Un fait, universellement connu, c'est que toutes choses a un opposé. Les opposés contrôlent toutes choses, ils se retrouvent partout, mais ils ne peuvent être changés. Rien, absolument rien n'existe sans son opposé.
Tout commencement a une fin. Toutes vies doivent finir par mourir. Des hauts et des bas, la religion et la science, le plaisir et la souffrance, la vérité et le mensonge. Et, bien sûr, la base de tous les opposés….le Bien contre le Mal.
Depuis que les forces du bien ont existé dans ce monde, il y a eu son opposé, les forces du mal, pour conserver la balance. Le mal a toujours existé. Ce fait a été démontr plusieurs fois à travers l'histoire de l'humanité, sous plusieurs formes. Commençant supposément, avec le paradis et l'enfer, encore un opposé. À partir de cet instant, les choses ont commencé à devenir intéressantes…
La race humaine a toujours eu besoin de combattre une guerre. Peu importe que ce fût avec les épées et les arcs comme au temps des Croisades, ou des fusils et des bombes durant une guerre mondiale. Quiconque se battait dans ces guerres, un côté ou l'autre était considéré comme étant le bon, et l'autre perçu comme le mauvais.
Au temps des Croisades, le côté du bien était représenté par les Christianistes, et leurs croyances en « le seul vrai Dieu ». Le mal était représenté par les Turcs. En lisant ceci, vous devez vous poser une question : Est-ce que les turcs se pensaient du côté du mal?…Qui sait? Peut-être qu'ils croyaient se battre pour la justice, que les Christianistes se trompaient, et que la guerre s'avérait nécessaire… Dépendemant de la façon dont nous voyons les choses, le mal peu se trouver d'un côté comme de l'autre.
La deuxième guerre mondiale fut un autre période terrifiante de l'histoire de l'humanité, et une autre histoire. Le mal peu aisément être identifié dans cette guerre. Son nom était Hitler. Un homme qui a utilisé le pouvoir d'une nation pour accomplir ses propres buts. Un de ces buts étaient la supression d'une race entière. Sous ses ordres, près de 6 millions de Juifs innocents ont perdu la vie. D'incroyables atrocités ont été commises durant cette période de l'histoire de l'humanité. Cependant, comme toute force du mal doit avoir son opposé, les forces du bien étaient représentées par les Nations Unis. Le bien a réussi à dominer cette guerre, et le mal fut vaincu pour cette fois, mais au prix de 10 millions de vies.
Secrètement, derrière les guerres moldus, il y avait également la guerre des sorciers. Au lieu des épées, ils ont leurs baguettes, et plutôt que d'avoir des fusils, ils ont la magie. Mais que le monde de la magie soit différent de celui des moldus, cela ne signifie pas que ce monde soit dispensé de la loi des contraires. Le bien combat le mal, même dans ce monde. Ils ont leurs guerres, ils ont leurs perdants, ainsi que leurs héros.
Une de ces guerres se poursuit depuis plus d'un millénaire, depuis la fondation d'une école, jusqu'à aujourd'hui. Ce n'est pas une bataille ordinaire. Tout a commencé avec deux des fondateurs de Poudlard, l'école de sorcellerie. Et c'est à ce moment que l'histoire commence…
Stonehenge, 31 juillet 998 A.D.
Le sol était imbibé de rouge par le sang des morts. Une fraîche brise soufflait à travers les rochers, comme les premiers rayons de lune qui les touchaient. Rien n'aurait pu briser le silence qui recouvrait le pays tout entier. C'était ici; sur deux des cotés opposé du cercle, que se tenait deux ennemis près à se battre, pour un assaut final. Un seul d'entre eux quitterait le cercle de pierre en vie.
« C'est une folie de ta part d'être venu, Gryffondor. La même folie qui a mené plusieurs hommes à leur mort. »
« Mon frère est mort honorablement en combattant tes serviteurs, Serpentard. C'est bien dommage, mais je serais le seul à en sortir vivant. » Gryffondor regarda tristement en direction de ses amis, mort au combat….tant de mort.
