Chapitre 3 : Moria etc...

Je n'ai rien de spécial à dire. A part peut-être que je suis très conne. J'ai toujours pas compris le truc des reviews anonymes ! Comment on fait pour les accepter ??? Sinon merci encore à ceux qui lisent mon histoire et pour le prochain chapitre ! Bizzzzzzzzz !!

J'adore Boromir. Il est très observateur. Non mais sérieusement, on a des yeux

quand même ! Et lui qui nous dit :

« - Ce n'est pas une mine, c'est un tombeau. »

L'affirmation était on ne peut plus juste d'accord mais bon... Evidemment nous

faisons demi-tour. Personnellement, je ne vois pas trop ce que ça va changer. De

toute façon, partout où on ira, il y aura des Gobelins, des tas de Gobelins. J'aime

les Gobelins. Ils sont laids et stupides mais au moins eux, ils savent s'amuser.

Ca n'est pas comme certaines personnes proches de moi en ce moment dont je

tairai le nom. Comme quoi, dans la vie, on ne peut pas tout avoir.

Oh non, je ne le crois pas... Eschen. Alors lui c'était un drôle de personnage ! Et

accessoirement mon fiancé. Mais je me suis lassée de lui et pour m'en

débarrasser, je l'ai transformé en calamar géant, ou plutôt ma représentation très

personnelle d'un calamar géant. Bon j'aurais pu faire un meilleur choix genre

une araignée ou une fourmi pour pouvoir l'écraser ensuite mais à l'époque... je

voyais les choses en grand et là, telle que vous me voyez, je le regrette. Quoi

qu'il en soit, je ne vois pas trop comment engager la conversation avec un ex

transformé en calamar qui balance Frodon dans tous les sens. Allez courage ma

fille ! Je me lance :

« - Salut Eschen ! Tu te souviens de moi ? Tu sais Tara. Ta fiancée. Tu pourrais

lâcher mon ami s'il te plait ? »

Là, si mes compagnons avaient un doute sur ma santé mentale, au moins ils sont fixés. Mon intervention rend Eschen encore plus furieux(en supposant bien sûr

qu'un calamar ait des sentiments). Bon côté des choses, il lâche Frodon(enfin

envoyer serait plutôt le terme à employer) qui atterrit comme une merde sur la

berge en écrasant au passage Merry et Pippin. Je sens le fou rire venir mais il est

stoppé net dans ma gorge parce que j'ai dans mon champ de vision un

ENORME tentacule qui fonce droit sur moi. Je n'espère pas beaucoup d'aide de

la part de mes compagnons : ils préfèrent me laisser crever que de risquer leur

minable petite vie.

Je commence à avoir très peur et, sans le faire exprès je fis tout exploser autour

de moi y compris Eschen. Je suis couverte de la tête aux pieds d'un truc gluant

non-identifié. Je me retourne et me rends compte que toute la communauté s'est

réfugiée à l'intérieur et que l'entrée est en train de s'écrouler. J'ai juste le temps

de slalomer entre les blocs de pierre. Malheureusement, je m'étale. Et là, miracle,

Aragorn m'aide à me relever et me sauve en même temps la vie. Moi :

« - Merci.

- N'y vois surtout pas de la gentillesse de ma part. C'est juste que je suis

responsable s'il t'arrive quelque chose. Je dois veiller sur toi.

- Ah vraiment ? Et qui a décrété ça ?

Ga : - C'est moi.

- Dans ce cas ce n'est pas veiller sur mais surveiller qu'il faudrait dire.

- Tu es fragile même si tu ne veux pas l'admettre.

- Tu sais Gandalf, il est vraiment temps que tu penses à ta retraite, tu
deviens
sénile. Je n'ai jamais refusé d'admettre que je suis fragile. Mais tu me
vois

placer ça dans une discussion ? D'autant plus qu'on ne m'a jamais posé la

question.

Tu es stupide. Et comme à cause de toi nous sommes coincés ici, nous

avons intérêt à nous faire discrets si nous voulons arriver vivants de
l'autre

côté.

- Parce qu'en plus c'est de ma faute ? Je vous signale que j'essayais de
vous

défendre pas de vous faire du mal. Dites-le tout de suite si vous avez un

problème !

A : - Notre problème est que tu sois la fille de Sauron. D'ailleurs, je ne vois pas

pourquoi Elrond t'a laissée venir avec nous. Il aurait du te faire exécuter, une

sale vermine comme toi ne mérite pas de vivre ! »

Je pars en courant. Je ne sais même pas s'il se rend compte de ce qu'il m'a dit.

Et franchement, je ne veux pas le savoir. Après une bonne demi-heure, je

m'arrête enfin. Je ne sais pas où je suis. J'ai perdu mes compagnons. Ils ne

chercheront pas à me retrouver. Tant mieux. Si je revoie Aragorn je ne veux

même pas imaginer ce que je vais lui faire. Comment a-t-il osé ? Qu'est-ce que

je lui ai fait ? Pourquoi a-t-il autant de haine pour moi ?

