Salut !

Je vous signale dès à présent (vous l'aurez remarqué tout seul, de toute façon ) kil n'y a qu'un seul et unique chapitre. Et oui, comme là c'est la fin, je vous fais un peu languir.

Rubrique « Coucou » :

- La damnée : Je ne sais pas non plus où je vais chercher tout ça ! L'imagination, c'est terrible ! Pour ses origines, je pense ke Trunk avouera la vérité à Lynn. Bah oui, c'est donnant-donnant. Et puis, je suis là pour qu'il le fasse. Et j'adore les reviews ki ressemblent à des romans ! allez n'hésite pas !

- Lou-la-vénusienne : ça pour le regreter, le Ruban rouge va le regretter.

- Cornett : J'espère ke tu as passé de bonnes vacances parce ke moi j'en ai pas eu (ma fac est aussi sadik ke moi). Merci pour tes conseils sur ce site ki est prise de tête.

- Marilla-chan : J'ai la suite pour toi puisque tu insistes tellement, lol.

- Princesse des sayens : une ki est d'accord avec moi. Allez ! plus ke 3 chapitres et c'est fini. Snif... une belle histoire ki se finie...

Et coucou à tous les autres !

(Petite pub : je viens de publier un one-shot sur Fruits Basket, c'est juste histoire de délirer. Donc, si ça vous intéresse, passez la lire et vous m'en direz des nouvelles )

Bonne lecture à tous !

Chapitre 28 : Le filet se resserre

"Dites-lui de m'attendre, je serai là dans cinq minutes."

Il rangea son portable puis se pencha vers son chauffeur.

"Roulez plus vite, Harris !"

"Je le voudrais, monsieur, mais je ne contrôle pas la circulation."

"Ca, je le devine très bien, dit-il en se rasseyant au fond de la banquette avec une mine boudeuse."

"Tu avais un rendez-vous important aujourd'hui ?" demanda-t-elle.

"Ils le sont tous dès qu'il y a un enjeu financier à la clé."

"Mon Dieu ! Je n'en reviens pas ! Tu t'es enfin mis à travailler sérieusement comme tout bon patron qui se respecte ? Est-ce que je suis devant le Trunk que j'ai connu ? Celui qui était prêt à lâcher sa compagnie pour se reposer ?"

"C'est bon ! J'ai compris."

Elle rit devant la mine boudeuse qu'il arborait.

"Je suis désolée de t'avoir mis en retard... C'est un peu de ma faute, non ?"

"Bien sûr que c'est de ta faute, marmonna-t-il. Tu crois tout de même pas que c'est de la mienne ?"

"Tu as raison, c'est uniquement de ma faute, dit-elle amusée... Je suis une vraie source d'ennuis pour toi", dit-elle sur un ton plus sérieux.

"Non, ce n'est pas ce que je voulais dire. Lynn..."

"T'en fais pas", dit-elle en posant sa tête sur épaule.

Ils arrivèrent dix minutes plus tard devant les locaux de la compagnie.

Lynn resta immobile à regarder l'immeuble. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas mis les pieds ici. Elle avait peu de mauvais souvenirs de son passage en tant que fausse stagiaire. Ils avaient tous été chaleureux envers elle.

"Je sens que j'ai redevenir un patron adulé."

"Pourquoi ? Tes employés t'ont toujours vénéré."

"Pas depuis ton départ. Comme ils en sont restés à notre violente dispute..."

"C'est vrai, ça ! Je m'en souviens ! J'ai dit que je ne remettrais plus les pieds ici tant que je ne recevrai pas tes excuses. Avoue que ce jour là, tu étais en tort."

"Je n'ai jamais tort."

"Trunk !"

"Si tu veux."

"C'est pas que je veux ! C'est la vérité ! Tu n'avais rien à me reprocher ! J'ai fait mon travail avec sérieux. C'est toi qui jouais les méchants bonhommes !"

"D'accord, excuse-moi. Ça te va ?"

"C'est même pas sincère !" dit-elle avant de se diriger à grand pas vers le bâtiment, laissant Trunk abasourdi devant sa voiture.

"Mais j'ai dit que je m'excusais", dit-il penaud.

"A mon avis, monsieur. Vous auriez dû y mettre un peu plus de conviction", dit Harris.

"Oh, ça va ! Je n'ai pas besoin de vos conseils sur ma façon de m'excuser."

"J'ose tout de même vous en donner un, monsieur. Mademoiselle Lynn n'est pas une de vos ex petites amies. Ce n'est ni votre argent ni votre nom qui l'intéresse. Ne croyez donc pas pourvoir la séduire et la garder avec quelques mots et des présents. Traitez-là comme votre égal et..."

D'une marche furieuse, Trunk planta son chauffeur sermonneur et se dirigea vers les portes de sa compagnie.

Franchement, on aura tout vu ! songea-t-il. Il manquerait plus que mes autres employés se mettent à me juger et à me donner des conseils sur ma relation avec Lynn. Je n'allais tout de même pas me mettre à genoux pour de simples excuses ! C'est vraiment n'importe quoi ! (Et bah, on peut dire que très fort, Trunk ! Je te rends Lynn et toi, tu arrives à t'énerver contre elle pour une question de fierté. Trunk : fierté ? Mais, non ! J'avais... Feylie : tu n'es pas du genre à reconnaître tes torts comme la plupart des hommes. C'est vraiment pitoyable.)

Lorsque les portes s'ouvrirent devant lui, il eut la surprise de voir un véritable essaim au milieu de son hall. Il avait l'impression d'assister à la venue d'une star dans ses locaux.

La seule capable de créer un tel désordre, c'est Lynn. Et moi, je suis encore plus en retard. C'est sûr je vais rater ce contrat. Et pourquoi ? A cause d'elle. Et après elle va me dire que c'était de ma faute. Les femmes, je vous jure ! (Qui veux être la première à claquer cet impudent ? )

Il se fraya un chemin dans la foule puis attrapant la main de Lynn, il la tira derrière lui.

Sous les yeux ébahis de ses salariés, ils montèrent dans l'ascenseur.

"Depuis ce matin tu n'es pas de bonne humeur, remarqua Lynn en rompant le silence installé."

"Si."

"On dirait pas."

"Pourtant chez toi, tu avais l'air bien plus abordable... Je me demande si ce n'est pas à cause de ta secrétaire. Tu stresses à l'idée que je la rencontre ?"

"Si c'était le cas, je ne t'aurais pas demandé de m'accompagner."

"Je vois..."

"Tu vois quoi ?"

"Rien."

"Ca veut dire quoi "rien" ? "demanda-t-il en fronçant le sourcil.

"Ca veut dire : rien."

Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent alors que Trunk tentait de se faire expliquer ce petit "rien".

"Monsieur !"

Trunk se retourna vivement.

"Bonjour April !"

"Désolée d'écourter les salutations mais j'ai votre premier client qui est dans votre bureau. J'ai eu du mal à le retenir mais je vous préviens qu'il n'est pas dans un état... abordable."

"Je m'en doute un peu", dit Trunk en suivant April.

"Vous avez pris une heure de retard et cela se ressent déjà sur votre emploi du temps que j'essais de remanier à la hâte. J'ai pu déplacer quelques rendez-vous et reporter les autres sur la semaine. Mais je peux d'ors et déjà vous dire que vous commencez très mal votre semaine."

Trunk soupira.

Parvenue à la fin de son monologue, April reprit sa respiration. Elle remarqua alors Lynn dont elle avait ausculté la présence. Elle était entourée des employés, ce qui étonna la secrétaire. Ils semblaient la connaître.

"Est-ce votre soeur ou votre cousine ?" demanda-t-elle à Trunk.

"Euh... Comment vous dire ?"

Ca ne va pas être évident si je dis que c'est Lynn. D'un autre côté, elle va s'étonner si je lui dis que j'ai oublié mon ex en un week-end. Ce n'est pas évident.

"Bonjour, dit Lynn à l'adresse d'April. Je suis Raven mais mes amis m'appellent Lynn."

Effectivement, si on a l'habitude de jouer des centaines de rôle, c'est plus facile de trouver et de mentir aussi facilement.

Les deux femmes se dévisagèrent.

Sentant que la situation ne pouvait que s'échauffer entre les deux femmes, Trunk poussa doucement Lynn en direction de son bureau.

Ils y entrèrent.

"Tu voulais éviter une guerre ouverte ?"

"Tu ne vas pas recommencer."

"Je ne fais que constater."

"Il n'y a..."

Des toussotements les interrompirent.

Ils donnèrent alors plus d'attention à l'homme qui était assis devant le bureau de Trunk.

Le visage sévère qu'il arborait prouvait que cette longue attente avait fini par le rendre réticent à l'égard de Trunk. D'ailleurs, ce dernier se vit reprocher son manque de ponctualité.

Trunk eut beau se confondre en excuses, le client était bel et bien décidé à lui exposer son mécontentement.

Il mérite vraiment ce qui lui arrive, pensa Lynn, mais je ne peux pas le laisser comme ça.

Alors que les deux hommes ne lui portaient aucune attention, Lynn s'assit brusquement sur la chaise à la droite du client puis le visage entre les deux mains elle fondit soudain en larmes.

Les deux hommes la fixèrent incrédules.

Trunk s'agenouilla à ses pieds pour tenter de savoir ce qui provoquaient cette soudaine tristesse. Il craignait surtout d'en être le responsable après son comportement excessif. Il tenta de lui arracher des explications mais en vain.

"Raven ? dit Trunk. Dis-moi ce qu tu as ?"

Devant son silence qui devenait plus qu'inquiétant, le client prit la relève.

"Qu'avez-vous mademoiselle ? Dites-nous ce qui vous tracasse."

Elle se permit de relever légèrement son visage.

"Je... C'est de ma faute !"

"De quoi parlez-vous ?"

"C'est moi... C'est moi qui aie... demander à Trunk de m'aider, répondit-elle en hoquetant. Vous comprenez, ce matin en ouvrant ma boîte à bijoux, j'ai remarqué que mes boucles d'oreilles avaient disparu, celle de ma regrettable mère qui les tenait de sa mère. J'ai fouillé toute notre chambre et... rien. Alors, j'ai supplié mon adorable fiancé de me les chercher. Et il a refusé en prétextant qu'il avait des rendez-vous très important qu'il ne pouvait pas reporter mais moi... A mes yeux, rien n'était plus important que ce dernier cadeau, l'héritage de ma pauvre mère... Après l'avoir obligé, Trunk a accepté de chercher avec moi... Voilà pourquoi il est si en retard. Excusez-moi, reprit-elle larmoyante."

Ebahi ? Non. Plutôt déconcerté par tant d'audace et d'imagination. Trunk passa sa paume sur son visage et attendit, impatient, de voir l'impact de son mélodrame sur l'homme.

"Je suis une idiote ! reprit-elle Si seulement, je n'étais pas aussi sentimentale..."

"Je comprends votre détresse, mademoiselle. Les souvenirs et les cadeaux de nos proches sont tellement précieux. Séchez donc vos larmes et dite-moi si vous avez réussi à retrouver votre trésor ?"

"Oh, oui ! s'écria-t-elle plus joyeuse. En fait, je les avais tout simplement égarées dans une des vestes de Trunk. C'était si comique !"

"Voilà, une histoire qui se termine bien. Retrouvez votre beau sourire."

"Vous pardonnez à Trunk ? Ce n'était vraiment pas de sa faute."

"Il n'a pas à s'excuser. C'est moi qui ai été trop sévère alors que je n'ai pas pris la peine d'écouter ses explications."

"Dans ce cas, dit-elle en se relevant, je vais pouvoir vous laisser et aller dire bonjour aux employés."

Elle déposa un rapide baiser sur les lèvres de Trunk puis sortit.

Mon Dieu ! Mais quel cinéma ! Elle pourrait mettre tous les hommes à ses pieds avec sa personnalité hors du commun... moi, le premier.

"Vous avez de la chance d'avoir une telle femme à vos côtés."

"Oh, j'en suis conscient", répliqua Trunk.


En refermant la porte, Lynn tomba nez à nez sur April.

"Mentir effrontément pour sauver son fiancé d'une impasse. Des fausse larmes et le tour est joué !"

"Vous écoutiez aux portes ?" demanda Lynn.

"Je vous félicite sincèrement. Les hommes se croient toujours supérieurs mais en fait une femme est beaucoup plus rusée. Elle se cache derrière sa prétendue fragilité et sa sensibilité et ne dévoile son vrai visage que lorsque les circonstances le demandent... Je suis ravie de faire votre connaissance, Lynn... Je peux vous appeler ainsi ?"

"Oui. Mais comment avez su que je..."

"Parce que vous n'avez rien d'une fille frivole. Ça se voit. Des boucles d'oreilles... vous n'en avez même pas aux oreilles. E je ne crois pas me tromper en disant que vous n'êtes pas du genre à perdre du temps dans des futilités."

"Vous avez vu ça dès le premier regard ?"

"Non, en fait c'est parce qu'on n'a pas cessé de me comparer à vous."

Lynn ne comprenait pas.

"Les gens vous adorent ici. Vous leur avez laissé un souvenir impérissable comme on le dit. Et moi qui ai été votre remplaçante à bien des niveaux..."

"Qu'est-ce que voulez dire pas "remplaçante à bien des niveaux" ?"

"Vous ne le devinez pas ?"

"Si et c'est ça le problème."

"Vous me détestez ?"

"Non, je prends le temps de connaître les gens avant de les haïr vraiment."

"Même si je vous dis que j'ai été très intime avec votre fiancé ?"

"Il n'est pas mon fiancé. Et si vraiment il s'est passé quelque chose entre vous... Je commencerai par crever les yeux de Trunk. Quant a vous, je ne peux pas vous en vouloir complètement puisque c'est moi aie déserté. Mais si maintenant, vous cherchez à me le prendre, c'est vos yeux que je crèverai plutôt que les siens."

"Dangereuse la petite."

"Si seulement vous saviez..."

Soudain, elle la prit dans ses bras.

"Vous êtes très intéressante, Lynn. Venez, nous allons discuter un peu de mon patron."


"Putain, où est cette gamine !"

"Calmez-vous, patron."

"Me calmez ! Comment ! Un week-end sans aucune nouvelle de Raven ! Elle est instable en ce moment. Dieu seul sait ce qu'elle est en train de faire en ce moment."

"Mais, vous devez au moins garder un espoir. Après tout, le patron de la Corps a disparu en même temps que Raven."

"Oui, mais qui peut me garantir qu'elle n'a pas craqué et qu'elle n'est pas allée tout balancer ? Ils se cachent peut-être avant de trouver un moyen d'aller trouver la police... Si elle me fait ce coup là, je la tuerai de mes mains ! Et Spynner, il ne sait rien ?"

"Non."

"En es-tu certain ? Il nous ment peut-être."

"Non, il avait l'air tout aussi étonné de l'absence prolongée de Raven. Que fait-on ?"

"On n'a pas d'autre solution que d'attendre que cette gamine refasse surface. Crois-moi lorsqu'elle le fera, je promets qu'elle ne recommencera plus avant très longtemps."

Son portable sonna.


Les sacs en plastiques dans ses mains, Lynn entra dans les bureaux alors qu'un homme en costume cravate sortait. Elle lui sourit puis referma la porte derrière elle.

Trunk ne remarqua pas sa présence, bien trop plongé dans ses paperasses. Depuis ce matin, il était indécollable. Le retard pris dans ses rendez-vous n'expliquait pas tout. Elle était certaine qu'il complotait quelque chose et cela avait un rapport avec son père.

Elle posa ses paquets près du canapé puis s'approcha de la table.

"Il est treize heure trente, dit-elle. Je pense que tu peux prendre une pause pour déjeuner, non ?"

"Donne-moi cinq minutes, je termine ça."

Elle posa violemment ses mains sur la table. Etonné, Trunk leva les yeux vers Lynn.

"Dans trente minutes, je m'en vais d'ici ! Alors si tu veux profiter de ma présence, c'est maintenant ou jamais."

"Je t'ai déjà dit que je m'occupais de tout avec ton père."

"Et comment ?"

"Je vais t'acheter."

"M'acheter ? Tu rigoles ?"

En voyant l'expression de son visage, Trunk voulut démentir ce qu'il avait dit mais c'était la pure vérité : il comptait bien l'acheter.

"Je ne plaisante pas", répliqua-t-il en s'écartant prudemment de la jeune fille dont il ressentait la colère flamber à une vitesse vertigineuse.

Elle réussit tout de même à saisir sa cravate et tira dessus.

"Je peux savoir à combien, monsieur, m'estime ?"

"Si je réponds, c'est ma vie que je risque, hein ?"

"Comment t'as deviné ?" rétorqua-t-elle tout sourire.

Il sortit son portable et le tendit à Lynn.

"Appelle ton père."

"Pourquoi ?" demanda-t-elle prudente.

"Vas-y, fais-moi confiance."

Elle s'exécuta avec tout de même une impression désagréable au ventre.

"Bonjour, père."

"Raven ! Où étais-tu espèce de petite idiote !"

"Je suis désolée de ne pas..."

"Désolée ! J'espère pour toi que tu as bien manoeuvré avec ton PDG car j'ai vraiment besoin de son aide, en ce moment !"

"Comment ça ?"

"Certains de mes actionnaires viennent de se faire racheter leurs parts dans mes entreprises. Je ne suis plus l'actionnaire majoritaire. Je ne comprends pas comment ils ont pu me lâcher aussi vite et aussi facilement."

Trunk tendit une feuille à Lynn.

"Père, j'ai quelque chose pour vous."

"De quoi s'agit-il ?"

"Un accord."

Trunk prit derechef son portable entre les mains de Lynn.

" Comme vous n'êtes pas le genre d'homme à tergiverser, Flid, laissez-moi vous expliquer la situation dans laquelle vous vous trouvez."

"Quoi ? Mais..."

"J'ai sous les yeux les rapports de votre commissaire aux comptes. J'ai pu constater nombres d'irrégularités..."

"Vous n'avez pas à vous immiscer dans mes affaires, ces rapports ne concernent que..."

"En qualité de futur actionnaire et administrateur de vos entreprises..."

"Quoi ! Vous plaisantez !"

"Absolument pas. Il faudra encore quelques jours pour que les paperasses soient toutes en règles, mais je peux déjà vous garantir que vous n'êtes plus rien dans le monde des affaires. Et je vais pouvoir soumettre les rapports à la justice pour irrégularités, malversassions et abus de pouvoir."

"Espèce de... !"

"Soyez poli, coupa Trunk. Je vous propose un accord. Vous pourriez au moins m'en être reconnaissant."

"Je vous tuerai avant que..."

"Un conseil, ne me menacez pas. Vous ne savez vraiment pas de quoi je suis capable. Donc, comme je disais, j'ai un accord à vous soumettre. Il concerne Lynn."

"Elle... C'est elle qui a vendu la mèche..."

"Non, j'ai compris seul toutes vos manigances. Et croyez moi vous méritez la prison à vie pour ce que vous avez fait !"

"C'est elle que je tuerai. Un simple appel à l'un de mes hommes et elle ira droit en enfer !"

"Je vous déconseille vivement de faire ça."

"Si je tombe, elle tombera aussi. Après tout, c'est une meurtrière. Si vous croyiez que je vais vous laisser gagner aussi facilement."

"Oubliez que vous avez une fille et je vous garantie que vous aurez une petite fortune à votre sortie de prison."

"Je vois, dit-il moqueur. Vous voulez me l'acheter. Je ne crois pas que cela lui plaira. Je connais ma fille et..."

"Vous ne savez rien d'elle alors arrêtez un peu votre discours et dites-moi si vous acceptez ou pas !"

"Ma fortune, je n'ai pas besoin de vous pour la refaire !"

"Vous refusez donc ?"

"Bien sûr ! Lynn me suivra derrière les barreaux et votre argent ne pourra rien y faire ! Je gagne toujours. Et ce n'est pas un gamin qui va changer cela !"

"Très bien. Vous refusez ma main, mon argent... Je ne vois donc qu'un seul moyen de vous faire accepter ce que je vous demande."

"Des menaces ?"

Vous verrez bien."

La conversation entre les deux hommes s'arrêta là.

Trunk resta un moment pensif avant d'accorder un regard à Lynn. Elle paraissait inquiète, prête à défaillir d'un instant à un autre.

"Il n'y a pas de solution, dit-elle. Il ne me laissera jamais faire ma vie loin de lui."

"Mais si."

"Arrête d'être aussi optimiste ! Tu ne le connais pas ! Il est capable de lâcher tous ses hommes pour se sortir du pétrin ! C'est un lâche et... En ce moment même, il doit être en train d'ordonner qu'on t'assassine avec moi. Il faut que je parte lui expliquer."

"Lui expliquer quoi ! Tu crois vraiment qu'il t'écoutera après ce que je lui ai dit ! Ne va pas risquer ta vie pour rien !"

"Je préfère risquer la mienne plutôt que d'avoir ta mort sur la conscience !"

"Personne ne mourra. Je t'ai déjà dit que rien n'était impossible pour moi. Ton père va oublier ton existence, je te l'assure."

"Comment ?"

"Tu verras. Je te jure que si je suis aussi confiant c'est qu'il y a une bonne raison. Bon, et si on mangeait ? J'ai une faim de loup, moi !"

Il s'assit sur le canapé et commença à déballer les sacs qui contenaient les victuailles.

"Je peux comme même m'insurger sur le fait que tu ais tenté de m'acheter comme une... vulgaire marchandise, pour rester poli ?"

"Vu sous cet angle... C'est vrai que ça avait l'air d'une transaction. Bon, excuse-moi."

"Tu vois ! Les excuses, ce n'est pas si difficile à dire !"

"Tu ne vas pas remettre ça sur le tapis ?"

"Non... Fais attention Trunk. Mon père est vraiment dangereux et je ne veux pas que ta famille soit aussi impliquée dans cette histoire."

Il caressa sa joue.

"Ca ira, je te l'assure."

Ses mains passèrent sous son pull et caressèrent sa taille. Il remonta vers son dos.

"Ne me dit surtout pas que tu m'as fait venir ici juste pour m'avoir sous la main."

"Bah, si ! Faut bien que tu serves à quelque chose, non ?"

"Finalement, c'est moi qui vais t'offrir à mon père."

Il l'embrassa et l'allongea sur le canapé.

"On est dans un bureau pas dans une chambre, Trunk."

"Et alors ?"

"J'ai pas envie de voir ta secrétaire et tous tes salariés rappliquer parce qu'ils auront entendu des bruits suspects."

"Et bien ne crie pas."

"Trunk !" dit-t-elle offusquée.

"Quoi ? C'est vrai." (Et c'est lui qui traitait Goten de pervers. C'est pas sérieux tout ça )

Ils se regardèrent durant quelques secondes avant d'éclater de rire.

A suivre...

Et oui, là je fatigue un peu. Ca se voit, non ? La fin est plus que proche. Et en plus, j'ai d'autres projets de fics donc celle-là va bien devoir tirer sa révérence.

Je pense que la semaine prochaine, ce sera vraiment THE end. Alors, si vous avez des suggestions pour m'aider à terminer cette fic en beauté, je vous écoute... Envoyez vos kom !