Auteur : Joe6991

Traducteur : Godric2

Correctrice : Mawie la championne !!!

Disclaimer : Moi, godric2, certifie que pratiquement rien ne m'appartient. Tout le mérite revient à la talentueuse J.K. Rowling, qui a su créé cette univers qui nous pasionne tant. Le concept de cette histoire, quant à lui, revient à l'auteur anglais Joe6991.

Résumé: Les Mangemorts ont attaqué Privet Drive, le numéro 4 a été détruits, et tout ces habitants ont péris, du moins, c'est ce que tout le monde croient… Harry a réussit a s'échapper, et il se dirrige maintenant vers Poudlard, blessé. Son chemins vers Poudlard n'aura pas été sans embûche, car un orde de Mangemort l'attendaient de pied ferme à Pré-au-lard. Une bataille aérienne sur balai s'en suivit. Par chance, Harry a certaines…disons habilété sur ces balais, il réussit donc à se rendre à Poudlard, pas intact cependant, ni par la grande porte. Il arrive donc gravement blesser, et par la fenêtre de la grande salle…

Harry Potter and the Sword of the Hero

CHAPITRE 3- BLESSURES DE GUERRE

Night falls on the eve of battle: another point of

No return. As "darkness crumbles away" into

Daylight, here is the calm before the storm, a

Time of hope and fear and of last minute memories

--Unknown

«Ça va Hermione, il va bien. » Dit Ron, alors qu'une larme solitaire apparaissaitdans le coin de l'œil d'Hermione, quelque chose qui arrivait de plus en plus souvent ces derniers temps.

« Oh, je sais. C'est juste…c'est juste que j'ai cru que nous l'avions perdu… » Hermione se mit a sangloter et se moucha alors qu'elle disait cela.

« Moi aussi…mais il est ici, vivant et en santé…bien, peut-être pas en santé…mais, en vie du moins. »

Ron et Hermione étaient assis au bout du lit de Harry, à l'infirmerie. Cela faisait maintenant deux jours, depuis qu'il avait fait son arrivée fracassante, et aussi depuis sa perte de conscience.

« Combien de temps crois-tu qu'il va rester endormi? » Demanda Ron.

« Je ne sais pas. Madame Pomfresh croit que s'il serait resté conscient, la douleur à sa jambe aurait été insupportable, alors c'est une chance pour lui qu'il soit inconscient. Je ne sais pas comment il a fait pour se rendre jusqu'au château dans cet état… »

« Sa jambe à l'air correcte maintenant, » dit Ron, regardant les bandages sur la jambe de son meilleur ami. Mon Dieu…il n'a jamais eu de repos, pensa Ron. S'il savait seulement à quel point il avait raison.

« Elle l'est aussi, » murmura faiblement Harry.

Ron et Hermione tournèrent la tête si rapidement, que Harry crut qu'ils s'étaient brisés le cou.

« HARRY! » cria Hermione, se jetant dans ses bras.

« Oh! …Hermione…Mes côtes…cassées."

« Oh! Désolé, » dit-elle rapidement, se relevant.

« Comment vas-tu? » demanda Ron d'un ton joyeux, mais Harry avait tout de même perçu la pointe d'inquiétude dans sa voix.

« Bien… » répondit Harry, sans plus d'explication, ne se sentant pas d'attaque pour ce genre de discussion.

« Es…es-tu sûr? Tu ne t'es pas manqué, cette fois… »

« Je sais, je sais, » dit-il, détournant le regard d'Hermione; des larmes coulant sur ses joues. « Je vais bien Hermione, vraiment,… ça va, » continua-t-il, voyant qu'elle n'y croyait pas. Il savait que ce n'était pas vrai, mais il avait besoin de paraître fort. Comment pouvait-il être le héros, le sauveur,… s'il craquait…

« Harry…qu'est-ce qui est arrivé….pourquoi est-ce que tu passé à travers la fenêtre? » pleura Hermione.

« Ce n'était pas mon but, mais je n'avais pas d'autre choix. J'étais poursuivi par des mangemorts et… »

Harry raconta tout son vol à partir de Privet Drive, essayant tout de même de ne pas trop mentionner les Dursleys, il en souffrait encore beaucoup il avait atterri dans une forêt, eu un rêve sur Voldemort, et comment les mangemorts l'avaient pourchassé, jusqu'à son arrivée dans la fenêtre de la grande salle. Lorsqu'il eut fini, il observa attentivement Ron et Hermione. Aucun d'eux ne semblait savoir quoi dire. Ils restaient simplement assis, dans un silence des plus inconfortable. Tous deux pleuraient, Hermione ouvertement, tandis que Ron tentait de le cacher.

