Disclaimer: J'ai vraiment besoin de répété? Ça pas à moi, moi juste traduis, moi pas riche!

Auteure: Joe6991, une merveilleuse auteure!

Traducteur : Moi, Gordic2, simple cégepien!

Correctrice: The wonderfull Mawie, qui a sut corriger ce rammassit de fautes!

HARRY POTTER AND THE SWORD OF THE HERO

Chapitre 1: Le Jour de ma Mort War is blazing on the field

The sound of a thousand battles

Cries heard. As one by one the brave

do fall, death comes to men who had it

all. Leaving but a few upon the field, to

remember…the Day I Died. --Anonymous

(Petit texte non traduit, parce que je crois

qu'il serait dure de le faire, du moins,

pour que ça ressemble à un poème!)

"POTTER, DESCEND IMMÉDIATEMENT!"

Harry restait étendue sur son lit, bien qu'il était parfaitement réveillé. Les pâles rayons du soleil en provenance de sa fenêtre lui éclairaient le visage. Il tentait d'ignorer les cris incessants de son oncle Vernon au rez de chaussée. Il ne voulait pas l'entendre, parce qu'il venait juste de se réveiller d'un rêve particulièrement réel à propos de son défunt parrain, Sirius. Sirius était mort au mois de Juin dernier, au Ministère de la Magie, durant un combat contre des mangemorts, qui essayaient d'attaquer Harry et ses amis. Harry se sentait particulièrement responsable de sa mort, et cela le rongeait à l'intérieur. Tout ce dont Harry se rappelait de ce rêve, c'était que Sirius répètait inlassablement les même deux mots, encore et encore…Ils arrivent!

« TU AS TROIS SECONDES POUR DESCENDRE, SINON… »

Harry n'entendit pas ce qui allait arriver s'il n'était pas en-bas dans 3 secondes, parce qu'au moment où son oncle profanait ses menaces, un cri strident se fit entendre, et c'était sans aucun doute celui d'un hibou. De son lit, il regarda en direction de la fenêtre et aperçut deux hiboux perchés sur le bord de la fenêtre. Après avoir réussi à sortir de son lit, Harry ouvrit la fenêtre et laissa les deux volatiles entrer. Un des hiboux tenait une copie de la Gazette du sorcier. La créature se tenait fièrement sur le bras de sa chaise, et ne bougea pas d'une plume alors qu'il prenait la copie du journal, pour la remplacer par quelques noises, dans une pochette attachée à la patte du hibou. Le deuxième hibou, par contre, attendait anxieusement que Harry détache la lettre attachée à sa patte. Il détacha la lettre et donna à manger aux deux hiboux, avant que ceux-ci ne s'envolent par sa fenêtre. Comme il s'était attendu à des mauvaises nouvelles durant toute l'été, il décida de commencer par lire la Gazette du sorcier. Il déplia le journal, imaginant déjà les récits d'attaques et les listes de morts qu'il pourrait contenir. Il fut plus que surpris lorsqu'il lut le gros titre.

DÉMISSION DEMANDÉ DU MINISTÈRE DE LA MAGIE

Par Felice Garnet

La communauté sorcière est en pleine agitation ses dernières semaines, depuis l'incompétence qu'a fait preuve Cornelius Fudge, notre présent Ministre de la magie, pour agir à propos des rumeurs selon lesquelles Celui-Dont-On-Ne–Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom soit revenu à la vie et soit entrain de regagner du pouvoir. Fudge avait eu vent de ces affirmations depuis au moins treize mois avant que Vous-Savez-Qui ne soit belle et bien vu vivant au Ministère de la magie, il y a un mois. Pour ajouter à l'embarras de Fudge, les Détraqueurs ont abandonné Azkaban pour rejoindre Vous-Savez-Qui. Les détraqueurs n'ont pas été revu depuis ce temps. Plusieurs personnes doutent maintenant des capacités de Fudge pour remplir sa tâche et ils ont demandé sa démission. Rose Gudreta, 31 ans, nous dit ce qu'elle pense de Cornelius Fudge. « Fudge a été un imbécile de première qui n'a pensé qu'à son propre bien être et de celui de son précieux poste. S'il avait écouté Harry Potter et Albus Dumbledore, Vous-Savez-Qui n'aurait peut-être pas mis la main sur les Détraqueurs. »

Sorciers et Sorcières croient tous qu'il est maintenant temps pour Fudge de céder poliment sa place à une personne plus compétent que lui à remplir cette tâche. Ce reporter, tout au moins, aimerait que cela se produise. Le 'Ministère' fut dans l'incapacité de nous donner un commentaire sur l'issu de ce problème.

Harry finit de lire l'article et mit le journal de côté, un léger sourire sur les lèvres. Fudge récoltait ce qu'il avait semé. Il allait ouvrir sa lettre lorsque…

« POTTER, MAINTENANT!!! »

Soupirant, Harry décida d'ouvrir sa lettre plus tard. Il l'a mis sur sa table de travail, et prit quelques biscuits pour hibou avant de quitter sa chambre. Comme il l'avait cru, il fut arrêté en haut des escaliers par la dernière acquisition de Dudley. Assis là, juste devant les escaliers, se tenait Killer, un chien presque aussi gros que Harry lui-même. Killer était un Berger Allemand mélangé avec un Labrador, il avait une épaisse fourrure brune désordonnée recouvrant tout son immense corps, et une longue queue qui semblait continuellement en mouvement. Le chien ne laissait jamais personne descendre, ou même monter les escaliers sans qu'il ait d'abord reçu une friandise. Killer aurait pu sembler méchant aux yeux d'un inconnu, mais Harry savait qu'au fond de lui, il était aussi doux que du beurre. Comme il allait passer, le chien se releva de toute sa hauteur pour déposer ses pattes avant sur les épaules de Harry, et même en profiter pour lui lècher le visage. « C'est bon, C'est bon… » Ria Harry. Il donna à Killer un de ses biscuits pour hibou qu'il avait pris soin d'apporter et en profita pour descendre les escaliers alors que le chien était distrait.

Lorsqu'il entra dans la cuisine, il vit Dudley assis à la table entrain de manger un énorme déjeuner, qui comprenait environ 4 différentes sortes de viandes tranchées et empilées entre deux tranches de pains blancs, le tout recouvert d'une sauce brune. Harry avait oublié, mais aujourd'hui Dudley devait défendre son titre de « Champion Junior Inter-Scolaire Poids Moyen du Sud ». Il vit tante Pétunia occupé à ses fourneaux et oncle Vernon à table, lisait son journal. Personne ne dit un mot lorsqu'il entra. Harry prit le siège opposé à celui de Dudley et commença à graisser sa rôtie.

« Il était temps, » grogna l'oncle Vernon alors qu'il baissait son journal pour se tourner vers son neveu. « Qu'est-ce qui t'a pris si longtemps? »

« Mon courrier,» répliqua simplement Harry.

« Je t'ai averti à propos de ces hiboux, mon garçon. »

« Ne soit pas inquiet, ils sont partis! »

Oncle Dudley surveilla Harry pendant un moment alors qu'il prenait du bacon et le mettait dans son assiette. Harry surveilla Oncle Vernon pendant quelque instant alors qu'il appliquait des confitures sur sa rôtie.

Finalement, Harry rompit le silence. « Qu'est-ce que vous voulez ? » demanda-t-il, pas vraiment intéressé.

« Le championnat de boxe de Dudley est aujourd'hui, » Annonça avec fierté Oncle Vernon. « Nous allons y aller et tu resteras seul ici. Je ne VEUX pas revenir ici, et trouver la maison en désordre. Tu ne toucheras pas à aucune de tes… affaires et tu ne voleras AUCUNE nourriture dans le réfrigérateur. Tu ne…. »

Harry avait subi un discours semblable l'an passé. Il ne fit donc que hocher la tête en signe d'acceptation alors que son oncle lui dictait les 'règles'. Il ne les contesteraient pas, (peu importe combien elles étaient stupides), il était au dessus de cela.

« Est-ce que c'est clair? »

« Limpide! »

« Bien, » dit l'oncle Vernon, alors qu'il détournait son atention vers son journal.

« C'est tout ? » demanda Harry. Il ne reçut aucune réplique.

Harry pris sa rôtie et retourna dans sa chambre, en donnant à Killer son bonbon em passant. Une fois dans sa chambre, il s'assit sur son lit et commença à manger. Tout en mangeant, il prit la lettre qu'il avait reçue plus tôt. L'enveloppe contenant la lettre était fait d'un fin parchemin, et son nom était écrit sur le dessus en une encre vert émmeraude. Elle était scellée du sceau de Poudlard. Harry savait ce que contenait cette lettre, il croyait la recevoir au mois de juillet, et on y était. Il mangea le reste de sa rôtie et brisa nerveusement le sceau de l'enveloppe pour en sortir le parchemin. Comme il l'avait espéré, c'était les résultats de ses BUSES. En commençant à lire la lettre, Harry pouvait sentir son cœur battre contre sa poitrine. Ces résultats décideraient de ce qu'il serait apte à choisir comme cours à Poudlard, donc du métier qu'il en suivrait après ses études.

ÉCOLE DE SORCELLERIE DE POUDLARD

Directeur : Albus Dumbledore

(Ordre de Merlin première classe, président du Wizengamot,

Confédération internationnal des sorciers…etc)

Cher Mr. Potter,

Veuillez prendre note des résultats de vos examens pour vos BUSES, qui eurent lieu il y a quelques temps à Poudlard. J'ai l'heureux plaisir de vous annoncer que vos résultats sont pratiquement les meilleurs de votre niveau.

Harry savait déjà qui aurait les meilleures notes de son niveau…Hermione. Hermione était toujours la meilleure aux examens, plus que ça, elle était vraiment une excellente amie. Harry tourna la page, et trouva la liste des BUSES qu'il avait obtenu.

Nom : Harry James Potter Maison : Gyffondor

Sujet: Théorie ,Pratique

Enchantement: Optimal, Optimal

Métamorphose: Effort exceptionnel, Optimal

Botanique: Acceptable, Optimal

DCFM : Optimal ,Optimal

Potion: Effort exceptionnel, Effort exceptionnel

Soins aux Créature Magique: Optimal ,Optimal

Astronomie: Acceptable, Acceptable

Divination: Acceptable, Piètre

Histoire de la Magie: Acceptable, -------------

Moyenne des BUSES obtenues : Optimal

BUSES obtenue: 14

Harry relut ses résultats encore une fois, avec plus qu'une simple satisfaction, avant de tourner la page et d'y trouver une note attachée au dos.

Cher Harry,

Premièrement, félicitation, tes résultats sont excellents. J'ai moi-même reçu des résultats similaires lorsque j'étais étudiant, il y a bien longtemps. Bien fait. Deuxièmement, et ceci est la raison principale de ma lettre, je ne veux pas que tes pensées se fixent entièrement sur la prophétie. Tu n'as pas à t'inquiéter à propos de cela.

Quoi! Comment pouvait-il ne pas s'inquiéter de cette prophétie? Une prophétie qui ferait de lui soit un assasin, ou une victime. Cette prophétie le tourmentait depuis les derniers mois, depuis Sirius… La lettre continuait :

C'est un lourd fardeau à porter, même pour toi, mais je crois que tu n'auras pas à lui faire face avant la fin de tes études. Tu auras le temps de t'y préparer. S'il-te-plaît, prends soin de toi Harry.

Sincèrement,

Albus Dumbledore

P.S. Je me suis arrangé pour qu'une voiture passe te prendre le matin du premier septembre à sept heure A.M., pour t'emmener à la gare. Je crois qu'il serait préférable d'ici là que tu restes sous la protection de ta famille.

Harry finit de lire la lettre et le postscriptum dans une grande déception. Il avait espéré qu'il aurait peut-être pu aller au Terrier assez tôt et quitter les Dursley pour une autre année. Mais non, il était collé ici, à Privet Drive, pour les 5 prochaines semaines, penser à cela le rendait furieux! Bientôt il aurait 16 ans, et il avait prouvé à mainte reprise qu'il pouvait se débrouiller seul. Pourquoi ne le laissait-il pas décider par lui-même de ce qui serait bien pour lui?

Une heure plus tard, les Durlseys partaient, mais pas avant que l'Oncle Vernon n'ait rappelé à Harry les 'règles'. Après leur départ, Harry décida de prendre une douche. Une fois cela fait, il se regarda dans le miroir. Pendant sa cinquième année, il avait commencé à se raser, et c'était maintenant chose qu'il devait faire quotidiennement. À l'école, il utilisait sa baguette pour se raser, mais il n'avait pas le droit d'utiliser sa baguette en dehors de l'école, il avait donc acheté un rasoir moldu en ville la semaine de son arrivée. Après s'être rasé, Harry examina ses bras. Ce qu'il vit était embarrassant et le fit même rougir. Ils étaient terriblement petits et faibles. Il observa sa poitrine et pu constater le même problème. C'était pathétique; dans une semaine il aurait seize ans et il n'avait aucun muscle.

Après s'être habillé, Harry descendit à l'étage et sortit dans le jardin par la porte de derrière. Ce qui promettait d'être une belle journée ensoleillée n'allait pas pour le mieux. Une forte pluie tombait, et le vent n'arrangeait rien à la situation. Sous le pergola, il aperçut l'équipement de gym personnel de Dudley. Il se promis alors que durant les cinqs prochaines semaines, il s'entrainerait tous les jours afin de se faire un peu de muscles. Il n'allait certainement pas passer son temps à rien faire s'il devait passer son été ici! Il décida de commencer maintenant. Après vingt longues minutes à lever un poids de 10 kilos, il avait l'impression d'avoir des bras en plomb. Il laissa donc tomber les poids pour aujourd'hui et rentra dans la maison. Une fois à l'intérieur, il se servit un verre de limonade et détendit ses muscles devant la télé pour le reste de la journée.

Les Dursleys arrivèrent à la maison au environ de 5 heures. Harry s'était retiré dans sa chambre où il lisait un livre d'enchantement. Il venait de découvrir une variation du sort pointe au nord, qui pourrait s'avérer très utile lors des long voyages. Il suffisait d'énoncer le nom de l'endroit où l'on se dirigeait, au lieu des points cardinaux, et la baguette pointait cet endroit. Il venait à peine de finir sa lecture qu'il entendit la porte d'entrée s'ouvrir. Il décida d'aller voir comment Dudley s'était débrouillé. Harry trouva Dudley dans le hall, entrain de ranger ses affaires dans le placard sous l'escalier, SON placard.

« Comment cela s'est passé? » demanda Harry.

Dudley le regarda un instant. « J'ai gagné, bien sûr, » dit-il comme si c'était la chose la plus normale au monde. « K.O. au troisième round. »

« Félicitation, » Dit Harry, sincèrement.

« Merci, je vais pouvoir participer au championnat national dans pas long. »

« Oh! » dit Harry. "Je vais probablement être retourné à l'école d'ici là.!

« Ouais… » soupira Dudley, alors qu'il passait à côté de Harry pour se rendre dans la cuisine, leur conversation avait pris fin aussi rapidement qu'elle avait commencé.

Harry et Dudley ne s'étaient battus cet été contrairement aux autres années. Ou plutôt ils ne s'ignoraient pas comme ils faisaient habituellement. Harry croyait que c'était sûrement dû à l'attaque des détraqueurs l'été dernier. Lorsqu'ils avaient été attaqués, Harry avait combattu les détraqueurs avec son patronus. Et Dudley, même s'il ne les avait pas vu, savait que Harry lui avait sauvé la vie, et était désormais plus gentil, avec lui. Du moins, c'est ce que pensait Harry. Dudley parti, Harry retourna dans sa chambre, et y resta jusqu'à ce que le dîner soit prêt. Après le dîner, il dût faire la vaiselle, puis il monta se coucher, au alentours de 10 heures. Aujourd'hui, c'était différent, pensa-t-il avant que ses yeux se ferment et que le sommeil le rattrape.

Stonehenge

Lord Voldemort observa le vieux cercle de pierre. Il était là depuis près de mille ans, et était le centre de toutes magies sur terre. C'était ici que la plus puissante magie était née. Seulement en se tenant là, debout, au centre du cercle, il pouvait sentir la force des pierres. Elles détenaient le secret du pouvoir inconnu, lesquels il allait découvrir. Il avait entendue dire que son ancêtre, Salzard Serpentard, avait tenté de s'approprier le pouvoir des pierres, et cela lui avait coûté la vie. Voldemort ne serait pas aussi insouciant, la magie serait sienne.

Il était ici, cette nuit pour cette magie. Avec elle, il pourrait détruire l'ancienne magie protégeant Harry Potter à Privet Drive. Il serait alors sans défense. Les différentes façons de tuer Potter sans ces défences étaient sans limite, et il se réjouissait à l'avance de penser à la plus douloureuse.

La quiétude de la nuit fût brisée par un… CRACK! Trois sorciers venaient d'apparaître à la gauche de Voldemort. Ils étaient vêtus de longues robes noires et portaient des masques pour cacher leurs visages. Alors qu'ils s'approchaient de leurs maîtres, ils se mirent à genou.

«Maître. » dirent-ils à l'unisson.

« Debout, » ordonna Voldemort. Les trois sorciers se levèrent. « L'avez vous trouvé? »

Le sorcier complètement à gauche sortit un livre de sous sa robe. « Oui mon maître, » dit-il, alors qu'il donnait le livre à Voldemort. Il se trouvait dans la pyramide de Gizée. À l'endroit où vous avez dit qu'il se trouverait. Il y a eu…une petite résistance. »

« Ah, bien, bien. » murmura Voldemort. « Oui…c'est bien le bon livre. » Il s'était maintenant retourné ver le mangemort ayant parlé. « Une petite résistance, dis-tu? J'avais envoyé quatre d'entre vous… » Le Mangemort n'osait plus regarder Voldemort dans les yeux. « Une perte est inacceptable, nous ne sommes pas en nombres suffisant. Une punition est de mise. « Comme il disait son dernier mot, Voldemort sortit sa baguette de sa robe noir.

« Maître…non… » Dit le mangemort, tremblant de peur. Trop tard.

« Crucio. » Le mangemort tomba au sol, se tordant de douleur, tous ses nerfs en feu. Voldemort tint la connection une bonne minute avant de relever sa baguette. Que cela vous serve de leçon à tous, perdre n'est pas une option, maintenant lève toi! »

« Oui…mon maître. » Le mangemort se releva avec difficulté et reprit place dans les rangs. Aucune parole ne fut échangée pendant quelque instant, alors que Voldemort lisait le livre qu'il venait de recevoir.

« Mon Maître, » osa dire un des sorcier. « En quoi…. ce livre est si …important pour les pierres? »

Voldemort regarda l'homme un instant, avant de répondre. « Très bien. » Répondit-il. « Ce livre contient certaines runes, incantations et rituels qui, prononcé correctement, pourrait révéler certain…secret que cache ces pierres. Dû moins, si l'on en croit les légendes.

« Oh! Merci mon maître, »

Sans autre parole, Voldemort continua de lire le livre. Puis, après de longues minutes, il leva son regard du livre pour le poser sur ses mangemorts. « Nous commencerons bientôt, » ordonna-t-il, « revenez ici avec les 17 autres demain matin » Et sur ce, il partit, laissant les mangemorts à la préparation.

Privet Drive

Le réveil-matin de Harry sonna à cinq heures le lendemain matin. Il en était venu à la conclusion qu'il serait préférable que les Dursleys ne sache rien à propos de son entraînement, surtout à propos du gymnase. Après avoir mis un t-shirt et des shorts, il prit un biscuit pour hibou et sortit de sa chambre. Comme il l'avait prévu, Killer était endormi en haut des escaliers. Harry marcha doucement à ses côté, espérant passer inaperçu, mais en vain. Killer se réveilla et tourna son énorme museau vers Harry. Il lui donna le biscuit, et continua son chemin vers l'extérieur, descendant les marches avec précaution, évitant celles faisant le plus de bruit. Puis, il finit par arriver à l'extérieur. Il faisait encore noir et Harry ne pouvait voir à plus de quelques mètres devant lui. Il s'exerca environ une heure, utilisant les poids une trentaine de minutes, qui fut très éprouvant, mais il continua tout de même, en faisant du vélo stationnaire pour une demie-heure encore. Une fois cela fini, ce fut le tour de la douche, dans laquelle il ne fit que s'appuyer contre le mur et laisser l'eau lui couler dessus. Après s'être laver, il redescendit à l'étage et se fit un bon petit déjeuner, tout ça avant que quiconque ne se soit levé.

Après quelques jours comme celui-ci, il devint plus facile de lever les poids et de faire du vélo. La douche devint également plus facile, il était désormait capable de se tenir debout après ses séances d'entraînement. Et ses efforts semblèrent porter fruit. Déjà, il sentait ses bras devenir plus forts et ses abdominaux davantage définis. Le vélo avait aussi renforcé ses jambes. Il sentait qu'il faisait quelque chose de bien, il se sentait utile, s'entraîner pour se battre quand un jour le temps viendrait, il sentait que c'était la bonne chose à faire.

Le matin du 31 juillet commença comme tous les autres. Harry se leva à cinq heures et descendit au gymnase. Il avait rallongé son temps d'exercice à 1 heure et demi, maintenant qu'il était plus habitué à la routine. 45 minutes de poids et altères et 45 minutes de vélo stationnaire. Il s'arrêta après 15 minutes pour manger un peu, puis continua. Après sa douche, il retourna dans sa chambre, alors que le soleil commencait tout juste à entrer par sa fenêtre.

