Rien est à moi tout à J.K.Rowling.

Désolé pour le formatage, mais fanfic ne veut pas de tirets.

17 Les dernières vérités.

Voilà deux semaines que Rose était partie.

De son retour de la forêt, il était allé voir Albus pour lui parler de la situation avec Rose. Il avait été quelque peu chagriné de son départ. Non pas qu'il l'ait explicitement déclaré, non Harry l'avait vu grâce aux mains de Albus : elles se posaient d'une façon quelque peu particulières lorsque Albus ressentait du chagrin. Avec ses amis, il avait fait mine de ne rien savoir et il avait « découvert » le départ de Rose en même temps que les autres le lendemain matin. Ses amis en avaient été plus que chagrinés. Ils l'avaient d'ailleurs encore plus couvé pensant qu'il lui était très attaché.

Deux semaines avaient donc passé. Harry les avait mises à profit, pour récupérer toutes ses forces. Il commençait aussi à préparer son voyage. Il voulait absolument laisser des cadeaux à tous ses amis mais il ne savait pas trop quoi faire. Il avait déjà quelques petites idées, mais le cadeau d'Hermione était difficile à trouver. En plus il avait passé ses deux semaines à mettre en place son ultime blague. Car maintenant qu'il avait récupéré toute sa force il voulait absolument faire sa blague. Il y avait mis tellement d'idée et de temps…

Elle était très simple mais au combien difficile magiquement puisqu'elle allait lui prendre au moins les trois quarts de sa force magique. Enfin c'était approximatif. Elle exigeait une concentration des plus importante. Ce soir là, sa blague était prête. Il était très fatigué mais il arriverait à cacher sa fatigue. Il s'était arrangé pour que sa blague soit active au moment ou il le voudrait, sans avoir à fournir une quelconque aide magique supplémentaire. Ce soir serait parfait.

Avec un sourire ravi, Harry retourna à son dortoir. Cependant à l'entrée, Cassy l'y attendait toute excitée.

>Harry, Harry, il faut que tu viennes avec moi tout de suite.

>Qu'est ce qui se passe Cassy ?

>Et bien on a décidé que tu pouvais intervenir dans nos réunions de quatuor infernal.

Cassy s'arrêta brusquement et le regarda tout d'un coup inquiète.

>Enfin si tu veux bien venir ?

>Bien sûr répondit gentiment Harry.

Après un dédale des plus compliqué Harry se retrouva dans une salle quelque peu cachée, et très bien aménagée.

>Et voilà, c'est notre base secrète Harry, j'espère que tu ne le diras à personne ?

Bien sur Cassy.

>Bien, alors voici Eridan, Velary et Marco. Tu les connais déjà mais je voulais refaire les présentations.

Cassy était comme une pile sur patte. Elle ne tenait pas en place. D'ailleurs Marco ne se gêna pas pour le faire remarquer.

>Cassy tu es survoltée, il faut mettre le bouton basse pression maintenant.

> Oh ! Oui, je me calme, tout de suite, promis.

Cassy ne se calma que très peu, mais Marco eut la gentillesse de ne pas le faire remarquer. La réunion fut des plus instructives pour Harry. Le quatuor avait prévu de refaire une blague le soir même.

Moi aussi j'avais prévu de faire ma grande blague, bah, la mienne est prête quelque soit le moment, je la ferais plus tard, c'est tout. Laissons les faire leur blague, d'ailleurs elle va me servir pour terminer une histoire qui traîne depuis trop longtemps.

Harry les écouta tranquillement et changea quelques détails à leur blague pour que celle-ci soit encore plus intéressante. Le quatuor en fut ravi. Lorsque la réunion se finît, Harry était assez content. Voir le quatuor blablater pendant deux heures sur une blague, lui rappelait l'idée des maraudeurs et des jumeaux. Ils étaient très unis tous les quatre et leur blague demandait vraiment beaucoup d'ingéniosité et de travail. Sur le trajet Harry se promit de finir la carte du maraudeur et de leur offrir au plus vite.

De retour dans sa salle, il put enfin s'asseoir tranquillement dans un fauteuil. Il profita de la chaleur de la cheminée, et s'endormit rapidement, complètement exténué par la préparation de sa blague.

>Harry ?

>…

>Harry tu dors ?

>Non plus maintenant. Qu'est ce qui se passe ?

>Et bien c'est l'heure de manger.

Harry fut réveillé d'un coup.

> J'ai dormi aussi longtemps que ça ?

> Oui, on voulait te laisser dormir encore, mais Cassy m'a cassé les oreilles en me disant qu'il fallait absolument que tu viennes ce soir au repas.

> Oui oui, je veux venir ce soir.

Allula le regarda avec suspicion.

> Toi je sens que tu prépares un mauvais coup avec le quatuor infernal…

> Hum peut être répondit Harry, en tout cas je veux être là ce soir.

> Oh , vous avez prévu quoi demanda excitée Ginny.

>Et bien tu verras fit Harry.

> Tu participe aux blagues du quatuor maintenant demanda surpris Peter.

> Hum et bien c'est juste une exception. En fait, ils voulaient juste avoir une opinion sur leur blague, je n'ai techniquement rien fait à part les conseiller.

> Je vois…

> Moi je sens encore une bonne soirée en perspective, annonça Brian tout heureux.

>Moi je sens encore de nombreux problèmes en perspective… corrigea Allula

> Oh sois pas si grincheuse, je suis sûr que ce ne serra pas trop mauvais.

> Hum

Lorsqu'ils arrivèrent à table, Harry vit avec amusement ses amis éviter toute nourriture extravagante. Lorsque tout le monde fut enfin là, une poussière se libéra et tout le monde la respira.

> Tu aurais pu nous le dire Harry que c'etait une poudre qu'on allait respirer, je ne me serai pas privé de l'entrée, remarqua amèrement Brian

> Oui, mais c'était trop marrant de vous voir chercher un aliment suspect…

Brian le regarda étonné un instant, puis éclata de rire.

> Harry tu as un énorme S sur la poitrine. Et tu portes des bas bleu et un slip rouge, c'est trop drôle, t'es trop ridicule

Peter s'avança et fit remarquer :

> C'est parce qu'il est déguisé en Superman, d'ailleurs toi tu es un chevalier si tu n'avais toujours pas remarqué.

Brian remarqua enfin son déguisement puis afficha une moue perplexe en regardant Peter. Et toi tu es quoi ?

> Et bien je ne suis pas sur mais je crois que je suis Pedro le fabriquant d'horloge dans pinocchio. C'est un conte moldu

> Oh

Brian se retourna d'un coup vers Allula.

Elle était déguisée en infirmière. Il se retourna vers Ginny, mais elle avait disparue. C'est Peter qui la retrouva sous la table.

> Ginny demanda Peter, pourquoi es-tu sous la table ?

> Je… j'ai honte de comment je suis…

> Ginny dis gentiment Harry, tu vois qui est Brenda Madou ?

> Non !

> Et bien c'est une poufsouffle et elle est déguisée en schtroumph, alors qu'est ce qui peut être pire que cela ?

> Et bien mon déguisement n'est pas moche fit piteusement Ginny.

> Et bien alors quel est le problème fit Peter qui essayait vainement de voir le déguisement de Ginny.

> Et bien le problème c'est que je suis en bikini ! Voilà le problème.

> Oh !

Peter devint rouge écarlate et ne tenta plus de regarder sous la table. Harry enleva sa cape et la donna à Peter.

> Tiens Peter.

> Ah merci. Tiens Ginny, comme ça, ça te cachera un peu.

> Merci.

Ginny ressortit toute rouge de dessous la table avec une cape qui l'entourait. Allula elle riait à gorge déployée.

> Qu'est ce qu'il y a de drôle, hein ? Demanda amère Ginny.

> Et bien reprit Allula. Je viens de discuter avec ma sœur et figure toi qu'elle m'a expliquée que nous prenons le déguisement qui nous caractérise le mieux en ce moment. Franchement je ne savais pas que tu voulais être en bikini.

> Tu rigoles fit Ginny dépitée.

> Et bien même pas. D'ailleurs Peter tu es aussi très amusant.

> Merci fit Peter, mais moi je m'aime bien comme cela, et j'aime bien aussi comment est Ginny.

Il la prit dans ses bras et Ginny se mit à rougir fortement. Harry lui chercha Cassy du regard. Il mis un certain à la trouver. Il faut dire qu'un élève s'était transformé en dinosaure géant et Albus déguisé en clown essayait de limiter les dégâts, mais il s'arrosait malgré lui toutes les cinq secondes. McGonagall, version drôle de dame, venait d'ailleurs l'aider.