La rage boullionnante de Salazard Serpentard transparu sur son visage. « Tu ne sais pas de quoi tu parles. Mon pouvoir dépasse de loin le tien. J'ai créé un sort causant plus de souffrance qu'aucun autre auparavant. Cela sera ta fin. »
Gryffondor demeura impassible aux menaces de Serpentard. « Je ne crains pas la mort. »
Serpentard souriait maintenant. « Très bien, Godric. Commençons le duel.
Godric Gryffondor et Salazard Serpentard levèrent leurs baguettes et s'inclinèrent devant l'autre. Autrefois amis, maintenant, des ennemis mortels. Godric tenta d'oublier le temps où ils étaient encore amis, et essaya de se concentrer sur le mal que la personne en face de lui avait causé. La torture de moldus et d'enfants de moldus. Tout ça à cause d'un préjudice pour le sang pur. Cela devait cesser maintenant, et il était le seul ayant le courage de le faire.
Serpentard fut rapide à se porter à l'offensive. Il attaqua aussitôt après s'être relever de son salut. « AVADA KEDAVRA! »
Gryffondor sauta de côté, et atterit lourdement sur le dos. Le sort frappa l'ancienne roche derrière lui. Rien n'arriva à la roche, ce qui était étrange puisque l'intensité du sort aurait dû la détruire. Gryffondor n'eût cependant pas le temps d'y réfléchir. Se relevant sur ses pieds, il contre-attaqua. « Reducto. » Le sol autour de Serpentard explosa et le projeta quelques mètres plus loin. Il atterit par contre sur de l'herbe molle.
« Tu devras faire mieux que ça, mon vieille AMI. »
« Notre amitié s'est terminée depuis longtemps, Serpentard. La partie de toi que j'ai appelé un jour ami est désormais morte. »
Tout deux tournaient en cercle, ne se lâchant pas une seule seconde des yeux. « J'ai bien peur que nous devions en venir à ça, Gryffondor, » dit-il, prenant bien soin de viser avec sa baguette. « CRUCIO! »
Ne connaissant pas ce sort, Gryffondor ne réagit pas au premier instant. Ce moment d'hésitation lui coûta pratiquement tout. C'était le sort que Serpentard avait créé. Le sort le toucha en plein ventre, et il s'écroula sur le sol aussitôt, sous une incroyable souffrance. Son hurlement perça la tranquillité de la campagne. La souffrance se répandait dans tout son corps, remplissant chaque trou, chaque espace. « AARRGGHH! »
Serpentard garda sa baguette pointée en direction de Gryffondor et ne brisa pas la connection. Il marcha autour de l'homme qui se tordait de douleur sur le sol de roche. « Je t'avais averti, Godric, » dit-il, ramassant la baguette de Gryffondor, sans jamais briser la connection du sort. « La folie sera ta récompense! » Serpentard pointa alors la baguette de Gryffondor sur son propriétaire. « CRUCIO! »
La douleur ressentit par Godric se multiplia par dix. Le gryffondor ne se sentait plus vraiment en vie. Sa propre âme était entrain de brûler sous la douleur. Une douleur jamais ressentie par aucun homme à ce jour. Chaque seconde lui semblait être une éternité. En réalité, il n'était même pas sûr du temps qui s'était écoulé. Cela commencait à être trop, la douleur s'emparait de lui. Il pouvait sentir son esprit se refermer. Cela ne sera plus long maintenant a-t-il pensé. Puis soudainement, aussi rapidement que la douleur apparut, elle disparut.
