Salut ! Je suis encore et toujours là !! C'est drôle, ça, je pensais que vous alliez m'oublier. lol.
Avent de commençer, j'ai remarqué que la dernière fois, j'avais mal publié le chapitre 13. Ca fait que j'ai dû le modifier (cétémercredi, je crois). Mais cela ne concerne que les derniers paragraphes de ce chap. Donc, si vous ne comprenez pas, allez relire le chap 13 pour voir si vous n'avez rien manqué. Je suis désolée pour ce p'tit inconvénient.
Et comme d'hab, mes "coucou" :
- Laloune : J'avais remarqué ton retour, c'est que tu fais beaucoup de bruit, lol. En disant que je renouvelais le style des fanfics, je n'en ai pas cru mes oreilles ou plutôt mes yeux. Ca va très loin, lol. Il doit y avoir des messages subliminaux dans mes chapitres, car j'ai réussi à faire entrer une malheureuse victime dans ma secte où je suis le gourou. T'es foutue, Laloune ! Et pour un Goten/Bra... Je vais en préparer une, juste pour toi. Attention à la crise de four rire car c'est un vrai couple comique que je vais dépeindre !
- Badmary : Où est dons la suite de la fic ? J'ai trouvé ! Elle est juste en bas de ma rubrique "coucou" ! Je suis trop forte ! J'ai sûrement des dons de voyance ! Lol.
- La damnee : bah, oui. J'ai été gentille avec Trunk, mais pas pour longtemps, crois-moi (rire sadique). En ce qui concerne le passage de Veggie, j'ai été réticente à le faire parler autant. C'est vrai qu'il est pas bavard notre Veggie. Heureusement, ça n'a pas trop traumatisé les lecteurs puisque j'ai pas reçu de plaintes, à moins qu'ils attendent encore.... Je vais aller me cacher ! Lol. Et puis c'est vrai que ta review est assez différente des autres que tu as laissés, c'est long mais j'aime bien. Vous lisez ma fic et moi je lis vos reviews, c'est "donnant-donnant" !
- Princesse des sayens : l'intrigue et le suspens, voilà les ingrédients que j'ai pas intérêt à oublier dans mes prochains chapitres. Zut ! Je ne sais plus où j'ai pu les mettre. Faut dire que ma cuisine est un vrai chantier où traîne tous les ingrédients d'une fic. Lol.
- Bulma44 : si je comprends bien, tu aimes voir Trunk me dénigrer devant les lecteurs. T'es méchante ! Lol. Je sens que je vais finir par écrire une fic sur Trunk/ Feylie juste pour le fun !
Trunk : ce sera sans moi. Je vois pas ce que ça apportera de plus à la saga DBZ. Franchement, t'es un perso sans saveur.
Feylie : Sans saveur, moi ! Tu sais à qui tu parles, là, p'tit insolent ?
Trunk : à une folle qui croit que son histoire est sensass parce qu'elle reçoit des reviews. Tu comprends pas que les gens ont pitié de toi.
Feylie : Tu insultes les lecteurs, là. A ta place, j'irais me réfugier dans une autre galaxie.
Trunk : je les attends de pied ferme.
Feylie : lecteurs, je vous laisse votre proie. Tous les coups sont permis pour remettre cet insolent dans le droit chemin. J'ai jamais vu un perso aussi peu respectueux envers ses lecteurs et surtout envers l'auteur. A bas Trunk !!!
Trunk : espèce de traîtresse.
Bon, je vais arrêter là mes délires avant que je fasse une fic complète sur tête de pivoine et moi.
J'ai une annonce à faire : J'ai bien l'impression que vous êtes tous des fervents admirateurs de Végéta. Ca n'arrête pas dans les reviews ! Vous voulez vraiment que j'oriente ma fic vers un Végéta/ Bulma ou quoi ? Bon, là c'est l'histoire de Trunk et de Lynn. Mais dès que j'en aurez fini avec les deux, je vous promets de faire une fic avec Végéta en perso principale et avec une intrigue de ouf ! Ca vous va ? Alors maintenant, soyez gentils avec moi et ne m'implorez plus de faire du Végéta, ce sera pour plus tard, promis. Lol.
Et enfin, laissez-moi vous dire :
Bonne lecture à tous !!!!