« Voilà…c'est ce qui est arrivé, » dit Harry.

« Harry, tu as battu sept mangemorts! » murmura Ron, complètement ébahi.

« Oui,…je…je l'ai fait, » murmura Harry qui, maintenant qu'il y repensait, réalisa qu'il avait causé la mort de certains de ces hommes. C'était un sentiment étrange, il ne les connaissait pas, et ils avaient essayés de le tuer, mais…

Hermione sembla voir à quoi pensait Harry. « Harry, c'est… ce sont des mangemorts que tu as tu » dit-elle.

« Je…je sais, » mumura-t-il, ne regardant pas Hermione dans les yeux.

Hermione s'arrêta un instant, sentant sa détresse. « C'est bien Hary, c'était de l'autodéfense. »

« Mais je… »

« Non! Harry, c'était eux ou toi. Tu as fait le bon choix, » Ron approuva complètement Hermione.

Ils restèrent assis ainsi pendant un moment, un sentiment de culpabilité refaisait surface dans l'esprit de Harry quand la porte de l'infirmerie s'ouvrit. Un Albus Dumbledore entra, semblant plus en forme depuis le retour de Harry. Il se dirigea immédiatement vers le lit d'Harry.

« Professeur… »commença Harry, mais il s'arrêta alors que Dumbledore levait la main.

« Comment vas-tu Harry? » demanda Dumbledore.

« Je vais bien… juste un peu plus fatigué. »

« Mentalement aussi bien que physiquement, je suppose? » Harry ne répondit rien à cela, Dumbledore continua donc. « Peux-tu nous raconter ce qu'il s'est passé, s'il-te-plaît, Harry. »

Harry raconta une nouvelle fois son histoire à Dumbledore, qui l'écouta jusqu'au bout sans l'interrompre. Une fois qu'il eut fini, Dumbledore l'observa à travers ses lunettes en demi-lune avant de parler.

« Tu as dit que Sirius t'est venu en rêve, pour t'avertir d'une attaque imminente? » Les yeux de Dumbledore ne montrèrent aucun signe d'amusement à cette question, ils étaient même dangereusement sérieux.

« Oui, je me suis réveillé, et je croyais que c'était un rêve…Puis ma cicatrice a commencé à me faire mal, et j'ai su qu'il arrivait. Ça n'avait jamais fait mal autant avant, et elle s'est ouverte puis s'est mit à saigner, » Dit Harry, levant sa main vers sa cicatrice, sentant la plaie, déjà presque refermée.

« Intéressant…intéressant, » murmura Dumbledore.

« Savez-vous pourquoi j'ai vu Sirius? » demanda anxieusement Harry.

« Non, je ne sais pas, Harry. J'ai bien peur que les mystères de la mort sont ce qu'ils sont, des mystères. »

Harry prit cela comme une réponse typique de Dumbledore, qui était en fait plus comme une autre question qu'une réponse, à laquelle Harry s'attendait, ou avait besoin. Dans le silence qui s'ensuivit, Harry se surpris à penser aux Dursleys. « Professeur les….eee….les Dursleys….est-ce que….sont-ils vraiment… »

Dumbledore soupira. « Oui Harry….j'ai bien peur qu'ils le sont….ils sont morts sur le coup. J'ai….envoyé quelques Aurors à Privet Drive, pour en être sûr. »

Harry fixa Dumbledore. C'était comme si l'entendre de la bouche d'un autre avait confirmé ce qu'il pensait. Il savait maintenant qu'ils étaient vraiment morts; il n'avait plus aucune famille au monde. De vrai famille…Harry ne savait pas quoi faire, il ne savait pas quelle émotion il devait ressentir. Il aurait tout aussi bien pu pleurer, comme se mettre à crier à tue-tête, et briser tout ce qui se trouvait à la portée de main. Il opta pour la rage, et commença à penser à ce qu'il ferait à Voldemort la prochaine fois qu'ils se rencontreraient.

« Leurs funérailles, » continua Dumbledore, « sont dans quatre jours, ce Dimanche, tu as bien sûr, la permission d'y aller…si tu le souhaites, évidemment.

