as pas l'air d'aller bien, triple idiot !

Trunk gardait le regard plongé dans son verre, mais il avait fallu qu'il entende cette voix si reconnaissable entre milles pour qu'il lève les yeux.

Il reconnaissait ses yeux, cette bouche, ce nez mais pas cette couleur de cheveux. Ce n'était tout de même pas les effets de l'alcool qu'il ressentait ?

- Lynn ? dit-il, hésitant.

Spynner cessa de se plaindre en voyant avec quel intérêt son rival posait les yeux sur Lynn. Il observa alors la jeune fille. Visiblement, elle le connaissait aussi. Et cela était bien étrange. Car Lynn n'avait aucun ami en dehors des membres de l'organisation. Ses relations étaient également les siennes. Et aux dernières nouvelles, ce gosse de riche ne faisait pas parti de leur cercle d'amis.

Spynner fit signe à Lynn de se pencher vers lui.

- Tu le connais ? demanda-t-il froidement à son oreille.

- C'est le mec pour qui je travaille, en ce moment. Mais qu'est-ce qu tu as fait, Spynner ? Il est pas censé me voir tel que je suis.

- C'est lui qui est venu de lui-même. Il avait pas l'air bien. Tu l'as déjà mis à sec ? tenta-t-il de plaisanter.

- Arrête tes conneries ! Il faut que je le ramène chez lui avant qu'il reprenne ses esprits.

- Chez lui ? Dans cet état ?

- Quoi ? Y'a un problème ? Tu crois que je ne suis pas capable de ramener un mec chez lui ?

- Oh si t'en ais capable. Le problème c'est de savoir jusqu'où tu peux aller, s'il se montre trop...

- Tes sous-entendus, tu les gardes pour toi, OK. Je sais me défendre. Et puis un mec saoule, c'est pas bien dangereux, il ronfle au bout de deux minutes quand il est dans son lit. C'est bien ton cas, non, le taquina-t-elle.

- Fais gaffe quand même. Il a pas l'air si saoule que ça, je t'assure.

- On se voit demain soir.

Elle passa sur le comptoir. Ensuite, elle demanda à Trunk de se lever, ce qu'il fit sans rechigner. Elle saisit son bras qu'elle posa sur son épaule. Il était un peu lourd pour elle mais bon…

Elle se dirigea lentement vers la sortie sous les yeux de Spynner et de Rubis.

- T'as laissé ta sainte partir avec un autre. C'est du joli !

- Tais-toi ! C'est sa mission du moment.

- Sa mission ? Et ben, elle à l'air d'y prendre goût à sa mission. Remarque, je la comprends. Il est pas mal comme mec. Et si en plus, il est accro d'elle, c'est un beau parti qu'elle devrait pas refuser.

Spynner mit alors sa main autour de son cou.

- Si tu continues à cracher sur elle, tu vas perdre ton ravissant cou de cygne. Ce serait dommage, non ?

- Encore faut-il que tu oses, dit-elle narquoise. Vas-y, si t'en as dans le pantalon.

Il lui assena une violente claque.

- Y'a une chose qui est vrai, hurla-t-elle, furieuse, en s'écartant de lui, il a le même regard que toi lorsqu'il fixe cette gamine ! Mais je ne sais pas comment l'interpréter, ajouta-t-elle moqueuse, c'est fou, non ? Allez dis-moi, c'est du désir ou pas ? Parce que sinon, à ta place, je me ferai un sang d'encre pour la vertu de la sainte.

Elle se réfugia dans l'arrière pièce en riant.

Spynner serra les poings.

Cette vipère n'avait pas tort.

Il s'élança hors du bar, en espérant rattraper Lynn.

Mais il ne trouva personne.

- Et merde ! dit-il en shootant contre un sac de poubelle plein.