Harry se rapprocha de Cassy et découvrit que sa petite modification avait marché. Cassy était en déguisée en Belle. Elle tenait un livre à la main qui lui disait de retrouver sa bête. Elle n'avait pas mis longtemps à le trouver. Il s'était réfugié dans un coin de la salle pour ne pas faire trop peur aux autres élèves. Harry regarda comment se passait le reste des événements.

> Heu demanda incertaine Cassy, tu es la bête.

La bête regarda Cassy et détourna la tête pour qu'elle ne la voie pas.

> Heu tu peux parler ?

> Oui mais je ne veux pas que tu me vois comme cela.

> Pourquoi ?

> Et bien parce que je ne veux pas.

> Je te connais ? N'est ce pas ?

> Je… NON

> SI je te connais. Ta voix m'est familière.

> Non je te dis que non, et va-t'en.

> Oh que non, je suis bien décidée à découvrir qui est la personne qui se cache sous cette bête.

> C'est personne.

> Oh que si. Sais-tu au moins en quoi tu t'es déguisé.

La bête hocha négativement de la tête.

> Et bien, en fait, il existe une histoire d'une jeune fille, alias moi, qui se perd et va dans un château, ou bien elle devait y aller pour une quelconque raison, enfin c'est pas grave, l'important, c'est que dans ce château elle rencontre une bête très malheureuse. Petit à petit elle apprend à le connaître et découvre qu'il n'est pas ce qui semble être. Et petit à petit, elle… Enfin elle en tombe amoureuse. Je suis déguisée en la belle, et toi tu es déguisé en la bête.

> …

> Or je connais quelqu'un dont le déguisement de la bête lui irait très bien.

Cassy se rapprocha de la bête.

> C'est un serpentard, il est d'apparence quelqu'un du genre « sang pur », mais quand on creuse, on trouve quelqu'un de très gentil, qui semble ne pas partager ces idées, mais ne sait pas comment s'en sortir. Alors il est triste.

La bête releva la tête indécise.

> Et dans ton histoire demanda-t-il, est ce que la bête reste toujours malheureuse ?

> Non, la belle vient le voir et elle lui avoue qu'elle l'aime, et puis ils vivent tous les deux heureux.

Cassy s'approcha du garçon et le regarda droit les yeux.

> Il y a maintenant deux semaines, j'ai été enfermé avec quelqu'un dans un tableau…

> Et ?

> Et bien, j'étais quelque peu énervée au début et puis après j'ai aimé discuter avec lui.

> Moi aussi j'ai aimé, rajouta doucement la bête.

Cassy lui sourit et l'embrassa. La bête se transforma alors en un beau prince charmant, qui n'était autre que Marcus.

> Comme quoi rajouta Cassy, les contes ne sont pas toujours faux.

Marcus lui sourit et l'embrassa à nouveau. Harry lui se retira pour laisser le couple tranquille.

Je suis bien content que tout finisse bien, je commençais à désespérer pour eux deux.

Puis ses pensées dérivèrent vers Rose. Que pouvait-elle bien faire en ce moment ?

Harry chassa ses idées de la main.

C'est pas le moment de penser à elle, je la retrouverais bientôt, mais pour l'instant j'ai d'autres choses à faire…

Harry regarda une jeune fille dans un coin. C'était Hermione. Elle portait de grosses lunettes qui lui cachait le visage et des vêtements des plus rétro.

> Hum Hermione ?

> Oui Harry ?

> En quoi es-tu déguisée ?

> Oh je suis Marguerite Fauch, c'est une héroïne d'un livre que j'aime beaucoup.

> Oh elle fait quoi dans ce livre ?

> Et bien , elle ne fait pas grand chose, disons, qu'elle travail beaucoup et oublie de vivre, mais heureusement elle reprend un jour sa vie en main et elle trouve l'homme de sa vie. C'est très à l'eau de rose comme livre…

> Oh !

Elle se sent seule. Elle était si heureuse dans mon monde, avec Ron et…

> Mais oui, j'ai trouvé.

> Trouvé quoi demanda curieuse Hermione ?

> Heu quelque chose.

Harry avait enfin trouvé le cadeau pour Hermione. Il était parfait pour elle.

> Je vois.

> Non ne te vexe pas, je cherchais quelque chose et en t'écoutant j'ai enfin trouvé, je te remercie grandement Hermione.

Hermione se mit à rougir.

> Mes chers élèves, il est temps d'aller se coucher ! Chanta Albus tout en ponctuant sa phrase de musique. Ah monsieur Turle, pouvez vous aider M.Bardag à rentrer dans sa salle commune, j'ai peur qu'il y passe toute la nuit sinon, vous savez combien les tortues ont du mal avec la vitesse.

L'élève acquiesça.

Heureusement, le sort ne durait que quelques heures, sinon certains allaient en faire une syncope.

oooo

Harry attendit patiemment que tout le monde aille se coucher puis il sortit de son dortoir et alla voir le professeur Dumbledore.

> Albus ?

> Superman !

> Oui enfin je préfère Harry

> Oh comme ce déguisement te va bien !

> Oui Rose aussi me le disait tout le temps.

> Elle te manque ?

> Oui mais je la révérais.

> Comment ?

> Et bien les elfes peuvent voyager entre les mondes…

> Et bien voilà une bonne nouvelle. Tu ne seras pas seul la bas et puis Rose pourra venir me voir de temps en temps pour me dire comment tu vas ?

> Oui je pense qu'elle voudra bien. Je … Je suis venu vous dire que je partais dans deux semaine, la veille du début des vacances.

> Je vois. Il ne nous reste plus beaucoup de temps.

> Oh ne faites pas cette tête ça ne vous va pas, surtout pour un clown, il doit sourire quelles que soient les circonstances.

> Oui c'est vrai Harry, mais je suis triste de ton départ. Mais c'est ton choix et je l'accepte.

> Merci.

> Que vas-tu faire de ses deux dernières semaines ?

> Et bien je vais profiter de mes amis. Je veux en profiter au maximum.

Albus lui sourit puis le laissa partir avec un sourire oui, mais un sourire triste.

ooooo

Les deux semaines passèrent à une vitesse folle. Ces amis sachant son départ proche, ne le quittaient plus et le choyaient au maximum. Harry lui en profitait au maximum pour garder ces moments dans sa mémoire à jamais.

La veille de son départ ses amis lui organisèrent une petite soirée.

> Harry on a fait une petite fête pour ton départ. Annonça Peter

> Enfin rajouta Allula, c'est pas grandiose mais disons qu'on préférait être juste tous les cinq.

> Merci fit ému Harry. Vous avez bien fait.

> Bon on a des gâteaux, et du jus d'orange.

> On n'a pas réussi à avoir de la bière à beurre reprit Brian.

Harry regardait ses amis. Ils étaient quelque peu tendus. Harry lui gouttait à chaques secondes de bonheur. Peter servit du jus d'orange à tout le monde et des parts de gâteaux. Personne ne parlait.

Le silence transmettait toutes les émotions non dites.

> Bon fit Ginny on ne va pas faire la gueule toute la soirée, c'est la dernière soirée avec Harry. Je veux que tout le monde sourie pour que Harry se rappelle de nous heureux.

Tout le monde se mit à sourire devant ces paroles.

> En fait reprit Ginny en quémandant silencieusement la permission à ses amis, on a un cadeau pour toi.

Harry les regarda étonné.

> C'est pour que tu ne nous oublies pas, reprit Brian.

> Je ne vous oublierais pas, je n'ai pas besoin de cadeaux pour cela.

> On sait corrigea Peter, mais c'est juste pour qu'on soit là, avec toi.

> Allez fit impatiente Ginny, ouvre-le.

> J'espère qu'il va te plaire remarqua Brian.

Ginny se retourna brusquement vers lui.

> Bien sûr que Harry va aimer Brian. Harry tu aimes hein ?

Harry ouvrit le cadeau : c'était un album de photo d'eux durant ces quatre mois. Il y avait toutes ses blagues, des photos de tous les élèves qu'il connaissait, et des petits mots d'au revoir.

Une larme coula sur la joue de Harry. Il était tellement heureux ici, c'était tellement triste de se séparer d'eux. Ses amis sourirent.

> Je crois que ça lui plaît rajouta malicieusement Peter.

> Tu vois Brian je te l'avais dis.

Harry lui regardait les photos. Tant de souvenir en si peu de temps…

> Vous savez reprit quelque peu émus Harry, je crois que vous allez vraiment beaucoup me manquer.