Soudainement, Harry ne sentit plus aucune rage, il se sentait maintenant étrangement triste. Il réfléchit un instant. « Mais… »

« Oui, Harry? »

« Et bien… c'est supposé être mes funérailles également. Je veux dire, la famille de mon oncle savait que je vivais là, ne vont-ils pas se poser des questions si je me montre à l'enterrement? »

« Oui, j'y ai réfléchi, »dit Dumbledore. « Mais ne t'inquiète pas. Les moldus qui savaient que tu résidais à Privet Drive ont eux une légère modification de mémoire; ils croient que tu passais ton été entier dans l'école où tu allais, et que tu n'étais donc pas à la maison lors de l'accident »

« Accident… » faillit s'étouffer Harry, une lueur de rage passant dans ses yeux verts.

« Les moldus du service d'urgence croient que la destruction a été causé par des explosifs et des feux d'artifices. » soupira Dumbledore, comme rattraper par des centaines d'années d'inquiétude.

« Feux d'artifices! »

« Plusieurs moldus ont vu la Marque des Ténèbre dans le ciel. Ils ont donc cru à un feu d'artifice. »

« Oh… » Ça a du sens, pensa Harry. « Bien je…crois que je vais aller à l'enterrement alors, » finit silencieusement Harry. Comment ne pouvait-il pas? Ils n'avaient peut-être pas été très aimables avec lui, mais ils l'avaient hébergé. Et c'était en plus de sa faute si Voldemort avait attaqué la maison…et Dudley était devenu son ami.

« Dumbledore sourit gentillement. « Très bien, Harry. Je crois qu'il serait mieux que tu partes ce Samedi. »

« Samedi? » dit Harry, « Vous avez dit que les funérailles seraient Dimanche. »

« C'est vrai, mais je crois que tu vas devoir t'acheter des vêtements appropriés pour les funérailles moldus. Je crois aussi que tu vas devoir t'acheter de nouvelles robes, et de nouveaux livres également. »

Harry soupira. « Oui…oui c'est vrai, tout a été détruit. C'était dans ma valise à Privet Drive. »

« Bien, tout est réglé alors. Je vais m'arranger pour qu'un membre de l'ordre t'accompagne, comme protection supplémentaire. »

« Vous croyez que Remus pourra venir? » demanda plein d'espoir Harry.

Dumbledore sourit. « Bien sûr, Harry. Je vais lui en parler ce soir. »

Dumbledore se leva et s'éloigna du lit et de la petite table au pied de celui-ci. Harry n'avait pas remarqué cette table jusqu'à maintenant, mais maintenant qu'il l'a voyait, il vit qu'elle était couverte de Chocogrenouille et de Draguée surprise de Berty Crochu. « Qui a envoyé tout ça? »

« Ce sont des présents de tes admirateurs, » dit joyeusement Dumbledore. « Tout le monde s'est beaucoup inquieté à ton sujet; j'ai dû donné de tes nouvelles chaque matin. »

« La pile de chocolat commençait à être vraiment haute, » dit Ron. « Alors j'ai dû manger quelques chocogrenouilles pour les empêcher de tomber. »

« Bon travail, » rit Harry, heureux de changer de sujet. Il se tourna ensuite vers Dumbledore. « Une Draguée surprise, Professeur? »

« Je crois que tu connais mes mésaventures avec ces sucreries, Harry, » dit Dumbledore, avec un petit sourire, « Mais je peux toujours essayé celle-ci, elle semble être à la crème! »

Dumbledore prit une boîte de Draguée surprise de Bertie Crochu, et en sortit le morceau de chocolat. Il le regarda attentivement et le mit en entier dans sa bouche.

« Oh seigneur, »soupira Dumbledore, « sang de Goblin, j'ai bien peur. »

Harry eut un petit sourire face à ce spectacle, tandit que Ron et Hermione, eux, était encore entrain de rire lorsque Dumbledore leur dit au revoir. Une fois que Dumbledore eut atteint la porte, il se retourna une dernière fois vers Harry.

« Tu es bien sûr dispensé de cours pour le reste de la semaine, Harry, » dit-il. « Madame Pomfresh croit qu'il serait mieux que tu ne te portes pas sur ta jambe pendant quelques jours. »

Dumbledore quitta l'infirmerie, les laissant seul tous les trois. Ron était retourné s'occuper de la pile de chocogrenouille, laissant Hermione et Harry parler.

« Tu es sûr que tu vas bien? » demanda Hermione, une main sur l'épaule de Harry.

« Je vais bien, Hermione, vraiment, je t'assure, c'est juste un peu douloureux. » Il n'avait pas répondu à la question d'Hermione, et il le savait, et malheureusement pour lui, Hermione était déterminée à ne pas en restez là.