Au bout d'une heure environ, j'entends des pas. Il n'y a qu'une personne. Et je

sais qui c'est. Je connais sa démarche par cœur :

« - Legolas, laisse-moi tranquille ! Va-t'en !

- Ne fais pas l'idiote, viens avec moi. Aragorn ne pensait pas ce qu'il
disait, il
était en colère.

-Contre quoi ? Le fait que j'existe ? Tu n'as pas à te justifier et à
t'excuser

pour lui. Il n'a qu'à le faire lui-même.

- Tu sais très bien qu'il ne voudra pas.

- Alors partez sans moi.

- Non. C'est hors de question.

- Et pourquoi ? J'en connais qui serait ravi de se débarrasser de moi !

- Parce qu'on ne doit pas abandonner l'une des nôtres.

- Je ne suis l'une des vôtres.

- En tous cas, tu fais partie de la communauté.

- Il y a vraiment des fois où je me le demande.

- Bon, tu viens ?

- Non.

- Est-ce qu'il y a quelque chose qui pourrait te faire changer d'avis ?

- Oui

- Est-ce que c'est ce que je crains ?

- Oui.

- Est-ce que je dois aller le chercher ?

- Oui.

- Est-ce que tu veux que je meure ?

- Oui.

- Très bien j'y vais. »

Il revient au bout d'une heure avec Aragorn. Je me demande ce qu'il a fait pour

le convaincre. Euh... non en fait je ne préfère pas.

Cinq minutes passent. Toujours rien.

Moi : - Bon. J'attends !

Aragorn très bas : - excuse-moi de t'avoir gnagnagna...

- Parle plus fort je n'entends rien.

-Excuse-moi de t'avoir parlé méchamment tout à l'heure. J'ai été odieux
et je

le regrette. »

Mais bien sûr on y croit tous.

Moi : - Excuses refusées...

Legolas lance un regard exaspéré à Aragorn qui hausse les épaules.

- ... mais je pars quand même avec vous. Je m'ennuie toute seule dans ce

tunnel. »

Legolas me fait un petit sourire qui s'efface net quand le rôdeur le fusille du

regard. Il baisse les yeux. C'est bizarre. On dirait vraiment qu'il a peur de lui.

Donc nous rejoignons les autres et nous reprenons notre route à travers le « ce

n'est pas une mine c'est un tombeau ». Pendant trois jours et trois nuits, on

marche et on marche et on marche encore. Gollum nous suit. Il ne manquait plus

que ça. Ce qui est bien, c'est que j'ai la vue et l'ouïe des elfes. Je ne sais pas

pourquoi. Grâce à cela, je vois tout et encore plus important j'entends tout.

Aussi bien les murmures émerveillés de Gimli que les conversations

philosophiques entre Gandalf et Frodon. Positivement ennuyeuses d'ailleurs.

J'allais oublier ! J'entends également les interminables plaintes d'Aragorn à

mon sujet. Il me trouve tous les défauts du monde. Et Legolas qui l'écoute

inlassablement. Je ne sais pas comment il fait. J'aimerais savoir s'il partage le

point de vue de l'homme. J'espère que non. Nous voici à Cavenain. J'adore

l'originalité du nom. C'est grand, très grand. Impressionnant même. Comment et

pourquoi des créatures aussi petites construisent-elle des trucs aussi gigantesque ?

Note pour plus tard : demander à Gimli. Ce dernier frise d'ailleurs la crise

d'hystérie. Son cousin au 53 ème degré est mort( j'ai dit 53 au hasard). Et alors ?

Legolas pense qu'il ne faut pas rester là. Tout à fait d'accord. Et là, c'est le

drame. Crétin de Touque comme dit V.S (vieux sénile). Tout est calme. Au bout

de quelques secondes, ils soupirent de soulagement. Quels idiots ! Je fais le

compte à rebours dans ma tête : trois... deux... un. Boum. Les tambours des

Gobelins. Boum Boum. Ils se rapprochent. BOUM BOUM BOUM. Dans un

accès d'intelligence inattendu Boromir va fermer la porte. Il a faillit se prendre

trois flèches au passage. « Ils ont un Troll des cavernes. » Le contraire m'aurait

étonnée. On se prépare à la bataille. Elle se déroule sans accros jusqu'à l'arrivée

du-dit Troll. Toutes les tentatives de le trucider échouent. Et là autre drame.

Frodon se fait embrocher. Heureusement pour lui M. Sacquet a une cotte de

maille en mithril ce qui lui sauve la vie. Soulagement général. Mais on n'a pas le

temps de souffler, direction le pont de Khazad-Dûm. Peu à peu les Gobelins

nous encerclent. Tout à coup, un grognement se fait entendre. Nos assaillants

s'enfuient en courant ( à quatre pattes). Mais qu'est-ce qui va encore nous

tomber dessus ?