Gryffondor reagrda autour de lui, cherchant ce qui aurait pu arrêter le Serpentard. Il le vit immédiatement. Serpentard avait été durement poussé contre la pierre centrale du cercle. Gryffondor fut surpris sur le coup, mais vit par la suite celui qui était à l'origine de cette attaque. Quelques mètres à l'extérieur du cercle de pierre, reposant sur le sol avec une de ses mains levées, gisait son meilleur ami, William. Malgré une large plaie saignant abondamment à travers ses cheveux rouges feu et de sa figure, il avait lancé un sort à Serpentard, et ainsi arrêter la souffrance. Mais sa joie fut de courte durée. Serpentard était de nouveau sur ses pieds. Godric était encore trop mal en point pour tenter quelques sorts afin de l'arrêter. Serpentard leva sa baguette et la pointa en direction de William. « AVADA KEDAVRA! »
Gryffondor regarda, impuissant, la lumière verte envelopper rapidement son ami. Lorsqu'elle diminua d'intensité, ce fut pour montrer le corps sans vie du jeune homme, le sort avait fonctionné. Gryffondor sentit la colère monter en lui. Il se leva d'un coup, toute souffrance oubliée. Serpentard s'était retourné, ses deux mains maintenant pointées en direction de Godric. « Ton ami est maintenant libéré de ses souffrances, Godric. »
Serpentard essaya de rire, mais le regard qu'il vit en regardant Godric ne lui en donna absolument pas l'envie. L'espace d'un instant, il en fut effrayé. Un regard de pure haine et de colère, d'une puissance effrayante. Lorsque Gryffondor parla, sa voit était même froide. « Je vais te tuer. »
Serpentard rit cette fois. « Pas dans cette vie, Godric. Adieu, AVADA.. »
Gryffondor fut plus rapide. Sans aucune baguette, il leva ses deux mains et cria. « EXPELLIARMUS! » Des jets de lumières rouges jaillir de ses mains et couvrir la distance entre les deux hommes en un instant. Sa propre baguette vola dans les airs dans sa direction et il l'attrapa facilement dans sa main droite. Serpentard, cependant, fut projeté violemment contre la pierre centrale. Gryffondor lui donna le temps de se relever. « Cela fini maintenant, Salazard. Il y a assez de gens qui sont morts. »
Puis Godric leva sa baguette, en même temps que Serpentard. À l'unisson, tout deux s'écrièrent, « AVADA KEDAVRA! »
Deux jets de lumières vertes sortirent de leurs baguettes. Ils se dirigèrent vers chacun d'eux et se rencontrènt à mi-chemin. Soudainement, Gryffondor sentit sa baguette commencer à vibrer. Sa main était agrippée à la baguette et il était désormais impossible de l'y enlever. Il remarqua que la lumière verte du sort était maintenant remplacée par une lumière dorée qui liait les deux baguettes. Il était certain que Serpentard expérimentait la même chose que lui.
Gryffondor sentit ses pieds quitter le sol. Ils s'élevèrent ensemble, au-dessus du cercle de pierre. Les corps des vitimes s'étendaient au-dessous d'eux. Il devenait plus difficile maintenant, de tenir leur baguette, et bizzarement, des milliers d'arcs dorés se formèrent à partir du bout de sa baguette et les entourèrent lui et Salazard dans une cage de lumière, une lumière dorée. Puis, un son se fit entendre dans les airs. C'était un son que Gryffondor avait toujours aimé entendre. Le son du chant du Phénix.
Il ne savait pas pourquoi, mais lorsqu'il apperçu des petites boules de lumières se former à l'endroit de la connexion des jet de lumières, il savait qu'il devait les dirriger vers la baguette de Salazard. Centimètre par centimètre, ils se rapprochaient. Puis, ils se touchèrent. Il entendit des cris et des hurlements qui provenaient de la baguette du Serpentard. Puis une fumée argentée sortit de la baguette. La fumée prie lentement forme, une tête, des épaules, un torse… et finalement, les jambes. C'était William.
Le 'fantôme' de William décrivit des cercles autour du dôme, jusqu'à ce qu'il se rapproche de Gryffondor. Quand il parla, sa voit était comme un écho, comme s'ils se parlaient de chaque côté d'un lac. « Lorsque je te le dirai, Godric, rompt la connexion. Je vais te donner le temps dont tu as besoin pour le vaincre. « Gryffondor fit signe qu'il avait compris, même s'il n'était pas sûr de ce qui allait arriver. « Prêt, mon ami…MAINTENANT! »
Gryffondor leva sa baguette de ses deux mains, tentant de briser la connexion. Instantanément la cage dorée se dissipa et Serpentard et Godric tombèrent au sol. William, cependant, ne s'était pas dissipé. Il brouillait la vue de Salazard par sa lumière. Une fois sur ses pieds, Gryffondor pointa sa baguette sur Salazard. 'Fais le maintenant', se dit-il à lui-même. Il pouvait déjà voir la forme de William commencer à se dissiper. Dans quelques secondes, il serait disparu. 'Fais-le, tout simplement!'
Il ne pouvait pas le faire, pas comme cela. Il regarda William disparaître pour laisser place à Serpentard qui se relevait, baguette en main. « C'est une folie de ne pas m'avoir achevé, Gryffondor. »
Gryffondor parla calmement, et avec tristesse. « Une folie, peut-être, mais une folie honorable. Je ne te batterais pas en trichant. »
« Ceci aura été ta dernière erreur, » siffla Serpentard. « AVADA… »
Gryffondor avait anticipé ce mouvement et fut plus rapide. « Expelliarmus, »dit-il doucement, mais tout de même rapidement. La baguette de Salazard vola dans les airs directement dans la main libre de Gryffondor. Serpentard réussit à rester sur ses pieds, par contre, mais sans baguette. Il regarda son ennemi dans les yeux.
« Seras-tu également honorable maintenant, mon viel ami? Ou mettras-tu fin à ma vie ici…sans défense? »
Gryffondor ne dit rien en premier lieu. Et soudainement, il prit les deux baguettes et les déposa sur le sol. « Un dernier combat, Serpentard. » Dans un mouvement, il leva son bras gauche, où une épée apparue dans sa main. Serpentard connaissait cette épée, c'était celle de la famille Gryffondor. Serpentard en avait une également. Il écarta un pan de sa robe, et sortit son épée de son fourreau.
« Très bien… »
Un moment passa dans un silence absolu. Aucun d'eux n'osa même respirer. Puis, exactement au même moment, les deux hommes se ruèrent vers leur opposant, épées levées. Les deux épées se rencontrèrent dans leur centre. Le bruit du métal frappant le métal résonna dans l'air. Chacune des armes fendaient l'air dans des mouvements d'une précision inouïe. Gryffondor tenta un mouvement vers le haut pour atteindre son ennemi, puis redescendit abrutement sa lame dans un même mouvement; Serpentard réagit aussitôt et leva son arme au dessus de sa tête. La lame de Godric rencontra cella de Salazard. Au point où les lames se rencontrèrent, des étincelles rouges et dorées jaillirent.
Gryffondor recula vivement lorsque Serpentard plaça sa lame dans son chemin. Quelques centimètres plus près et Gryffondor aurait pu perdre cette bataille. Il se remit rapidement et attaqua Serpentard, en le touchant derrière la jambe.
« AARRRGGHH! » hurla Serpentard, dont la jambe touchée saignait abondamment et ne pouvait plus suporté son poids. Il se tenait donc sur une seule jambe. Gryffondor vit sa chance et n'hésita pas. D'un mouvement rapide, il amena sa lame près de la nuque du Serpentard. « Et maintenant, mon vieil ami? »
Serpentard regarda Gryffondor directement dans les yeux. Gryffondor lui retourna son regard. Les deux hommes se regardèrent fixement pendant un moment. La lame de Gryffondor resta sur la nuque de Serpentard. Un mouvement de Gryffondor et s'en serait fini. Puis après un moment, il prit la parole. « Ça doit être fait, » soupira-t-il.
Serpentard avait besoin de gagner du temps. Lentement, prudamment, il rapprocha sa main de sa botte, et s'étira pour prendre une petite dague cachée dans celle-ci. « Tu fais ce que tu as à faire, Godric, »dit-il. « Et je ferai ce que j'ai à faire… » Et sur ce, Serpentard ramena rapidement sa dague de sa botte et frappa Gryffondor en plein visage. La petite lame traça une profonde entaille en travers du visage de Gryffondor, touchant la partie inférieure de sa joue et son nez.
Gryffondor tomba à la renverse sous la douleur et la surprise du coup porté. Le sang coulait sur son visage et sur sa robe. Il pouvait le goûter, la lame avait entaillé sa joue si profondément que sa gencive avait été touchée. Il sentit la colère monter en lui, mais cette fois, cette colère était contre lui-même, pour avoir hésité une fois de plus alors qu'il avait la chance d'en finir. Serpentard avait vu sa chance et l'avait pris, lui.
« Il semblerait que le dernier coup me revienne… » dit Serpentard, qui était de nouveau sur ses pieds, épée en main.
Gryffondor regarda le visage de son ennemi. Il n'y voyait aucune trace de pitié. Il regarda Salazard lever son arme près de sa tête, la lame pointée vers le bas, en direction de son cœur. Gryffondor réfléchit rapidement; que faire? Il réalisa qu'il tenait encore sa propre lame dans sa main. Puis une idée lui vint.
Serpentard regarda le visage sanglant de Gryffondor avec dégoût. Il allait le tuer maintenant. Sans hésitation, Serpentard abaissa son épée vers le bas avec une force renouvelée. Il allait asséner un coup mortel à Godric, de la base du cou, jusqu'à travers la poitrine, en passant par le cœur, il allait…
Gryffondor vit la lame s'abaisser sur lui. Il ne fit aucun mouvement avant que cela ne soit absolument nécessaire. Et là, alors que le bout de la lame n'était qu'à quelques dizaine de centimètres de sa nuque, il roula sur le côté et leva rapidement son épée pour l'enfoncer directement dans le cœur du Serpentard. Il vit le visage de son ennemi se crisper de surprise et de peur.
Serpentard, maintenant transpersé par l'épée de Gryffondor, laissa tomber sa propre lame. Il sentait la froideur de la lame d'acier de son ennemi traversé son corps pour sortir dans son dos. Il regarda Gryffondor, sur sa gauche, et vit la tristesse dans ses yeux. Avec le peu de force qui lui restait, Serpentard parla. « Et bien, mon vieil ami, on en est finalement arriver à cela. »
Gryffondor ne répondit rien, même quand Serpentard sourit. « Ce n'est pas la fin Gryffondor. C'est peut-être la mienne, mais pas celle de cette guerre. Mes descendants finiront ce que j'ai commencé. Ce monde sera bientôt débarassé de ces moldus. La guerre ne fait que commencer. » Et sur ce, il rit. Pour un homme sur le point de mourir, Gryffondor était plus que surpris qu'il puisse faire cela.
Après le rire de Salazard, qui avait provoqué une perte de sang encore plus abondante, Gryffondor sentit que ce que Salazard venait de dire était probablement vrai. Cela allait arriver. Gryffondor prit donc une décision. « Cette guerre ne fait que commencer, Serpentard, et aussi longtemps qu'un de tes descendants tentera de tuer des innocents, je te promets que l'un des miens sera là pour l'arrêter. » Le visage de Gryffondor devint grave et sérieux. « Pour aussi longtemps que cette guerre durera, je fais un serment magique. Je jure que ceux qui me seront liés par les liens du sang seront les protecteurs des innocents. Que mes descendants jureront de combattre ta lignée et ceux qui la servent. Jusqu'à la fin du monde s'il le faut. »
Serpentard arrêta de sourir, son regard devint plus vitreux. Avec le dernier souffle qui lui restait, il parla pour la dernière fois. « Alors soit, mon vieil ami. » Gryffondor regarda ces yeux jusqu'à ce qu'ils arrêtent de bouger et que Serpentard cesse totalement de respirer. Il était mort. C'était fini pour le moment, mais la guerre ne faisait que commencer.
Comme Gryffondor s'en allait en marchant, il laissa tomber une larme pour ceux qui étaient morts, et pour ceux qui allaient l'être dans le futur. Il savait que le mal reviendrait.
La guerre se poursuivit sous plusieurs formes durant les siècles qui suivirent. Un sorcier sombre qui en remplaçait un autre. Un descendant de la lignée des Gryffondor était toujours près pour combattre le mal. Et éventuellement, après plusieurs siècles de guerre, la lignée des Serpentards fut pensée éteinte. La dernière guerre entre les noms de Gryffondor et Serpentard aurait eu lieu en 1467, selon certains.
Croyant le serment accomplit, les descendants de Godric Gryffondor ne prirent pas soin d'apprendre à leurs fils, la promesse fait par leur ancêtre. Et à travers les années, cette prommesse fut oublié des hommes, mais…pas par la magie. La promesse n'était pas accompli, et pendant 500 ans, la magie de la promesse resta inactive. Jusqu'à ce que, au vingtième siècle, le mal reface surface. Une fois encore, le descendant de Serpentard tentait de tuer les innocents de ce monde. Ce nouveau serviteur des forces du mal était bien plus puissant qu'aucun autre avant lui. Une centaine périrent par la baguette de Lord Voldemort, un descendant direct de Salazard Serpentard.
Les descendant de Gryffondor, héritier de Godric Gryffondor, était oublié. La promesse avait était oubliée de tous. Mais les promesses magiques n'ont pas besoin qu'on se souvienne d'elle pour exister. La promesse se transmis de génération en génération, près à combattre le mal s'il revenait. Maintenant, alors que le règne de terreur de Voldemort continuait, la promesse tentait de refaire surface d'elle même, d'être rappelé, peu importe par qui. La magie du serment fut à l'origine d'une prophétie de Sibyll Trelawney :
'Celui qui a le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres approche…il naîtra de ceux qui l'ont par trois fois défié, il sera né lorsque mourra le septième mois…et le Seigneur des Ténèbres le marquera comme son égal, mais il aura un pouvoir que le Seigneur des Ténèbres ignore…et l'un devra mourir de la main de l'autre car aucun d'eux ne peut vivre tant que l'autre survit…Celui qui détient le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres sera né lorsque mourra le septième mois…'
La prophétie fut entendue par le présent directeur de l'école de sorcellerie de Poudlard. Il tenta de déchiffrer la prophétie, et en conclut que seulement 2 personnes pouvaient correspondre à cette description. Harry Potter et Néville Longbottom. Tous deux corresspondaient à la prophétie.
Le mage noir eut tôt fait de connaître cette prophétie, mais pas la totalité. Lui aussi découvrit un nom correspondant à la partie de la prophétie dont il connaissait. Il marqua Harry Potter à son égale, et subit ce que plusieurs crurent comme sa fin, de la main d'un bébé. Le soir de l'Halloween 1981.
La promesse magique faite par Gryffondor environ 1000 ans auparavant avait une fois de plus fait opposer Serpentard contre Gryffondor. Voldemort était défait pour un temps, et pendant 13 ans, la paix remplissait le cœur de chacun. Mais Voldemort n'était pas vaincu. Il recouvra son corps, alors que Harry Potter, maintenant étudiant à Poudlard, le regardait impuissant en 1995.
Harry Potter ne savait pas qu'il avait été marqué par Voldemort, depuis sa naissance, il ne savait rien de la promesse magique pris par Gryffondor, et ne savait pas non plus à propos de la prophétie tandis qu'il retournait une fois encore à Poudlard pour sa cinquième année.Voldemort était très présent dans son esprit. Personne n'avait entendu parler du mage noir depuis sa renaissance, et la plupart des gens ne croyaient pas, ou ne voulaient pas croire à son retour.
Et finalement, à la fin de sa cinquième année, Voldemort fut aperçu en vie et la vérité fut connue de tous. Même si cela avait coûté la vie d'une des personnes les plus chères aux yeux d'Harry.
Et maintenant, alors que la guerre refaisait surface, la promesse de Gryffondor fut rappelée encore une fois. Alors, l'issue de la bataille finale entre le bien et le mal, entre Gryffondor et Serpentard, reposait sur les épaules de Harry Potter.
N/A : Petit conseil, si vous êtes capable de lire en anglais, allez directement lire l'original!! Et aussi un grand merci à Marie, qui s'est gentillement dévouée pour corriger ce chapitre! Dernière chose : dites-moi ce que vous en pensez!!!!! Please!
Godric2