« Ce n'est pas ce que je voulais dire….je… »

« Je sais ce que tu voulais dire… » la coupa Harry. « Les Dursleys étaient ma seule famille….cela prendra du temps, mais ça va bien aller, c'est juste que, pas maintenant…après les funérailles peut-être…je vais… »

« Harry, » dit Ron, en riant. « Tu ne croiras jamais ça, regarde. »

Harry tourna son attention sur Ron, assis au pied du lit. Il tenait une carte de chocogrenouille dans ses mains, et le regardait en riant.

« Qu'est-ce qu'il y a ? C'est juste une carte.. »

« Harry, regarde, » dit Ron, alors qu'il tendait la carte à Harry.

Harry prit la carte en jetant à Ron un regard plus qu'intrigué. La carte de sorcier célèbre ne représentait nul autre que lui-même, Harry James Potter. Il observa sa photo attentivement; c'était celle qui était paru dans le Quibbler l'année dernière, représentant un Harry bien plus petit, et bien plus maigre. Son portrait quitta le cadre de la photo, la laissant blanche. Il tourna la carte, et lu à l'endos.

Harry James Potter

Harry Potter, « Le garçon qui a survécu »,

Connu pour avoir survécu au sortilège de la mort,

La nuit d'Halloween 1981. Il est la

seule personne connue à ce jour à y avoir survécu.

Harry Potter étudie présentement à Poudlard,

école de sorcellerie. Il adore jouer au Quidditch

avec ses camarades et espère un jour

devenir Auror.

« Je suis une carte de chocogrenouille? » dit-il simplement.

«Je peux voir, Harry? » demanda Hermione.

Harry lui passa la carte, et se tourna vers Ron pour lui parler. Mais Madame Pomfresh choisit ce moment pour sortir de son bureau, son regard tomba immédiatement sur lui.

« Oh, vous êtes enfin réveillés, » dit-elle, alors qu'elle se dirigeait vers Harry. « Comment te sens-tu? »

« Eeee, bien, »dit-il. « Même si toutes mes articulations me font mal! »

« Oui…c'était à prévoir, avec tous vos os fracturés. Maintenant restez tranquille pendant que je vous examine, » dit-elle, d'un ton autoritaire.

Madame Promfresh sortit sa baguette de sa poche et la pointa sur Harry. Elle prononca une formule et bougea sa baguette le long de son corps. L'extrémité de la baguette devint bleue alors qu'elle la passait près de sa poitrine, de son bras et de son dos. Quand elle passa finalement près de sa jambe, la baguette tourna au rouge foncé.

« Humm… » murmura-t-elle.

« Qu'est-ce qu'il y a? » demanda Hermione, qui semblait nerveuse. « Est-ce que c'est normal? »

« Connaissez-vous le sort qui a atteint votre jambe, Potter? »

Harry pensa un moment, non; il n'avait pas entendu le nom du sort. « Non… » dit Harry. « Pourquoi? »

« Oh!, rien de bien sérieux…seulement, le sort qui vous a atteint ralenti la guérison de votre blessure. »

« Et il n'y a rien que nous puissions faire? »

« Vous allez seulement devoir donner le temps à votre blessure de se cicatriser. Quelques semaines et elle sera comme neuve. »

« Mais je dois aller…. À la cérémonie, dimanche, est-ce que…est-ce que je peux marcher quand même? »

« Évidemment, mais vous allez devoir rester au lit pour au moins quelques jours avant, et quand vous recommencerez à marcher, vous devrez mettre votre poids davantage sur votre jambe gauche. Je vais aussi vous donner une cane pour vous aider à marcher. »

« Une cane!…Et combien de temps est-ce que je vais en avoir besoin? Demanda Harry.

« Seulement une semaine ou deux, » dit Madame Pomfresh.

« Ah, d'accord… »soupira Harry. « Je suis cloué au lit jusqu'à samedi et je vais devoir marcher avec une cane, merveilleux! »

« J'en ai bien peur, Potter, mais c'est pour votre propre bien. »dit Madame Pomfresh, sur un ton final.

« Oui…mais… »

« Pas de mais. »

Madame Pomfresh finit d'examiner Harry en silence. Sa baguette demeura bleue tout au long de son inspection. Elle se dirigea ensuite vers son bureau, murmurant quelque chose à propos de 'jamais vu quelqu'un passé autant de temps blessé, exactement comme son père et ses amis' .

« Mais qu'est-ce que je vais faire, coincé ici, jusqu'à samedi? » se demanda tout haut Harry, ne voulant pas être laissé seul à ses pensées.

« Je ne sais pas mon vieux, mais nous on viendra te voir aussi souvent qu'on pourra, hein Hermione? »

« Bien sûr que nous le feront, » dit Hermione.

« Vous ne restez pas? »

« On doit retourner en classe. McGonagall a dit qu'on pouvait rester avec toi jusqu'à ce que tu te réveilles, mais maintenant, c'est le retour à la vie normal! » soupira Ron.

« Oh…d'accord. »

« Tu vas te trouver quelque chose à faire, j'en suis sûr, » le rassura Ron.

« Ouais…Oh! Où est ma baguette? »

« Ici, Harry, »dit Hermione. "Avec ta cape, la carte, et ton balai."

Hermione ramassa un sac de bagage blanc près du lit, et le passa à Harry. Sa baguette, la carte et sa cape s'y trouvaient.

« Et ton balai est ici, » dit-elle, le sortant d'en dessous du lit d'hôpital et le donnant à Harry.

Harry acquiesa. « Je vais devoir m'acheter une nouvelle malle. Tu peux le garder dans la tienne pour la semaine Ron? »

« Bien sûr. »

La cloche sonna, annonçant la fin du dîner.

« Vous n'avez pas besoin de partir maintenant, non ? » demanda Harry, plein d'espoir.

« Non, …on va rester pour aujourd'hui. » soupira Hermione avec un sourire.

Cette réponse réussit à arracher un sourire à Harry. « Merci, » dit-il sincèrement. Il réalisa seulement après un moment qu'il lui manquait quelque chose. « Oh, où est la montre, Ron? »

« Juste là, sur la table à côté de ton lit, »dit Ron, pointant la table à gauche de Harry.

« Elle est vraiment génial cette montre, »dit Harry, la mettant autour de son cou. « Et elle marche vraiment. » Il repensa à la fois qu'il s'en était servi juste avant l'attaque… « Merci beaucoup. »

« Oh mais ce n'était pas juste de moi, c'était de toute la famille…Oh! Maman et papa te souhaite un ' prompt rétablissement' », ajouta Ron.

« Très gentil de leurs parts. »

« Ouais…ils font aussi dire qu'ils viendront te voir plus tard dans la semaine, pour voir comment tu vas. Une partie d'échec? »

« D'accord, » approuva Harry. Il tenta de bouger sa jambe blessée pour avoir plus d'espace mais y renonça bien vite, grimaçant sous la douleur.

Durant le reste de la journée, Harry joua au échec avec Ron, alors qu'Hermione, elle, lisait Le Livre Des Sorts et Enchantements Niveau Six. C'était un bon moyen pour lui de ne pas parler de ses problèmes en fait…il n'était simplement pas prêt. Après que les cours de la journée furent fini, Hermione et Ron lui annoncèrent qu'ils allaient souper dans la grande salle, le laissant seul. N'ayant rien de mieux à faire, il décida de regarder leurs progressions sur la Carte des Maraudeurs. Il sortit sa baguette et le bout de parchemin.

« Je jure solonellement que mes intentions sont mauvaises. »

L'encre se déversa sur le parchemin pour former des lignes, qui eux formèrent des passages, jusqu'à ce que le château au grand complet soit représenté sur le parchemin, avec tous ses recoins, du moins, ceux explorés par les fabriquants de cette carte (donc tous les recoins, loll). Harry observa les deux petit points représentant Hermione et Ron, alors qu'ils se dirigeaient vers la grande salle. La plupart des étudiants se dirigeaient vers cet endroit à cette heure-ci. Harry vit un autre point traverser le château et se diriger vers l'infirmerie.

« Ça va, Harry? » demanda Hagrid, alors qu'il passait le seuil de la porte.

« Bonjour Hagrid, » dit Harry.

« Alors? Ça va mieux maintenant? »

« Je vais bien. »

« Non, ce n'est pas vrai, mais tu vas aller mieux. »Hagrid soupira. « Je suppose que tu es dispensé de cours pour la semaine. »

« Ouais….Je n'ai rien à faire pour les trois prochains jours… »

« Oh! Bien, je suis sûr que tu vas trouver quelque chose. »

Harry passa l'heure suivante à parler avec Hagrid. « J'ai trouvé quelques créatures intéressantes pour vous cette année, »dit-il. « C'est…tu continues toujours à suivre le cours de soin aux créatures magiques, non? » demanda-t-il, rempli d'espoir.

« Bien sûr! »

« C'est bien, qu'est-ce que tu as d'autres comme options »

« Je…je ne sais pas. Je dois choisir ce que je vais faire comme ASPICs, non? »

« Oui. Tu aurais dû le faire l'autre nuit mais…tu n'étais pas vraiment en état. Professeur McGonnagal va sûrement venir te voir dans pas longtemps pour faire tes choix, je crois. »

Ron et Hermione revinrent 10 minutes plus tard. Tous les quatres parlèrent jusqu'au environ de neuf heures, toujours en évitant de parler de comment Harry se sentait. Il était facile de deviner qu'il n'était pas encore prêt à en parler. Puis vint l'heure où Ron et Hermione durent retourner à la tour de Gryffondor. Ils dirent leurs au revoir à Harry et lui promirent de venir le voir demain. Il ne restait plus que lui et Hagrid maintenant.

« J'crois que j'devrais y aller aussi, »dit-il. « Allez nourrir Crocdur. »

« Oh…d'accord, à plus tard alors. »

Hagrid quitta l'infirmerie juste quand madame Pomfresh sortait de son bureau.

« Vous avez besoin de sommeil, Potter. »

« Ouais… » Marmona-t-il. Maintenant que Harry était seul, il n'avait pu que ses pensées pour tenir compagnie, et elles étaient des plus sombres. Il se repassait les évènements des dernières années dans sa tête. Tue l'autre…Cédric. L'arche…Sirius. Et maintenant les Dursleys…Je suis désolé. Alors que ces pensées envahissaient son esprit, il tomba lentement vers le sommeil. Mais ses rêves contenaient exactement les mêmes visions d'horreur, il se réveilla plusieurs fois cette nuit là, ses cauchemars ne le laissèrent pas une minute en paix.

Les jours suivants, Harry passa son temps avec Ron et Hermione, ouvrant quelques deux cents chocogrenouilles, ou regardants les points bougés sur la carte. Il sentait qu'il devait faire quelque chose, se garder occupé pour ne pas penser au passé.

Le jeudi matin, alors que tout le monde était en classe pour la journée, Harry était assis dans son lit, perdu dans ses pensées, quand la porte de l'infirmerie s'ouvrit. Mme Weasley entra, en peu de temps elle repéra Harry, et se rua vers son lit. « Oh Harry, mon chérie, » dit-elle, alors qu'elle se dirigeait vers lui.

« Bonjour Mme Weasley, »répliqua Harry, alors qu'il était enveloppé dans une étreinte des plus vigoureuse. « Et vous, comment allez vous? »

« Oh, je vais bien, mais toi… »

Harry savait ce qu'elle voulait dire, mais il n'était pas encore prêt…pas encore. « Ne vous inquiétez pas pour moi. Ce n'est qu'une blessure un peu plus dure à guérir, c'est tout… »

Molly Weasley s'était occupé d'adolescent à plein temps pendant environ vingt ans, elle savait que Harry était un dur. « D'accord, chéri, mais si tu as besoin de parler, cependant… »

« Je sais où aller. »

Quand la cloche du dîner sonna, Harry surveilla les points de Ron et Hermione se déplacer vers l'infirmerie sur la carte. Mme Weasley était fascinée par la carte. Harry lui expliqua qu'elle avait été faite par son père et son ami, alors qu'ils étaient à l'école.

Ses amis arrivèrent bientôt. Ron fut surpris de voir sa mère, et demanda où était son père. « Il devait travailler, Ron. Mais il te souhaite un bon rétablissement, Harry. » Quand l'heure du dîner fut terminée, Ron et Hermione partirent, et Mme Weasley en fit autant.

Il était bientôt midi, ce vendredi, et Harry venait juste d'ouvrir sa 150 ième chocogrenouilles(il avait maintenant 15 cartes avec lui comme image), Harry commençait vraiment à s'ennuyer. Il allait sortir la carte encore une fois, quand la porte de l'infirmerie s'ouvrit… »

« Professeur McGonagall? »

« Ah, Potter, j'espère que vous vous sentez mieux? »

« Oui, je vais bien, » dit lentement Harry.

« J'ai ici votre sélection pour vos ASPICs, »dit-elle. « Je crois que vous allez avoir besoin de savoir quel livre acheter demain, n'est-ce pas? »

« Ouais. »

« Planifiez-vous toujours de poursuivre une carrière d'Auror? »

Harry cligna des yeux, ne se souciant guère du sujet. « C'est ce qui est dit dans ma carte de chocogrenouille… »

Durant une fraction de seconde, Harry crut voir le début d'un sourire dans le coin de la bouche de son professeur, mais elle se corrigea rapidement. « Hem…Hem, » toussa-t-elle, « je crois que vous devriez avoir tous les cours requis pour l'entraînement d'Auror, excepté pour Potion, mais j'ai personnellement été voir le professeur Rogue, et il accepte de vous prendre dans son cours. »

« Oh…excellent, » dit Harry, avec un léger ton montrant ce qu'il pensait vraiment. Il avait ses problèmes avec Rogue.

Ignorant le ton de sa voix, le Professeur Mcgonagall continua, « Donc cela sera….Potion, enchantement, métamorphose, divination, oui Potter divination, et défense contre les forces du mal. »

« Qui enseigne les défenses contre les forces du mal? »

« Le Professeur Dumbledore n'a pas réussi à trouver quelqu'un pour ce poste, alors il enseigne cette classe jusqu'à ce qu'il trouve quelqu'un. »

« Dumbledore enseigne! »

« Oui, Potter, c'est bien le cas. Donc, ce sera tout. Je vais seulement vous rédiger une liste des livres qu'il vous faudra acheter. »

« Je veux aussi suivre Soin aux créatures magiques, » dit Harry.

« Très bien, Harry. »

Le professeur McGonagall sortit un morceau de parchemin et une plume d'aigle de sa robe et commença à écrire. Lorsqu'elle eût fini, elle donna le parchemin à Harry.

« C'est fait Potter, nous nous reverrons ; lundi en Métamorphose. Au revoir. »

« Au revoir, »dit-il, lorsqu'elle sortait de l'infirmerie.

Il regarda sa nouvelle liste de cours, huit en tout :

Le livre des sorts standars (niveau 6) par Miranda Goshawk

Théorie avancée de magie, par Adalbert Waffling

Métamorphose avancée par Emeric Switch

Enchantement avancé par Brumhida Goadly

Un Guide de Divination avancé par Cassandra Vablatsky

Créature Magique : niveau ASPICs par Darius Bluetooth

La Magie Noire : Une Étude Avancée par Albus Dumbledore

« Dumbledore a écrit un livre, » se dit Harry à lui-même. « Ça doit être bon. »

Harry regardait le ciel gris par une fenêtre ouverte de l'autre côté de la chambre. Une légère brise soufflait par la fenêtre, seulement elle était un peu trop fraîche au goût de Harry, il ne pouvait toutefois pas risquer de se lever et Madame Pomfresh n'était pas dans le coin. Il essayait de trouver une solution à son problème lorsqu'il entendit un bruit familier et vit quelque chose passer par la fenêtre.

« Hedwige, » dit Harry. « J'ai complètement oubli »

Hedwig atterrit sur le lit d'Harry et mordilla son doigt avec affection. Harry caressa le derrière de sa nuque et elle émit un huhulement de contentement avant de s'envoler de nouveau par la fenêtre vers la volière.

« Je suis content que tu ailles bien, » dit-il, après qu'elle soit partie.

Harry passa le reste de l'après-midi, alors que tout le monde était en classe, à compter le nombre de tuiles au plafond….1681. Quand la cloche sonna (N/T : ya une cloche à poudlard????) la fin de la journée, il attendait impatiemment Ron et Hermione, qui étaient supposés venir après avoir souper. Il se retourna lorsque la porte de l'infimerie s'ouvrit, espérant voir entrer Ron et Hermione, mais à la place, ce fut Remus Lupin.

« Harry. »

« Remus? »

Lupin marcha jusqu'au lit de Harry et laissa échapper un profond soupire. « Tu ne sais pas quel soulagement ce fût lorsque j'ai su que tu étais en vie, » dit-il finalement.

« Ouais, j'était aussi heureux d'être en vie. »

« J'espère bien que tu l'étais, » rit Remus.

« Donc tu viens avec moi demain? »

« En effet, nous partirons tôt le matin, et nous prendrons le Magicobus jusqu'au chemin de traverse. »

« Parfait, je n'en peux plus de rester coincer dans ce lit, » dit Harry dans un profond soupire.

« Vous pouvez en sortir maintenant, Potter, » dit Madame Pomfresh, qui avait quitté son bureau et marchait maintenant dans leur direction.

« Bonjour Poppy, » dit Remus.