Harry s'assit à son bureau et regarda sa montre. Il était sept heures A.M. Il resta ainsi pendant quelques minutes, pensant à son anniversaire. Seize ans, pensa-t-il. Pas si mal, en considérant le mal qu'il avait eu à survivre jusque là. Puis, une fois de plus, il se mit à penser à ce qu'aurait pu être son anniversaire avec ses parents, ou même avec Sirius avec lui aujourd'hui. Des larmes commençaient à couler sur ses joues lorsqu'il y eut du bruit à sa fenêtre. Hedwig se tenait là, sur le bord de la fenêtre, mais toujours à l'extérieur. Il se hâta de lui ouvrir et elle entra en déposant gracieusement un parchemin sur son lit, pour ensuite se réfugier dans sa cage.

« Merci Hedwige. » dit-il. Elle lui fit un petit hooo, comme quoi elle avait compris.

Le parchemin portait son nom sur le dessus, dans une écriture presque illisible, écriture qu'il reconnut comme étant celle d'Hagrid. Il déplia le parchemin.

Cher Harry,

Bonne Anniversaire !

Qui aurait pu le croire…seize ans!

Je t'envoie le livre de Soins au Créatures Magique de cette année avec bien sûr quelques uns de mes fameux gâteaux roches!

Fais attention à toi!

Hagrid

Harry ouvrit le paquet, et y vit effectivement les gâteaux roches et le livre. Il avait suffisament eu l'expérience de la cuisine de Hagrid pour manger les gâteaux, mais il les garda tout de même, il pourrait toujours s'en servir comme presse papier, ou comme arrêt de porte. Il les mit donc dans sa valise. Le livre, heureusement, ne tenta pas de le mordre, il était rouge, et avait un lion de dessiner sur la couverture, en fait, ce n'était pas vraiment un lion. Il avait d'immenses ailes se déployant sur toute la couverture du livre. Cette créature semblait familière à Harry. Le livre s'intitulait, Créature Magique : niveau A.S.P.I.C. Simple et précis, pensa Harry en lisant le titre.

Harry s'apprêtait à commencer la lecture de son livre lorsque deux autres hiboux entrèrent dans sa chambe par sa fenêtre ouverte. Un des hiboux était Hermès, le hibou de Percy. Il se demandait s'il s'était réconcilié avec sa famille. L'année dernière, quand Dumbledore et lui avait dit à tout le monde que Voldemort était revenu à la vie, Percy avait renié sa famille parce qu'ils croyaient et supportaient Dumbledore, qui en ce temps là, n'était pas du tout pris au sérieux par le ministère. Le second hibou venait de Poudlard, et partit aussitôt qu'il eut déposé sa lettre.

Harry ouvrit la lettre qu'avait apportée Hermès en premier.

Cher Harry

Joyeux anniversaire!

J'espère que tu va aimer ton cadeau (t'est mieux, ça m'a coûter quelques gallions!). C'est une montre de poche faite maison. Tu as toujours dit que tu adorais notre horloge de cuisine, qui montre où chaque Weasley se trouve. Et bien cette montre indique où toi, Hermione et moi sommes.

Harry ouvrit la petite étuit contenant la montre, ce qu'il y vit à l'intérieur le surpris au dessus de toute attente. Le boîtier de la montre était en platine et était gravé de ces trois mots, Amis pour toujours. Il ouvrit le boîtier de la montre et y vit trois aiguilles, et au bout de chacune d'elle, une petite photo, une de lui, une de Ron, et une de Hermione. Les aiguilles pouvaient pointer dans 4 différents endroits. À droite du cadran, il y avait le mot : Maison. Les trois aiguilles étaient présentement dans cette direction. Au bas du cadran, le mots En voyage était inscrit, à gauche Poudlard, puis, complètement en haut du cadran, à l'endroit où le chiffre 12 se trouvait habituellement, on pouvait lire les mots : En danger de mort. Harry espéra que les trois aiguilles ne pointent jamais cette direction. La montre se complètait avec un petit anneau sur le dessus pour y attacher une chaine. Harry retourna à la lettre.

C'est un cadeau de la part de tout le monde du Terrier. Papa a demandé à Dumbledore l'autre jour si tu pourrais venir passer le reste des vacances avec nous, mais Dumbledore a dit que tu devais rester avec tes moldus pour l'été, pas de chance. J'ai entendu dire que tu avais bien réussi tes B.U.S.E.S, moi j'ai eu une moyenne de Effort Exceptionnel, avec 11 B.U.S.E.S au total, donc maman était contente! On se voit à King's Cross le premier Septembre.

Ron

P.S. Percy est venu à la maison la semaine dernière, et a fait ses excuses à Maman et Papa. Il n'y a pas grand chose à dire à part que Maman n'a pas arrêté de pleurer et de le serrer dans ses bras, et que Papa lui n'a pas arrêter de lui donner des tapes dans le dos. C'était un peu difficile pour les premiers jours, mais maintenant c'est comme s'il n'était jamais parti. Il est redevenu aussi ennuyant avec ses rapports sur les fonds de chaudrons et tout!

Harry fini de lire la lettre et la mit de côté. C'était bon de savoir que Percy c'était réconcilié avec sa famille, dans des temps comme aujourd'hui, c'était très important. Il allait ouvrir la lettre de Poudlard lorsque Coq vola à travers la fenêtre et commença à tourner frénétiquement autour de la chambre. Harry ne pu rien faire d'autre que de rire à ce qu'il voyait, le petit hibou portait une enveloppe au moins quatre fois supérieur à sa taille. Hary essaya futilement d'attraper le hibou, mais échoua lamentablement, Coq était beaucoup trop excité. Environ 5 minutes plus tard, Coq se décida enfin à se poser, et Harry put prendre sa lettre. Il reconnut facilement l'écriture sur l'enveloppe comme étant celle d'Hermione. Il l'ouvrit et découvrit à l'intérieur un parchemin et une chaîne en or. Il lut tout d'abord la lettre.

Cher Harry,

Bon seizième anniversaire!!

Ron m'a écrit pour me parler de la montre qu'il t'a donné, j'ai donc commandé cette chaîne de la Gazette et envoyé Coq te la porter. C'est de l'or 24 carats avec plein de charmes incorporés qui affectent la chaîne, et ce à quoi elle est attachée. Donc si tu l'attaches à ta montre, tout deux vont être incassable, protégé contre l'usure, à l'épreuve de l'eau et aussi contre les égratignures. Comment as-tu eu pour tes B.U.S.E.S? J'ai eu la plus haute note de notre année. Je suis sûr que tu as eu des bons résultats. On se voit au chemin de traverse pour acheter nos nouveaux livres, envoie-moi seulement un hibou avec la date à laquelle tu t'y rends et je serai là, donc jusque là, porte-toi bien Harry.

Amitié, Hermione

Harry finit de lire la lettre et regarda la chaîne. Elle était magnifique, et allait aller parfaitement avec la montre. Il attacha la chaîne à la montre par le petit trou sur le dessus du boîtier et au même moment, une lumière rouge sembla émaner du bijou, ce doit être les charmes, pensa-t-il. Harry passa alors la chaîne par dessus sa tête et mit la montre sous son t-shirt. Elle dégageait une certaine chaleur contre sa poitrine, la montre semblait avoir toujours été là. Il prit alors sa dernière lettre, celle de Poudlard.

ÉCOLE DE SORCELERIE DE POUDLARD

Directeur : Albus Dumbledore

(Ordre de Merlin première classe, président du Wizengamot,

Confédération internationnal des sorciers…etc)

Cher M. Potter,

Dû aux circonstances inhabituelles entourant votre sécurité, nous croyons préférable que vous n'alliez pas au chemin de traverse pour acheter votre matériel scolaire cette année. D'autres arrangements seront pris pour vous. Veillez s'il-vous-plaît tenir compte que ces mesures sont prises pour votre propre protection. J'espère que vous vous porter bien, Harry.

Sincèrement,

Minerva McGonagall

Directrice Adjointe

Il finit de lire la lettre et la jeta avec colère. C'était comme si tout était déjà prévu, il était définitivement collé ici pour les prochain trente-et-un jours. Pourquoi ne lui faisait-il pas juste confiance? Il se jeta sur son lit en soupirant. Ça va bien aller, pensa-t-il, je vais bientôt être de retour à Poudlard. Après environ trentes minutes à mijoter dans ses pensées, il se leva et décida d'écrire ses lettres de remerciement. Assis à son bureau, Harry prit sa plume et une pile de parchemin à côté de lui. Il trempa sa plume.

Cher Ron,

Merci pour la montre, elle est géniale. Hermione m'a envoyé une chaîne pour aller avec, je peux donc la porter autour de mon cou en tout temps. Bravo pour tes résultats de B.U.S.E.S. On ne pourra pas se voir avant le premier septembre, alors on se retrouve à la gare. Dis merci au reste de ta famille pour moi.

Harry

Aussitôt qu'il eu fini, Harry attacha sa lettre à Hermès, qui attendait patiemment sur le coin du bureau à ses côtés, buvant de l'eau dans un verre que Harry avait laissé là quelques jours plutôt. Hermès lui dit salut à sa façon (Hooo) avant de s'envoler par la fenêtre ouverte. Puis il écrivit sa lettre pour Hermione.

Cher Hermione,

Merci pour la chaîne, elle va très bien avec la montre. Félicitation pour tes B.U.S.E.S (Même si nous avions toujours su que tu aurais des bons résultats). Désolé mais je ne pourrai pas aller au chemin de traverse. Dumbledore ne veut pas que je quitte la maison. On se voit dans le train le premier septembre .

J'espère que tu vas bien,

Harry

Il attacha cette lettre à Coq(N/T :ou plutôt le contraire, loll, c'est Coq qui est attaché à la lettre), avec beaucoup de difficulté, comme si l'animal était encore excité à l'idée de livrer du courrier. Coq s'envola à travers la fenêtre pour rejoindre le ciel. Harry le regarda s'éloigner, espérant pouvoir enfourcher son Éclair de Feu pour le suivre.

Pendant les deux semaines qui suivirent, Harry continua ses exercices avec d'avantage d'ardeur. Le premier septembre ne semblait pas vouloir arriver, et il avait besoin de s'occuper l'esprit. Il se levait donc à quatre heures et demie et s'entraînait jusqu'à sept heures. Il faisait une heure de poids, suivit d'une heure de vélo. La demi-heure restante était consacrée au punching bag (N/T :vous connaissez une traduction à ce mot vous?). Après une semaine de cette entraînement intensif, il était désormais capable de lever davantge de poids et plus longtemps. À la fin des deux semaines, il se regarda dans le mirroir de nouveau. Wow! Pensa-t-il. Les muscles sur ses bras étaient clairement visibles, et ses abdominaux et pectoraux également. Le petit garçon maigrichon n'était désormais plus de ce monde.

Stonehenge, la nuit du 14 Août

C'était une nuit étoilée, tout était calme, pas même le son du vent entre les arbres ne se faisaient entendre. Stonehenge n'en était pas pour autant désert. Les mangemorts avaient exécuté le même rituel, utilisant les mêmes incantations pendant maintenant deux semaines, et rien ne s'était produit pour autant. L'impatience de Voldemort se faisait sentir face au manque de progrès.

« Queudver, » appela-t-il. Un petit Peter Petigrew au regard fuyant se déplaça nerveusement au côté de Voldemort.

« Ou…Oui, mon maître, » Murmura Queudver.

« Dis moi, Queuvert, pourquoi n'as tu rien à me dire? »

« Et…et bien mon maître, le r..rituel est extrêmement compliqué, et… »

« SILENCE » cria Voldemort, alors qu'il sortait sa baguette et la pointait sur Queudvert. 'CRUCIO'. Le sort heurta Queudver à la poitrine, puis il s'effondra au sol en criant de douleur. Après un moment, Voldemort arrêta le sort. « Ça fait mal, n'est-ce pas, Queudver. »

« O..oui, mon maître, » balbutina Pettigrew.

« Tu ne voudrais pas que je recommence, non? »

« Non, non, mon maître. »

« Bien » dit Voldemort. « Maintenant lèves toi Queudver, et prends ta place, nous allons recommencer le rituel. » Queudver se leva et rejoignit sa place non sans difficulté dans le cercle. « Bellatrix! » appela Voldemort. Bellatrix Lestrange vînt se placer au côté de Voldemort.

« Oui mon maître. »

« Que tout le monde se mettes en position, nous recommençons le rituel une autre fois. »

« Excellent, mon maître. »

Dix minutes plus tard, tous les 17 mangemorts se trouvaient à leur place dans le cercle de pierre. Voldemort vînt ensuite se placer au centre de celui-ci, juste à côté de l'altar, la pierre du centre.

« Vous feriez bien d'y mettre davantage d'effort cette fois-ci, « dit Voldemort. « Si je vois qu'une personne ne fait pas correctement sa part, cette personne pourrait bien recevoir un sort encore pire que le Cruciatus. Me suis-je bien fait comprendre? » L'assemblée de mangemorts hocha de la tête dans un même mouvement. « Bien, commençons alors. »

Voldemort ouvrit le livre et le plaça sur la pierre au centre du cercle. Les mangemorts commencèrent alors à chanter à l'unisson. Pour l'avoir pratiqué pendant maintenant une semaine, ils la savaient maintenant par cœur. Voldemort lut une des dernières incantations qu'il n'avait pas encore essayée. « Omni as senti amort ha laq thresa. » Rien ne se produisit. Le chant se fit de plus en plus fort alors que Voldemort lisait une autre incantation. Cette fois, un léger grondement se fit entendre, et le ciel commença à s'obscurcir. Tout ce passa rapidement, le ciel était sans nuage quelque instant auparavant. Le chant devînt encore plus fort alors que Voldemort lisait la troisièment incantation. Le tonnerre se faisait entendre, et des éclairs ne cessaient d'éclairer le ciel. Le vent soufflait de plus en plus fort, dans le cercle comme à l'extérieur. Le chant continua lorsque Voldemort lut la quatrième et dernière incantation. Un éclair traversa alors le ciel et frappa l'une des pierres du cercle, laissant derrière elle une traînée de fumée. Cette fois, quelques chose s'est passé, pensa Voldemort. Il mit fin au rituel, et se tourna vers le ciel désormais sans nuage, puis sur la pierre qui avait été frappé par la foudre. Il y avait des marques sur la pierre qui n'y étaient pas avant, elles étaient d'un rouge éclatant, comme fait de feu. Écrit sur la pierre était les mots :

Obitus os sanguis

Sous ses mots, plusieurs runes étaient inscrites, de toutes les formes. C'était une très ancienne forme d'écriture. Alors que Voldemorts traduisait les runes à l'aide d'un livre, Bellatrix s'approcha des runes et lut les mots.

« Qu'est-ce que cela signifie? » murmura-t-elle. Elle se parlait à elle même mais Voldemort répondit.

« C'est du latin, » dit-il, sans même lever son regard du livre. « En français ces mots signifient La Sang du mort. »

« Alors c'est cela? » Demanda-t-elle. « C'est ce que nous cherchions? »

Voldemort, au lieu de répondre, continua de traduire les runes. Seulement quelques minutes plus tard, il parla. « Bella, je l'ai, » dit-il, un sourire éclairant son visage, étrangement similaire à celui d'un serpent. « Ceci rendra la protection de Dumbledore sur Potter hors fonction. Prépare un groupe de mes plus loyaux mangemorts. Nous attaquerons à la fin du mois. »

12 Place Grimmauld- sept heures plus tard

Remus Lupin revint au quartier général de l'ordre du phénix alors que le soleil se levait. Il avait passé la nuit à surveiller le potentiel de mangemort. Il avait perdu cinq heures à suivre un homme qui était en fait un moldu. Probablement pas un mangemort pensa-t-il, alors qu'il avait observé l'homme faire sa lessive dans la buandrie du quartier la nuit dernière.

Remus avait désespérément besoin d'une tasse de thé et de quelque chose à manger. Il se dirrigea vers la cuisine où il mit aussitôt la bouilloire sur le rond du four. Alors qu'il s'assoyait à table pour attendre que l'eau réchauffe, le foyer au mur complètement opposé à lui s'enflamma. Remus observa le feu, il put voir, au travers des flammes, la tête de Jonas Twiory. Twiory était un employé du DRM (Département de Régulation de la Magie), ce département sureveillait le niveau de magie utilisé partout au monde. Remus, sous les ordres de Dumbledore, était allé voir Twiory quelques semaines auparavant pour demander s'il pouvait l'avertir de tous les niveaux de magie anormale. Twiory avait accepté mais n'avait jusqu'à maintenant eût aucune raison de contacter Remus.

Remus se leva et marcha jusqu'au foyer. « Bonjour Jonas, » dit-il.

« Ah! Lupin, comment vas-tu? »

« Bine, bien, » répliqua Remus. « Légèrement fatigué, mais un peu de sommeil en viendra à bout. Toi? »

« Oh…eee…Je vais bien. Seulement un …très, très haut niveau de magie a été utilisé la nuit dernière. Pour être honnête, c'est un peu effrayant. »

Remus oublia sa fatigue en un instant. Maintenant, il était tout éveillé. « Qu'est-ce qui est arrivé? »

« Bien, Je suis arrivé au bureau il y a de cela 20 minutes, pour vérifier le niveau de la nuit dernière…sauf qu'il n'y en avait aucun. Je crois que c'est peut-être l'équipement qui a flanché, ou autre chose, parce que le dernier niveau de magie enregistré était juste après 11 heures. »

« Mais… » Dit lentement Remus.

« Lupin, le dernier niveau de magie enregistré juste après 11 heures était hors classement. Nous n'avons pas de mesure pour un niveau aussi élevé. Quoi que ce soit, cela a surchargé nos moniteurs et les a fait sauter. C'était de la magie très…importante magie Lupin, et je ne crois pas que c'était de la bonne.

« Où est-ce que c'est arrivé Jonas? »

« Stonehenge. »

Remus soupira. « Merci Jonas, appelle-moi encore si quoi que ce soit d'autre arrive. »

« Je le ferai. »

La tête de Twiory disparu, laissant le feu mourir tranquillement. Remus réfléchie un instant, avant de jeter de la poudre de cheminette dans le feu et d'y plonger la tête. « Ministère de la magie, deuxième étage, » dit-il après avoir mis la poudre.Le monde autour de lui ne devint plus que des flammes vertes, tournant à haute vitesse. Il ferma les yeux alors que tout commençait à tourner encore plus vite, quand il entendit le grondement habituel, signe qu'il était arrivé, il se prépara donc à tomber. Quelques secondes plus tard, il s'écroula par terre, dans les bureaux du ministère. Quand le Ministère de la magie avait enfin accepté le fait que Voldemort était bel et bien revenu, Kingsley Shacklebolt avait fait installer une cheminée directement dans le bureau, et qui était connecté exclusivement à Grimmauld place.

Remus regarda autour de lui, mais ne vît aucun signe de Kingsley dans le bureau. Il décida de l'attendre en s'assoyant dans la chaise du concerné. De l'autre côté de la pièce, sur le mur le plus éloigné, Remus vit le poster d'un homme recherché. Il y avait la photo de Sirius dessus. Lupin soupira et se couvrit les yeux à l'aide de ses mains. Non, pas maintenant pensa-t-il, ce n'est pas le moment. Cinq minutes plus tard, la porte du bureau s'ouvrit, laissant entrer Kingsley Shacklebolt.

« Remus! » dit-il, voyant Lupin assit sur sa chaise. « Qu'est-ce que je peux faire pour toi? »

Rmeus se leva, invitant Kingsley à s'asseoir. « Nous avons peut-être un problème, » dit-il, se déplacant vers le devant du bureau.

« Vraiment, quoi? »

« La nuit dernière, de la très puissante magie a été utilisé à Stonehenge. »

« Puissante comment ? »

« C'était la plus puissante source de magie jamais enregistré par le DRM, » répondit Remus.

« Tu…tu crois que c'est lui? » murmura Kingsley.

« Je ne sais pas, mais c'est vraiment voldemoresque. »

Kingsley réfléchit un instant, « Stonehenge dit-tu? » Remus acquiesa. « Je vais mettre quelqu'un sur ce cas. »

Harry était déjà réveillé et entrain de faire de l'exercice depuis maintenant deux heures. Il se dirigeait vers le punching bag lorsque la porte s'ouvrit, il se tourna et vît Dudley, marcher vers lui, affichant une grimmace au visage.

« Potter, » dit-il. « Qu'est-ce que tu fais? »

« De l'exercice, » répliqua Harry.

« En utilisant MON gymnase. »

« Bien, je croyais que c'était clair! ….Qu'est-ce que tu fais debout si tôt? »

Dudley l'ignora et continua à parler. « Je savais que tu faisais quelque chose pour améliorer ton physique mais… »

« Qu'est-ce que tu fais debout si tôt » répéta Harry.

« Je voulais savoir ce que tu faisais, » dit Dudley. « Mais jamais je n'aurais pensé que tu aurais l'audace d'utiliser MON gymnase. »

« Est-ce que je peux l'utiliser pour le reste de l'ét ? » demanda Harry, sans avoir trop d'espoir.

Dudley le regarda un instant. « Bats moi pour ça, » dit-il finalement.

« Quoi? »

« Tu as bien entendu, bats toi pour ça. Si tu gagnes, et bien… je te laisserai utiliser mon gymnase jusqu'à la fin du mois. »

Harry considéra l'offre pendant un moment. Dudley était un champion de boxe; avec sûrement beaucoup de muscles, bien qu'il ne paraissait pas trop. Tandis que lui….il n'aurait pas le droit à la magie. Ce serait un combat à mains nue…mais il ne pouvait tout de même pas se défiler devant lui. « Très bien… » dit-il…, regardant Dudley directement dans les yeux.

« Bien, » dit Dudley. « Boxons alors, le premier qui touche le sol perds, et pas de gants. »

Harry accepta et suivit Dudley sur la pelouse. Il faisait assez frais ce matin là, les rayons de soleil éclairaient tout juste par dessus la barrière. La pelouse était encore mouillée par la rosée, et un léger brouillard s'étendait sur le terrain. Un frisson parcourut le corps de Harry juste avant qu'il se tourne vers Dudley.

« Il y a habituellement une poignée de main avant le combat, » dit sérieusement Dudley, les mains toujours dans ses poches. « Mais puisque'il n'y a personne d'autre ici, ce n'est pas la peine! »

Dudley se mit immédiatement sur l'offensive, son poing frappant durement les côtes de Harry. Il recula de quelques pas sous le choque, mais ne tomba pas. Le coup suivant fut dirrigé vers son visage, mais il le bloqua avec son bras droit, laissant son côté droit exposé. Dudley le remarqua et le frappa rapidement dans les reins. Harry se plia en deux sous la douleur, mais ne tomba toujours pas.

« Tu as fait une erreur là Potter, » dit Dudley, « te laissant vulnérable à une attaque. »

Harry décida alors de frapper Dudley. Il dirigea son poing directement dans la figure de Dudley, mais celui-ci esquiva facilement le coup. Harry était maintenant à la merci de Dudley. Il savait ce qui allait se produire lorsqu'il se retourna vers son adversaire. WHAM! Le poing droit de Dudley heurta le nez de Harry. Il tomba sur le sol sous la douleur, quelques gouttes de sang s'échappant de son nez. La pelouse encore humide mouillant ses vêtements.

« J'ai gagné, » dit Dudley, en riant, alors qu'il tendait une main à Harry. Harry le regarda un instant, avant de prendre sa main. Dudley aida Harry à se remettre debout. C'était la plus courte bagarre que j'ai jamais eu, » dit-il, toujours en riant. Il regarda Harry un moment et lui parla, soudain très sérieux. « Tu sais Harry, je ne t'ai jamais dit merci pour l'année dernière. »

« Me remercier? » dit Harry, toujours confus.

« Tu sais, quand nous avons été attaqué par ces Détraquo chose. »

« Détraqueur, » le corrigea Harry.

« Oui, eux. Je ne les ai pas vu, mais je sais que tu m'as sauvé la vie. Donc…je voulais juste te dire…merci. »

Harry n'en croyait pas ses oreilles. Dudley était réellement gentil avec lui. « C'est bon Dud, » dit-il.

Ils se regardèrent un instant avant que Dudley ne se tourne vers la maison, se dirigeant vers la porte de derrière. Comme Dudley était sur le seuil de la porte, il se tourna vers Harry.

« Harry, » appela –t-il. « Tu peux utiliser le gymnase aussi souvent que tu le veux. »

Harry se leva difficilement d'où il était assis, une douloureuse ecchymose sur le côté du visage. Il réfléchit à ce qui venait de se passer. Dudley devient gentil, pensa-t-il. Et bien, il y a une première chose à tout. « Merci Dudley. »

Dudley acquiesa et se tourna pour rentrer dans la maison, mais Harry l'arrêta avant qu'il ne rentre. Dudley se retourna. »Quoi? Tu veux ta revanche? »

« Non…Dud. Qu'est-ce…qu'est-ce que tu as entendu l'année dernière, lors de l'attaque des détraqueurs? »

Harry observa le visage de Dudley changé en ce qui semblait être de la confusion. « Entendu? Je n'ai rien entendu. C'était seulement….froid. Et je me souvenais, ou plutôt je ne pouvais pas me souvenir, d'avoir été heureux un jour, tu comprends? Je savais que la joie était une émotion, et je savais ce qu'elle voulait dire, mais je ne pouvais me souvenir de l'avoir ressenti un jour. C'était le pire sentiment que j'avais eu dans a vie… »

Harry soupira. « Okay, Dud. Merci." Il acquiesça puis se dirigea vers la cuisine.

Durant les semaines qui suivirent, Dudley se joignit à Harry dans ses exercices. Ils s'entraînèrent ensemble, et Dudley lui donna quelques trucs sur la boxe.

« Garde ton bras gauche haut, comme ça, »dit-il. « Non, non, c'est trop haut. Regarde ton jeu de pied. »

Il entraînait Harry en lui donnant des coups. Au début, Harry pensait que Dudley ne faisait que ça pour avoir la chance de le frapper, mais après quelques jours, les blocs de Harry étaient de mieux en mieux, si bien que Dudley avait de la difficulté à lui donner des coups de poings. Il m'apprend comment bloquer, pensa Harry, alors qu'il arrêtait un coup de Dudley.

« Bien, je crois que tu l'as. Tu veux passer aux mouvements offensifs maintenant? »

« Sûre! »

Harry et Dudley continuèrent à s'entraîner, mais à leur insu, ils étaient observés. Caché derrière les bosquets de roses, de l'autre côté du terrain, se trouvait Bellatrix Lestrange, sa baguette pointée sur Harry. « Deux mots, Potter, » murmura-t-elle pour elle-même. « Deux mots sont tout ce que ca va prendre. » Elle observa Harry et Dudley encore un instant avant de disparaître.

Little Hangelton, La maison des Jedusors

Voldemort était assis dans la même chaise rouge où il était assis deux ans plus tôt alors qu'il était à peine vivant. Il attendait le retour de Bellatrix. Il l'avait envoyé à la maison de Potter pour voir si la magie avait fonctionnée. Elle ne devait pas tuer Potter, il lui avait dit, pas maintenant. Ce serait son plaisir personnel à lui!

Il était assis près du feu lorsqu'il entendit un léger pop, suivit d'un glissement de cape. « Et bien? » dit-il

Mon maître, » Dit Bellatrix, alors qu'elle se déplaçait vers Voldemort.

« Qu'est-il arrivé? » Demanda Voldemort.

« La magie a fonctionné, mon maître. J'étais à moins de 10 mètres de Potter avec ma baguette pointée directement sur lui. J'aurais pu le….

« Non, » dit Voldemort.

Mon maître, pourquoi pas ? »

« Je veux le faire moi-même, Répliqua-t-il. « Je veux qu'il sache que c'était moi lorsqu'il mourra. Je veux qu'il sache que j'ai gagné.

« Puis-je vous demander comment vous allez vous y prendre? »

« J'ai créé une nouvelle version, amélioré, de la marque des ténèbres, tu verras bien assez tôt.

Vingt-sept Août

Harry et Dudley avaient continué de s'entraîner durant les quelques jours qui avaient suivi. Harry avait appris les bases de la boxe avec Dudley, mais il se faisait tout de même occasionnellement envoyer au tapis quand Dudley lui envoyait un des ses crochets de droit. Au grand soulagement de Harry, ils utilisaient maintenant des gants de boxe, c'était un petit peu moins douloureux qu'à main nu. Lui et Dudley étaient devenus de plus en plus proche au cours de ces quelques semaines, et Harry commençait à le voir presque comme un ami. Après toutes ses années passées ensemble, Dudley et lui étaient maintenant amis. Dudley avait laissé Harry utiliser son ordinateur et regarder sa TV hier, il n'avait jamais fait cela durant les quelques 15 autres années où il avait vécu chez les Dursleys, Harry savait donc que Dudley avait changé. Oncle Vernon et Tante Pétunia avaient, si toutefois c'était possible, davantage de haine envers Harry. Ils semblaient s'être aperçus que Dudley et lui s'étaient rapprochés, et essayaient de l'empêcher. Une de leur tentative eu lieu ce matin, juste avant le dîner.

Lui et Dudley parlaient de boxe à table lorsque l'oncle Vernon s'assit près d'eux en jettant un regard menaçant à Harry. Il parla ensuite à son fils sur un ton amical.

« Eee, ça va Duddy? » demanda-t-il. Dudley regarda son père et hocha de la tête avant de se retourner pour continuer sa conversation avec Harry. « Tu as planifié quelque chose pour tes derniers jours de vacance? »

« Non, » dit Dudley, se tournant encore vers Harry.

« C'est juste que j'ai réussi à avoir quelques billets pour la journée de boxe d'après demain, et j'ai pensé que toi, moi et un de tes amis pourrait venir. »

Dudley se tourna vers son père et le regarda directement dans les yeux. « D'accord, »dit-il. « Je vais amené Harry. »

« Qu…Quoi? » dit Vernon, surpris que la conversation n'aille pas dans la direction prévu. « Dudley, tu sais que jamais je…. »

« Pourquoi pas? »

« Écoute Dudley, je ne veux pas que tu reparles à ce…cette…chose. Tu sais ce qu'il est enfin! »

Harry était assis là, à regarder la colère de son Oncle augmenter alors qu'il parlait de lui comme s'il n'était pas là. La tension dans la pièce augmenta, ça allait chauffer bientôt!

« Quoi, » dit Dudley, dont la colère commençait aussi à augmenter. « Qu'est-ce qu'il est? Un sorcier, peut-être? »

« DUDLEY, » hurla son père. « NE DIT JAMAIS CE MOT DANS MA MAISON! »

« TRÈS BIEN, » cria Dudley alors qu'il se levait en se ruant hors de la cuisine.

« ET TU PEUX OUBLIER LE COMBAT DE BOXE. » ajouta Vernon après qu'il soit sorti.

Harry resta assis là, dans le silence qui suivi, essayant d'ignorer le sentiment de dégoût qu'il éprouvait pour Vernon à chaques seconde. Après un moment, Tante Pétunia entra dans la pièce.

« Qu'est-ce que c'était que ces cris? » demanda-t-elle, regardant Oncle Vernon.

« C'est le garçon, » dit-il, pointant Harry. « Il a ensorcelé Dudley ou quelque chose du genre pour qu'il soit ami.

« QUOI? » s'écria Pétunia, effrayé.

« Oh, revenez-en, » dit Harry, alors qu'il commençait à rire. « Est-ce que c'est à ce point impossible que Dudley et moi soyons simplement devenus des amis? »

Sa tante et son oncle le regardèrent un instant, ne sachant pas quoi dire. Sa tante parla la première. « Je crois que tu ferais mieux d'aller dans ta chambre Harry, » dit-elle. « Et reste…reste y pour la nuit… »

Harry ne se le fit pas dire deux fois, il quitta la cuisine et monta les marches. Il tenait son biscuit à la main pour Killer, mais celui-ci n'était pas à son poste habituel. Harry alla donc voir au bout du couloir et s'arrêta devant la chambre de Dudley un instant avant d'entrer. Il vit Dudley assis sur son lit, juste à côté de Killer. « Dudley, » dit-il, « merci pour ce que tu as fait en-bas. »

« T'en fais pas Harry, de toute façon…on est cousin après tout. »

Harry fut un peu surpris par la réponse. « Oui… » dit-il, « Nous le sommes.» Il allait sortir de la chambre, mais se ravisa, il se tourna pour faire face à Dudley. « Toujours d'accord pour notre match demain matin? » demanda-t-il.

« C'est sûr, » répliqua Dudley.

Harry retourna dans sa chambre et s'étendit dans son lit pour réfléchir. C'était la première fois dans sa vie qu'il voyait Dudley comme son cousin, et aussi la première fois que Dudley le voyait comme son cousin. Durant toute sa vie, il avait vu Dudley comme une personne à éviter, comme quelqu'un qui est, et sera toujours là, et qui peut causer des ennuis. Mais maintenant, c'était comme s'il avait finalement un membre de sa famille qui ne le détestait pas. Il pensa à cela pendant un bon moment, puis ses paupières se firent lourdes, et il s'endormit. Ses rêves furent centrés sur deux mots. Ils arrivent…

Durant les jours qui suivirent, Harry et Dudley continuèrent leurs entraînements comme si de rien n'était. Dudley le mettait K.O. à chaque fois et Harry se relevait toujours, et retentait sa chance. Le matin du 31 août, Harry se leva à quatre heures et demi et descendit s'entraîner avec Dudley, même s'il n'en avait pas le cœur. Son estomac semblait vouloir sortir de son ventre et il ne savait pas pourquoi. Il sentait qu'il allait se passer quelque chose aujourd'hui, quelque chose n'allait pas. Il mit cependant ses inquiétudes de côté et se rendit à la cuisine, pour trouver Dudley.

« Harry, » dit Dudley, alors qu'il entrait.

« Hey Dud, prêt pour la pratique? »

« Eee, tu vois Harry, j'espérais qu'on aurait pu faire autre chose ce matin. »

« Comme quoi? » demanda Harry.

« Bien…comme aujourd'hui c'est probablement la dernière fois que je te verrai pendant toute une année, je me demandais si je ne pourrais pas t'aider à faire ta valise et, tu sais, regardé un peu tes choses d'école? » dit-il timidement.

Harry y pensa un moment. Il était naturel pour Dudley d'être curieux à propos de la magie alors qu'il vivait dans le monde Moldu, mais avait-il le droit? Il avait passé une entrevue disciplinaire l'année dernière pour avoir utiliser la magie en dehors de l'école. Mais ce n'était pas vraiment faire de la magie pensa-t-il Pourquoi pas?Il décida que puisque Dudley savait qu'il était un sorcier, ça devait être correct. « OK, »dit-il avec un sourire. « Nous pouvons aller la faire maintenant si tu veux. »

Dudley avait vraiment l'air content. « Excellent, » dit-il, suivant Harry en haut des escaliers. Killer reçut son manger pour hibou et ils passèrent.

Une fois arrivée dans la chambre de Harry, il virent que faire cette valise allait leur prendre un …certain temps. Plein d'objets magiques étaient éparpillés un peu partout dans la chambre. Parchemins, plumes, livres, capes. Il vit la montre de Ron sur son bureau et décida de la montrer à Dudley.

« Dudley, regarde un peu ça. »

Il s'approcha et examina la montre.

« Qu'est-ce que c'est? » demanda-t-il.

« C'est une montre de poche, »dit Harry, »même si elle n'indique pas l'heure. »

« Alors à quoi elle sert? » dit Dudley, clairement pas intéressé. Harry partit alors dans une explication de la montre et de ses particulatités. Dudley était maintenant impressionné. « Tu as des bons amis là-bas, »dit-il.

Alors que l'empaquetage continuait, Dudley demandait occasionnellement à quoi servait tel ou tel chose. Harry crut que la mâchoire de Dudley allait heurter le sol quand il expliqua ce qu'était son éclair de feu. Même si rien n'impressionna plus Dudley que sa cape d'invisibilité.

« Qu'est-ce que c'est? » demanda-t-il, montrant la cape.

Harry mettait de côté quelques parchemins quand il regarda ce que Dudley tenait à la main. « Tu vas aimer ça, » dit-il, avec un immense sourire s'étendant de part et d'autre de son visage. « Donne-la moi. »Dudley lui tendit la cape. « Tourne toi, » dit Harry. Dudley fit ce qu'il dit. « Maintenant retourne toi. » Harry regarda le visage de Dudley alors qu'il réalisait qu'il n'était plus là. Il fut tout d'abord surpris, puis confus.

« Où est-ce que tu es? » dit Dudley.

« Juste ici. »

Dudley sursauta quand Harry lui mit la main sur l'épaule. Riant encore de la réaction de Dudley, il enleva la cape directement devant lui et regarda les yeux de Dudley grossirent rapidement.

« Ceci, » dit Harry alors qu'il redonnait la cape à Dudley, « est une cape d'invisibilité. C'est celle de mon père.

« Wow, » dit Dudley. « Est-ce que je peux l'essayer? »

« Bien sûre. » Dudley mit la cape et marcha dans la pièce. « Tu es encore l » demanda Harry.

« Ouais, juste ici, » dit Dudley, alors qu'il enlevait la cape et la redonnait à Harry.

Après quelques heures, la valise fut prête. Tout, sauf sa montre était dans sa valise, il la mit autour de son cou. Le reste de la journée, Harry le passa avec Dudley. Ils jouèrent à l'ordinateur, ils regardèrent la TV et dans l'après-midi ils firent leur dernier entraînement de boxe. Harry réussit enfin à jeter Dudley au tapis, quelque chose dont il allait se rappeler toute sa vie…

Juste avant le dîner, il retourna à sa chambre à cause des hurlements de Hedwige. « Qu'est-ce qu'il y a? dit-il en entrant. « Oncle Vernon va m'en vouloir si tu ne fais pas plus attention. » Hedwige attendait patiemment sur le bord de la fenêtre pour sortir. « Tu vas chasser? » demanda-t-il. Elle fit oui de la tête avec un petit hoot. Harry ouvrit la fenêtre pour qu'elle puisse s'envoler. « Si tu ne reviens pas avant demain matin, je vais être en route vers Poudlard, » lui cria Harry alors qu'elle s'éloignait.

Après le dîner, Harry retourna dans sa chambre et s'étendit sur son lit. Pour il ne savait qu'elle raison, il était épuisé, mais il ne pouvait toujours pas oublier cette appréhension et de peur qui l'avait suivi au long de la journée. Et bien. Je retournes à Poudlard demain, pensa-t-il. Il songea que pour la première fois dans sa vie Dudley allait lui manquer. À ses sobres pensées, il tomba lentement dans le sommeil.

Harry se tenait dans la cuisine des Dursley. C'était sombre, seulement une lumière semblait venir de… et bien, elle semblait venir de lui. Elle était à peine suffisante pour voir l'espace immédiat l'entourant. Il réfléchissait à propos de la voile où Sirius était tombé quand il sentit une main sur son épaule. Il se retourna rapidement, baguette levée. Se tenant là était une image que Harry n'avait plus revu depuis bien trop longtemps…

« SIRIUS, » cria-t-il, entourant son parrain de ses bras. « J'ai cru que tu étais mort, mais je savais, je savais que tu ne partirais jamais. »

Sirius ne dit rien pendant un instant, ne faisant que regarder Harry. Puis finalement il dit, « Harry, ils arrivent. Tu dois t'en aller. Ils arrivent. »

« Qui s'en vient? » demanda Harry.

« Ils arrivent Harry, tu dost partir. »

« Qui vient Sirius? »

« Voldemort et ses mangemorts. »

Harry plongea ses yeux dans ceux de son parrain. « Non, » dit-il, « no. La protection, la protection de Dumbledore, il ne peut pas me prendre ici. »

« Elle n'est plus là Harry, tu dois t'en aller, va à poudlard. »

« Mais je… »

« Non Harry, part, va à Poudlard, tu y seras en sécurité. »

Harry soupira et regarda le visage du seul qui avait été le plus proche d'un parent à ses yeux. « Je ne veux pas que tu t'en ailles encore une fois, » murmura Harry.

« Je sais, » dit Sirius, « Mais ils arrivent, tu dois y aller. »

Harry sentit ses yeux se remplir de larmes et savait qu'il allait pleuré. « Sirius…je, je suis désolé que tu sois mort. C'était ma faute. Si je n'avais pas… »

« Non, » cria-t-il, « Ce n'était pas ta faute, ne pense jamais cela. »

« Oui ça l'est, je… »

Sirius mit sa main sur l'épaule de Harry. « Écoute-moi Harry. Tu n'es pas à blâmer, Je ne te blâme pas, et personne ne le devrait. »

« Tu me manques Sirius… » dit Harry.

« Tu me manques aussi, mais tu dois te réveiller, ils arrivent. »

« Comment est-ce possible, Sirius?Tu…tu est mo… »

« Je n'ai pas le temps de t'expliquer, Harry. RÉVEILLE-TOI! »

Harry se réveilla en sueur. Il était à bout de souffle et ses draps étaient étendus tout autour de son lit. C'était un rêve, pensa-t-il, juste un rêve. Mais juste après qu'il eu tenté de se calmer, sa cicatrice explosa de douleur. Il roula hors de son lit et tomba au sol où il continua de se tordre de douleur tout en se tenant le front. La douleur cessa soudainement et il regarda ses mains, elles étaient recouvertes de sang, sa cicatrice s'était ouverte et saignait maintenant abondammant. Aussi rapidement que la douleur était disparu, elle revint, doublement plus forte. « AAAAAAAARRGHH! » hurla-t-il, roulant sur le sol. La douleur s'arrêta de nouveau et il sut, il sut que Voldemort arrivait, il pouvait le sentir. Il avait vu dans les pensés du seigneur noir. Ils arrivaient. Ils arrivent.

Harry se leva et se rua vers sa valise. Il y prit les quatre choses les plus importantes à ses yeux : sa baguette, son éclair de feu, sa cape d'invisibilité et la carte des maraudeurs. Il se dirigea ensuite vers son bureau et prit sa montre de poche, la mettant autour de son cou. Hedwige, pensa-t-il. Regardant vers la cage, il vit qu'elle devait encore être entrain de chasser. « Aaaaarrgghh » hurla-t-il, alors que sa cicatrice explosa pour la troisième fois, le sang lui coulant maintenant devant les yeux, il se dirigea vers la fenêtre. Après avoir monté son éclair de feu, il s'envola à l'extérieur dans la froideur de la nuit. Il n'y avait aucun nuage dans le ciel et un cruel vent du nord se faisait sentir. Une fois à l'extérieur, il mit la cape d'invisibilité sur lui et son balai. Il était complètement recouvert, la seule façon qu'une personne aurait pu le voir, serait qu'il vole directement au-dessus d'une personne, et que cette personne regarde vers le haut.

Harry s'envola loin de la maison le plus lentement qu'il put, il ne pouvait risquer d'aller plus vite, de peur que la cape d'invisibilité ne tombe. Il était à près de cent mètres de la maison lorsqu'il repensa aux Dursleys. Merde, pensa-t-il. Il ne pouvait se résoudre à les laisser là, il ne les aimait peut-être pas, mais ils étaient sa seule famille, et Dudley était maintenant sont ami, non, son cousin maintenant. Il retourna donc en direction de la maison. Alors qu'il volait en direction de la maison, la douleur à sa cicatrice revint. La douleur n'était cependant plus qu'un désagréable picotement. Peut-être que ses pensées ont changées? Pensa Harry avec espoir. Mais il savait que ce n'était pas le cas. Quelque chose clochait, quelque chose au alentour avait changé. Puis cela le frappa, il ne ventait plus, et tout était calme, trop calme. C'était comme si chaque chose retenait son souffle, attendant pour une quelconque fin qui allait venir.

Harry essuya un peu de sang sur son œil droit avec le dos de sa main. Il toucha délicatement sa cicatrice et sentit du sang coagulé autour de sa plaie, juste assez pour arrêter le saignement. Il vola lentement, faisant le moins de bruit possible, seul le bruit de ses vêtements flottant au vent pouvait être entendus, mais c'était déjà trop pour le calme régnant à Privet Drive. Alors qu'il était presque arrivé chez les Dursleys il entendit de léger pop percer le calme de la nuit. Regardant en bas dans la rue de Privet Drive, il put voir plusieurs sorciers dans de longues robes noirs apparaître juste devant la maison. À leur tête se tenait le squelette d'un homme, avec le visage d'un serpent et des yeux rouges perçant, à leur tête se tenait Lord Voldemort.

Harry ne pouvait que regarder à distance, impuissant, Voldemort lever sa baguette et la pointer sur la maison. Il n'y avait absolument personne dans la rue, tout était si tranquille. Et là, un long frisson parcouru Harry quand deux mots perçèrent la tranquillité de la nuit. « MORSMORDRE INCACEPTIUM! » cria Voldemort.

Harry regarda l'immense crâne vert sortir de la baguette de Voldemort. Elle ne fit aucun son. La tête de mort grossit encore alors qu'elle flottait tranquillement vers la maison. La tête de mort encercla la maison, laissant une spirale du sol jusqu'au toit. Puis elle s'arrêta devant la maison, l'immense structure paraissant maintenant verte. La tête de mort se déplaça et heurta le mur de devant. Elle disparut, apparemment sans causer quoi que ce soit. Rien est arrivé, pensa Harry, alors que tout redevenait silencieux. Il se retourna vers Voldemort et les mangemorts. Il vit les mangemorts transplaner, laissant Voldemort seul à Privet Drive. Il resta là un moment et surveilla la maison avant de disparaître dans un pop!

Harry continua à voler vers la maison. Tout était si confus. Qu'est-ce qu'il a fait? Il avait à peine bougé avant que le 4 Privet Drive, sa maison pendant des années, explose dans une boule de flammes verdâtres. L'onde de choc initiale désarçonna Harry de son balai pour l'envoyer dans la rue d'à côté. Il atterrit durement sur son bras droit et entendit un léger craquement, il était brisé. Il hurla de douleur, mais personne ne l'entendit avec le bruit de l'explosion. Il était seul, par terre, replié sur lui même sous la douleur. À travers la douleur, Harry entendit des rires, des rires faisant froid dans le dos, qui semblait provenir de l'explosion elle-même.

Harry tenta d'analyser la situation. Il était tombé sur Magnolia Cresent, son balai et sa cape était environ à 20 mètres plus loin. Il rampa jusqu'à eux, tenait son bras cassé près de son corps. Mettant la cape sur lui-même avec son bras intact et monta sur son balai. Il s'envola au-dessus des maisons encore une fois et vit Privet Drive. Ce qu'il vit était un véritable cao. Sa maison, ainsi que celle à droite et à gauche était complètement détruites. Le deux, quatre et six de Privet Drive n'était plus. Plusieurs maisons autour de celle-ci brûlaient de flammes vertes. Flottant au-dessus des ruines du quatre Privet Drive, se trouvait la marque des ténèbres, d'où un rire démoniaque s'échappait.

« NON! » cria Harry. « NON ESPÈCE DE SALAUD! ILS ÉTAIENT MA FAMILLE, LA SEULE FAMILLE QUI ME RESTAIT. TU VAS PAYER! TU VAS PAYER FILS DE PUTE! JE VAIS TE TUER! »

Harry commenca alors à pleurer. Pas seulement de petites larmes, mais de gros sanglots. Il ne sut jamais combien de temps il était resté là, à pleurer, mais quand il regarda une nouvelle fois en-bas dans la rue, il put voir les services d'urgences à l'œuvre. Je dois quitter cette endroit pensa-t-il, aller à Poudlard ou…ou, trouver quelqu'un de l'ordre. L'ordre…Arabella Figg. Elle n'était pas sorti dans la rue, ce qu'il trouvait étrange puisque la plupart des résidents du quartier étaient sortis de leurs maisons pour comtempler le désastre de Privet Drive. Il atterit silencieusement devant sa maison, et alla cogner à sa porte, grimaçant en accrochant son bras sur le mur. Il n'y eut aucune réponse. Il cogna encore. Cette fois, la porte s'ouvrit d'elle même. Harry entra prudemment, tenant sa baguette devant lui en entrant..

"M...Mme Figg, » begaya-t-il, "c'est Harry Potter. Je… » Tout était d'un calme absolu, cela en était énervant. Il y avait une faible lumière provenant du salon, il s'approcha tranquillement et poussa la porte, faisant craquer la penture. Harry s'arrêta et s'écroula au sol en entrant dans le salon. Assis dans la chaise, près du feu, était étendu Arabella Figg…couverte de son propre sang. Harry sentit son ventre se tordre, lançant un autre regard à Mme Figg, Harry vit que quelqu'un lui avait tranché la gorge. Il ne pouvait pas y croire. Voldemort avait fait en sorte que même s'il réussissait à survivre à l'explosion de sa maison, personne ne pourrait lui venir en aide. Il n'y avait personne. Et maintenant? Il décida de ne pas rester dans la maison, il ne pouvait tout simplement pas. Retourner à l'extérieur, il se couvrit de la cape et grimpa sur son balai pour s'élever dans le ciel. Qu'est-ce que je fais maintenant? Ils ont tué tout le monde…Je dois aller à Poudlard.

Harry sortit sa baguette et utilisa la nouvelle version du sort pointe au nord qu'il avait appris plus tôt cette été. « Pointe à Poudlard, » dit-il, posant sa baguette bien à plat dans la paume de sa main. La baguette tourna un moment avant de pointer vers la droite. Jetant un dernier regard à Privet Drive, il se retourna, pour se diriger dans l'obscurité de la nuit, loin de la destruction et de la mort, versant une larme pour tout ceux morts cette nuit….tout ceux morts par sa faute…

Le matin suivant, 1 septembre- 7 heures

Nymphadora Tonks avait été désigné pour prendre Harry et l'emmené à la gare. Elle avait été choisie principalement pour ses capacités à…conduire un véhicule moldu. Ce matin là, alors qu'elle n'était qu'à quelques rues de Privet Drive, elle nota une fumée noire s'élevant dans le ciel quelques rues plus loins. Ce doit être un feu, pensa-t-elle, alors qu'elle se rapprochait de sa destination. La fumée était de plus en plus visible alors qu'elle se rapprochait de Privet Drive. Elle ne pouvait pas encore voire la rue, mais elle savait que c'était au prochain coin de rue.

Tonks tourna le coin de rue en question, mais freina brusquement. La rue était bloquée par des véhicules d'urgence de toutes sortes et des barricades de police. Véhicules policiers, ambulanciers, et des pompiers bloquaient la rue entière. Elle sortit de son véhicule et courut désespérément près du premier pompier qu'elle trouva. « Qu'est-il arrivé? » demanda-t-elle, craignant le pire.

« Vous habitez ici? » grogna-t-il. L'homme était visiblement épuisé, et semblait avoir mauvais caractère.

« J'étais supposé prendre quelqu'un dans cette rue, » dit-elle nerveusement.

« Quel numéro? »

« Quatre. »

Le visage du pompier se décomposa au son de ce chiffre. « Je suis désolé, »dit-il, mais cette maison a complètement été détruite. »

« Quoi? » hurla-t-elle, attrapant le pompier par les épaules fermement, peut-être même un peu trop. « Qu'est-ce qui est arrivé? »

« Nous ne savons pas, » répliqua-t-il. « Nous pensons que la famille du numéro quatre faisait quelques expériences avec des explosifs ou des feux d'artifices, quelque chose du genre. »

« Explo…Quoi?…Pourquoi? »

« Parce que quand nous sommes arrivés ici la nuit dernière il y avait cette énorme crâne vert flottant au-dessus de ce qui restait du numéro quatre, c'est-à-dire pratiquement rien. Elle s'est effacée cependant, je suis désol »

Tonks se détourna du pompier et se rua vers la voiture. Elle retourna par la rue par laquelle elle était arrivée. Dépassant voiture, camion, et même un homme à pied un peu bizarre. Lorsqu'elle repéra enfin un endroit assez isolé elle s'arrêta. Tonks sortit de la voitture et courut jusqu'à cette ruelle assez isolée, elle vérifia s'il n'y avait aucun moldus. Il n'y en avait aucun. Pop! Elle disparut.

Tonks réapparu instantanément, environ 100 milles plus loin, à l'extérieur des limites de Poudlard. Elle courut jusqu'au château le plus vite qu'elle put, ne s'arrêtant que lorsqu'elle fut arrivée à la porte principale. Elle l'ouvrit et se mit à courir encore une fois, à la recherche de quelqu'un pouvant la conduire auprès de Dumbledore, mais il n'y avait personne. Le château semblait vide.

« HELLO, » cria-t-elle. « EST-CE QU'IL Y A QUELQU'UN ICI! HELLO, HEL… »

« Nymphadora? Dit Dumbledore, apparaissant en haut des escaliers. « Pourquoi tous ces hurlemnents? Je croyais que vous êtiez supposer passer prendre Harry? »

Tonks soupira de soulagement, et se rappela soudain la raison de sa venue au château. « DUMBLEDORE. Harry….Privet Drive…La marque des ténèbres…détruite, » begaya-t-elle, alors qu'elle essayait de reprendre son souffle et de parler en même temps.

« Silence, » dit fermement Dumbledore, son visage soudainement pâle. « Maintenant dit moi. Qu'est-il arrivé? »

« Je…Je suis arrivée à Privet Drive po…pour prendre Harry comme convenu mais…Oh Dumbledore, il est partit, la rue entière est détruite et…et le pompier m'a dit qu'il a vu la marque des ténèbres au-dessus de la maison d'Harry », cria-t-elle.

Dumbledore descendit les escaliers, laissant Tonks là où elle était. Il entra dans la salle de classe la plus proche et se dirigea vers le foyer, prenant un peu de poudre de cheminette dans une poche de sa robe. « Little Whinging, » dit-il. Il se tendit peu avant l'atterissage, mais tenta tout de même d'atterrir grâcieusement dans le salon d'Arabella Figg.

Dumbledore sentit immédiatement que quelque chose n'allait pas. Et il vit ensuite ce que c'était. Il vit le corps d'Arabella Figg, étendue dans sa propre chaise, du sang déjà sèché la recouvrant. Dumbledore fut choqué au premier instant. Il se dirigea vers le corps de Mme Figg et lui ferma les yeux avec ses mains. Il soupira et regarda par la fenêtre pour voir la destruction du quatre, Privet Drive.

Il s'écroula dans une chaise, toute force l'abandonnant. Non, pensa-t-il, Voldemort a gagné. Il a réussi à contrer l'ancienne magie…et Arabella. Après quelques minutes, il se releva, et se dirigea de nouveau vers le foyer, parlant d'une voix quelque peu instable, « 12 Grimauld Place. » Le monde se mit à tourner.

Dumbledore sortit du foyer et se retrouva dans la cuisine du quartier générale de l'Ordre du phénix. Il vit Remus assis à la table, lisant la Gazette, pleinement concentré. Lupin leva la tête et le vit, ses sens de loup-garou détectère quelque chose n'allant pas. « Dumbledore, » dit-il prudemment, « qu'est-ce qui vous amène ici, je croyais que vous restiez à Poudl… » Lupin regarda une nouvelle fois Dumbledore. Il semblait avoir vieilli, et paraissait plus fatigué que jamais auparavant. « Es…est-ce que ça va? »

« Remus. C'est Harry…il est m… »Dumbledore hésita. « Il est mort Remus, Voldemort l'a assassiné à Privet Drive…la nuit dernière. »

Lupin se leva et se dirigea vers Dumbledore. « Non, » dit-il. « Votre magie, votre protection. C'est… »

« Il m'a battu Remus. Il a réussi à passer la protection. »

Lupin s'écroula dans sa chaise, se sentant désespéré. Dumbledore lui parlait mais il n'entendait aucunement ce qu'il disait.

« Nous devons le dire à l'ordre. » dit-il. « Mais je dois tout d'abord aller voir les Weasleys. Est-ce que je peux te demander de réunir l'ordre? »

Lupin l'ignora. Il repensait au temps où il avait appris à Harry le charme du patronus. Il repensait à James, il avait échoué, face à James…et Sirius. Il leur avait promis de prendre soin d'Harry si quelque chose… « REMUS! » Lupin se secoua et revint à la réalité.

« Hmmm? Oh oui Dumbledore. L'ordre…Je vais…je vais les faire venir. »

Dumbledore se mit dans le foyer pour la troisième fois. « Le Terrier, » dit-il, en lâchant une poignée de poudre de cheminette.

Quand le monde revint stable, il se tenait dans le foyer des Weasley. Il n'y avait personne. « Bonjour, est-ce qu'il y a quelqu'un? » dit-il tout en sortant du salon. Il fit le tour de la cuisine, et se dirigea vers l'autre pièce. Il n'y avait personne dans la maison. Il les avait manqué. Il doivent sûrement déjà être en route pour King's Cross, pensa-t-il.

Dumbledore soupira d'épuisement, perdant le peu d'énergie qui lui restait dix minutes à peine auparavant, Il les aviserait plus tard. Maintenant il devait se rendre au Ministère. Il disparut dans un pop.

Gare de King's Cross, 10: 53 AM

« Ron, Ginny, dépêchez-vous, » dit Mme Weasley. « Le train part dans 5 minutes. »

« Est-ce que tu as vu Harry? » demanda Ron à sa mère. Les quatre Weasley courraient à travers la gare moldu vers la porte qui les mènerait vers le Poudlard Express.

« Non, chérie, mais je sûre qu'il est probablement déjà dans le train. »

« Probablement, » affirma M. Weasley. « Dumbledore s'est arrangé pour que Tonks passe le prendre. »

« Oh, et pourquoi? »

« Parce que c'est bien plus sûr de cette façon, » répliqua M. Weasley, alors qu'il approchait de la barrière. « Bien, vas-y en premier Ginny. »

Ginny, déjà presque appuyer contre la barrière attendit pour le bon moment…avant de traverser le mur. Ron la suivit, puis M. et Mme Weasley. La gare était pratiquement déserte, excepté pour quelques retardataires qui n'étaient pas encore montés dans le train. Aucun signe de Harry. Ron regarda partout pour le trouver, mais trouva Hermione au lieu d'Harry.

« Ron, »appela-t-elle, près d'une des portes du train, « par ici. »

« Hermione, » dit-il en se dirigeant ver elle. « Comment vas-tu? »

« Bien, très bien. Où est Harry? »

« Il n'est pas avec toi? » demanda Ron.

« Non…je croyais qu'il serait avec toi, puisque je ne l'ai pas vu ici. »

« Je ne l'ai pas vu. » dit Ron, devenant de plus en plus inquiet. « Tu ne crois pas que quelque chose aurait pu… »

« Je suis sûr qu'il va bien, »dit Ginny derrière Ron. « Dumbledore a probablement prévu autre chose pour lui. »

« Oui, mais si… »

« Dans le train maintenant, tout le monde! » ordonna Mme Weasley qui venait d'arriver. « Oh!, bonjour Hermione. »

"Bonjour Mme Weasley. Je suppose que vous ne savez pas où est Harry? »

« Il n'est pas là? » demanda Mme Weasley, dans une parfaite imitation de Ron.

« Dumbledore doit avoir prévu autre chose, » dit M. Weasley, qui venait de mettre les bagages dans le train. « pour la sécurité de Harry et tout. »

« C'est ce que j'ai dit, » dit Ginny. Chaucun d'entre eux se regardaient nerveusement.

« Maintenant allez, je suis sûre qu'il va bien, embarquer dans le train. »ordonna Mme Weasley.

« Mais si… »

« Je suis sûre qu'il va bien Ron, »coupa Mme Weasley. « Maintenant embarques dans ce train. »

« D'accord… »soupira Ron.

Hermione, Ginny et Ron embarquèrent dans le train, se sentant toujours inquiets pour Harry. Ils trouvèrent une cabine et firent bientôt leurs adieux à M. et Mme Weasley. « Au revoir M'man, au revoir P'pa, » crièrent Ron et Ginny à travers la fenêtre.

« Au revoir vous trois, » dit Mme Weasley. « Essayez de ne pas vous attirer d'ennui cette année. »

« On ne promet rien, » répliqua Ron, alors que le train sortait de la gare.

M et MmeWeasley regardèrent le train s'en aller jusqu'à ce qu'il soit hors de vue, jusqu'à ce qu'il ne soit plus qu'une traînée de fumée. Ils se retournèrent vers la barrière et commencèrent à marcher.

« Tu crois qu'il va bien? » demanda Mme Weasley.

« Je ne sais pas, » dit M. Weasley après un moment d'hésitation. Je suis sûre qu'on en aurait entendu parler s'il s'était passé quelque chose.

Mme Weasley hocha de la tête. Tous deux marchèrent en silence le reste du chemin. Aucun des deux ne voulant laisser transparaître l'inquiétude qui les rongeaient.


Réponse aux reviews :

Chessandmat : Ouais, c'est vrai c'est un peu le style du seigneur des anneaux le début! Mais comme c'est un excellent style… Merci pour la review!

Potter-68 : Nul en anglais tu dis? Ben ça s'apprend! Ya quelques années, j'avais de la misère à lire un texte en anglais! Et maintenant… Enfin, je vais continuer à traduire, t'inquiète pas pour ca, surtout que j'adore cette fic! Merci pour la review!

Onarluca : Il signifie quelques chose ton nom? Enfin, j'espère tu as aimé la suite, merci!

Abel : J'espère que ça te plaît toujours autant, sinon, ben…fait le moi savoir! Merci pour la review!

Narumela : Content que tu aime ce style, mais je crois pas que ca va rester comme ça tout le long! Enfin, si tu as lu ce chapitre, tu doit savoir un peu à quoi t'attendre maintenant! Merci de reviewer!

David : 1-ÉÉ, dans ta review tu me demandais combien de chapitre par semaine j'allais poster! Lolll Et bien je crois que la question aurais plutôt dû être combien par mois, lolll. Comme tu vois, les chapitre sont assez long, et sa ne prend pas seulement quelques heures pour tout faire, en tout cas, moi j'en suis incapable en si peu de temp! Mais bon, je vais faire mon possible, et si ca peux te réconforter, cette histoire est priotitaire à mes autres! Merci pour la correction à propos du nom de famille de Néville, sa arrive parfois que je réécrive des chose en anglais, loll

2- Comme tu vois, je suis long pour traduire, dsl, je te promet d'essyer de faire mieux, et puis comme je te l'ai dit par mail, on est maintenant 2 pour traduire, le chapitre 2 est en cours de traduction par Mawie, et je suis presque rendu à la moitié du 3, alors ca devrait aller plus vite! Merci encore et j'espère que tu as aimé!


N /A : Merci à tout ceux qui ont lu, j'espère que vous avez aimé! Oui? Non? Vous savez comment me le faire savoir! Enfin, pour que tout ça soit rendu lisible, vous devez dire un grand merci à Mawie! Ma grande correctrice et maintenant Co-traductrice! Au fait, pour ceux qui s'en sente capable, je vous conseil l'histoire en anglais! Et ceux qui ne s'en sente pas capable, et bien essayer quand même, c'est votre prof d'anglais qui va être content si vous commencer à lire en anglais!!Et bien, je n'ai plus qu'une chose à dire, c'est : au prochain chapitre!

Godric2