Chapitre 14 : Un début de réponse
Trunk n'avait pas beaucoup dormi et pourtant il se réveilla sans problème. Le sommeil, il ne le ressentait pas et encore moins la fatigue. Sa prochaine entrevue avec Hercule occupait totalement son esprit.
Le célèbre Satan Hercule, président à ses heures, avait accepté de le rencontrer mais tôt dans la matinée pour ne pas déborder sur son emploi du temps prétendument chargé. Leur rendez-vous était fixé à huit heures, heure où le président Satan Hercule prenait son petit déjeuner.
Trunk prit une douche et s'habilla.
En sortant de sa chambre, il aperçut Songoten encore ensommeillé. Ce dernier bâilla, passa à côtés de Trunk et le devança sans prononcer le moindre mot.
- Tu me fais la tête ? demanda Trunk, étonné.
- Hein ? dit-il en se retournant. Qu'est-ce t'as dit ?
- T'as pas assez dormi ou quoi ?
- Non, dit-il en s'adossant contre le mur. J'ai vécu une nuit de cauchemar ! A chaque fois que je fermais les yeux et que l'image de Bra venait se faufiler dans mon rêve, Végéta accourait en hurlant qu'il me ferait moine dans un temple... L'horreur ! Et je te parle pas de ce qu'il me promettait quand j'essayais d'embrasser Bra... Maintenant, je comprends vraiment les autres soupirants de ta sœur. Y'a pas moyen d'établir une relation avec elle sans avoir le père sur le dos.
- Tu vas abandonner ?
- Moi ?! Abandonner ?! Tu sais à qui tu parles ? Quand je veux quelque chose, je l'ai ! Peu importe les obstacles, j'obtiens toujours ce que je souhaite. Végéta peut aller se rhabiller car lorsqu'il s'agit d'obstination, je suis le roi ! Je te le dis, ce n'est pas un vieux qui va me dissuader de renoncer à ce que je désire.
- Ah, bon ?
Le visage de Songoten blêmit aussitôt.
Il tourna la tête pour voir au bout du couloir, le père de celle qu'il désirait. Les bras croisés sur sa poitrine, la colère ne déformait pas encore les traits de Végéta. Néanmoins, cela n'atténua pas les craintes de Songoten.
Pourquoi fallait-il toujours que Végéta arrive au moment le plus importun ? (Parce que l'auteur adore voir Goten se dépêtrer dans des situations que seul un dragueur adore se fourrer. Et malheureusement, (soupir) face à Végéta, la sanction est immédiate. -)
- Alors comme ça je suis le vieux têtu qui fait obstruction à tes penchants pervers ? dit Végéta en serrant les poings.
- J'ai pas dit ça ! Trunk, est-ce que j'ai dit ça ? s'écria Songoten affolé.
- A quelques mots près, répondit Trunk.
- Non, sérieux, j'ai dit ça ?! C'est un malentendu ! Un énorme malentendu ! Dis-lui, Trunk, que je pensais pas à mal !
- Papa, Songoten ne pensait pas à mal...
- Tu vois, Végéta ! s'écria-t-il enthousiaste. C'est bien un...
- Il voulait juste se débarrasser de toi pour mieux séduire ta fille, termina Trunk. (Feylie : Ca se fait vraiment pas ! C'est ton ami ou ton ennemi ? Trunk : Songoten est bien mon meilleur ami mais faut bien que je le fasse un peu souffrir pour s'être intéressé à ma sœur. Feylie : le fameux complexe du grand frère. Trunk : pitié lâche-moi. Feylie : j'ai bien l'impression qu'il l'adore sa petite sœur chérie. Trunk : C'est bizarre mais j'ai mon poing qui me démange. Feylie : Je vais te chercher une pommade. Ciao !)
- Mais t'es un traître, toi ! l'accusa-t-il en pointant son doigt vers Trunk qui souriait moqueur.
- L'avantage cette fois, commença Végéta en frappant son poing dans sa paume, c'est que Bra n'est pas là pour m'arrêter. Je sens que tu vas me servir de punching ball pour mon entraînement de ce matin.
Trunk fourra ses mains dans ses poches et s'éloigna de la piste de boxe improvisée tout en sifflant.