« Remus, comment allez vous? »

« Oh, aussi bien qu'on pourrait l'espérer. »

« Excellent, ça fait du bien de vous voir en aussi belle forme. Maintenant, Potter, montrez- nous comment vous vous porter sur cette jambe. »

Harry s'assit lentement sur son lit, il se sentait étourdit, sûrement dû au fait qu'il ne s'était pas levé depuis un long moment. Il se tourna lentement et laissa tomber sa jambe gauche sur le plancher.

«Maintenant, Potter, j'aimerais que vous vous leviez en n'utilisant que votre jambe gauche. »

Harry montra son accord d'un signe de tête et se leva du lit lentement seulement avec sa jambe gauche, ce qui lui donnait l'air d'être plus lourd d'un côté.

« Bien, maintenant mettez prudemment un peu de poid sur celle de droite. »

C'est ce que fit Harry. Il posa sa jambe sur le sol et commença à y mettre un peu de poids jusqu'à ce que…

« Argh…Ow, » se plaignit-il, avant de retomber sur le lit.

Madame Pomfresh secoua la tête. « Vous allez définitivement avoir besoin de cette cane; je vais aller la chercher. »

Elle retourna dans son bureau, disparaissant à leur vue, laissant Harry et Remus entre eux.

« Est-ce que ça fait si mal que ça? »

« Jusqu'à maintenant ça n'avait pas fait mal du tout, jusqu'à ce que j'essaye de marcher dessus. »

« Et bien, la pratique mène à la perfection, tu va devoir te pratiquer à marcher avec cette cane. Je suis sûrement mieux de te laisser seul pour essayer, je vais rester dans la suite des visiteurs cette nuit, et je serais ici tôt demain matin, alors repose toi. »

« D'accord, Remus, à demain alors. »

Remus quitta juste quand Madame Pomfresh revenait, emportant avec elle une cane brune avec un manche en ivoire. « Voilà, Potter, » dit-elle. « Maintenant, essayons une nouvelle fois. »

Harry passa le reste de la soirée à apprendre comment marcher avec la cane. Ron et Hermione vinrent lui rendre visite, mais furent vite expulsés par Madame Pomfresh. Au environ de vingt-deux heure, il était déjà assez à l'aise avec la cane et pouvait marcher la longueur de l'infirmerie sans trop de mal.

« Ex……excellent,Potter, » bailla Madame Pomfresh. « Je crois que c'est parfait, vous pouvez marcher suffisamment bien maintenant, bonne nuit. »

Elle quitta ensuite l'infirmerie pour rejoindre ses appartements. Harry s'écroula sur son lit. Cessez de penser à sa culpabilité et la douleur qu'il en restentait durant la journée était une chose, mais quand Harry sombra dans le sommeil, ses rêves lui firent un plaisir de lui remémorer le tout. Il vit la renaissance de Voldemort. La lumière verte enveloppant Cédric. Sirius tombant derrière le voile. La destruction de Privet Drive, et plus récemment, le cauchemar à propos de Dudley. Harry se tenait dans sa chambre à Privet Drive, tout autour de lui était en flamme. Il se retourna et vit Dudley, seulement, il était couvert de sang, de profondes entailles déchirant sa chair, plusieurs brûlures couvraient également son corps, dans la moitié de son visage. Dudley ne faisait aucun geste, il se tenait seulemement là, regardant Harry, qui lui demandait pardon. À ce moment, Harry s'éveilla en sueur.

« Harry. Harry…HARRY! »

"Qu'est-ce que tu veux?"

"Il est six heures, allez debout."

Harry se retourna dans son lit et se mit face à Remus. Il tenait sa baguette d'une main, et de l'autre un paquet. Harry se leva de son lit et attrapa sa cane. Il allait se préparer à partir mais….

« Remus, je n'ai aucunes robes, seulement ce pyjama. »

« Je sais, tiens, prend ça, » dit-il, passant à Harry le paquet qu'il transportait. « Rien de bien spécial…juste quelques robes noires. »

« Excellent, » dit Harry, alors qu'il prenait le sac et commençait à se changer. »

Une fois cela fait, il prit sa montre, et la mit autour du cou, puis prit sa baquette et la carte des Maraudeurs et les mit dans sa poche. Il se déplaça ensuite vers Lupin, ignorant la douleur à sa jambe et le suivant en dehors de la chambre.

« Comment vas ta jambe? » demanda Lupin, arrêtant une seconde pour laisser le temps Harry de le rattraper. »

« Elle fait un peu mal… »

« