15 Mon propre père…

Harry s'était réfugié dans la forêt. Ses pas avaient commencé par le porter vers la direction du village des elfes et après une bonne heure de marche, il réalisa qu'il était stupide de se diriger vers ce lieu.

Alors Harry rebroussa chemin, mais cette fois plus doucement. Il réfléchissait. Voldemort savait qui il était et surtout qu'une formule existait pour voyager dans un autre monde.

Le tout est qu'il ne trouve jamais cette formule.

Ceci était la première résolution que Harry vota intérieurement. Voldemort ne devait jamais apprendre comment voyager dans un autre monde.

La deuxième était plutôt triviale maintenant qu'il y pensait. Son identité connue, il mettait en danger toute personne qui lui était chère.

Voldemort ne sait pas pourquoi je suis ici, mais dans sa logique mégalomane, il va tout de suite croire que je suis là pour le tuer. Et ça c'est ennuyant. Je ne dois plus rester au château. Ce serait risquer la vie de mes amis. D'un autre coté, tant qu'ils restent à Poudlard, ils sont en sécurité. Le seul moyen c'est de LE tuer.

Harry frissonna. Il n'était pas encore prêt.

Je peux déjà agir contre ses mangemorts. Je ne me supporte plus vis à vis de ça. Je dois faire quelque chose, je ne peux pas laisser des gens mourir. De plus il sait qui je suis. Je pourrais peut être capturer des mangemorts en tant qu'Auror. Ce serait un début. Dans ce cas je devrais quitter l'école.

Il n'avait donc que deux choix possibles. Soit, il restait à l'école près de tous ceux qu'il aimait et laissait Voldemort tuer en toute quiétude soit, il partait et il empêchait Voldemort de tuer, mais dans ce cas là il devait partir de l'école.

- Harry Potter.

Harry releva la tête surpris. Comme, il était en pleine forêt, il se croyait seul.

C'était Firenze. Bizarrement, dans ce monde Firenze était resté parmi les siens, et aucun lien ne s'était créé entre les humains, et les centaures.

Harry lui rendit un sourire amical avant de répondre.

- Bonjour Firenze.

- Je vois que vous me connaissez.

- Comme je vois que vous me connaissez remarqua Harry.

- En effet, vous êtes particulier.

- Ah bon ?

- Oui vous traînez souvent par ici, et aucun animal ne vous approche, vous êtes comme un seigneur sur son domaine… et certains n'aiment pas cela…

- Je vois.

- Vous nous avez posé une grosse difficulté Harry Potter. Vous êtes ici et en même temps vous ne l'êtes pas. Vous n'êtes en tout cas pas là où vous devriez être.

- En effet, je devrais être à Poudlard, répondit amusé Harry, d'ailleurs je suis sur que je vais avoir une punition.

- Je ne parle pas de cela et vous le savez.

Harry ne répondit pas mais sourit gentiment pour se faire pardonner de son effronterie.

- En effet je suis ici, et je ne suis pas vraiment là non plus.

Firenze acquiesça gravement.

- Votre arrivée a été aveuglante, et il nous a fallu un certain temps avant que les astres ne puissent nous éclairer à nouveau.

Harry restait silencieux. Firenze le détailla discrètement puis reprit.

- Vos décisions peuvent à elles seules, influencer les astres. C'est un fait des plus troublants. Peu d'hommes normaux ont pu le faire.

- Je ne suis peut être pas normal.

- Vous êtes un homme.

Cette réponse semblait tout expliquer pour Firenze.

Oui il était un homme, avec ses forces et ses faiblesses.

- Vous ne m'avez pas rencontré par hasard énonça Harry.

- Bien sûr reprit Firenze, Je désirais vous rencontrer.

- Pourquoi ?

- Pour savoir.

Harry allait demander des explications mais se ravisa.

De toute façon, la discussion pouvait tourner longtemps autour du pot.

Harry décida de s'y prendre autrement.

- Votre clan a-t-il pris connaissance de votre désir de me rencontrer.

Firenze sourit semblant avoir trouvé quelque chose. Il n'avait rien écouté de ce qu'avait dit Harry

- Je comprends mieux maintenant. Vous me connaissez n'est ce pas. Vous avez depuis le début une aisance face à moi, vous me connaissez.

Sa phrase n'était pas une question mais un fait.

- En effet prit bon Harry de confirmer, je vous connais. Vous m'avez sauvé la vie une fois. Vous avez changé le futur ce jour là.

- Mais c'est interdit répondit surpris le centaure.

- En effet, mais vous l'avez fait.

- Je vois. Et bien maintenant que j'ai élucidé cette affaire je suis plus tranquille.

Harry ne chercha pas à le retenir. Un centaure était fondamentalement libre, et décidait de quand il partait et de quand il arrivait et leurs paroles étaient souvent énigmatiques et destinées au vent. Cependant à la surprise de Harry, Firenze énonça encore une dernière remarque.

- Dans la vie rien n'est noir ou blanc. Le gris est souvent la meilleure des solutions.

Harry le regarda étonné ; qu'avait-il voulu dire par cela ?

Harry savait pertinemment que Firenze n'avait pas dit cela par hasard. Tout comme son heure d'arrivée avait été minutieusement préparée.

- Oh merlin s'exclama Harry. J'ai trouvé la solution. Elle n'est ni noire ni blanche elle est grise. C'est évident ! Je peux très bien aider sans me battre. Ca implique que je dévoile un peu plus de ma personne à Dumbledore, mais c'est la meilleure solution.

Harry se concentra immédiatement.

Si je suis chamboulé, Voldemort aussi. Il me sera facile de pénétrer son esprit sans qu'il s'en rende compte.

Harry se mit tranquillement en position et découvrit des informations capitales…

- Mes fidèles clama Voldemort, j'ai obtenu des informations des plus intéressantes. Il semblerait que notre monde ne soit pas le seul. Les mondes parallèles existent. Ferdinand, pourquoi est ce moi qui découvre cela ?

- Je ne sais pas mon seigneur, je…

- Suffit ! Je t'ai assigné de me trouver des nouvelles armes et c'est moi qui dois m'en charger. DOLORIS .

Le dénommé Ferdinand se plia sous la douleur.

- Bien se calma Voldemort en arrêtant le sort. Je veux que tu trouves des informations sur les mondes parallèles. Et je veux quelques choses de concrets sinon…

- Bien mon seigneur.

- Alors qu'attends-tu s'exclama furieux Voldemort, cherche maintenant avant que je ne m'énerve.

- B…bien répondit Ferdinand. J'y cours.

Celui-ci transplana.

- Bien en plus de l'incompétence de Ferdinand j'ai appris de fâcheuses nouvelles. J'ai besoin d'un peu de divertissement pour me remonter mon humeur. Que me proposez-vous.

Un homme assez grand s'avança, Harry le reconnu, c'était son père.

- La famille Fergussen soutient très largement les moldus et les loups-garous, peut être pourrais-je m'occuper d'eux.

- NON refusa catégoriquement Voldemort. J'ai d'autres plans pour toi James et puis cette famille est tout à fait inoffensive du moins pour l'instant.

James se fit plus petit face à cette annonce.

- Je veux quelque chose de divertissant rajouta Voldemort

- Pourquoi ne pas aller tuer des moldus proposa quelqu'un.

- C'est si banal…

- On pourrait tuer la famille Joufre proposa Lucius.

- Continue fit intéressé Voldemort

- Ils sont de plus en plus sur le devant de la scène en politique, et ils ont un fils qui ne semble pas acquis à notre cause. En tuant sa famille nous pourrions remettre sur le droit chemin leur enfant.

- Hum j'aime cette proposition. Lucius, tu prendras 5 hommes avec toi et tu iras ce soir.

Voldemort fit un signe pour congédier tous ses fidèles.

Lucius se retira docilement ainsi que tous les autres mangemorts.

- Pas toi James, j'ai des choses à m'entretenir.

- Oui maître.

- Vois-tu, continua sur le ton de la conversation Voldemort j'ai appris une très mauvaise nouvelle. Harry Potter est ton fils.

- QUOI s'exclama incrédule James. C'est impossible !

- Remettrais-tu en doute ma parole.

- Non seulement quelqu'un a du vous berner, je ne peux avoir ce griffondor comme fils. Je le saurais.

- Doloris s'exclama Voldemort. Personne ne peut me berner James Potter. Est ce clair ?

- Ou…oui.

- Bien fit Voldemort en arrêtant le sort. Mais c'est vrai, Harry n'est pas ton fils. Il n'est qu'un fils possible.

- Je ne comprends pas maître

- Bien sûr affirma Tom, c'est normal. Vois-tu Harry Potter n'est pas de ce monde, mais d'un autre monde, ou toi James Potter est un parfait griffondor…

- IMPOSSIBLE s'écria James avec d'égout.

- Je sais c'est dur d'apprendre cela, mais il est dit que dans ce monde tu es contre moi. Es-tu contre moi James ?

- Non mon maître c'est impossible. Je ne peux pas être parmi les amoureux des moldus. Je vous supplie de me croire.

- J'ai longtemps réfléchi et je sais que tu m'es loyal, du moins dans ce monde.

James exprima un soupir.

- Je suis seulement attristé de savoir que dans un monde tu ne m'étais pas loyal. Tu avais d'ailleurs Lily Black comme épouse.

- Alors j'étais vraiment fou s'exprima avec dégoût James. Une sang de bourbe, c'est difficile à croire.

- Sage réponse remarqua Voldemort. Seulement vous avez eu un fils : Harry Potter et il est dans notre monde maintenant.

- C'est le jeune homme qui s'est moqué de nous ?