> Alors reste fit soudain Ginny.

Harry lui sourit.

> Non je dois retourner chez moi, mais vous allez trop me manquer.

>On t'aime Harry avoua Allula qui se jeta sur lui.

Bientôt une montagne d'amis se jeta sur lui et Harry les serrât très fort contre lui.

Il ne les oublierait jamais c'était certain.

ooooo

Le lendemain, Harry se leva quelque peu stressé. C'était son dernier jour, le jour J. Son dernier jour allait être très chargé.

Oui très chargé.

Harry avait décidé de garder sa dernière blague pour le jour J.

Comme cela je ferais forte impression.

Sa fameuse blague se déroulerait le midi, cependant contrairement à d'habitude, Harry n'était pas impatient que la mâtiné se finisse. Cette mâtiné, était la dernière qu'il passait avec ses amis. D'ailleurs ils étaient tous restés silencieux au petit déjeuné. Il faut dire que lui aussi n'avait pas réussi à dire quelque chose. Il avait la gorge nouée.

Harry avait décidé de ne pas aller en cours. Il avait de grands projets l'après-midi, si tant est que tuer Voldemort était considéré comme grand projet, et il ne voulait pas gâcher son énergie. Enfin il n'avait toujours pas dit au revoir à Ascella. Désespéré de ne pas lui dire au revoir, il alla carrément la chercher en cours prétextant qu'elle était demandée par le directeur.

> Harry pourquoi le professeur Dumbledore veut me voir ? Demanda inquiète Ascella.

> Et bien en fait, j'ai menti, je voulais te voir.

> Quoi !

> Je voulais qu'on puisse se dire au revoir.

> Tu…Tu pars déjà ?

> Non je pars ce soir mais, après, on ne se verra pas d'assez près pour qu'on puisse se dire au revoir.

> Oh Harry, tu vas me manquer.

Ascella se jeta dans ces bras.

Au bout d'un moment Harry lui répondit.

> A moi aussi petite lumière, à moi aussi.

ooooo

Le midi arriva enfin. Harry avait passé sa mâtiné avec Ascella, puis il était aller chercher ses amis à la sortie du cours pour les accompagner pour manger.

Harry arrêta ses amis, juste avant que ceux-ci ne rentre dans la salle.

> Attendez j'ai quelque chose à vous dire.

C'était sa première parole de la journée envers ses amis.

> Tu ne peux pas nous le dire à la table demanda quelque peu inquiet Peter.

> Non ce midi il va se passer des choses et puis cet après-midi j'ai « temps libre » pour me préparer. Vous en me verrez plus, sinon de loin.

> Mais, mais… fut tout ce que bégaya Ginny.

> Qu'est ce qui va se passer ce midi ? Demanda Allula.

> Pourquoi on ne te voit pas ce soir demanda Peter ?

> C'est trop tôt ,compléta Brian.

> Je sais, je suis désolé, mais je n'ai pas réussi à vous le dire plus tôt. Il va se passer beaucoup de choses aujourd'hui, vraiment beaucoup et je voudrais que vous ne veniez plus me voir.

> QUOI !

> C'est que sinon je n'aurais pas le courage de partir…

> Alors reste s'exclama Ginny.

> Non, je vous l'ai déjà dis, je dois partir, mais je vous en prie, promettez-moi de garder l'image du Harry que je suis là et pas celui de cet après-midi…

> Harry tu me fais peur annonça Allula.

> Promettez-le-moi.

Tous jurèrent sur merlin lui-même.

> Et promettez-moi de ne pas venir me voir.

Tous promirent sauf Ginny

> Je t'en prie Ginny.

> Harry je ne peux pas, c'est le dernier jour.

> Je sais mais il va se passer des choses et il faut absolument que vous restiez loin de moi à ce moment sinon je craquerais et je ne veux pas.

Ginny jura à contre cœur.

> Merci répondit Harry, je crois qu'on doit ce dire au revoir maintenant.

Tous pleuraient. Ils se serrèrent les uns contre les autres et les au revoir durèrent un certain temps. C'est Harry qui mit un terme à cette séparation.

> Allez, il est temps d'aller manger.

Tous acquiescèrent à regret.

Harry essuya ses larmes et se mit en route.

Harry avait fait promettre la même chose à Ascella. Il ne voulait surtout plus se détourner du chemin qu'il s'était programmé.

oooo

Arrivé dans la grande salle ses amis se mirent à leur table habituelle, Harry lui se dirigea vers le professeur Dumbledore.

Le silence s'installa et Harry sentit les regards sur lui. Cependant il voulait faire ouvertement sa dernière blague, sans se cacher.

> Tu pars Harry ? s'inquiéta Albus

> Non, je pars ce soir ! J'ai encore quelques choses à faire avant de partir. Non en fait, je viens faire ma dernière blague ici présente reprit-il sur un ton plus élevé qui se voulait jovial.

Des chuchotements commencèrent à cette déclaration. Harry remarqua que ces amis souriaient tristement. C'était sa dernière blague, il voulait que ses amis sourient.

Allez Harry, tu t'es dépensé pour cette blague, profites en, fait le grand jeu.

> Que veux-tu dire Harry ?

> Et bien j'ai décidé de faire une blague que personne ne pourra inégaler avant un certain temps. Répondit avec aplomb Harry.

> Oh !

Les élèves commentèrent avec véhémence ses paroles.

Harry entendit les paroles de deux serdaigles.

> Tu as vu, pour qui il se prend. Il annonce qu'il va faire la plus grande blague de Poudlard alors que ce n'est qu'un maladroit !

> Je suis bien d'accord avec toi, il n'est qu'un imbécile triplé d'un idiot.

> Vous êtes un peu dur là fit la serdaigle la plus proche de lui.

> Attends, il paraît que c'est le fils de James Potter, alors ça en dit long sur le personnage…

Harry était passablement énervé, mais pas surpris. Cela faisait maintenant quatre semaines qu'il entendait ça sur son passage. Il décida d'en finir une bonne fois pour toute.

> CA SUFFIT ordonna-t-il.

Son ordre rendit la salle complètement silencieuse.

> Bien annonça-t-il satisfait. Je peux faire quelques mises au point demanda Harry à Dumbledore.

> Mais je t'en pris Harry c'est ton droit, mais j'espère que tu sais ce que tu fais.

> Pas de problème. Bien reprit Harry pour toute l'école. Je suis Harry Potter, et je suis bien le fils de James Potter.

Un brouhaha commença très vite arrêté par le regard noir de Harry.

> Mais je ne suis pas un mangemort, d'ailleurs vous n'avez qu'à demander aux serpentards ils en savent quelque chose.

> C'est vrai rajouta Allula devant tout le monde. Harry est du coté du bien alors arrêtez de le regarder comme un phénomène de foire.

> En plus il s'en va ce soir reprit Peter, alors laissez-lui au moins cette dernière journée…

Harry fut touché de cette intervention. Il détourna cependant son regard. Il ne devait plus penser à eux aujourd'hui sinon il n'aurait pas la force de partir.

> Bien reprit calmement Albus merci de votre intervention miss Black et M. Duncan, je tiens moi aussi à confirmer que monsieur Potter n'est pas un mangemort, et qu'il nous a même grandement aidé.

> Et oui rajouta Harry, ravi de mettre tout sur table avant son départ. Et puis, je ne suis pas non plus un maladroit triplé d'un idiot rajouta Harry à l'intention du serdaigle qui se ratatina sur sa chaise, rouge de honte. Je vais bientôt partir, en fait, je pars ce soir comme l'a dit Peter. Je voulais seulement vous dire que j'ai été très heureux de passer quelques temps ici, et….que toute les blagues qui m'ont entouré depuis que je suis arrivé, étaient plus ou moins préméditées, j'ai joué le rôle du maladroit pour me disculper et éviter les détentions…

Tout le monde se mit à parler avec animation.

Minerva prit la parole.

> Vous voulez dire que le lapin de Alice aux pays des merveilles, le coup des gens colorés, mais aussi lorsque monsieur rogue était en pyjama, vous avez fait exprès ?

> Hum oui confessa Harry plutôt amusé, tout en évitant le regard furieux de Rogue à cet instant.

> Mais…Mais

> Allons Minerva cessez de bégayer ce n'est pas trop grave et puis Harry voulait juste détendre l'atmosphère.

> Ce n'est pas possible, Albus ne me dites pas que vous étiez au courant ?

> Non, non, se défendit Albus, mais si je savais, vous m'en voudriez beaucoup ?

> ALBUS.

