Kikoooouuuu
J'ouvre ma rubrique "coucou" sans plus tarder :
- Bulma44 : et oui, je suis une sadique pour faire autant souffrir Trunk. D'ailleurs, ma soeurette Mando m'appelle Sadik Feylie (ça veut tout dire, non ?). Mais, c'est pas ma faute aussi, Trunk est toujours méchant avec moi, même pas de respect envers moi… snif… Et si tu deviens un peu étrange Bulma44, c'est à force de lire mes fics, c'est vrai. Tu auras pu le constater sur l'autre site, Mando et moi on n'est pas normales… C'est contagieux, tu vas bientôt avoir la visite de Mulder. Va t'abriter si tu ne veux pas qu'il t'ouvre le cerveau, lol.
- Laloune : alors t'as travaillé sur tes fics ce WE ? Non ! C'est une honte ! Espèce de…. De ma chérie, mon ange. Lol. (ça ne te dit rien ça ?)
- Princesse des sayens : Là tu auras 3 chap. J'aurais bien voulu te répondre au sujet de manière dont on publie une fic sur ce site, mais ma petite tête de linotte m'a laissé la moitié de son adresse mail ! Je ne peux pas te répondre comme ça ! Alors cette fois-ci, écrit la bien et je t'enverrais la réponse illico ! A moins que tu me laisses un message sur et je te répondrais directe, miss !
Feylie : Alors cette semaine… Je sens qu'il y en a un qui ne va pas avoir le moral. Surtout ne pète pas un câble, Trunk. Tu risquerais de court-circuiter le réseau internet (c'est que c'est dangereux un Trunk qui pète un câble, lol).
Trunk : pas plus qu'une Feylie qui décide sur un coup de tête de m'enlever ma copine. T'aimes faire souffrir les autres ou quoi ? Je parie que t'étais le genre de petite fille à écarter les pattes des grenouilles. C'est cruel mais ça résume bien ton état d'esprit.
Feylie : la seule chose que je brisais en deux, c'était les branches d'arbre. J'ai jamais fait de mal à un être vivant. En tout cas, pas intentionnellement... lol.
Trunk : rends-moi Lynnnnnn !
Feylie : je vais la remplacer par une autre beaucoup plus... (elle regarde à droite et à gauche) Zut, je crois que j'en ai trop dit à cause de toi, imbécile ! Tu me fais dire n'importe quoi ! Désolé, chers lecteurs, je plaisantais... Du moins... Bon, allez lire et moi je continue ma folie. Faut vraiment que j'arrête mes délires avec ma Mando, parce que sérieusement, je commence à être aussi sadique qu'elle et aussi folle. Je pense que je vais finir par la remettre au FBI, et comme ça je pourrais récupérer mon état normal. Lol.
Trunk : et voilà qu'en plus d'être une tortueuse d'animaux et de persos de fic, c'est une traîtresse. Elle serait capable de vendre son amie pour échapper aux poursuites des autorités. Vous avez vu ça ! Et vous osez lire sa fic ! Vraiment je comprendrai jamais les lecteurs !
Feylie : Et moi, je comprendrai jamais les saiyens. Je t'envoie Lynn qui est une fille géniale, pleine de poigne et qui est digne d'être ta future épouse et toi... Toi, tu me tires dans le dos en me dénigrant devant mes lecteurs, pour me remercier. Je suis outrée !
Trunk : Parlons en de Lynn ! Tu me l'as tuée ! Et tu voudrais que je te remercie ! On ne donne pas pour reprendre ensuite ! T'as vu ça où ?
Feylie : c'est un peu ça la vie. J'y peux rien. Alors si t'as quelqu'un a critiqué, va voir Dieu ! On verra si tu oseras critiquer sa façon de faire avec nous, na !
Trunk : je démissionne ! (il claque la porte)
Feylie : ne vous inquiétez pas, chers lecteurs. Les starlettes font toujours des caprices. Il reviendra quand il verra que ce que je lui offre peut lui permettre de remporter les prochaines Fics Award.
Cette semaine 3 chap (j'entends des hourra ), bien que le premier soit un plus court (oh, non !). Mais ces chapitres vont vous faire comprendre que tout à une fin dans la vie d'un être humain. Et oui, Wildcat est... Mais, attendez-vous à de nouveaux persos et à des...
Je crois que j'entends des coups à ma porte. Des lecteurs veulent me tuer. Bon, je vous laisse ! Et adressez vos commentaires acides au FBI pas à moi. Lol
Bonne lecture !
Chapitre 16 : Si j'avais su
Et le Destin a dit "sacrifions-les sur l'autel de la douleur "
Quel intérêt avais-je à jouer à ce jeu stupide qu'est l'amour ? Pourquoi n'ai-je pas écouté mes doutes pour m'éloigner autant que possible de ce chemin habilement aménagé par le destin ?
La vérité est certainement difficile à regarder droit dans les yeux, mais il est bien un jour où il faut savoir s'y confronter.
Je passe et repasse le film de cette improbable rencontre dans mon esprit, et je décortique les moindres maladresses tel un critique déterminé à détruire son succès en salle. Tiens-tu à entendre mon opinion sur cette affaire ? Peu importe ta réponse car je suis décidé à t'en faire part même si un mur nous sépare. Mes mots ne te plairont sans doute pas. Ce ne sont pas ceux que tu voudrais entendre. C'est plutôt ceux que tu haïrais.
Notre histoire est une toile que je contemple. Une toile blanche qui s'est teintée de couleurs durant un instant puis s'est lentement baignée de rouge puis de noir. Une peinture n'est qu'une rencontre, une aventure entre les couleurs d'une palette et le blanc de la toile. C'est l'harmonie entre le peintre et son modèle, un débordement d'émotion faisant frémir chaque fibre du corps, un incroyable coup de foudre pour une image. Le peintre est-il le seul à pouvoir aimer sans souiller ni ternir l'objet de son amour ?
Je le pense car j'ai été incapable de garder la seule muse qui m'ait donné envie de peindre le tableau de ma vie. Et aujourd'hui… Il y a tant de chose à dire, tant de souvenirs à ne pas regretter. Pourtant, je vais les regretter, parce qu'en vérité...
Si j'avais su, j'aurais maudit le jour de notre rencontre.
J'aurais enfermé mon cœur dans une cage inviolable. Et la clé, je l'aurais offerte au hasard afin qu'il la perde là où tu n'aurais jamais pu la trouver.
Si j'avais su ce que j'aurais à endurer, crois-moi, je n'aurais pas tenté cette histoire.
Alors que je le croyais dessécher, mon cœur saigne de nouveau. Il saigne, non d'amour comme le clame les romans à l'eau de rose, mais de désespoir. Le couteau que le destin a plongé sans pitié dans mon cœur s'enfonce au fur et à mesure que les heures s'écoulent et que je me rends compte...
Si j'avais su, j'aurais tout fait pour t'éviter.
J'aurais jeté cette image pleine d'espoir pour ne pas espérer davantage cette moitié qui ne viendrait jamais à moi. J'aurais continué à imaginer l'âme sœur sans trop y croire. Les gens comme moi sont faits pour rester seuls, toute leur vie, quoiqu'ils fassent.
Si j'avais su, nous n'en serions pas là aujourd'hui.
Et chacun de notre côté nous aurions vécu nos vies à notre manière, moi à l'ombre de ce bureau, toi derrière des personnages crées de toute pièce, mais tous les deux dans la solitude la plus totale. Cela t'aurait finalement été d'un plus grand secours que mon amour sans aucun sens et sans aucun pouvoir.
Crois-moi...
En ce moment même tu désapprouverais cette volonté que j'ai de saboter notre histoire. En fait, je ne sabote rien. J'ai juste le souhait de ne jamais avoir accepté ce rendez-vous. Je nous aurais évité les soucis et le fardeau moral que j'ai été... un bien lourd fardeau pour un être aussi mystérieux que toi.
Le passé, voilà ce qui nous as lié depuis le départ.
Depuis le départ, nous avons été opposés.
Tu as bien essayé de me faire comprendre qu'un chat aussi sauvage que toi n'avait aucun moyen de retrouver des attaches. Mais tu parlais à un sourd. Un homme dont le sang est corrompu par la fierté, l'aventure et la témérité. Au fond de moi, je pensais sûrement te sortir de tes cauchemars alors que j'ignorais tout de tes rêves. Je pensais être assez fort pour te sortir de tout, de te sortir même de l'enfer.
J'ai cru... J'ai cru stupidement qu'il suffisait d'un simple "clic" pour effacer tes blessures. Comment ai-je pu y croire alors que je savais ? Je sais qu'une vie n'est pas un simple fichier dans lequel on peut modifier ou supprimer des éléments. On peut juste en rajouter et c'est tout.
Les heures passent.
Les jours se ressemblent.
Le temps trace ses mots.
L'histoire s'écrit.
C'est ainsi.
Parfois, ma mémoire tente d'ouvrir l'album de mes souvenirs, mais ses mains tremblantes restent sur la couverture et ne parviennent pas à l'ouvrir. Je t'assure que j'essaie mais je n'y arrive pas. C'est comme ce soleil qui glisse, chaque matin, ses rayons sur mon visage alors que je viens de passer une nuit de plus en enfer, il a beau m'incendier j'ai toujours aussi froid.
Il y a des efforts qui restent vains. Peu importe la force déployée pour parvenir à ses fins, cela demeure sans succès.
Un souffle glacé vient de me frôler la nuque. Est-ce ton esprit qui vient de m'amener ton dernier "je t'aime". Des mots si précieux qui peuvent devenir un poison pour celui qui en abuse. J'ai du te le dire une seule fois et c'était cette nuit là. Et depuis je le regrette. L'amour et le chaos se ressemblent, du moins pour moi.
Je me sens étouffé entre mes murs, même à l'extérieur je suis confiné. J'ignore si c'est moi qui me suis enfermé dans une prison d'indifférence ou si c'est le monde autour de moi qui s'est enlaidi. Car à mes yeux, plus aucune chose n'a de valeur ni de charme.
Malgré ce qui passe autour de moi, je suis absent. Je me détache de toutes ces choses qui autrefois m'attiraient.
Et mes souvenirs qui refusent de plier face à la réalité.
Enchaîné.
Voilà ce que j'aurais voulu éviter.
Aujourd'hui, je me tue à la tâche en espérant rattraper le fil de ma vie. J'essaie d'y redonner un sens. Je tente de combler cette partie de mon histoire que tu as dérobée sans mon consentement. Parce que je dois bien me rendre à l'évidence. Il le faut bien si je ne veux pas devenir complètement fou.
Je suis obligé de refaire les mêmes gestes chaque matin, obligé de garder ce sourire qui m'arrache des frissons d'horreur. Je suis bien obligé de mettre de l'eau sur ce cœur fané que je tente de replanter. Je n'ai jamais eu la main verte alors je ne pense pas que cela marchera.
Laisse-moi vivre sous cette pluie. Je ne demande rien d'autre. Pas de soleil ni de bonheur. Juste la possibilité de défier ce destin qui voudrait me voir l'implorer de tout lâcher. Il a oublié que j'étais un saiyen et que tu étais passée dans ma vie.
Je veux continuer pour toi. Je veux continuer pour me dire que cet amour n'a pas été complètement vain.
Mais surtout ne m'excuse jamais pour avoir voulu détruire le souvenir de cette histoire éventrée. Parce que s'il y a un autre futur, je prie pour que je ne te rencontre jamais, en tout cas pas dans les conditions où nous avons été. Parce tu sais... Je préfèrerais ne jamais croiser l'âme sœur et te savoir pleine de joie, plutôt que te de voir avec moi et t'imaginer blanche dans un cercueil de verre au milieu de rose sans saveur.
De toute ma vie, je n'ai jamais autant craint le lendemain pas même lorsque j'étais face à mes ennemis.
Pourquoi ne m'a-t-on pas laissé vivre un bonheur que je commençais tout juste à effleurer de la main ? Pourquoi dois-je goûter le vin âcre de l'amertume au lieu du doux nectar de l'amour ?
Si seulement j'avais su...