- Oui en effet.

- Laissez moi le tuer pour pardonner mon erreur dans un autre monde.

- Non j'ai mieux énonça Voldemort. Je sens en lui une grande force, et il semble ne pas vouloir rallier notre cause. Je veux que tu lui propose de rallier notre communauté.

- Mais ça mère est une sang de bourbe.

- Oui c'est vrai mais il pourrait racheter ce défaut par un zèle important.

- Bien j'irais le voir demain matin et je lui demanderais de nous suivre.

- Et s'il refuse menaça Voldemort alors comme tu es son père par le sang tu lui demanderas de te suivre, il y sera obligé. Amène-le-moi. Je ne souffrirais d'aucun échec, je prendrais cela comme une trahison.

- Oui maître, j'irais demain c'est juré et je laverais la honte des Potter

- J'y compte bien rajouta Voldemort.

Harry sortit de sa léthargie.

Il était dégoûté de son père mais il mis à part ses sentiments personnels.

Il avait quand même eu ce qu'il voulait, il devrait plus tard remercier Firenze.

Bon c'est pas le tout, mais je dois absolument informer Dumbledore pour l'attaque contre les Joufre.

TOCTOC

- Entrez.

- Bonjour professeur Dumbledore annonça calmement Harry.

- Bonjour Harry, êtes vous plus serein que cet après-midi ?

- Oui merci professeur, j'ai fait une rencontre inopinée, qui m'a éclairée sur ma conduite à venir.

- Et bien j'en suis ravi.

Harry regarda autour de lui et s'assit sur le fauteuil en face du bureau de Dumbledore. Il était quelque peu stressé. De cet entretien dépendrait beaucoup de choses pour la suite.

- Voilà j'ai pris une décision. Cet après-midi, Voldemort à eut accès à des informations qu'il n'aurait jamais du avoir. Je suis en quelque sorte le seul fautif et pour cela j'ai une dette envers le monde de la magie. Je me vois donc dans l'obligation de prendre officiellement part à la guerre contre Voldemort.

Dumbledore le regarda surpris puis quelque peu contrarié

- Personne ne peut vous obliger à prendre part à cette guerre si vous ne le voulez pas monsieur Potter. C'est une décision personnelle qui doit suivre des convictions et non pas être prise pour diminuer une dette.

- Je le sais, et je pense que je me suis mal exprimé. J'ai malgré moi laissé des informations qui n'auraient jamais du transparaître. A cause de cela, j'ai mis en danger toutes ces personnes ici présentes. Ca fait un moment que je remets pour plus tard mon engagement pour cette guerre. Cet événement à remis les pendules à l'heure. Ca fait longtemps que je ne peux plus me regarder dans une glace sans avoir honte. Aujourd'hui je dois agir.

- Et bien il semblerait que vous soyez motivé. Seulement je dois en tant que directeur vous arrêter tout de suite. Vous êtes encore à Poudlard et même si vous ne l'êtes plus vraiment, officiellement vous possédez un statut d'enfant. Je ne vous laisserais donc pas combattre contre Voldemort.

- Ne vous inquiétez pas, prendre parti ne signifie pas se battre, c'est le conseil que l'on m'a donné aujourd'hui.

- C'est une sage personne que vous avez écoutée

- Oui. Mais revenons à nos moutons. Je pensais prendre parti en donnant des informations.

- Celles que Voldemort vient de découvrir?

- Non, pas celle-là.

- Oh ?

- Plus des informations de terrain.

- Des informations de terrains ?

- Connaissez-vous la famille Joufre

- Bien entendu c'est une famille des plus agréable ils ont un petit caniche acquis tout dernièrement qui s'appelle froufrou fit sur un ton badin Dumbledore

- Oh ? Et bien froufrou va perdre ses maîtres si quelqu'un n'en fait rien.

Bon c'est légèrement mélodramatique mais au moins j'ai attiré son attention.

- Voldemort a lancé Lucius Malfoy ainsi que 5 autres mangemorts pour décimer cette famille ce soir

- Je vois et d'où tenez-vous cette information ?

- C'est là le problème professeur vous allez devoir me croire. Je ne peux vous dire comment j'obtiens ces informations, cela fait parti de mes secrets.

- Je vous crois. Je vais faire venir des aurors pour les protéger.

Harry s'étonna.

- Vous me croyez ?

- Oui cela vous surprend-il tant que cela ? Vous m'avez dit que vous ne feriez pas de mal à ces élèves et vous avez pratiquement tenu parole. Si on enlève le sort de stupéfiction. Alors pourquoi ne vous croirais-je pas maintenant ?

Harry regarda intensément le professeur Dumbledore. Il semblait des plus sincère.

- Si vous voulez, je peux les prévenir devant vous affirma Dumbledore.

- Non je vous fais confiance et on doit parler d'autre chose. Mais avant si j'avais un conseil à vous donner, vous devriez mettre le mot d'ordre de n'attaquer que 5 des mangemorts sur les 6, comme cela, l'épargné sera considéré comme le traître. Car je dois vous avouer que ma source n'est pas inépuisable.

- C'est tout à fait concevable et j'aime bien cette idée.

Harry acquiesça, puis reprit la parole.

Il faut aussi que je vous annonce que mon père viendra me chercher demain.

- Je croyais qu'il était mort ! Annonça avec gaieté Dumbledore. Il ne serait pas mort. Quel joie pour vous !

Harry savait très bien que l'ironie pointait le bout de son nez.

- Il n'est pas mon père, enfin pas exactement. Je vous l'annonce pour que vous ne soyez pas surpris, c'est James Potter.

- Tiens donc. Et bien on va de surprise en surprise monsieur Potter. Et moi qui croyais que vous veniez d'un monde parallèle.

Harry le regarda étonné puis réalisa que Dumbledore avait sûrement des espions parmi les rangs de Voldemort

- Je vois que vous avez percé à jour mon histoire. Et vous jouez le rôle de l'ignorant depuis le début répondit amèrement Harry.

- Et bien, il faut dire que j'aime jouer ce rôle. Mais je ne suis pas le seul…. Enfin c'est un péché mignon pour ainsi dire. Albus devint soudain plus sérieux. Monsieur Potter seriez-vous enfin enclin à me dire qui vous êtes réellement ?

Harry soupira ça allait être dur.

- Que savez-vous exactement ?

- Et bien vous venez d'un autre monde, vos parents sont James Potter et sûrement Mme Black, ce qui explique une partie de vos pouvoirs.

- Comment savez vous pour ma mère fit choqué Harry.

- Et bien il n'y a pas beaucoup de gens avec les yeux verts tels que les vôtres et puis vous sembliez vraiment très sensible à chaque fois devant madame Black c'était vraiment bizarre. Mais je continue. Je dirais que vous êtes sûrement le protecteur de Poudlard dans votre monde, même si je ne sais toujours pas pourquoi un fait aussi improbable s'est produit. Et puis vous semblez particulièrement apprécier la petite Weasley ? Peut être était-ce une des raisons qui vous ont poussé à venir ?

- Et bien je vois que vous m'avez perçu à jour et que vous avez trouvé une grande partie des informations par vous-même. Tout ce que vous pensez est juste. Je n'ai pas grand chose d'autre à rajouter. J'ai voulu fuir mon monde parce que Voldemort tuait tous ceux que j'aimais. L'élément déclencheur fut la mort de Ginny ma fiancée, j'ai voulu la revoir et vivre avec elle, mais comme vous avez pu le voir ici ce n'est pas la même chose.

- J'en suis navré. Cependant je suis désolé d'être un peu brusque, mais il reste une question importante. Pourquoi Voldemort s'acharne sur vous ? Si James Potter viens demain, je suppose que c'est pour essayer de vous enrôler ?

- Oui et non, il va essayer mais Voldemort a déjà essayé, il va essayer de me ramener de force avec lui pour que Voldemort me tue. Seulement je suis majeur et ça il ne le sait pas.

Dumbledore afficha un sourire.

- Et bien je suis heureux que vous m'ayez mentit sur votre âge.

- Bah de toute façon, même mineur je ne l'aurais pas suivi, ça aurait été juste plus compliqué.

- Pourquoi veut-il vous tuer ? Ramena sur le tapis Dumbledore.

- Et bien c'est assez compliqué. Disons que c'est à cause d'une prophétie. Mes parents sont morts à mes un an.

- Oh je suis désolé.

- C'est pas grave, ça fait longtemps maintenant. Le soir de leurs morts, ils ont donné leurs vies et ils ont crée une sorte de protection que Voldemort n'a pas pu détruire, c'est ma cicatrice.

- Ah !

- J'ai grandit et puis j'ai appris qu'une prophétie existait sur mon compte. Je suis le seul habilité à tuer Voldemort dans mon monde, et il est le seul habilité à me tuer dans mon monde. Voilà. Au début dans votre monde il voulait simplement me tuer parce que j'empêchais les attaques sur l'école.

- Vous faisiez cela ? S'étonna Dumbledore.

Harry sourit.

- Et oui, j'ai fait ça. Mais maintenant qu'il connaît mon identité et la prophétie, il doit sûrement penser que je suis un gros danger.

- Vous l'avez tué ? Demanda de but en blanc Albus.

- Non mentit Harry. J'ai fuit mes responsabilités.

- Je vois, fit quelque peu déçu Dumbledore.

- Voilà vous en savez autant que Voldemort.

- Non je ne sais pas comment vous êtes devenu protecteur de Poudlard.

- Il ne le sait pas non plus et ce n'est pas nécessaire de le savoir.

- Je vois que vous avez protégé quelques pensées…

- Oui, ne vous inquiétez pas, il ne sait pas non plus comment voyager dans un autre monde.

- C'est une bonne nouvelle. Et pour votre indicateur.

- C'est assez compliqué mais disons que je peux infiltrer dans son esprit lorsqu'il ne fait pas attention grâce à ma cicatrice. Pour l'instant il ne fait pas encore attention et c'est pour cela que j'ai proposé de mettre un présupposé espion, mais la prochaine fois cela fera trop de coïncidence et il se rappellera que je peux entrer dans son esprit. Il l'a vu dans mes souvenirs, mais il a eut trop d'informations en même temps pour avoir compris toutes les conséquences que cela impliquait. Surtout qu'il est focalisé sur moi et la formule pour voyager dans les mondes.

- Je comprends mieux. Je ferais ce que vous m'avez conseillé pour la famille Joufre.

- Merci professeur.

- Merci pour quoi ?

- De me faire confiance.

- Ce n'est rien Harry.

Harry se leva pour partir mais Albus le retint.

- Harry vous oubliez qu'il faut qu'on vous trouve un alibi pour cet après-midi.

- Oh !

- J'ai pensé expliqua amusé Dumbledore qu'on pourrait dire que votre mère avait tout fait pour vous protéger et a caché votre véritable identité.

- Mon identité ?

- Oui bien sur votre identité, le fait que vous soyez le fils illégitime de James Potter, qui malgré lui va nous donner une parfaite couverture.

- Je vois… Je serais venu parce que mon instructeur est mort…Tout cela ne change rien à mon histoire d'avant. Je n'aurais mentit que sur la mort de mon père.

- Oui

- Et J'ai pris peur quand Séréna a lu en moi.

- Exact. On m'a toujours dit que pour bien mentir, il fallait que se soit au plus proche de la réalité.

- Moi aussi on me l'a dit, c'est vous qui me l'avez dit en fait.

- Oh et bien il semblerait que mon autre moi-même soit aussi avisé que moi.

Harry se mit à sourire.

- Et bien je crois que je vais me coucher professeur. Cette journée fut dès plus dure et demain promet déjà…

- Bonne nuit Harry.

Le ton employé par Albus étonna tellement Harry qu'il se retourna. Il vit alors une lueur triste et bienveillante dans le regard d'Albus, c'était la même lueur que dans les yeux de son Albus.

Lorsque Harry rentra dans son dortoir il y trouva tous ces amis qui l'attendaient patiemment.

- Bonjour fit timidement Harry.

- Harry annonça calmement Ginny, tu as effacé la mémoire à Sérena et tu nous as stupéfixié. As-tu une bonne raison pour qu'on ne t'en veuille pas? Parce qu'elle a intérêt à être bonne.

Harry se tassa sur lui-même.

- Oui j'ai une explication répondit Harry, lasse, mais delà à ce qu'elle vous convienne…

- HARRY cria Peter. Tu étais tout gentil et d'un coup tu es devenu si…

- Si effrayant rajouta Brian.

Harry détourna le regard. Avait-il envi de répondre tout de suite à leurs questions.

- Je suis désolé.

- Un désolé ne suffira pas rajouta tendue Rose.

- C'est assez long comme histoire se défendit Harry

- Et bien on est toute ouïe ajouta Ginny.

Rose le regarda avec une lueur d'étonnement.

- En fait, il faut commencer par le fait que Séréna est une moromie.

Pas de réaction.

- OK, est ce que quelqu'un sait ce qu'un une moromie demanda Ginny.

- En fait répondit Harry c'est une espèce très proche des hommes sauf qu'ils sont capables de lire dans les pensées de n'importe qui, et aussi les souvenirs pour les plus forts. C'était le cas de Séréna.

- Oh merlin s'exclama Rose effrayée.

- Oui ce n'est pas de le dire, fit Harry. Elle a lu dans mes pensées et elle a découvert des choses que je ne voulais pas qu'elle voit. C'était très important de les garder secret.

- C'était quoi demanda curieux Brian.

Allula lui donna un coup de coude. Harry ne répondit pas tout de suite.

- En fait je suis un enfant illégitime. Il était très important que mon père ne découvre jamais qui je suis.

- Oh !

- Et c'est pour cela que tu as effacé la mémoire de Séréna, élucida Ginny.

- Tu n'avais pas besoin cependant de lui effacer la mémoire affirma Allula.

- En fait ajouta Harry, elle avait passé un marché avec Dumbledore. Elle ne devait jamais l'utiliser sous peine de se faire effacer la mémoire.

- Ca t'arrange bien ça fit ironique Allula, mais tu ne le savais pas tout à l'heure. Et tu n'avais pas besoin de nous figer.

Les autres acquiescèrent.

- C'est vrai. Le problème c'est que ses informations elle les a transmises à quelqu'un. J'ai voulu tout d'abord l'empêcher en lui effaçant la mémoire mais je n'ai pas été assez rapide. Il restait une autre solution : essayer de stopper les informations sur le trajet, mais j'avais besoin de calme et c'est la ou j'ai du choisir. Je savais bien que le prof allait réagir et donc m'empêcher de sauver ses informations, alors j'ai décidé de tous vous figer pour me concentrer.

- Un peu radical comme solution commenta Allula

- Et ça a marché demanda inquiète Rose.

- Non trancha Harry dont sa tristesse perlait. J'aurais sûrement la visite de mon père dès demain.

- Et c'est si grave que cela demanda cette fois ci plus douce Ginny.

- Et bien c'est James Potter.

- QUOI.

Cette déclaration anima ses amis de diverses façons. Certains de dégoût, d'autre de mutisme, ou bien encore d'acquiescement.

- Je n'ai pas choisit mon père rajouta Harry pour se défendre.

Ses amis rappelés ainsi à l'autre essayèrent d'afficher des mines conciliantes.

- Excuse-nous Harry mais c'est un choc ! Expliqua Ginny.

- Je sais seulement c'est pas facile à vivre, et ça le sera encore moins demain.

D'un coup Ginny se jeta dans ses bras pour le réconforté, très vite suivit des autres. Seul Allula semblait indécise puis après de longs regards elle se jeta sur Harry elle aussi.

- On est désolés Harry. Voulu se faire pardonner Allula

- C'est juste reprit Brian que ça nous a semblé bizarre. Surtout venant de toi. Tu es le plus pacifiste de toutes les personnes que je connaisse. Alors on ne t'a pas reconnu dans la salle cet après-midi.

- Désolé. Seulement je ne voulais pas qu'on le découvre. Enfin surtout lui, rajouta Harry.

- Maintenant qu'on connaît toute l'histoire, on te comprend conclut Peter, et ne t'inquiètes pas on ne le dira pas et puis c'est vrai que ça nous a choqué au début, mais on sait que tu n'es pas comme lui. Il n'y a pas plus doux que toi, réaffirma Peter

Tous acquiescèrent.

- Merci répondit ému Harry.

- N'empêche que garder ton nom pour te cacher c'est pas un peu risqué. Remarqua soudain Rose ?

- C'était une idée du directeur se permis de mentir Harry. Il pensait que porter le nom de mon père enlèverait tous les soupçons, comme quoi j'étais de sa famille. J'ai bien essayé de lui expliqué mais, il n'en a pas démordu.

- Oh ! répondirent blasés ses amis

Tout le monde prit ça pour acquis. Les idées de Dumbledore étaient toujours farfelues.

Le lendemain arriva ce qu'il devait arriver. Harry était en enchantement, lorsque la porte de la classe s'ouvrit sur le directeur.

- Minerva appela Albus, je dois vous emprunter monsieur Potter…

Elle acquiesça et Harry se leva après avoir reçu des encouragements de la part de ses amis.

A peine sorti de la classe, Harry découvrit son père en chair et en os. Il respira un bon coup et se rapprocha.

- Harry interpella Albus, ton père est ici

- Je vois fit Harry le plus neutre possible.

Son père affichait un sourire mielleux, un sourire faux…

Je déteste ce sourire…

- Harry mon fils !

James se rapprocha de Harry et le prit dans ses bras. Harry aurait dû refuser mais il en avait tellement envie. Il voulait tellement se laisser faire durant ses quelques secondes, être dans les bras de son père et retrouver l'étreinte chaude et réconfortante de quelqu'un qui vous aime. Cependant Harry ne trouva rien de cela. C'était une étreinte un peu forcée, une étreinte entre deux étrangers…

Harry se détacha de cette étreinte avec brusquerie.

- Vous n'êtes pas mon père répondit Harry.

- Et bien si, je suis ton père et par-là même je viens te voir pour enfin te reconnaître officiellement. Je n'ai appris que par hasard que ta mère (le mot était presque craché) avait eu un enfant de moi. Quelle surprise.

- Oh ? Et comment êtes-vous sur que je suis votre fils.

- Mon informateur est sûr et on pourrait vérifier notre consanguinité… Je suis sur qu'elle est positive.

- Oh ? Et c'est qui, qui vous l'a dit.

- Un ami de ta mère qui en avait gros sur le cœur depuis un certain temps.

- Oh !

James Potter n'avait même pas eu l'once d'une hésitation, le mensonge était comme faisant parti de lui. Harry était encore plus écœuré

- Tu dois être si content.

- En vérité non ! Répondit avec impertinence Harry.

James serra les poings mais garda son magnifique sourire préfabriqué.

- C'est l'émotion commenta James à Albus, Harry a vécu seul et sans presque aucun argent. Maintenant que je lui apporte cela ainsi qu'un titre, il est toutes choses.

- Non répondit calmement Harry j'ai bien compris tout cela. En fait j'ai mentit. Je sais depuis longtemps que vous êtes mon père.

- Quoi ! Et tu n'es pas venu me voir ?

- Non, je n'en voyais pas l'utilité.

- Mais je suis ton père.

- Biologique corrigea Harry, seulement biologique.

Les main de James devinrent rouges aux encoignures sous la frustration.

- Tu dis cela parce que tu ne me connais pas reprit-il d'un ton mielleux.

Harry regarda Albus qui semblait particulièrement s'amuser.

- Et bien je sais certaines choses et cela me suffit, pour ne pas avoir envi de vous connaître plus.

- Tu es des plus malpolis Harry. Ton éducation est à refaire. Ta mère (cette fois ci James le cracha avec dégoût) n'était vraiment bonne à rien. Cependant reprit-il plus calme, Je me fais un devoir de palier à ce manque de politesse.

Cette fois ci ce fut Harry qui serra ses poings face à l'insulte contre ses véritables parents. Mais comme James il garda son calme.

- Je crois que ma mère m'a éduqué de la meilleure façon qu'il soit : dans l'amour.

- Pfut balaya de la main James, sottises, Monsieur Dumbledore vous veillerez ce que toutes les affaires de Harry soient empaquetées dans la seconde, je prends sur moi de faire son éducation, à domicile. Il n'est pas question qu'un Potter agisse de la sorte !

Sur ses paroles James se retourna théâtralement et commença à partir. Mais Harry le stoppa bien vite.

- Excusez-moi, rectifia lentement Harry, comme s'il parlait à un bébé, mais vous n'avez aucun droit sur mon éducation.

- Oh vraiment répondit avec confiance James. Tu l'as toi-même dit, je suis ton père et par les lois de la magie je peux décider de ton éducation.

- Jusqu'à ma majorité continua Harry. Or j'ai 18 ans.

- Impossible cria James, tu ne peux pas être en 7eme année et avoir 18 ans.

La porte de la classe s'ouvrit derrière eux mais Harry ne s'en formalisa pas.

- Et bien un vrai père saurait que c'est ma deuxième septième année. La première je l'ai passé avec un précepteur et la seconde ici. Donc accentua Harry, JE suis majeur et libre de choisir mon éducation moi-même. Et même si vous êtes mon père biologique, vous ne pouvez rien faire contre moi. Un point c'est tout rajouta Harry. Alors maintenant je vous prierais de ne plus m'importuner, car pour moi vous n'êtes pas plus qu'un mangemort et…

- Harry le coupa Dumbledore. Tu ne peux accuser personne d'être un mangemort sans preuve. Mais si tu as du ressentiment pour ton père biologique tu ne peux pas l'insulter de cette façon. Tu pourrais plutôt dire que tu ne le supporte pas ou qu'il te fait horreur tellement ses pensées son inhumaines.

- Ne m'insultez pas Albus Dumbledore, sinon…

- Ah non coupa Albus, je ne pense pas du tout cela, j'éduque simplement Harry sur le fait qu'il ne faut dire que les faits et non les suppositions même les meilleures qu'il soit.

Puis se retournant vers Harry Albus rajouta d'un ton presque de leçon

- Tu as compris Harry : Pas mangemort mais immonde créature.

- Merci professeur de toujours m'apprendre à être sincère continua le jeu Harry.

Il se retourna vers James et reprit alors ses injures :

- Vous me faites vomir Monsieur et parfois j'ai honte d'être un Potter quand je vois ce que certains sont.

Puis se retournant vers Albus.

- C'est bon là je n'ai dit que je pensais.

- C'est parfait monsieur Potter, si vous le pensiez alors, il fallait le dire. Même si rajouta-t-il ironique je ne partage pas votre point de vue, Monsieur Potter est un homme respectable de notre société.

Harry acquiesça comme s'il essayait de retenir un conseil des plus important. Frustré devant cette humiliation en public, James fusilla du regard Albus puis son fils.

- Professeur cracha-t-il, je veillerais personnellement à ce que cette école soit mieux éduquée, quant à mon fils, je vais lancer une procédure pour obtenir le droit de garde. On voit bien, qu'il a quelques problèmes mentaux, et qu'il lui faut une aide des plus quotidiennes.

Sur ces belles paroles, il s'en alla.

Harry le regarda partir avec tristesse. Il avait été fort pour l'entretien, mais Merlin comme il aurait eu envie d'avoir un vrai père.

Sentant sa tristesse, Albus posa sa main sur l'épaule de Harry.

- On ne choisit pas sa famille Harry, mais il ne faut jamais oublier que parfois d'autres personnes vous donnent l'amour qu'il ne vous a jamais été donné. La vie est rarement injuste Harry, il suffit de trouver les personnes qui vous aiment, mais il y en a toujours, et beaucoup.

Harry acquiesça gentiment, puis se retourna vers la porte de sa classe. Les élèves s'étaient amassés pour voir la scène. Devant son regard triste, Rose se précipita vers lui et le prit dans ses bras tout en le félicitant d'avoir résisté à son père, puis Harry se retrouva dans les bras de Ginny, puis ceux d'Allula. Et enfin de Hermione. Pensant avoir fini les étreintes il découvrit alors les tapes sur les épaules pour le réconforter. Peter, Brian, mais aussi les autres élèves de sa classe. Ils étaient tous avec lui.

Harry se retourna pour voir Albus qui lui faisait un magnifique sourire. Harry acquiesça pour le remercier. Une larme de joie perla.

Oui heureusement il existe d'autres amours

Harry repensa subitement à son Ron, sa Hermione, sa Ginny, son Sirius, Son Dumbledore… Oui il avait toujours été aimé…

Harry resta mélancolique toute la journée. Les ambassades, lui avaient remonté le moral, mais il avait aussi perdu un père définitivement. Ses amis respectèrent son mutisme, même s'ils n'arrêtaient pas de lui dire que tout s'améliorerait. Devant cette remarque, Harry souriait puis redevenait songeur.

Il rencontra la petite Ascella dans le début de soirée, et il du lui expliquer tout en détail car les rumeurs allaient bon train. Elle l'avait écoutée avec attention puis à la fin elle s'était, elle aussi jetée sur Harry pour le réconforter. C'est à ce moment que Lily arriva. Lorsqu'elle les vit, les bras l'uns dans l'autre, elle fronça les sourcils. Harry ayant assisté à toute la scène s'écarta tranquillement puis proposa d'aller manger.

Pendant tout le repas Harry écouta plus qu'il ne parla. Les discussions de ses amis portaient sur l'intérêt ou non de limiter l'âge pour le transplanage. Rose, Allula, et Peter était pour, Ginny et Brian contre. Harry suivit discrètement la discussion puis il regarda sa mère. Elle était toujours aussi belle. Une idée soudaine lui vint : Peut être qu'un jour, sa mère le reconnaîtra comme James ? Non c'était impossible. Elle n'aurait aucun moyen de le reconnaître, il ne lui ressemblait pas, il était le sosie de son père, il n'avait que les yeux de sa mère.

Remarquant qu'on la dévisageait Lily fixa Harry qui détourna brusquement le regard.

Il se leva une ou deux minutes plus tard, sentant le regard insistant de sa mère, et sorti de la grande salle. Cependant sa mère le suivit.

- Monsieur Potter, un instant s'il vous plaît.

- Oui ?

- Je voudrais vous parler, si vous voulez bien me suivre, j'aimerais qu'on discute un peu plus au calme.

Harry la suivit dans une salle de cours assez proche.

- Harry commença très sérieusement Lily, j'ai appris que James Potter était votre père ?

- Oui.

- Vous aviez assuré à mon mari que James Potter ne l'était pas.

- Oui je lui ai mentit, seulement, je ne suis pas comme mon père et aujourd'hui était le première fois que je lui parlais. Alors vous voyez, il n'est pas vraiment mon père, juste père biologique.

- Hum commenta Lily, vous avez mentit à mon mari mais vous aviez vos raisons, et puis de toute façon ce n'est pas vraiment de cela que je veux vous entretenir. Voilà, monsieur Potter, vous connaissez ma fille Ascella.

- Oui on est très amis répondit sur la défensive Harry

- Oui j'ai vu ça fit Lily, c'est votre droit, même si je trouve bizarre qu'un élève de 7ème soit si proche d'un élève de 1ère. Vous comprendrez que je me pose des questions

- Votre autre fille Allula m'a déjà fait le même discours reprit plus sûr de lui Harry. Et je vous répondrais la même chose. Je n'ai pas eu de famille à proprement parler à part ma mère qui est morte depuis longtemps, je ne sais pas pourquoi mais je me suis pris d'affection pour Ascella et je me sens comme un grand frère envers elle. Ni voyez dons rien de mal.

- Seulement continua Lily, Ascella vous considère comme son grand frère aussi.

- Et qu'y a-t-il de mal demanda soudain Harry ne comprenant pas ou voulait en venir Lily.

- Harry vous êtes un élève charmant fit-elle ennuyée et passer quelque temps chez nous ne me dérangerait pas, j'arriverais même à convaincre mon mari, tête de mule qu'il est, cependant je dois mettre fin à vos espoirs. Vous êtes Monsieur Potter et non, monsieur Black, vous ne faites pas partie de notre famille et nous n'allons pas vous adopter.

Le cœur de Harry manqua un battement.

- Pardon ?

- Harry je sais que vous n'aimez pas James Potter mais c'est votre père. Sirius ne peut pas prendre sa place, comme moi je ne suis pas votre mère. Vous êtes un garçon charmant mais il n'est pas question que nous vous adoptions.

- Pardon ?

- Je suis désolé Harry confia Lily.

- Mais de quoi me parlez-vous ?

- Co…Comment. Ascella ne t'en a pas parlé ?

- Non, je ne comprends rien à cette histoire.

- Et bien Ascella est venu me voir pour me demander de vous adopter. Elle m'a assuré que vous étiez plus que d'accord. Alors … j'ai supposé… Que… Oh merlin, je suis confuse, j'ai cru que vous étiez au courant et moi qui viens vous voir et vous… tout cela… Alors que vous ne saviez pas. Je suis vraiment désolé, Harry, vraiment… désolée.

Harry restait muet de stupeur.

Elle parlait d'adoption ? Jamais ?

Puis il se décida à parler

- Ne vous inquiétez pas je comprends parfaitement, je crois que tout est clair maintenant… Je…non je vais bien …ne vous inquiétez pas…je vais même très bien… Je suis majeur et je n'ai plus besoin de parents… Donc non je vais très bien.

Lily perçu son trouble et se mordit les lèvres devant son erreur.

- Je suis désolée Harry. J'espère que tu ne m'en veux pas trop. C'est à cause d'Ascella elle m'induit en erreur, mais je comprends maintenant. Bon ben rajouta-t-elle immédiatement mal à l'aise, je vais te laisser là.

Lily partit en marchant très vite, et honteuse. Harry lui prit une chaise et s'assit.

Sa mère venait de le renier de la plus belle façon qui soit. Sa mère a… Mais POURQUOI aujourd'hui, bon sang. Pourquoi aujourd'hui ? N'importe quel jour, mais pas aujourd'hui.

Et pour la deuxième fois, la carapace de Harry se fendilla, et Harry pleura.

Je suis seul, je suis vraiment seul. Non je ne suis pas seul, j'ai Ascella et Rose, et Ginny, et aussi Peter et aussi Brian et aussi… Arrête Harry qui essayes-tu de convaincre, personne ici ne te connait vraiment, même Rose ne comprendra jamais qui tu es et ce que tu as vécu. Même le Albus d'ici ne sait pas… Mon Albus, il était tout ce qui me restait dans mon monde. Si seulement il ne m'avait pas…Arrête Harry avec des si tu referais le monde. Il t'a abandonné et maintenant tu es là. Et puis, se révolta Harry je suis quand même mieux ici que là bas. La bas je suis le survivant, ici je suis le maladroit pour certains et un peu Harry pour d'autre. Comme quoi le fait que Albus m'ait rejeté a du bon, en me reniant, il m'a convaincu de passer le cap, de venir ici.

Harry sourit à cette idée. C'était assez saugrenu mais cela lui faisait du bien de chercher du bon dans le mal.

Motivé à ne pas retomber dans une dépression et profitant de cet accès de sourire il se leva et alla dans sa salle commune.

Là bas il y trouva ses amis qui voyant son état se précipitèrent vers lui et le réconfortèrent merveilleusement bien.

Après ce jour fatidique, Harry reprenait doucement mais sûrement le chemin de la Vie banale d'un écolier. Enfin banal jusqu'à un certain point. Car l'échec de son père avait plus qu'énervé Voldemort qui prévoyait une vengeance terrible. Harry découvrait chaque jour les différentes étapes de cette terrible vengeance, sans que Voldemort ne s'en rende compte.

Aujourd'hui cela faisait déjà huit jours que son père était passé. Aujourd'hui était la veille du jour que prévu Voldemort pour se venger.

Harry attendit de finir ses cours puis il se dirigea tranquillement auprès de Dumbledore. Il connaissait tous les détails de l'attaque maintenant, et il pouvait allez l'annoncer à Albus.

- Harry quel bon vent magique t'a amenée à moi.

- Plutôt un vent de mauvaise augure.

- Oh ? Je pense que vous êtes au courant que Voldemort va attaquer le château demain.

- Non répondit soudain soucieux Albus. Je sais qu'il prévoit une attaque, mais demain ?

- Oui

- Ta cicatrice ?

- Oui

- Bien je crois que je vais demander aux aurors ici présent de faire plus attention et…

- Non ça ne suffira pas annonça Harry.

Harry se leva et déroula une carte de Poudlard.

- Il va attaquer par trois endroits différents. Le premier est l'entrée principale. Cette attaque est là pour faire diversion. Il y aura 7 mangemorts et 8 détraqueurs.

- Tout cela pour une diversion ?

- Une diversion qui doit empêcher les aurors de croire qu'il y aura une seconde attaque venue du cimetière. Cette attaque est, elle, prédestinée à attirer votre attention ainsi que celles des professeurs. Elle comporte 6 détraqueurs et 10 mangemorts.

- Et la troisième ?

- Et bien les aurors et les professeurs occupés, les autres mangemorts sont libres de rentrer dans l'école. Ils seront 23 à se charger d'exterminer tous les griffondors.

- Pourquoi les griffondors ?

- Et bien ce sont les plus acharnés contre Voldemort. Les deux autres maisons pourraient par peur le rallier. Enfin c'est ce qu'il pense.

- Je vois. Les trois attaques seront simultanées je suppose ?

- Oui à 5h du matin ?

- Si tôt s'exclama Albus et moi qui rêvais d'une bonne nuit de sommeil.

- Pour une prochaine fois, le consola Harry.

- Bien je peux demander plus d'Aurors, seulement cela va être difficile de cacher mes raisons…

- Le problème rajouta Harry, c'est que c'est Lucius Malfoy le responsable des aurors. Si vous les prévenez, il le saura et ils ne viendront pas.

- Ce ne serait pas une mauvaise chose remarqua Albus.

- Oui peut être seulement c'est la dernière fois que je vais vous prévenir puisque Voldemort n'est pas bête et qu'il va certainement découvrir où est la fuite d'information. Alors il serait dommage de passer à coté d'une attaque qui nous permettrait d'attraper 40 mangemorts.

- C'est beaucoup de mangemorts en effet.

- Ca représente surtout presque les deux tiers de ses troupes.

- Je ne pensais pas qu'il avait autant de partisans…

- Oui mais si nous réussissons demain il perdra tout son poids.

- En effet, seulement, comment palier aux trois attaques souleva Albus

- J'ai une idée reprit Harry presque excité. Voldemort s'attend à seulement 9 aurors. Ils n'ont d'ailleurs aucune chance, seulement si on rajoute les 15 professeurs de cette école, on arrive à 24 personnes. Ils résoudront assez facilement à gagner la première bataille.

- Mais nous avons 18 professeurs rappela Albus, et cela sans me compter.

- En effet seulement le professeur de botanique des deux premières années, aime bien les idées de Voldemort, il ne faut pas le compter.

- Vous êtes sûr ?

- Certains, il faudrait l'enfermer chez lui pendant la bataille d'ailleurs. Un autre professeur devra pendant la première attaque se téléreporter grâce à un porte aux loin chez les aurors de garde. Il leur donnera des portes au loin et ils viendront palier à la deuxième attaque.

- Mais reprit Albus, elles sont simultanées non ?

- C'est la que vous intervenez. Vous allez les ralentir.

- Je ne suis pas assez fort contre 6 détraqueurs et 10 mangemorts.

- Ne vous rabaissez pas Albus, et ce ne sera que le temps de quelques minutes. Je vous connais, vous êtes capables de leur tenir un petit speech des plus sympathiques. Et puis, je serais là avec vous.

- Il est hors de question que…

- Non non le coupa Harry. Je vais faire un petit speech moi aussi, je ne parle pas de me battre rassurez-vous.

- Bien je sens que je suis obligé d'accepter

- Et bien disons que moi à vos coté je suis sûr qu'on arrivera à les faire parler assez longtemps pour que les aurors appelés viennent.

- Vous avez résolu la première et la deuxième attaques, mais la troisième se formalisa Albus je suppose que le dernier professeur va palier à la troisième attaque tout seul ?

- Oui et non. Disons que Minerva restera au près des griffondors au cas ou il y a ait un problème.

- Un problème de 23 mangemorts souligna Albus.

- Et bien je peux m'arranger pour que les trois uniques escaliers amenant à la salle des griffondors ne puissent plus être opérationnel.

- Oh ! Et bien Harry il semblerait que tu aies trouvé une magnifique solution.

- Et bien il reste que les mangemorts qui seront perdus dans le château vont sûrement ressortir assez vite. Et même si nous sommes accompagnés des aurors, je ne donne pas cher de notre peau, si les professeurs ne nous rejoignent pas assez vite.

- Et bien cela nécessite quelques concordances mais je suis sûr qu'il ne devrait pas y avoir de problème.

- Alors vous êtes d'accord avec mon plan demanda anxieux Harry.

- Parfaitement le rassura Albus.

Harry ne put enlever son sourire satisfait. Depuis une semaine il avait tourné le problème dans tous les sens et il fallait avouer qu'il était assez fier de son plan.

Je suis heureux qu'il ait accepté mon plan. Pour une fois que c'est moi qui aie trouvé une solution !

- Je te remercie sincèrement Harry de ces informations.

- Je ne fais que mon devoir. Répondit humblement Harry

- Ton devoir était simplement de m'informer… M'aider à trouver une solution, ça c'est vraiment héroïque.

Harry cacha un sourire tellement son action lui paraissait mineure fasse à ce qu'il pourrait vraiment faire.

- Si nous nous débrouillons bien reprit Albus, les élèves ne se rendront compte de l'attaque que le lendemain matin dans le journal.

Harry acquiesça puis se leva.

- Bien je vais vous laisser, j'ai à m'occuper de quelques escaliers.

- Et moi de porte au loin….et convaincre le professeur McGonagall qu'elle ne peut pas participer à la bataille.

- Bonne chance s'exclama joyeusement Harry.

- J'en aurais besoin s'exclama penaud Albus.

Qui aurait cru que le grand Albus Dumbledore aurait peur d'une simple femme : Minerva McGonagall, enfin pas simple, femme, mais une femme d'exception quand même.

Harry sortit avec le sourire.

Demain, si tout ce passe bien, Voldemort subira sa plus grosse défaite…

Détaillé la bataille semblerait anodin puisque tout se passa comme Harry l'avait prévu.

Les mangemorts de la première bataille découvrirent avec effarement une troupe trois fois supérieure à leurs prévisions. Les gardiens et les professeurs étaient là pour les affronter. La bataille fut triomphale pour Poudlard. Mais n'ayant pas le temps de se reposer, ils allèrent retrouver Albus, Harry et les aurors, qui tenaient merveilleusement bien fasse à un nombre incroyable de mangemorts.

C'était Albus qui commença la deuxième bataille de joute verbale. Les mangemorts déterminés à tuer les professeurs furent tout d'abord surpris de ne voir que Harry et Albus en face d'eux. D'abord déroutés, ils prirent de l'assurance. Cependant Albus, avec un simple sort de rayonnement d'aura, réfréna la témérité des mangemorts.

C'est bien, ils ont peur d'Albus, remarqua Harry.

- Mangemorts vous ne passerez pas. Ici est Poudlard la plus grande école de sorcellerie. Elle a été fondée par les quatre plus grands magiciens de leur temps, n'espérez pas y entrer.

- Sottise vieux fou cria un mangemort, tu es seul et nous sommes nombreux. Tu ne résisteras pas face aux détraqueurs et aux mangemorts en même temps.

Albus les avait retenus quelques minutes c'était maintenant à son tour.

- Et moi cria Harry, je suis là. Moi aussi je suis fort et je peux faire beaucoup de dégât.

Certains, mais très peu rirent.

- Ne riez pas gronda Harry, et voyez comme vos compagnons qui ne rient pas me connaissent déjà. Voldemort lui-même à peur de moi, serez vous assez fou pour me défier moi et Dumbledore en même temps.

Harry ne put réprimer une lueur d'orgueil quand il vit qu'il rendait plus indécis les mangemorts qu'Albus lui-même. Cependant il ne gagna pas beaucoup de temps, les mangemorts lancèrent les détraqueurs face à eux. Harry fit un magnifique cerf, et Albus un magnifique Phénix. Ils tinrent bon 5 minutes tout en débitant des phrases sur leur pleine puissance afin que les mangemorts ne les attaques pas.

Des Poufs sonores firent leurs apparitions, et une flopée d'aurors apparurent derrière les mangemorts qui déroutés se firent pétrifier en un rien de temps. Déjà les aurors affichait des sourires de victoire.

Albus leurs rappela que d'autre mangemorts devait venir et les aurors reprirent un visage des plus dur.

Dans un timing parfait, les professeurs arrivèrent en même temps que les mangemorts du château.

On n'aurait pas put mieux faire dis donc.

Une magnifique bataille s'en suivit. Harry fut mit de coté par Albus ne désirant pas qu'il participe à la bataille. Seulement dans le feu de l'action, Harry décida qu'il pouvait aider. Il se mit à regarder la bataille avec attention, et chercha les personnes qui avaient le plus besoin de lui. Un auror était étendu par terre. Harry utilisa un simple expéliarmus et le mangemort vola de plusieurs mètres.

- Harry gronda Albus qui s'interposa entre Harry et la bataille, tu ne peux pas participer à cette bataille, vas te mettre à l'abri et…

- ALBUS ! Cria simplement Harry

Un mangemort venait de pointe sa baguette vers Dumbledore. Harry se jeta devant Albus pour prendre le sort à sa place.

C'était un doloris.

Une saleté de doloris.

Le dernier qu'il avait reçu datait de la mort de Voldemort.

Il croyait qu'il n'en recevrait plus jamais d'autre. Il s'était trompé.

En plus il avait reconnu le mangemort, et ça il ne pardonnerait jamais.

Enervé, ne contenant plus sa colère, Harry se mit à psalmodier dans une langue étrange, la langue des elfes.

D'un coup la baguette et les yeux de Harry devint rouge écarlate et Harry dirigea sa baguette magique vers le mangemort tétanisé.

Une partie de la lueur rouge se dirigea vers le mangemort. Lorsque la lumière atteint le mangemort, celui se mit à crier comme un fou avant de tomber. Toutes les têtes se retournèrent vers Harry et le mangemort, cependant Harry avait décider d'en finir. Il dirigea sa baguette sur une autre personne qui cria bientôt lui aussi comme un fou. La bataille commença bientôt par être remplacée par des hurlements horribles. Les mangemorts commencèrent à paniquer et voulurent partir mais les aurors qui profitèrent de la situation, les arrêtaient tous très facilement. Ce ne fut que lorsque tous les mangemorts furent inconscient ou immobilisés ou tués qu'on considéra la bataille comme finie.

Depuis le sort elfique de Harry, Albus était resté au même endroit, trop étonné par ce qui venait de se passer. Reprenant son self-control, il se dirigea vers le premier mangemort touché et lui prit le pouls. Devant un regard étonné, Harry cru bon d'expliquer son sort. Tout le monde écoutait attentivement.

- C'est un sort très spécial, il fait revivre toutes les mauvaises actions que vous avez commis du point de vu de la victime, un sort très pratique contre les mangemorts. Ca leur fait mal, je dirais même, horriblement mal, mais ça ne les tue pas rajouta Harry.

Tous acquiescèrent de compréhension.

Harry regarda par terre. Il regarda le premier mangemort qu'il avait attaqué.

Un auror passa à coté de Harry puis retira la cagoule. C'était James Potter.

Albus dans une réaction rapide détourna Harry de la scène mais Harry se détacha et regarda fixement le corps de son père.

- Je suis désolé fit Albus, tu ne pouvais pas savoir et…

Harry l'arrêta d'un geste de la main et se rapprocha de son père. Il le regarda. Il était vraiment son sosie c'était saisissant, il l'avait déjà vu, il y a quelques jours, mais ici, à cet instant, inconscient, il semblait plus aimable, non ce n'était pas cela, il semblait plus doux, moins Malfoyen.

Harry versa une larme. Non pas pour cet homme devant lui mais pour son vrai père.

Les aurors regardaient la scène comme hypnotiser et Albus posa sa main pour compatir à la douleur de Harry.

- Harry, je le répète, tu ne pouvais pas savoir et…

- Non, j'ai tout de suite sut que c'était mon père.

Un silence s'en suivit. Harry essuya ses yeux et défia du regard quiconque oserait le contredire ou lui faire une remarque. Un auror brava cependant la menace.

- Et vous avez tirez s'exclama l'auror choqué.

- Oui répondit durement Harry, James Potter est un mangemort, il est donc mon ennemi. Nous n'avons que le nom en commun.

Harry sentit la main réconfortante de Albus sur son épaule se serrer un peu plus pour lui donner son soutien implicitement.

Harry se retourna vers Albus et vit qu'il affichait un regard très dur envers l'auror qui avait osé parler.

- Et bien reprit un autre auror cette fois bien plus amical, je suis franchement sur les fesses. Vous êtes le mec le plus courageux que je connaisse.

- Si vous trouvez que c'est du courage…

- Bien sur que oui, je pense que la moitié des aurors n'auraient pas eut votre trempe. Et si quiconque ose dire le contraire il aura à faire à moi. D'ailleurs il reste du boulot les gars alors….

L'aurors fit geste à ses collègues de s'éparpiller.

Harry allait lui demander qui il était mais Albus prit les devants.

- Harry, je te présente Smith, c'est le … nouveau chef des aurors.

- Eh oui répondit presque avec dégoût le dénommé Smith. Mon patron était un mangemort et je ne m'en étais même pas rendu compte. J'ai vraiment honte.

- Etait ?

- Il est mort répondit honteusement M.Smith

- N'ayez pas honte, Lucius était perfide tout comme l'est mon père, tout le monde aurait pu se faire avoir.

- Merci répondit simplement Smith. N'empêche que ça fait jamais plaisir de se faire rouler. Heureusement aujourd'hui est une grande victoire.

Sur cette déclaration l'auror se retira pour rejoindre ses troupes.

Regardant en silence les autres aurors s'atteler à menotter les mangemorts, Albus reprit la discussion en main.

- Bien Harry on va allez à l'infirmerie au cas ou tu es quelque chose remarqua tranquillement Albus

- Je n'ai rien !

- Tu me permets d'aller vérifier et puis tu as deux mois de détentions pour m'avoir désobéi. Je ne voulais pas que tu interviennes dans cette bataille.

La discussion devenait presque comique ce que releva Harry…

- Vous êtes un merveilleux directeur poule Al répondit Harry.

Albus le regarda complètement étonné puis sourit.

- Ca faisait bien longtemps qu'on ne m'avait pas donné un surnom aussi ridicule…

- Oh vraiment ? Remarqua sournois Harry, je peux vous en donner des plus longs si vous voulez… Alors voyons nous avons pour le prénom Albus : « Autorité Luttant pour la Banalisation des Universités Sorcières » ou bien encore ce qui vous correspondrait mieux : « Autoriser une Limite pour des Bonbons est d'une Utilité Stupide. » Ou encore tout simplement : « Avec Les Bonbons, Un Sourire. »

Cette fois ci Albus éclata d'un rire joyeux

- Ah Harry, je vois que tu as un sens de l'humour remarquable. Si tu veux, on pourrait passer tes détentions ensemble à inventer des blagues répondit du tac au tac Albus.

- Oh non fit Harry, je préfère encore des détenus avec Rogue.

- Rogue annonça surpris Albus, pourquoi…

- Laissez tomber, ma langue a fourché.

- Bien, alors allons-y Harry, car je n'ai pas oublié, moi, ta visite forcée à l'infirmerie.

Harry passa la visite médicale et il n'avait rien. Cependant Pompom s'acharna pour obtenir une journée au lit pour Harry, pour être sur qu'aucune retombée n'existait vraiment.

Contrarié, Harry fit des yeux de chien battu à l'infirmière puis à Albus, mais aucuns ne cédèrent.

- Harry, tu vas déjeuner ici, et je te verrais ce soir dans mon bureau lorsque tu seras relâché.

- Albus, vous parlé comme s'il était en prison s'offusqua l'infirmière.

- Non, non, loin de moi de penser cela. Donc Harry, je disais qu'on se voit ce soir je viendrais te chercher. Je vais avoir une journée bien remplie aujourd'hui, une journée bien remplie, mais joyeuse rajouta Albus avec un sourire avant de partir.

Harry soupira. Il était retenu contre son gré dans une aile de l'infirmerie. et même si le petit déjeuné apparu comme par magie semblait très agréable il n'avait pas envi de rester là plus longtemps. La faim gagnant sur tout le reste, Harry mangea tranquillement tout en rêvant d'évasion. Cependant il du se résigner à rester au lit puisque le fait de seulement sortir le doigt de pied en dehors du lit était interdit. Cela semble exagéré ? Et bien pas vraiment puisqu'il avait testé, et une alarme sonnait bruyamment depuis maintenant deux minutes.

D'ailleurs maintenant il avait mal à la tête.

- Monsieur Potter, je m'éloigne seulement deux minutes et vous voilà déjà en train de me désobéir. J'ai bien fait de mettre cette alarme. Je sentais bien que vous désiriez partir.

- Mais je suis en pleine forme !

- Non vous le serez quand je l'aurais désiré, d'ailleurs vous mériteriez que j'annule les visites.

- Les visites quelles visites s'exclama soudain Harry.

- NOUS bien sûr cria en cœur de nombreuses personnes derrière lui.

Peter, Ginny, Allula, Brian et Rose affichaient des mines tout à fait réjouies.

- Alors il paraît parla en premier Brian, que tu as couvé quelque chose cette nuit et que tu es sous bonne garde au cas ou ce soit important.

Harry acquiesça

C'est dingue comme je mens de plus en plus…

Comme mon père.

Harry fit un geste de la main pour éloigner cette pensée.

- Ca va demanda cette fois ci Rose inquiète.

- Oui, oui clama Harry, je pensais seulement à quelque chose. En fait, je ne suis pas malade, c'était une fausse alerte, mais l'infirmière me garde contre mon gré.

Harry vit de magnifique mine réjouie et savait déjà pourquoi cependant il rajouta pour ne pas faire naître de soupçons :

- Vous semblez tous très joyeux dis donc !

- C'est que commença Peter…

- On a battu Tu-Sais-Qui continua Brian

- Enfin pas totalement mais il s'est passé une bataille décisive corrigea Allula.

- Et on a gagné conclut avec excitation Ginny.

- Tu te rends compte Harry c'est merveilleux reprit Allula.

Une cacophonie commença. Harry remarqua que Rose n'y participait pas et le dévisageait d'un air plutôt contrarié et inquiet.

- Enfin voilà conclut Peter. On voulait passer pour te dire ça et pour voir si tu allais bien, maintenant on doit aller en cours ;

Tous partirent mais Rose resta.

- Rose tu ne viens pas demanda Ginny.

- Non pas tout de suite je vous retrouve en cours…

- Bien hésita Ginny, Alors à tout à l'heure.

- Tu ne vas pas en cours remarqua surpris Harry.

- Non, je veux d'abord savoir ce qui t'est arrivé, et ne me mens pas. Tonna Rose

- Je ne comptais pas te mentir rajouta Harry. Mais assied toi alors, parce que c'est long.

Rose commença à se rapprocher mais à sa surprise elle se jeta sur lui et pleura.

Harry la prit dans ses bras tranquillement et la calma.

- Mais qu'est ce qui se passe ?

- J'ai eut si peur sanglota Rose, j'ai vu ce matin qu'il y avait eut une bataille ici à Poudlard et toi qui n'étais pas là, moi j'ai cru que…

- Oh !

- Oui oh ! Mais j'ai été bête de m'en faire, tu es indestructible, hein fit telle rageusement et puis tu te fiche des autres et…

- Oh ! La calma Harry. C'est vrai j'ai été à cette bataille mais je n'ai presque rien fait, tu sais bien qu'Albus Dumbledore ne l'aurait pas permis. Alors arrête de t'en faire comme cela, et puis tu sais bien que je ne me fiche pas des gens autour de moi reprit cette fois ci un peu vexé Harry.

- Je suis désolé, seulement j'ai eut vraiment peur et … Enfin tu comprends…

- Pas de problème lui pardonna Harry.

- Bon alors raconte-moi tout fit Rose.

- Tu vas rater ton cours remarqua Harry

Rose lui lança un regard significatif et Harry comprit que cela n'avait pas d'importance.

- Et bien….

Harry relata toute l'histoire, et Rose semblait un peu rassurée.

- Alors demanda-t-elle pour l'énième fois tu n'as pas été blessé, tu n'as pas mal, nul part ?

- Non sauf peut être au petit doigt de la main droite ironisa Harry.

Seulement Rose le prit au pied de la lettre et celle ci se mit à regarder avec attention son petit doigt.

- Je rigolais Rose !

- Oh ! Je m'en doutais mais je voulais juste vérifier.

- Oui c'est ça se moqua gentiment Harry.

Rose l'ignora et prit la main de Harry et fit un bisous sur le doigt de Harry.

Harry la regarda surpris.

- Comme cela se justifia-t-elle, je suis sur qu'il ira bien, ma mère faisait ça et ça faisait toujours moins mal après.

Harry la regarda toujours étonné et Rose commença furieusement à rougir.

- Bon je vais aller en cours, salut Harry.

Elle partit en coup de vent et Harry regarda son doigt puis se mit à sourire.

La journée de Harry fut bien longue et surtout bien monotone par rapport aux premières heures de sa journée. C'était donc avec soulagement que Harry vit Albus rentrer dans l'infirmerie. Son arrivée représentait son billet de sortie.

- Re-bonjour Albus ou plutôt bonsoir

- Bonsoir Harry, je viens te chercher pour qu'on puisse discuter de certaines choses dans mon bureau.

- Pas de problème répondit heureux Harry.

Après quelques discussions avec l'infirmière Harry put enfin sortir et se retrouva quelques minutes après dans le bureau du directeur.

Il y avait déjà trois personnes : M.Smith, le chef des aurors, Mme Rogue la ministre de la magie, et aussi Minerva McGonagall sous directrice.

- Bien nous sommes au complet ajouta Albus joyeusement.

Harry s'assit tranquillement à coté de Minerva.

- Bien, je vous ai tous réunis parce que vous êtes les seuls au courant avec vos hommes M.Smith et les professeurs de cette école du rôle que Harry a joué. Comme je vous l'ai demandé vous n'avez rien divulguer et je vous en remercie.

- Et bien enchantée M .Potter s'exprima la ministre, je suis assez admirative devant vos exploits.

Harry ne répondit rien et devant sa gène Albus reprit :

- Oui, oui, je suis d'accord avec vous cependant je dois vous couper dans vos éloges madame la ministre, quoique, moi-même je les pense également, cependant il faut pouvoir gérer le problème de la présence de Harry dans la bataille de ce matin. Non pas que je sois pessimiste, mais les secrets sont rarement gardés longtemps. Nous devons trouver une alternative pour expliquer la situation.

- Et bien je sais que je ne suis pas au courant de tout commença timidement M.Smith, mais je ne vois pas ce qu'il y a de mal à cacher son rôle puisque d'après ce que j'ai compris il est déjà dans la ligne de Voldemort .

- Oui le problème n'est pas la présence de Harry. Ceci j'aurais pu l'expliquer. Il aurait pu être au mauvais moment au mauvais endroit, cependant il a clairement participé à la bataille et il a utilisé des sorts que vos hommes ne connaissent pas.

- D'ailleurs qu'était-ce coupa M.Rogue. j'ai eut de nombreux compte-rendu, mais en effet aucun ne savait ce qu'était le sort que Harry a utilisé, et pourtant certains m'ont avoué avoir reprit leurs livres d'écolier pour le trouver.

- C'est justement ce que je veux éviter comme question expliqua Albus. Harry a utilisé un sort de mahalapodna, c'est très difficile et…

- Comment le savez-vous s'exclama cette fois-ci Harry surpris.

- Et bien Harry, j'ai lu beaucoup et…

- Il est impossible que ce sort ait été mis à disposition dans la langue des hommes.

- C'est vrai expliqua cette fois ci très calmement Albus voyant que la question avait de l'importance pour Harry. J'ai un livre elfique…

Il le sortit et le montra à Harry.

Harry qui s'était levé se rassit. C'était le même livre qui lui avait permis de faire un vortex entre deux mondes parallèles, le même livre que son Albus lui avait offert.

- Vous savez lire l'elfique.

C'était plus une constatation qu'autre chose cependant Albus acquiesça sentant que c'était important de le confirmer, tout en ne comprenant pas l'importance d'une telle chose.

Les témoins de la scène restaient silencieux sentant que ce moment ne leur appartenait pas.

- Et, reprit cette fois ci très pressé Harry, vous savez lire l'elfique depuis combien de temps ?

- Et bien j'ai appris les bases depuis mes 22 ans.

- Non c'est impossible répondit-il incrédule. Vous connaissez le sort de vortex entre les deux mondes alors ?

Albus parut gêné devant les autres personnes mais répondit tout de même.

- Oui, c'est même un des rares sorts que je n'ai jamais réussis, mais j'ai toujours gardé le livre, je me disais qu'il servirait peut être un jour et…

- Non répéta incrédule Harry qui n'écoutait plus Albus, je ne peux pas le croire. Non c'est impossible non, je ne peux pas le croire.

Harry pleurait maintenant. Albus inquiet demanda :

- Harry ça va ?

- Ca va ? Bien sûr que non ! Vous saviez depuis le début.

- Je savais quoi demanda inquiet Albus.

- Mais tout. Je n'avais pas compris pourquoi vous étiez triste lorsque vous m'avez offert le livre, mais je comprends mieux, vous saviez que j'allais l'utiliser, vous saviez et vous avez simplement attendu. . Vous saviez que je ne serais jamais heureux quoiqu'il arrive, alors vous m'avez donné le livre. Vous saviez dès le départ qu'avec lui je pourrais partir, seulement je ne partais pas à cause de vous, je comprends maintenant. C'est fou ! Vous aviez tout prévu et vous vous m'avez délibérément fait du mal pour que je parte. Vous l'avez fait parce que vous saviez que sinon j'allais rester auprès de vous. Vous saviez ! Vous saviez que j'allais partir et vous m'avez laissé faire une telle chose. C'est impossible. C'est incroyable. Mais qu'est ce qui vous a pris de faire cela. Je…

Harry devenait de plus en plus hystérique et Albus fit la seule chose qu'il trouva censé. Il prit Harry dans ses bras.

Harry éclata en sanglot. Des sanglots d'une tristesse horrible…

Tous les témoins présents baissèrent leur tête afin de laisser un semblant d'intimité à Harry et Albus.

- Chuttt Harry. Je n'ai pas tout compris, mais tu es fatigué. La journée a été très éprouvante, et d'après ce que j'ai compris, tu as découvert d'autres faits important. Mais tu es fatigué Harry. Alors je vais t'emmener à l'infirmerie pour que tu te reposes. Tu verras, demain tu verras les choses plus clairement, à tête reposée, et si tu veux on en parlera ensemble d'accord.

Albus s'écarta de l'étreinte pour regarder Harry mais celui-ci avait arrêter de pleurer et avait un regard déterminé.

- Non, Albus, je ne retournerais pas à l'infirmerie, pour la bonne raison que je ne suis pas à ma place ici. J'ai abandonné la dernière personne qui me connaisse vraiment et m'aime pour ce que je suis vraiment. Je dois rentrer.

- Harry ! s'exclama Albus affolé, tu ne peux pas prendre cette décision sur un coup de tête comme cela, discutons en un peu et…

- Non fit Harry d'une voix assurée. Ici, ce n'est pas chez moi, il y beaucoup de monde que j'aime mais ce n'est pas chez moi. Je dois partir.

Puis Harry regarda droit dans les yeux Albus et rajouta plus doucement :

- Je veux partir.

Devant le regarda de Harry, Albus capitula.

- Mais ne vous inquiétez pas Albus, je ne vais pas partir dans la seconde, il va me falloir du temps pour faire le vortex, et d'autres choses….

- Bien acquiesça Albus, comme tu veux Harry, si c'est ce que tu veux alors fais-le. Mais promets-moi d'y réfléchir quand même à tête reposée veux-tu ?

Harry acquiesça puis rajouta très faiblement pour que seul Albus l'entende :

- Merci Albus.

Fini.

Voilà j'espère que ça vous a plu. Sinon je posterais normalement dans trois semaine par ce que je me fais un petit week-end au carnaval de Venise (trop contente). Voilà. Je suis désolé pour ceux qui n'ont pas aimé le jeu de mot avec Albus, mais je baigne à cause de mes cours, avec les sigles en ce moment alors j'ai pas pu m'en empêcher. Voilà.

Réponse aux reviews.

Alixe : Merci beaucoup Alixe. En fait j'ai feuilleté ton aide pour fanfic, ça m'aurait beaucoup aidé » si je l'avait lu plutôt. Je compte sûrement faire une autre fanfic mais pas tout de suite. Même si ça ne se voit pas (enfin je l'espère) écrire avec cette vitesse me prend trop de temps et j'ai l'impression de ne pas faire de mon mieux pour les chapitres, ce qui me frustre grandement. Donc, je compte faire une pause après cette histoire. Cependant, dès que j'en commence une autre je ne manquerais pas de te contacter et aussi je chercherais une béta-readeuse. Mais c'est pour plus tard tout cela. Sinon, ta fic je la connais, d'ailleurs je pensais avoir laissé des reviews, mais je me suis rendu compte que non. J'aime beaucoup ce que tu fais, ça change des fics identiques les unes des autres…

Kika : merci Kika de me soutenir jusqu'au bout. J'espère que ce chapitre t'aura plut.

Virg05 : Merci pour le commentaire sur ma fic, sinon heu…une semaine de torture ? C'est pas un peu beaucoup ? Non pitié non, ne frappe pas…. Promis je ne mettrais pas Harry avec un schtoumph… Mais peut-être avec un nain d'Irlande alors ?

Gandalf le Blanc AGC : Merci beaucoup. J'espère que ce chapitre t'a plu

La Folleuh : ho là, attend la fin pour me féliciter parce que j'ai pas encre fini de martyriser Harry. J'espère sincèrement que ce chapitre te plaira autant que tout le reste.

Arathorn : merci beaucoup. Je suis contente que cela te plaise. Mais ne t'abime pas les yeux quand même !!!

Lord Pot : et bien félicitation. J'espère que tu prendras autant de plaisir que moi à écrire. Sinon pour le nombre de scénarios je te comprends, moi aussi ça fuse dans ma tête. Sinon pour les pseudos tu en a un sacré nombre, mais franchement tu as raison, pourquoi rester sur un seul surnom. Moi j'en ai pas mal aussi, mais Galy et Mademoiselle mime sont mes préférés.

Beru ou bloub : Oui Harry était venu pour Ginny et en fait il ne la trouve pas. Harrry pensait que Dumbledore l'avait abandonné et en fait non. En fait Harry est comme tout le monde, il ne comprend que partielement les actes des autres. J'aime ce Harry quelque peu plus humain. Mais c'est vrai que je ne lui rend pas la vie facile. D'ailleurs il y a encore le cas Voldemort, donc je lui réserve encore des choses...

Xaebhal : Oui même si je ne développe pas le couple Harry/Ginny, c'est aussi mon couple préféré.. Sinon pour Voldemort et bien tu vas être étonné, mais je n'ai toujours pas décidée. Je sais il ne me reste pas beaucoup de temps, mais c'est le sujet que j'ai toujours évité. D'ailleurs je pense que je l'éviterais jusqu'à la dernière minute…

Lieutenantlemir : Et oui les « connaisseurs de l'identité de Harry » sont de plus en plus nombreux…Et ça va continuer… Sinon franchement j'aime bien ta façon de lire. « Je lis que si je suis sur que tout finit bien ». Sauté des passage pour relire le texte après ? Et tu arrives à suivre l'histoire ? Non parce que j'ai essayé ta méthode et j'ai rien compris, en plus il n'y avait plus de suspens… Enfin je suppose que tu y trouves ton compte…

Fizban gomf : Oh ! tu es logguer à fanfic? Mais la famille s'agrandit. A quand une histoire ? Peut être que tu pourrais faire une histoire de Harry intégrant le groupe des inconnus ? Enfin je ne préfère même pas imaginer ce que ça donnerait… Gomf ? C'est vraiment pour grand ordonnateur des maisons fondatrices ? Olala, je suis trop contente… Je suis trop contente… Voilà maintenant à cause de toi je vais encore embêter tout mon entourage sur cette découverte. (ils vont encore râler que je dois décrocher, mais il n'en n'est pas question !). Le jeudi jour de fête national ? J'aimerais bien moi aussi, j'aime pas les cours que j'ai le jeudi : anglais et construction métallique. Et ton histoire de « Rose es tu là ? », c'est pas vraiment malin, parce que à cause de toi j'ai pas arrêter de rire toute seule dès que j'y pensais, et que je réfléchissais à ce que ça pourrais donner. Maintenant en plus de « accros du net », je suis devenue « folle ». Moi aussi j'aime le moment ou je tiens un livre et que je sais que je vais le lire bientôt. Il m'arrive souvent d'ailleurs souvent d'aller à la FNAC juste pour savourer toutes les possibilités qui s'offrent à moi… C'est grisant… Sinon le titre de la BD c'est deuxième chance ? Non parce que j'ai pas arrêté aussi de me demander lequel était un titre de BD. Il en allait de mon honneur ? Seulement j'ai pas trouvé, parce que plusieurs des titres me disaient quelque chose. Tu me donnes la réponse ? Sinon mon personnage préféré c'est Ascella. Pourquoi ? Et bien parce que je me sens sans aucune raison, d'une fibre maternelle (ou de grande sœur) en ce moment. Voilà. D'ailleurs je pensais que ça se voyait. J'arrête pas de l'intercaler dans l'histoire alors qu'elle n'a pas vraiment de raison d'être. Je l'adore…(si je pouvais je mettrait un énorme cœur juste pour prouver que je l'adore). Enfin voilà. J'attends ta prochaine review avec impatience.

Voili, voilou, voilà. A la prochaine fois….