> Toute la salle éclata de rire, Harry aussi. Minerva avait, sans le vouloir, remonté le moral de Harry.

> Oh allons Minerva se n'est pas trop grave.

> Pas trop grave ? Vous êtes le directeur de l'école vous devriez déjà avoir renvoyer cet élève pour…

> Non fit cette fois ci très sérieusement Albus, ce qui calma immédiatement l'ambiance festive. Non, Minerva. Harry part ce soir, et il restera ici. Si je pouvais, je ferais en sorte qu'il y reste toute sa vie d'ailleurs.

Minerva le regarda avec de gros yeux comme tout le reste de l'assemblée. C'était la première fois que Albus Dumbledore avait été glacial contre elle. Harry lui en fut ému.

> Nous aussi on veut qui reste rajouta une voix derrière lui.

Harry se retourna, c'était Ginny.

Ses autres amis se levèrent pour appuyer ses dires.

> Merci beaucoup, mais je pars reprit déterminé Harry tout en les évitant de regard, et puis de toute façon je ne me suis pas mis en avant devant toute la grande salle pour parler de mon départ mais de ma blague, se reprit-il.

Non ce n'est pas parce que je pars qu'il faut que je pleure toute la journée. Je veux laisser une image de moi heureux. Allez, Harry, soit un Harry fort et heureux.

> Vous n'allez tout de même pas faire encore une blague ! S'écria outré Minerva.

Les paroles de Minerva donnèrent justement encore plus l'envi à Harry de continuer. Harry commençait enfin à s'amuser.

> Hum …. SI.

Albus avait un grand sourire et Harry commença à se concentrer. Il chercha sa blague longuement préparée puis la mis en marche. Il afficha un sourire satisfait.

> Ca y est. J'ai fini.

Tout le monde le regarda étonné. Puis suivit une période ou tout le monde se regarda pour savoir s'il y avait des changements. Aucuns changement ne fut aperçu et déjà certains médisants commençaient à se moquer de Harry. Seulement Albus les arrêta immédiatement, avec un éclat de rire tonitruant. Il riait tellement que son rire en devenait contagieux et sans savoir pourquoi tout le monde se mit à rire. Entre deux souffles, Albus parvint à révéler :

> Harry je crois que je ne l'aurais jamais cru si je ne l'avais pas sous les yeux, mais je dois dire que c'est la plus belle blague que je n'ai jamais vue, enfin je veux dire qu'elle est vraiment très drôle. Seulement, je ne suis pas sûr que Minerva va apprécier, elle a le vertige.

Toute la salle le regarda étonné. Albus lui regardait Harry tout en riant, alors que Harry lui gardait son sourire mystérieux. Minerva posa la question que tout le monde se posait.

> Mais qu'est ce qui se passe, moi je ne vois rien de changer

> Minerva fit diplomate Albus qui avait reprit son sérieux asseyez-vous.

Elle lui obéit et discrètement il lui releva le menton pour qu'elle puisse voir.

> Oh merlin c'est pas possible.

Tout le monde suivit son regard et découvrit un nouveau ciel. Car la blague de Harry était toute simple, il avait transformé le ciel de la grande salle. On pouvait voir tout un cirque qui s'agitait avec les professeurs qui tenaient chacun un rôle. Albus était le présentateur, Rogue était le dresseur de lions, Minerva était funambule, Lily était acrobate…

Tous le monde regarda étonné et émerveillé le ciel de la grande salle.

> Mais comment il a fait ça ! s'exclama un élève

> Aucune idée, mais c'est très fort rajouta un autre élève

> Bon je sais fit sur un ton d'excuse que le ciel de la grande salle était de renommé mondiale seulement je trouvais que c'était plus sympa s'il y avait d'autres dessins.

> Mais…Mais bégaya Minerva comment avez vous fait.

> Voyons Minerva répondit Albus, ne sous-estimez pas Harry, il est très fort et peut faire à peut prêt ce qu'il veut.

Harry rougit de ce compliment. Les élèves regardaient Harry admiratifs et envieux. Minerva dévisagea Harry puis demanda plus calme:

> Ce n'est pas permanent quand même !

> Et bien je crois que si, afficha d'un air ravi Albus.

> En fait le coupa Harry, j'ai prévu quelques solutions de rechanges, juste au cas où tout le monde n'aimerait pas.

> C'est à dire fit méfiante Minerva, pendant que tout le reste de la grande salle buvait ses paroles.

> Et bien avec ce boîtier, je peux mettre quatre dessins différents. Nous avons le cirque, le ciel revu et corrigé, …

> Ca veut dire quoi corrigé demanda intéressé Albus ?

Harry tourna son bouton.

> Ca veut dire ça !

Un ciel avec des nuages apparu, mais les nuages avaient pris la forme d'animaux, ou d'objets des plus intéressants.

Ceci paru plaire un peu plus à Minerva puisqu'elle déclara.

> Oui ça c'est bien mieux, laissez ça. Le cirque c'est inadmissible ! Il est impensable de le laisser. On va toujours rester sur ce ciel !

> Ah bon fit Albus déçu moi j'aimais bien les autres !

> Vraiment demanda Harry ?

> Bien sûr.

> Bon ben alors je peux faire ce que j'avais vraiment envie de faire.

Harry posa la boite par terre et la broya avec un coup de pied, sous les yeux ahuris des autres élèves.

> MAIS, Mais Qu'est ce que…

Minerva s'évanouit sous l'émotion. Lily se précipita et la réveilla doucement.

Albus lui regardait Harry avec des yeux d'enfants.

> Ca veut dire qu'on va toujours avoir le cirque ?

> Hum non pas vraiment, ça veut dire que le ciel va changer selon l'humeur générale des élèves. Il se mettra selon le thème de la plus grande majorité.

Le cirque réapparut au-dessus de tout le monde et les élèves se regardèrent avec un sourire sournois.

> Hum hum reprit ennuyé Harry, avec l'intervention de Minerva on n'a pas eu le temps de voir les autres thèmes.

> Parce qu'il y a plus que deux possibilités ? S'outra Minerva.

> Bien sûr fit d'un ton de connaisseur Albus, il l'a dit tout à l'heure, qu'il y en avait 4.

Minerva tomba à nouveau dans les pommes et Lily décida de l'emmener à l'infirmerie.

Après l'évacuation d'urgence de Minerva, Albus reprit.

> Alors c'est quoi les deux autres ?

> Et bien il y la version DVD.

> DVD ? Comme chez les moldus ?

> Hum oui. Il suffit d'apporter le DVD et de le mettre dans le boîtier qui est… Attendez, ah oui le voilà.

Harry sortit un boîtier de son sac.

> Oui donc il suffit de mettre le DVD et hop vous avez un film grandeur nature sur le plafond.

> Hum je ne suis pas sûr que c'est très correct cela, fit d'un ton sérieux Albus qui en étonna plus d'un.

Mais discrètement il se rapprocha de Harry et chuchota, cependant pas assez fort pour que tout le monde ne l'entende pas :

> Hum j'aimerais bien voir Babar, le roi des éléphants, j'ai toujours aimé les éléphants, ça marche aussi ?

> Pas de problème.

Albus affichait une mine réjouie et c'est une serdaigle à coté de lui qui lui demanda la dernière possibilité.

> Oh la dernière possibilité, et bien disons que c'est une surprise.

> Une surprise ?

> Hum oui, il faut que vous la trouviez tout seul.

> C'est le fond Marin demanda le voisin de la jeune serdaigle ?

> Non fit Harry, et puis je vous laisse chercher.

> Une photo de classe des élèves ?

> Oh quelle bonne idée. C'est sûrement ça. Annonça joyeux Albus.

Mais Harry ne répondait rien. Harry était quelque peu vexé de ne pas y avoir pensé auparavant. Une photo de classe géante. Quelle bonne idée!

> Mes chers élèves, propose une photo de classe des élèves pour le dernier ciel, pensez tous à ça pour voir si c'est ça ?

Un peu partout des visages concentrés apparurent mais aucune photo n'apparut.

Avec un grand sourire Harry annonça :

> Je suis désolé, mais ce n'est pas la bonne réponse cependant j'aime particulièrement cette idée. Je devrais pouvoir me débrouiller pour…

Harry s'arrêta pour se concentrer et appela le choixpeau à lui. Beaucoup d'élèves le regardèrent surpris.

> C'est le choixpeau, mais qu'est ce qu'il fait ici ?

>Vous avez vu il est tout neuf…

Harry sourit puis demanda :

> Choixpeau te rappelles-tu de tous les élèves qui sont passés ici.