- Tu me le paieras, Trunk ! cria Songoten. Lorsque tu auras retrouvé Lynn, je te ferai regretter ce que tu m'as fait.
- Avec des intérêts ? demanda-t-il, moqueur tout en s'éloignant.
- Avec intérêt ! certifia Songoten. Et crois-moi... AIEEEEEE ! Ils sont élevés. AIEEEE !! Putain, Végéta, arrête, tu vas me tuer ! AAAIIIIIIEEEEEE !!!!
Hercule attendait son premier visiteur de la journée, en compagnie de Boubou devant un copieux petit déjeuner. Ils se frottèrent les mains devant ce festin de roi.
Lorsque la porte s'ouvrit sur leur visiteur.
- Ah, ch'est toi, Trunk ! s'écria Hercule, la bouche pleine. Rentre !
- Viens manger avec nous, lui proposa Boubou. Y'a pleins de bonnes choses à se mettre sous la dent.
- Non merci, refusa-t-il. Je n'ai pas faim.
- T'es malade ! s'étonnèrent-ils.
- On peut dire ça, plaisanta-t-il en songeant à cette drôle de maladie que provoquait Cupidon.
- Ce n'est pas grave, au moins, s'enquit Hercule.
- Non, le rassura-t-il. Je te remercie d'avoir pris le temps de me voir alors que tu es si occupé par tes fonctions.
- Ah, c'est pas bien grave, y'a mes ministres ! En fait, à part les visites officielles et quelques interviews, c'est la belle vie. Pas vrai, Boubou ?
- Ah, ça oui alors. On s'amuse aux cartes et puis on mange bien.
- Je me demande si les gens auraient voté pour toi s'ils avaient su que tu passerais ton temps à t'amuser.
- Bien sur que oui ! Après tout je suis le grand Satan Hercule, déclara-t-il en bombant le torse, celui qui a sauvé plus d'une fois la planète. Ah Ah Ah !
- Toujours aussi grosse, la tête, hein ?
- Si c'est pas pour le petit déjeuner que t'es venu, c'est pour quoi ?
- Ce serait long à expliquer. Je voudrais juste que tu me parles des dossiers que tu as reçus au sujet d'une ancienne organisation.
- Ah, je vois que tu t'inquiètes pour ta compagnie. Ne t'en fait pas, cette organisation a été démantelée il y a de ça plusieurs années ! Avec moi, nos entreprises ne risquent rien, ah, ah, ah !
- Je le sais mais j'ai vraiment besoin de voir ces dossiers.
- Bon, c'est bien parce que c'est toi ! Boubou, tu veux bien me ramener les pochettes sur mon bureau ?
- Si ça ne te gêne pas je préférerais les étudier calmement dans une pièce.
- Ca ne me gêne pas du tout. Tu n'as qu'à t'installer dans mon bureau.
- Merci, Hercule. Je te revaudrais ça !
Trunk quitta précipitamment la pièce.
- Il m'a l'air bien pressé aujourd'hui, remarqua Hercule.
- C'est vrai ça. Il n'a même pas demandé...
La porte se rouvrit brusquement.
- En fait, il se trouve où ton bureau ? demanda Trunk.
Après une crise de rire de Hercule et de Boubou, Trunk obtient son renseignement.
La pièce était impeccablement tenue.
Il s'installa derrière le secrétaire puis s'empara de la première sur la pile de pochette et l'ouvrit.
Lynn rouvrit les yeux.
Où se trouvait-elle exactement ?
Elle détailla les lieux. Rien que quatre murs. Une belle prison en somme.
Ils m'ont enfermée, ces salauds ! pensa-t-elle.
Elle soupira.
Décidément, en ce moment rien ne va comme je le voudrais !
Cette chance que je croyais avoir récupérée après la mort de ma mère est devenue une malchance. Pourquoi et comment ? Qu'est-ce qui n'a pas fonctionné comme prévu ? Qu'est-ce que j'ai fait au destin pour qu'il me tourne le dos de cette manière ?
Je voudrais tout effacer de ces derniers jours.... effacer ma rencontre avec lui...
Je me demande si Trunk m'a oubliée. Après le mot que je lui ai laissé, je ne crois pas qu'il prenne la peine de se poser plus de questions sur moi. Je fais désormais partie de son passé. Et d'une certaine manière, c'est mieux ainsi....
