Chapitre 6 : Révélation

Salut !!! voici le nouveau chapitre. Et ce sera le dernier avant un petit moment. Je pars en Corse et je n'aurais pas l'occasion d'en poster un de la- bas. Ce sera pareil pour Kill Legolas quoique que je ne pars que dans une semaine alors peut-être que j'aurai le temps ou peut-être pas. Si je ne l'ai pas je mettrai la suite fin juillet ou au pire fin août. Voilà c'est tout ce que j'avais à dire. Bonnes vacances à tous !!! Bizousss

Patience... C'est tout ce qu'elle trouve à me répondre ? Enfin... Je ne vois pas

ce qu'elle aurait pu faire de toute façon. J'ai eu tort de croire qu'elle pourrait

m'aider. Revenons à mes compagnons. Ils finissent par nous apercevoir. Ils ont

l'air heureux de me voir pour une fois. Gandalf vient même me remercier en

personne et s'excuse pour m'avoir mal jugée. Mouais... Je n'y crois pas trop

mais c'est toujours mieux que rien. Pour la première fois, il y a une véritable

conversation entre eux et moi. Ca me fait du bien de parler. Il n'y a qu'Aragorn

qui ne daigne pas m'adresser la parole. Je l'ignore. Ca lui fera les pieds.

D'autant plus que son fidèle Legolas n'est pas là pour écouter ses jérémiades. Il

doit être au comble de la frustration. Hé hé hé. D'ailleurs, à propos de Legolas,

il faut que je lui parle à celui-là.

« - Dites, vous ne savez pas où est Legolas ? J'aimerais le remercier de m'avoir

portée pendant le trajet alors que d'autres n'ont pas daigné le faire ! »

Je lançais au rôdeur un regard bourré de sous-entendus.

Merry : « - Cela fait deux jours que nous ne l'avons pas vu.

Moi : - Deux jours ??? Mais que fait-il qui lui prenne autant de temps ?

Gimli : - Il chante, il danse. Qu'en savons-nous ? Il fait sans doute ce que font les elfes

en générrral.

Aragorn : - Laissez-le donc rester avec les siens s'il en a envie.

Moi : - Il ne m'a pas semblé qu'on t'ai causé à toi !

Aragorn : - J'en ai assez, je m'en vais ! Moi : - C'est ça, bon débarras ! N'empêche que Legolas aurait pu au moins avoir la

politesse de vous rendre visite !

? : - Je n'ai jamais été très poli.

Moi : - Mouais. C'est quoi ton excuse ?

Legolas : - Je n'en ai aucune.

Moi : - Dans ce cas, bienvenue parmi nous.

Pippin : - Une minute ! Vous devez nous raconter tout ce que vous avez fait ces deux

derniers jours.

Leg : - Moi je veux bien. Mais ça risque d'être long.

Moi : - Ne t'inquiète pas. On a tout notre temps. »

Alors pour être long, ça a été long. Je dirais même une bonne partie de la nuit. Et

encore j'ai lâché prise ( et je n'étais pas la seule ) en cours de route au moment

où il nous décrivait les merveilles de la forêt. Je me suis endormie. Après cette

soirée, j'ai complètement perdu la notion du temps. Ce qui est sûr, c'est que je

m'entends beaucoup mieux avec le reste de la communauté. Surtout avec

Boromir. Je me sens bien avec lui et pourtant je sais que je ne suis pas

amoureuse. On passe des heures à parler de nos vies, à se plaindre de nos

familles. On a beaucoup de points communs lui et moi. Je finis même par lui

avouer ce que je ressens pour Legolas. Il ne sait pas trop quoi dire. En parlant de

lui, Legolas m'évite soigneusement depuis la fameuse soirée « retrouvailles ». Je

sais qui en est responsable mais je ne veux rien dire. De toute façon, c'est

Aragorn qu'ils croiraient, pas moi. Ils ont confiance en lui. En battant le Balrog,

je suis remontée dans leur estime mais pas au point de rivaliser avec lui. Donc

pour l'instant, je me tais. Je verrai ça plus tard.

Ca y est, le moment est venu. Nous devons quitter la Lorien. Je n'ai pas envie de

partir. Sérieusement, qui aurait envie de quitter ces lieux, hein ? Un aveugle

peut-être. Et encore. Bizarrement, c'est Gimli le plus triste. Je crois qu'il n'est

pas resté insensible au charme de Galadriel. Je ne préfère même pas essayer

d'arranger un coup entre eux. Comme j'ai du l'expliquer au nain, ça n'aurait

jamais marcher. En tous cas, heureusement que je cours vite, sinon je serais

décapitée à l'heure qu'il est. Galadriel est, elle aussi devenue mon amie durant

ce bref séjour. Elle tient à nous offrir à tous des cadeaux. Elle e donne le mien à

part en me disant :

« - Voici le médaillon de Nawlyn. Il est censé donner courage et confiance à

celui ou celle qui le porte. Fais-en bon usage. Manipules-le surtout avec

précautions, c'est un objet aux très grands pouvoirs ? Veilles donc à ce qu'il ne

tombe pas en de mauvaises mains.

- Tu peux compter sur moi. J'en prendrai soin... J'espère qu'on se reverra.

Je l'espère aussi. Tu verras, si tu as confiance en toi et en tes pouvoirs tout

se passera bien. Adieu à toi, Tara, fille de Sauron.

- Je n'aime pas les adieux. Alors au revoir. »

Et on s'est quittées comme ça. Je n'ai pas pleuré. Je ne pleure jamais. Nous

embarquons sur de petits bateaux. Ils n'ont pas l'air très stable. Aragorn a pour

plan de descendre le fleuve puis de passer par Emyn Muil et par le Marais des

Morts pour atteindre le Mordor. Et après ? Il compte se transformer en fourmi

pour passer les portes noires ? Je ne sais même pas s'il y a réfléchi. Enfin...

Galadriel m'a dit qu'il avait tout fait pour la convaincre de me garder en

Lothlorien. Il a quand même un sacré culot ! Il faut vraiment que je parle à

Legolas. Par un coup de chance extraordinaire, je me retrouve dans le même

bateau que lui est Gimli. Je fais semblant de dormir pour écouter leur

conversation. Aragorn m'observe du coin de l'œil, je peux le sentir. Il m'agace.

En fait, la discussion sur les cadeaux de Galadriel est tellement passionnante que

je finis vraiment par m'endormir. A mon réveil, j'entends des choses qui

m'intéressent au plus haut point :

« - Qu'elle est belle quand elle dort.

- Vous n'êtes tout de même pas en train de tomber amoureux de ce... démon ?

- Non... Bien sûr que non.

- Vous rougissez maître elfe.

- Ce n'est nullement intentionnel.

- Je m'en doute. Aragorn est-il au courant ?

Grâce au ciel, non. Et je n'ose même pas imaginer ce qu'il ferait si par

malheur il l'apprenait !

- Il la déteste autant que ça ?

- Vous ne savez pas à quel point... »