> Bien sûr ! S'exclama-t-il vexé.

> Excuse-moi de te demander ça, c'était surtout pour être sur, je me doutais bien que tu te rappelais de tous le monde. Je voulais te demander si tu voulais bien m'aider à terminer une blague qui est incomplète.

> Hum c'est quoi exactement ?

> Et bien M. Corre, propose de faire une photo géante. Je pense cependant que ce serait plus sympathique sur les murs.

> Je vois seulement il y eut trop d'élèves…

Harry le regarda déçu.

> Oui rajouta Albus ça devrait être possible. Choixpeau est ce que ça marcherait si on mettait les derniers diplômés en grand et puis disons tous ceux des centenaires d'avant, c'est à dire 1905,1805, 1705… Comme cela ça devrait aller pour la place, tous en laissant la possibilité aux élèves de consulter le reste des fichiers.

> Je pense que c'est possible

> Et bien voilà affirma ravi Albus. Harry es-tu capable de continuer ta blague un tout petit peu ?

> Oui je pense que ça doit être possible, mais après je devrais être un peu fatigué. Ca use pas mal de magie, reprit ennuyé Harry. Or j'ai quelque chose à faire aujourd'hui et je ne peux pas me permettre de perdre ma forme, alors…

> Qu'as-tu prévu demanda inquiet Albus

> Mystère répondit énigmatique Harry

> Une autre surprise ?

> Peut être…

> Bien accepta Albus, je peux le faire si tu veux ?

> Oui je veux bien.

Albus se concentra après avoir pris connaissance de la marche à suivre par Harry et bientôt toute la salle se parsema de jolies photos des élèves de Poudlard.

Des « Oh » admiratifs se firent entendre un peu partout. Et les élèves qui étaient restés quelque peu passifs depuis le début ne tinrent plus et se levèrent pour regarder de plus près les murs.

L'idée de la photo de classe était des plus sympathique

> hum Harry ?

> Oui ?

C'était Cassy qui était à coté de lui, avec le quatuor infernal.

> C'est chouette ta blague, je crois que tu nous as complètement laissés derrière là.

> Hum et bien je voulais faire au moins une blague ouvertement et celle là me tenait à cœur alors…

> Oh on comprend, on se demandait seulement si tu pouvais nous dire la dernière possibilité.

> Oh ! Non je vous laisse la trouver, je suis sur que vous aller y arriver.

Les quatre quatuors firent une moue déçue puis sourire au challenge qui s'offraient à eux.

> On te promet qu'on va trouver !

Je suis sur que vous allez trouver.

Mais rajouta intérieurement Harry vous aller mettre un certain temps à trouver.

Harry sourit à l'idée de ce qu'était la dernière des images. C'était tout simplement le ciel normal. Cependant vu l'imagination des élèves, ils allaient mettre un temps fou a penser à cette éventualité.

Harry tenait toujours, le choixpeau dans ses bras et proposa à Albus de le remettre dans son bureau pendant qu'il jouait avec le nouveau ciel.

Albus acquiesça ravi. Harry en fut heureux, il pourrait ainsi récupérer tranquillement l'épée de Griffondor sans que personne ne le sache. Il fit ses au revoir au choixpeau, et retourna aux près des elfes enfin de les avertir d'une salle créée spécialement pour eux. Harry prévint enfin Figty, qu'il partait le soir même et lui demanda de donner tous ses cadeaux juste après son départ. Il mit un point d'honneur à ce que ses cadeaux n'apparaissent, seulement, que lorsqu'il serait parti.

oooooo

Soulagé devant tous ses détails résolus, Harry s'en alla du château. Il lui restait encore une chose à faire : tuer Voldemort. Et il fallait l'avouer il n'était pas des plus sereins face à cet événement.

Harry alla directement dans la maison des Jédusor. Il fit tout d'abord une halte juste à coté pour savoir si Voldemort été seul Harry savait bien que Voldemort n'aimait pas, avoir trop de monde près de lui. Seul son serpent pouvait rester au près de lui. Harry s'était toujours demandé pourquoi il voulait être seul. Peut-être était-ce par simple plaisir d'appeler ses mangemorts par la marque ou bien avait-il peur que dans son sommeil certains en profitent pour le tuer. Enfin le plus important était qu'il était seul, et que c'était fondamental pour que Harry puisse gagner contre lui.

Harry s'approcha de la maison tranquillement. Il regarda aux alentour. Voldemort était seul, il le sentait. Harry lança alors un sort anti-transplanage et anti-message. Il ne voulait pas être dérangé durant son combat. Ils devaient rester seuls.

Harry arriva devant la maison. Il n'eut même pas besoin de frapper, Voldemort en sortit avant qu'il n'ait eu le temps d'esquisser un mouvement. Voldemort avait ressentit sa présence.

Bien ça m'arrange.

> Harry Potter…

> Tom Jédusor

> Je vois que tu sais qui je suis, mais je préfère Voldemort répondit-il tout en cachant son énervement.

> Bien comme vous voulez Jedusor. Je pense que vous savez pourquoi je suis venu ici ?

> Oui je pense que tu es venu te faire tuer…

> Non mais c'est presque ça, au moins vous ne croyez plus que je vais rentrer dans vos rangs

> Si tu le désires, il n'est toujours pas trop tard.

> En fait je retire ce que j'ai dit, vous êtes complètement idiot. Vous n'avez vraiment rien compris.

> Je crois que c'est toi qui n'as rien compris, je t'offre ta seule chance de survie.

> Survivre j'y arrive très bien sans vous. Et puis je ne suis pas venu pour parler mais pour vous tuer.

> Tu me fais grand peur petit.

> Oh cessez de jouer au griffondor, vous savez très bien que je vous aie tué dans mon monde, alors cessez de jouer au courageux.

Voldemort contint son énervement.

> C'est vrai que je l'ai vu, mais tu oublies certaines choses, petit. La première c'est que c'est sûrement un coup de chance…

> Non le coupa Harry, ce n'était pas un coup de chance et je vais vous tuer de la même façon.

> Oh ! Et bien tu n'as qu'à me montrer cela, mais vois-tu, je suis devenu immortel, j'ai conçu une potion qui me rend invincible. Répondit avec assurance Voldemort.

>Oh le Voldemort de mon monde disait la même chose…

Harry se concentra. Il en avait marre et voulait en finir au plus vite. Il n'était pas dit que sa formule marcherait encore dans ce monde.

> Mina cortis hulut mar, Mina cortis hulut mar, furtis grat mamio polis, furtis grat mamio polis, fina trerta sobaka, fina trerta sobaka.

C'était une invocation de protection et de vengeance à la fois, c'était une invocation elfique des plus puissante. Elle était l'une des plus puissante, mais aussi l'une des plus dangereuses.

Voldemort essaya de lancer un sort mais rien ne se passa, il regarda incrédule Harry.

Harry, lui, se concentra sur tous ceux qui l'avaient protégé dans son monde et tous ceux qui combattaient son Voldemort.

Petit à petit des spectres apparurent. Une bonne trentaine arrivèrent immédiatement. Difformes au début ils devinrent de plus en plus net.

Harry souffla rassuré. Il avait peur que n'étant plus dans son monde, les personnes qu'il aimait le plus ne puissent venir l'aider. Il aperçut du coin de l'œil, son père, sa mère, Remus Sirius, Ron, Hermione… Et sa Ginny.

Harry ne les regarda pas. Il ne voulait pas être troublé. Il était venu ici pour combattre Voldemort et il le tuerait.

Voldemort essaya encore un autre sort mais rien ne se produisit.

Harry se focalisa sur Voldemort. Son invocation représentant la vengeance sous forme de justice il se devait d'expliquer les règles à son ennemi, sinon l'invocation ne marcherait pas.

> J'ai invoqué les morts. C'est une très vieille invocation. Elle fait revenir tous les gens qui veulent bien t'aider à te venger ou à te protéger. Il suffit d'y penser fortement et de les appeler. Seulement je te préviens à chaque fois qu'une personne apparaît, elle te prend un peu de magie. Ah et ce n'est pas la peine d'essayer de faire de la magie, nous en somme privé jusqu'à la fin de la bataille pour que personne ne puisse intervenir avant la fin. Mais vas y reprit Harry, tu dois appeler ceux qui veulent te soutenir ci tant est qu'il y est des personnes assez folles pour le faire…

D'un coup une trentaine de mangemorts apparurent, c'était les mangemorts de ce monde qui était mort au coté de Voldemort

Trente mangemorts ? C'est tout ! Comptabilisa Harry avec un sourire qui annonçait déjà la victoire, c'était beaucoup moins de mangemorts que dans son monde. Oui reprit sa voix intérieure, mais ici Voldemort n'a pas chaumé pendant 10 ans, il n'a pas été éliminé par un bébé.

La rage de Harry grandit. Ici Voldemort avait dû tuer un grand nombre de personnes.

Harry senti qu'une part de sa magie diminua. Il regarda autour de lui rassuré. Il y avait 150 personnes autour de lui maintenant, toutes venue de son monde à lui. Il avait espéré un peu plus mais certains n'avaient sûrement pas assez de volonté pour venir jusqu'à lui en traversant un autre monde parallèle.

Ce n'est pas grave, il y a moins de mangemorts que dans mon monde je devrais y arriver facilement.

Voldemort regarda quelque peu énervé Harry. Harry lui, continua ses explications, imperturbable.

> Quand nous avons fini d'appeler nos protecteurs ceux-ci vont combattre entre eux. La fin est très facile, ils vont combattre jusqu'à ce qu'il n'y ait plus aucuns vivants dans le camp ennemi. Après ils s'attaquent à la personne même de la vengeance. Ils rentrent au cœur même de la source de magie et détruise toute magie dans la personne. Lorsqu'ils ont fini, ils retournent d'où ils sont venus. C'est très simple, mais très efficace pour tuer une chose comme toi.

Harry était quelque peu inquiet. Pendant son explication Voldemort avait esquissé un sourire de vainqueur.

> Harry je me demandais fit sur le ton de la conversation le mage noir, toutes ces personnes, ne viennent pas de mon monde n'est ce pas, mais de ton monde ?

Harry ne voyait pas ou il voulait en venir.

> Je me disais reprit-il, que si ce que j'ai vu il y a peu est vrai alors je suppose que…

Voldemort se concentra…

Harry comprit et commença à avoir peur, mais c'était déjà trop tard, devant lui il avait maintenant un deuxième Voldemort, son Voldemort en spectre, suivit peu de temps après d'une cinquantaine de mangemorts.

Harry lui rageait. Comment avait-il pu oublier ce détail. Il avait tué Voldemort et il avait demandé de l'aide dans son monde, forcément Voldemort allait faire appel à son autre lui-même.

Harry rageait énormément. Il se retourna un petit peu et découvrit qu'une bonne partie des spectres commençaient à avoir peur, peur d'un seul homme. Il avait 150 personnes, et Voldemort seulement 70 mais dedans il y avait Voldemort.

Harry encouragea ces protecteurs.

> N'ayez pas peur de lui, ce n'est qu'un spectre, vous pouvez le battre tous ensemble.

Les parents d'Harry exhortaient les troupes à combattre et bientôt, une bataille gigantesque éclata entre les deux camps de spectres.

Harry réfléchissait à toute allure.

Ils étaient beaucoup plus nombreux et il voyait les mangemorts qui protégeaient leur maître se faire tuer mais en contre partie Voldemort spectre tuait en masse ceux qui venait le trouver. A cette allure il allait perdre.

Harry regardait impuissant sa défaite.

Pourquoi ? Voldemort avait tué tellement de monde. C'était injuste qu'il gagne…

Harry s'arrêta étourdit devant ses pensées. Une idée lui été apparue et il se concentra à nouveau. Il risquait gros. Il n'allait peut être pas avoir assez de magie, mais il devait tenter le coup. Harry appela à l'aide les morts de ce monde.

Cependant personne ne vint. Harry resta incrédule. Pourquoi personne n'était venu.

> Morts d'outre tombe venez m'aider ordonna-t-il. Je suis Harry Potter, je viens d'un autre monde et pourtant je suis en train de me battre contre un mage noir qui terrorise votre monde.

Harry fulminait.

>Etes vous trop lâche pour venir l'affronter ? Je suis en train de combattre Voldemort votre assassin et celui de votre famille, l'homme qui terrorise toutes la population, et il est en train de gagner. Voulez-vous vraiment laisser faire ça !

Alors arriva un nuage blanc. Bruyant et plein de rage, le nuage était en fait un rassemblement de spectres.

Trois cents personnes arrivèrent au total, tous plus motivés les uns que les autres pour tuer leur assassin. Sous le coup du nombre, Harry se vit forcé de plier un genou. Appeler autant de monde l'avait complètement épuisé magiquement et aussi physiquement. Cependant il constata avec joie que le Voldemort spectre prenait peur.

Nous sommes 400 contre moins d'une cinquantaine, nous allons gagner !

La bataille revirait brutalement en faveur de Harry. Bientôt Voldemort se vit acculé par les spectres. Dans une dernière tentative Voldemort spectre exhorta le Voldemort vivant.

> Mais qu'attends-tu, tues-le.

> L'incantation m'empêche de faire de la magie.

> Alors tues-le de tes propres mains.

Voldemort se rua sur Harry, en mettant en avant sa baguette comme s'il s'était s'agit d'une épée. Cet acte aurait fait bien rire Harry s'il n'était pas dans cette situation.

Harry le regarda étonné et n'esquissa aucun geste devant l'apparition de Voldemort le chargeant avec une simple baguette de bois. Au dernier moment Harry se reprit et se glissa sur le coté, mais pas suffisamment pour se prendre la baguette de bais, qui vint se casser en deux sur sa poitrine.

Voldemort regarda ahurie sa baguette. Harry en profita pour prendre un peu de distance. Il ne devait pas se laisser surprendre même si c'était un Voldemort qui l'attaquait avec une simple baguette en bois.

Harry avait son épée dans son dos. Mais il décida de la laisser là où elle était pour l'instant. Harry se rappela mentalement qu'il ne devait surtout pas le tuer avant la fin de l'enchantement sinon Voldemort pourrait toujours revenir sous forme de spectre. Il devait simplement gagner du temps.

Harry regarda Voldemort se rapprocher de la vitre et la casser. Celui-ci prit un morceau de verre et regarda Harry avec un sourire carnassier.

Harry regarda discrètement ou en était la bataille. Il ne restait plus que Voldemort spectre à tuer cependant celui-ci semblait encore tenir sur ses jambes et lutter farouchement contre trois cents spectres.

Enfin il ne tiendra pas très longtemps…

Harry se re-concentra sur la bataille entre lui et Voldemort. Ce dernier approchait tranquillement en prenant son temps et guettant les moindres gestes de Harry. Harry se mit en position défensive.

D'un coup Voldemort rua comme un fou. Il ne réfléchissait plus, tout ce qu'il voulait c'était tuer Harry et rien d'autre. Il courait après Harry et chargeait, et Harry évitait comme il pouvait les coups de Voldemort. Harry n'arrivait pas à prévoir ou allait attaquer Voldemort, celui-ci était devenu complètement fou. Harry évitait les coups grâce à ses talents de Quiddich. Cependant un coup arriva et lui cingla le bras. Harry réprima un cri et s'éloigna davantage de Voldemort. Il regarda l'autre bataille. Voldemort spectre commençait à être dans un très mauvais état. Harry s'en réjouit, il ne lui restait plus beaucoup de temps à tenir.

Voldemort chargea à nouveau et Harry décida de le tenir à distance. Il sortit son épée et la montra en évidence à Voldemort. Celui-ci s'arrêta net et regarda Harry comme s'il était un monstre.

> Voldemort c'est fini, tu as perdu.

> Non hurla ce dernier tout en se jetant sur Harry.

Harry l'évita facilement et lui donna un coup dans la jambe droite. Ainsi Voldemort ne pouvait plus l'approcher aisément. Voldemort traînait sa jambe droite et avançait avec difficulté. Il semblait avancer vers Harry comme pour charger.

Harry le regarda presque écœuré. Il l'évita l'attaque très facilement, juste en faisant un pas sur le coté. Voldemort n'était plus que l'ombre de soit même.

Soudain, Harry sentit un léger vent, il regarda vers les spectres. Ils venaient de tuer le dernier spectre ennemi : Voldemort. Maintenant ils se dirigeaient tous vers le vrai Voldemort.

Harry revit alors pour la seconde fois, les spectres rentrés dans Voldemort et en ressortir cinq secondes plus tard. Voldemort regardait la scène se dérouler sous ses yeux. Ayant fin leur tache, les spectres volèrent un peu partout tout en devenant plus flou. Puis ils disparurent.

Harry eut juste le temps de voir sa Ginny lui sourire.

Voldemort hurlait. Harry, lui, souriait. Il s'approcha de Voldemort pris en main son épée et donna un coup d'épée le plus fort possible au niveau du cou de Voldemort.