Je dis ça mais je sais qu'à l'heure qu'il est, Spynner doit l'avoir... J'ose pas le dire. Je ne peux pas accepter cette fatalité. Si Trunk s'en va, c'est une part de moi qui s'envolera avec son âme. Et là... moi, qui suis déjà un zombie, je ne serai plus que l'ombre de moi-même… Un fantôme.
Le bruit des clés attira son attention.
Méfiante, elle s'éloigna de la porte qui s'ouvrit sur un homme. Il tendait devant elle un magnum. Il craignait certainement qu'elle ne tente de fuir.
- Bien dormi ? demanda-t-il.
- Non, je n'ai pas l'habitude de dormir dans des conditions pareilles. Dites à votre patron que le lit laisse à désirer et que la décoration ne me convient pas du tout.
- Désolé, mais c'est la seule chambre de libre qu'il nous reste, à moins que tu ne veuilles partager la mienne ou bien celle de mon pote Teddy.
- Finalement, je vais me contenter de celle-ci.
- T'es certaine ? Parce que tu risques de rester encore un certain moment ici.
- A moins que je réussisse à m'évader.
- C'est gentil de m'avertir, dit-il en s'approchant.
Elle ne recula pas et le regarda droit dans les yeux.
- T'es pas facile à intimider, dit-il en pointant son arme sur sa tempe.
- Si vous croyez vraiment que je vais parler parce que vous avez votre joujou avec vous... Je préfère encore mourir plutôt que de trahir les miens.
Il rit.
- Ce ne sont que des paroles en l'air. Aux dernières nouvelles, tu n'as pas hésité à les trahir pour...
- Fermez-là ! La seule que j'ai trahie, c'est moi ! Je n'ai pas à m'expliquer devant un chien !
- Et en plus, la gamine sait aussi cracher du venin, dit-il en lui serrant sa main autour de sa mâchoire. T'es en terrain ennemi mais t'oses quand même nous insulter. A ta place, j'essaierais de bien me faire voir, parce que mon patron n'appréciera pas ton langage. Il préfère les femmes silencieuses et soumises.
- Il doit s'ennuyer le pauvre, railla-t-elle.
- Ne t'inquiète pas pour lui. Il va bientôt t'apprendre à garder la tête basse devant un homme.
- Encore un de ces hommes qui ne supportent pas la domination des femmes, c'est pathétique.
- T'as de la chance. J'ai reçu pour ordre de ne pas t'abîmer. Sans ça, tu serais déjà étalée sur ce sol à moitié inconsciente et moi, entre tes cuisses.
- Espèce de salaud ! dit-elle en l'écartant de lui.
Il rit.
- N'attend aucune visite. Quelques jours de diète vont bien te rendre plus coopérante.
- C'est ça, comptez là dessus !
La porte se referma sur elle.
Et comme par hasard, la bougie choisit ce moment pour s'éteindre.
L'obscurité l'engloutit.
- Il ne manquait plus que ça ! pesta-t-elle.
- Elle m'épate vraiment la petite. Sincèrement, je m'attendais pas à rencontrer une fille comme elle.
- Pourtant, tu sais ce qu'on raconte à son sujet.
- Oui, mais je pensais comme beaucoup que sa réputation était faussée. Je me suis bien trompé et je ne suis pas fâché.
- Et pourquoi ça ?
- Parce que je tiens vraiment à l'intégrer à notre équipe.
- Comme si la demoiselle allait donner son accord. Et puis, tu oublies le boss. C'est pas ce qu'il souhaite, et tu le sais.
- Ouais, je sais. Mais c'est tellement dommage de voir un tel talent nous filer entre les pattes.
- Tu ne vas pas tomber sous son charme, hein, Sid ?
- T'inquiète Teddy. Je sais que c'est trop dangereux. Ce genre de fille, elle te charme plus par son originalité que par son physique - quoique le sien vaut largement le coup d'œil - et c'est ça le plus dangereux. Le mannequin, tu t'en lasses. L'aventurière continue toujours à t'étonner jusqu'à ce qu'il soit trop tard. Je plains sérieusement les hommes qui se sont amourachés de cette gamine. Ils ne vont pas pouvoir l'oublier de sitôt.
