Chapitre 7 : Explications

Et voici la... suite ! Et voilà fini l'avant dernier chapitre correspondant au premier film ! La question est : D'autres choses vont-elles changer ? Car vous le savez, l'arrivée de Tara a bouleversé l'ordre des choses. Vous aurez la réponse à cette question dans le prochain épisode qui devrait arriver début septembre ( à moins que je meure ou tombe dans un profond coma, ce qui je l'espère n'arrivera pas). J'suis trop jeune pour mourir !! Et je voudrais aussi dire merci à tous ceux qui m'écrivent des reviews parce que votre avis compte beaucoup ! Encore et toujours bonne lecture et surtout n'oubliez pas : Un battement d'aile de papillon à Tokyo peut provoquer un ouragan à Hawaï !

Je n'en crois pas mes oreilles. Legolas m'aimer ? Moi ? C'est impossible.

Complètement et définitivement impossible. Peut-être que je devrais lui en

parler ? Voyons... Je crois que je vais garder ça pour moi pendant quelques

jours, histoire de réfléchir à ce que je vais lui dire.

Demain, nous arriverons aux chutes et je n'ai toujours pas parlé à Legolas. Il

faut que j'y aille ce soir, je n'ai pas le choix. De toute façon, je connais mon

discours par cœur... En plus, quelque chose me dit que les événements vont

prendre une mauvaise tournure, Boromir m'inquiète, il à l'air sombre depuis

quelques jours. Je me demande ce qu'il a...

C'est l'heure du tour de garde de mon elfe préféré. Gimli est venu le lui signaler

il y a quelques minutes et je l'entends déjà ronfler. C'est maintenant ou jamais.

Je me lève en silence et m'éloigne sur la pointe des pieds. Je vais m'asseoir près

de lui. Il ne sursaute pas, il m'a entendue arriver :

« - Qu'y a-t-il ?

- L'autre jour, le jour de notre départ, j'ai surpris sans le faire exprès, une

conversation entre toi et Gimli et je voulais juste te poser une question à ce sujet :

C'est de moi que tu parlais ? »

C'est moi qui ai parlé là ? Ce n'est pas du tout ce que j'avais l'intention de dire.

Je m'étais promis d'être directe pais quand même pas à ce point là ! Quoi qu'il

en soit, même si je ne peux pas voir Legolas dans le noir, je devine qu'il est en

train de piquer un méchant fard. J'ai un petit rire en imaginant sa tête.

« - Je ne vois vraiment pas ce qu'il y a de drôle !

- Rien, rien. C'est juste que...Non c'est pas grave. Bon alors tu parlais de moi

ou pas ?

- De qui voulais-tu que je parle ? De la rivière ? »

J'ai un rire nerveux. Il en est bien capable. J'en sais assez sur les elfes et sur leur

attachement à la nature pour me méfier un peu. Sentant mon indécision, il tente

de rectifier le tir :

« - Bien sûr que c'est de toi que parlais, idiote ! »

Manœuvre réussie. Mon cœur a recommencé à battre.

« - Ah oui ? Dans ce cas, il faut que je te donne quelque chose. »

Et là je l'embrasse, direct, sans réfléchir. Je n'aurais pas tourné folle des fois. Il

est possible que toute la pression due à la quête m'ait fait perdre la tête. Mais

non, je suis bête, le médaillon de Galadriel ! Ah ça ! Pour être puissant, il est

puissant ! Peut-être même un peu trop ! Pour en revenir au baiser, ben... ça va

pas trop mal. Je dirais même que ça va très bien ! L'elfe a l'air d'apprécier et ne

semble pas vouloir s'arrêter ( remarque c'est pas moi que ça va gêner !). Je crois

qu'on aurait continué toute la nuit si on avait pas été interrompus par...(devinez

qui) Aragorn... Je vais le TUER !!!! forcément, il nous a vu nous embrasser et il

semble légèrement énervé. Il commence à se disputer violemment avec Legolas

en elfique. Malheureusement, j'ai de grosses lacunes dans la langue. Néanmoins,

sans faire trop d'effort, je peux affirmer que ça donne à peu près ça :

« - Non mais tu te rends compte de ce que tu fais ??? Elle est peut-être là pour

tous nous tuer !

- Je te ferais remarquer que c'est encore à moi de décider ce que je dois faire

de ma vie !

- Je suis entièrement d'accord mais là, il ne s'agit pas seulement de ta

misérable petite vie mais de l'avenir de cette communauté, de cette quête, de ce

monde !!!!

- Et ben vas-y déballes ton sac ! Dis-le que je ne suis qu'un petit elfe

irresponsable et immature ! Vas-y dis-le ! Tu rêves depuis des années de me le

jeter à la figure ! Alors ne te gênes pas surtout ! »

Je cours appeler Gandalf en renfort. Il me suit sans poser de question. Tant

mieux, de toutes façons, je ne lui aurais pas répondu. On arrive. Ils sont en train

de se battre. V.S doit faire la grosse voix pour les calmer. 3ème note pour plus

tard : lui demander qu'il m'apprenne à faire ça. Les autres, attirés par le bruit,

sont venus voir ce qui se passe. Ils nous lancent des regards interrogateurs.

J'aide Legolas à se relever et je pars sans un mot dans la forêt. Je sais que c'est

dangereux mais je m'en fiche, je NE VEUX PLUS LE VOIR !!! Au petit matin,

je finis tout de même par revenir au campement. Ils m'attendent pour partir. Je

vois Aragorn. Il est appuyé contre un arbre et a l'air soupçonneux. Je suis sûr

qu'il pense que j'ai été les balancer aux orques pendant la nuit. Je vais vers lui

direct :

« - Alors toi... Je ne sais pas ce qui me retient de... »

Il m'entraîne à l'écart.

« - Ne t'approches plus jamais de lui, c'est bien compris ?

- Pourquoi je devrais t'obéir ? Tu n'es pas mon roi après tout.

- Tu veux juste lui faire de la peine. Tu ne l'aime pas !

- Tu me crois incapable d'avoir des sentiments, c'est ça ? Tu penses que j'ai

un cœur de pierre ?

- Exactement.

- Alors je vais te surprendre. Les gens de ma race sont capables d'aimer même

plus fort que les humains.

- Mais quelle est ta race ?

- Quand je le saurais, tu seras le premier informé.

- Tu ne sais même pas ce que tu es ?

- Non et très franchement, je ne tiens pas à le savoir. En tout cas, j'espère que

tu t'es excusé auprès de Legolas.

- Bien entendu. Ce n'est pas vraiment à lui que je reproche quelque chose.

D'ailleurs, où étais-tu cette nuit ? »

Je l'aurais parié ! « - Quelle que soit ma réponse à cette question, tu ne me croiras pas. Alors

saches simplement que je n'ai pas donné aux orques votre position.

- J'espère que tu dis vrai. En attendant, il se fait tard, nous devons partir.

- Je te suis... »