Il le décapita.

Harry se laissa tomber par terre, ravi.

Il avait tué pour la seconde fois Tom Elvis Jedusor, alias Voldemort.

Il était couvert du sang de Voldemort, mais il s'en fichait, il l'avait à nouveau battu et ses amis allaient enfin vivre heureux sans mage noir pour obscurcir leurs avenirs.

Harry resta là un bon moment savourant sa victoire et l'avenir qui s'offrait à lui. Là était la principale différence entre la bataille de son monde et celle-ci. Cette fois ci il avait un avenir. Et il comptait bien en profiter.

oooo

Harry se leva doucement et transplana près du château. Discrètement il alla dans sa pièce secrète et but une potion revitalisante qu'il avait préparé à l'avance.

Il regarda sa montre : dans moins d'une heure, ce serait le repas de fin d'année. Harry se reposa dans son fauteuil.

oooo

Lorsque Harry se réveilla, il était l'heure passée de 10 minutes. Harry se leva et se dirigea vers la grande salle. Lorsqu'il arriva dans la salle le silence se fit. Puis un cri surgit.

> Au merlin, vous êtes couvert de sang.

Harry se regarda.

En effet je suis couvert de sang séché, je ne m'en suis même pas rendu compte.

En relevant la tête, Harry vit Albus qui commençait à se lever ainsi que ses amis, et Pompom s'approcher en courant.

> Attendez, ce n'est pas mon sang.

Cette déclaration jeta un froid dans l'assistance et tout le monde se rassit sous l'effet de la nouvelle. Seul Albus était resté debout.

> Harry allons dans mon bureau.

> Non je vais partir d'un instant à l'autre et je dois dire pas mal de choses, devant tout le monde rajouta Harry.

Albus se rassit. Tout le monde attendait ses explications.

Harry lui regardait ses amis. Harry les regarda avec un sourire. Il avait laissé pour eux, plein de cadeaux pour ses amis, ils les trouveraient ce soir juste avant de se coucher.

Il y avait déjà Cassy avec le quatuor infernal.

Je me suis vraiment bien amusé avec eux.

Il leur avait laissé une carte du maraudeur et l'emplacement de sa salle secrète.

Harry dirigea son regard vers Allula, elle lui sourit en retour. A coté d'elle il y avait Brian. Pour eux il avait laissé un descriptif complet de la potion tue-loup.

Comme cela, Brian ne pourra plus ronchonner.

Harry regarda Ginny et Peter qui lui lançaient un regard bienveillant et affectueux. Pour Peter et Ginny, Harry avait versé tout le compte en banque de la famille Potter de ce monde. Il avait en plus rajouté une boite à musique pour Ginny, une passion qu'elle aimait particulièrement dans son monde.

Tu n'étais pas ma Ginny, mais tu étais toi aussi merveilleuse.

> M. Potter

Harry sortit de ses idées suite à l'intervention de McGonagall.

> M. Potter reprit-elle patiemment, on attend votre explication.

> Hum… reprit rêveur Harry, ce n'est pas mon sang.

> On le sait, mais à qui est-ce ?

Harry regardait Ascella. Elle le regardait inquiète, mais plein de confiance et plein d'amour. Son Ascella, son amie, sa sœur… Pour elle il lui avait laissé un magnifique collier qui lui permettrait d'aller chez les elfes si quelque chose arrivait. Il avait aussi rajouter un peu d'argent et surtout il lui avait offert Pattenrond. Il avait prévu initialement de l'offrir à Hermione, mais il s'était décidé pour Ascella.

De toutes les personnes ici présentes c'était elle qui allait lui manquer le plus. Elle était sa famille.

> M. Potter !

> Hum peut pas dire reprit Harry

> Pardon ?

> En fait c'est uns surprise reprit Harry qui se focalisa sur les professeurs.

Hermione… Il avait eu du mal à trouver quelque chose. Il s'était en fait décidé tout simplement à tout lui raconter son histoire par écrit. Il avait conclu ses écrits en lui expliquant qu'il existait un Ronald Weasley seul dans ce monde qui l'attendait, qu'elle ne devait pas perdre foi en elle et qu'elle réussirait tout ce qu'elle entreprendrait. Il voulait qu'elle sache à quel point elle était une femme merveilleuse.

Oui merveilleuse

> M Potter pourriez-vous vous concentrer un peu et répondre à mes questions.

Harry regarda Minerva, mais c'est Albus qui prit la parole.

> Harry c'est quelle sorte de surprise.

> Albus reprit Harry avec un sourire, c'est une surprise pour tout le monde, mais je l'ai surtout fait pour vous et Sirius. Vous comprenez, je ne pouvais pas partir comme cela.

> Comme ose-t-il m'appeler Sirius.

Harry remarqua enfin que Sirius était là, à coté de sa mère. Harry baissa les yeux devant le regard noir de Sirius.

> Que veux-tu dire Harry demanda incertain Albus, voulant aussi faire diversion.

> Je vous ai menti annonça à brûle pourpoint Harry. En fait, je ne suis pas parti de mon monde comme un lâche. J'ai fait ce que je devais faire et après je suis parti.

> Monde ? Qu'est ce que c'est que cette histoire. De toute façon ça n'a ps d'importance rajouta Sirius c'est un menteur, et un meurtrier de surcroît qu'attendez-vous Albus il faut l'enfermer.

> Silence réclama Albus plus que troublé. Harry dis-moi que je me trompe. Oh merlin. Tu n'as pas fait CA ?

Harry acquiesça et Albus mit sa main devant sa bouche et regarda Harry avec des yeux ronds. Petit à petit des larmes se formèrent sur le visage de Albus et les professeurs et les élèves devinrent de plus en plus inquiet.

> Je n'osais pas y croire tout à l'heure…

> C'est pas du juste c'était une surprise, je suis sur que c'est un espion de Voldemort qui vous l'a dit. C'est sa marque c'est ça ?

> Je n'osais pas y croire répéta Albus, il y avait bien des signes, mais je ne pensais pas que…

Les spectateurs restaient figés devant la scène. Ce n'était pas normal que le directeur si calme d'habitude, soit comme cela. Et il était question de Voldemort ?

> Harry fit inquiet Albus, es-tu sur qu'il est …

> Mort ?

Sirius fit des yeux ronds.

Albus acquiesça.

> Oui reprit Harry, je l'ai tué dans mon monde de la même manière. Je peux vous assurer qu'il est définitivement mort.

Un oh de consternation vint de la salle.

> En plus il avoue lui-même qu'il a tué deux fois, cria par-dessus la foule, Sirius.

Taisez-vous Sirius ordonna Albus vous ne savez pas de quoi il retourne, nous en parlerons tout à l'heure.

La salle était redevenue silencieuse devant la dispute.

Tout coup Sirius explosa.

> Il vient de tuer quelqu'un et tout ce que vous avez à dire c'est « tout à l'heure ».

> Vous ne comprenez pas Sirius, calmez vous fit soudain inquiet Albus devant l'énervement de Sirius.

> Me calmer fit d'une voix aiguë Sirius. C'est un Potter et il vient de tuer.

> De tuer quelqu'un, vous l'avez déjà dit fit Harry qui s'en mêla. Albus, j'ai mis le mort sous un dôme de protection que seul Sirius ou vous pouvez passer. Peut être qu'il pourrait aller sur les lieux comme cela il serrait un peu calmé.

> Hum…

> Quoi !

> C'est une bonne idée reprit Albus, de toute façon avec cette tête de cochon, tant qu'il ne le verra pas il n'acceptera pas mes explications. Sirius allez à .. ?

> A 10 rue des Templiers, Hilton. Compléta Harry

> A 10 rue des Templiers, Hilton reprit Albus et allez sur les lieux pour voir si la personne est vraiment morte.

> Mais, mais fit Sirius.

Sirius reprit très sérieusement Albus, allez-y, vous comprendrez là bas.

Sirius semblait quelque peu réticent mais se décida à y aller devant le ton utilisé par Albus. De toute façon il avait besoin d'aller s'aérer un peu.

Harry regarda tristement son parrain partir.

Jusqu'au bout il m'aura détesté.

Puis il se retourna vers Albus. Il lui donna une liste de nom. C'était un cadeau supplémentaire. La liste des mangemorts de ce monde qui n'avait pas été attrapé, ainsi qu'une formule pouvant identifier si une marque de mangemort avait été apposée ou non.

Albus prit la feuille et lu vite fait ce qu'il y avait de marquer. Minerva lu au-dessus de son épaule.