Mais merde ! Pourquoi tous ces embouteillages ?
Son doigt tapait nerveusement sur sa cuisse depuis une demi-heure.
Les routes étaient étrangement bondées en cette période de congés (le destin aime s'acharner sur toi, Trunk. Finalement, je me demande si c'est pas moi, le Destin ? C'est vrai quoi ? C'est moi qui dirige un peu voir beaucoup la vie de ce vantard ).
Incapable de patienter encore plus, Trunk sortit de la voiture et s'envola.
Il avait vraiment besoin de savoir. Et celle qui détenait une partie de sa réponse était sa chère mère.
Il arriva chez lui.
La porte d'entrée s'ouvrit brusquement sur Bra qui sortait. Elle le bouscula au passage, mais ne prit pas la peine de s'en excuser. Piqué par ce manque de politesse envers lui, alors qu'il était son aîné, il saisit son bras.
- T'oublies pas quelque chose, là ?
- Excuse-moi ! Ça te va ?!
- Qu'est-ce que t'as ? s'étonna-t-il devant sa colère.
- Rien. Je vais seulement m'éloigner de ce père qui m'empêche de vivre ma vie ! Franchement, est-ce que j'ai l'air d'une gamine pour qu'il continue à me materner autant ?
- Faut dire que t'es pas très douée pour choisir tes copains.
- Comme si toi t'étais doué pour choisir tes copines ! rétorqua-t-elle. Bref, papa pourrait au moins me faire un peu confiance, non ?
- La question est : le mérites-tu ? T'es toujours à lui cacher des trucs et à te jouer de lui dès qu'il a le dos tourné.
- C'est normal ! Lui, il me verrait bien agir et me vêtir en none. Je suis bien trop belle pour me confiner dans une église en faisant des vœux que je ne respecterais pas de toute façon ! Je suis faite pour vivre au grand jour, à vivre l'amour comme les héroïnes de roman. Ma vie est un cinéma et je n'ai pas besoin qu'un critique me sape mon film.
- Tu t'es déjà entendu parler ? Je me demande vraiment ce que Songoten peut bien te trouver.
- Je suis exceptionnelle, se vanta-t-elle, et seuls les êtres exceptionnelles peuvent me comprendre. Toi, tu n'es qu'un garçon insignifiant qui croit... !
Sans attendre la fin de la phrase, Trunk referma la porte au nez de Bra. Elle était vraiment trop imbue d'elle-même. Elle se comportait comme une princesse. Et ça, ça avait le don de l'énerver (la sœur et le frère sont pareils ).
Ses pas le menèrent vers la chambre de ses parents.
Il entra sans frapper.
J'aurais dû le faire, songea-t-il en refermant subitement après coup la porte.
Le spectacle qu'il avait furtivement aperçu lui restait encore en mémoire.
Ses parents allongés dans leur lit, heureusement encore habillés, mais ce n'avait été que l'affaire d'une minute et...
Vision d'horreur que de voir ses parents batifoler en pleine matinée.
- On ne t'a pas appris à frapper avant d'entrer ! cria Végéta en sortant dans le couloir.
- Je ne savais pas que mes parents allaient... ! Et puis t'es pas bien ou quoi ?! Maman vient de sortir de l'hôpital ! Tu crois qu'elle a besoin d'exercice en ce moment ?
- Tu t'occupes de ta vie privée et moi de la mienne. C'est clair ?
- Vraiment, vous êtes inconscients ! On dirait des ados ! Je vais pas jouer le rôle de l'adulte, moi !
- Tu devrais me dire ce que tu viens faire ici alors que tu es censé être au travail, dit Bulma amusée.
- Je voulais te parler, maman.
- Entre et laisse ton père se calmer dans le couloir.
Trunk ne se fit pas prier.
Sa mère l'invita à se rapprocher d'elle. Il prit une chaise et s'assit à ses côtés.
- Alors ? Que voulais-tu me dire ?
- C'était pas sérieux cette histoire de bébé, hein ?
- Trunk ! Si c'est pour ça que...
- Non, c'est pas de ça dont je voulais te parler mais tant qu'on y est autant en discuter. Quoique j'ai perdu assez de temps à discuter alors que je suis pressé.
- Cesse de tergiverser et dis-moi ce que tu as.
- Est-ce que papa t'a parlé de Lynn ?
- Oui, il m'a expliqué vos problèmes.
- Bon, ça m'évite de devoir tout te raconter depuis le début. Regarde cette photo.
Il lui passa le cliché un peu vieilli.
- Sa tête ne te dit rien ?
- Si. On dirait Lynn. C'est elle ?
- Non. C'est Marly Kline.
- Ce nom ne me dit rien. Cette femme a-t-elle un rapport avec Lynn ?
- Je pense que Marly était sa mère. Je vais t'expliquer ce que j'ai pu apprendre dans les dossiers d'Hercule.
- En fait, il va bien ? Et Boubou ?
- Maman, on verra plus tard !
- Entendu. Je t'écoute.
- Je sais que cette Marly faisait partie d'une organisation qui a disparu il y a plus de vingt ans. La police a perdu la trace de cette femme il y a dix ans, comme elle a perdu la trace de l'enfant qu'elle avait. Une petite fille de huit ans. Les rumeurs disent qu'elles ont été tuées par une mafia désireuse d'effacer toute trace de l'ancienne organisation en tuant les derniers survivants.
- Il y a eu un massacre pour que cette organisation disparaisse ?
- A toi de me le dire.
- Comment cela ? Tu crois que j'ai été une dangereuse mafioso dans ma jeunesse ?!
- Tu ne me demandes pas le nom de l'organisation ?
- Si, quel est-il ?
- L'armée du ruban rouge.
Bulma resta bouche bée devant la réponse de son fils.
L'armée du ruban rouge...
Elle n'avait pas entendu le nom de cette organisation depuis plus d'une vingtaine d'années. Les souvenirs affluèrent. Elle se revoyait avec Songoku à la recherche des sept boules de cristal et à lutter contre les hommes crapuleux de cette armée qui n'en avait que le nom. Des dangereux gangsters qui avaient eu une organisation bien développée avec des hommes d'affaires sans foi ni loi, des chercheurs et des tueurs. Tout un gratin que Songoku avait démantelé.
Pourquoi cette vieille histoire remontait-t-elle à la surface justement aujourd'hui ?
- Si je comprends bien, la mère de Lynn était un membre de l'armée du ruban rouge...
- Il n'est vraiment rien resté de cette organisation ?
- Au début, nous pensions qu'il n'y avait plus personne... Songoku a anéanti leur base et leur organisation. Pourtant, des années plus tard nous avons été confrontés au docteur Gero qui avait survécu. Il est possible que d'anciens membres aient remonté l'organisation... Ne me dis pas que Lynn fait partie de...
- C'est plus que certain. Je ne sais pas ce qui est advenu de sa mère mais elle, elle a survécu. Et elle est devenue une criminelle, peut-être contre son gré.
- Pauvre enfant ! Je n'ose pas imaginer une petite fille entre les mains de dangereux bandits.
- Pas besoin de le dire... J'y pense aussi. Je comprends ses mots, ses silences et son désir de me tenir éloigné de sa vie. Elle a risqué sa vie à cause de moi.
- Si Hercule possédait ces dossiers, c'est que la police pensent que ce sont eux les responsables de ces détournement d'argent ?
- Durant ces dernières années, les dirigeants ont dû recruter des hommes et développer des relations. Aujourd'hui, ils cherchent sûrement à s'imposer dans le milieu. Avec de l'argent, ils auront de quoi acheter le silence et la complicité d'hommes influents aussi bien dans le monde politique, économique et celui de la pègre.
- Et dire que Lynn trempe dans tout cela ! Il faut les arrêter et arracher Lynn de leur emprise !
- C'est-ce que je vais faire. Mais je voudrais d'abord que tu me racontes ce que tu sais sur eux, toi qui as eu l'occasion de les connaître.
- Si tu y tiens. Mais je ne crois pas que cela te servira à grand-chose.
- Cette organisation était celle de sa mère. Je dois savoir quels genres de personnes elle fréquentait. Je veux savoir le passé de la mère pour essayer de comprendre celui de la fille.
- Tu l'aimes vraiment, hein ?
- Plus que tout au monde. Je n'ai jamais ressenti ça avant Lynn…