> Au merlin s'écria Minerva, le mort c'est…

Albus mit sa main sur la bouche de Minerva.

> Chut Minerva c'est un secret pour l'instant. Albus fit Un clin d'œil à Harry

Minerva elle regardait Harry avec des yeux de merlan frit. Harry sentit qu'il devait bientôt partir. Il lui restait une unique chose à faire. Il s'approcha de sa mère.

> Je… commença Harry, je sais que ça peut vous paraître bizarre mais pourriez vous me prendre dans vos bras une seule fois. Je voudrais voir ce que cela fait se défendit Harry.

Lily regardait Harry complètement dégoûtée.

> Tu viens de tuer quelqu'un et tu me demandes de te prendre dans tes bras comme pour te consoler ! Mais ca ne va pas la tête.

Harry détourna la tête devant l'émotion.

Ca fait vraiment mal.

> Maman cria alors une petite voix que Harry reconnu comme celle d'Ascella. Fais le, je t'en pris fais-le avec tout l'amour que tu peux lui donner.

> Lumière reprit Lily, on parle d'un assassin, je ne peux pas faire une chose pareille.

Harry se retourna déçu et commença à partir.

> Lily reprit Albus, faites le sans vous poser de questions sinon vous le regretterez toute votre vie.

Lily regarda Albus intensément et compris l'importance du conseil. Elle sortit de table et rattrapa Harry, et le serra au début timidement, puis petit à petit comme un fils. Harry sentit tout l'amour que Lily aurait pu lui donner et se promit de ne jamais oublier cette étreinte. Lorsqu'elle le lâcha, elle pleurait. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle pleurait et elle lui fit un sourire affectueux. Harry ne sut jamais si c'était l'étreinte ou les pleurs de Lily qui lui réchauffèrent autant le cœur, mais il pleurait de joie aussi.

> Merci Lily parvint à dire Harry, juste pour cela ça valait le coup, je…

Mais Harry ne trouva rien à redire.

Il regarda une dernière fois la grande salle et ses amis. Ceux ci étaient plutôt choqués. Il leur fit un grand sourire puis se retourna sans un regard.

Il avait un autre monde qui l'attendait.

ooooooooo

ooooooooo

Sirius arriva quelques minutes après Harry. Il arriva dans une grande salle bruyante et complètement survoltée.

A son arrivée, le silence s'imposa.

Sirius remarqua que sa femme était quelque peu secouée au milieu de la salle, cependant lui l'était encore plus. Il regarda Albus et reprit sa respiration.

Il avait couru jusqu'à en perdre haleine.

> Je…

Il reprit son souffle. Il voulait parler mais il était trop essoufflé.

Prenez votre temps Sirius conseilla amusé Albus

> Je… Vol… Mort.

Tout le monde restait silencieux.

Sirius lui affichait un regard choqué.!

Sirius reprit son souffle et put enfin dire ce qu'il voulait dire.

> Voldemort est mort. Harry l'a tué. Harry était gentil.

Sa phrase était claire et énonçait un fait. Cependant tous voyaient sur son visage qu'il n'arrivait toujours pas à y croire. Puis en une seconde tout le monde comprit la signification de ce que Sirius avait dit.

Sirius avait toujours cru que Harry cachait quelque chose, et donc qu'il était un « méchant ». Quelle erreur monumentale

Il jeta un regard peiné à Albus.

Devant ce regard, et avant que tout le monde éclate de joie, Albus répondit :

> En effet Sirius, Harry avait le sang de Voldemort sur lui. C'est bien lui qu'il a tué. Il voulait, je crois nous laisser un cadeau de Noël. Et qu'y a-t-il de plus beau comme cadeau de Noël que celui de nous offrir un avenir !

Fini.

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Voilà, il ne reste plus l'épilogue qui se déroule dans le monde de Harry. Ce sera dans deux semaines… J'espère comme toujours que ce chapitre vous a plu.

Réponse aux reviewers :

Beru ou bloub : Je ne dis rien promis. J'espère seulement que cela te plait.

Mariecool : Merci beaucoup.

La folleuh : Oui j'aime beaucoup le couple Cassy Marcus, mais je n'ai pas réussi à le développer comme je voulais, c'est une de mes grandes frustrations comme celle de ne pas avoir utilisé Pattenrond

Gandalf le blanc AGC : Merci beaucoup.

Hadler : Et oui pattenrond est là bien présent et je suis vraiment dégoûtée de ne pas avoir pu l'utiliser comme j'en avais envi. Je suis sur que j'aurais pu faire plein de choses trop mignonnes avec lui. (snif). Enfin je te remercie beaucoup pour ta review et j'espère que la fin te plais…

Xaebhal : Merci beaucoup. Encore l'épilogue et puis ce sera la fin.

Sqaule :Tout simplement merci. Et ne te mets surtout pas en retard en cours à cause de moi.

Lieutenantlemir. Oui j'avais envi d'innover un peu. En fait je m'ennuyais ferme le mercredi et je savais que le jeudi je n'aurais que très peu de temps alors,… et puis j'avais envi de changer. Sinon, pour Rose en fait Harry est humain, il a du mal avec les vortex temporels car c'est une invention elfique. Pour Rose ce sera donc plus facile, mais elle aura besoin d'apprendre un peu avant de pourvoir le faire, enfin c'est comme cela que je le vois mais tu peux le voir différemment car c'est une partie flou de mon histoire qui permet d'imaginer ce que l'on veut…(j'aime quand c'est comme cela).

Kika : Et bien je crois qu'un énorme merci s'impose devant ce compliment.

Fingolfin : Oui et non, comme tu l'as vu je n'ai pas eu à répondre puisque les réponses étaient dans le chapitre. En fait Harry avait bien prévu de tuer Voldemort, mais Rose le rejoindra par ces propres moyens (c'est une elfe) … Merci beaucoup pour ta review, je suis contente que cela te plaise…

Mate : Merci beaucoup.

Arathorn : Non je ne pense pas qu'il y aura une suite, tout simplement parce que j'ai d'autres histoires en tête qui me turlupine beaucoup plus. Cependant je pense faire une petite pause car les fanfics commencent à prendre trop de temps. Voilà. Mais maintenant que tu m'as mis l'idée d'une suite je suis sur que je vais pas arrêter d'y penser.

Qc-HP : Harry et Rose… un couple mythique…

Virg05 : Hummm… Associé ? Oh comme ça pourrait être intéressant… Mais tout dépend des personnes que l'on torture. De toute façon, si ce n'est pas moi, c'est forcément mieux.

Lord Pot :ah oui je suis allez voir et c'est franchement prometteur te fic. Je me demande quel genre ce sera exactement ? Sinon pour les fanart, j'aimerais en avoir mais personnellement je suis aussi doué pour dessiner qu'un ogre avec deux pieds gauches à la place de mains. Enfin tu vois le genre.

Chrys : Et bien, je vois que tu avais fait des pronostiques assez perspicaces. Oui comme tu le dis, Ginny n'était pas celle de Harry, alors que Rose pouvait l'être. Dumbledore, je ne peux pas le faire méchant je n'y arrive pas. Quant aux blagues, oui c'est vrai c'est bizarre, mais je crois qeu Harry est justement complètement déphasé. Il n'est plus un enfant mais il veut toujours l'être…

Ptronille : Allez courage bientôt tu auras toute la fin. Sinon pour les authors alertes c'est bien dommage que cela ne marche plus, moi ça marche et heureusement sinon je crois que je disjoncterais Je crois que c'est devenu un élément des plus appréciables. Tu as la manie des lol, et bien moi c'est . Alors je tu vois on est dans le même sac

Fizban Gomf : c'était incompréhensible mais je me suis bien marré. Franchement c'était amour gloire et beauté, version trois fois plus d'embrouilles. Fait attention, on va retrouver ta série dans le hit parade. Et bientôt tu vas devoir écrire jour et nuit à en être épuisé pour pouvoir assurer le feuilleton télévisé que les gens réclament. Franchement je suis sur que tu n'aurais même plus le temps d'écrire des reviews pour mon histoire avec cette renommé mondiale. Et moi je ferais quoi ? Hein ? Tu me garderas quand même un peu de temps pour continuer à me faire une review déjanté hein ? Sinon je sais il ne reste plus que la prochaine fois, mais bon ! Je ne suis pas très motivés pour faire une autre fic pour l'instant. Mais vu comme ça bouille dans mon esprit, je pense que je m'y remettrait plus tard… ca va me manquer tes reviews (snif, moment émotion). A la prochaine.

Voili, voilou, voilà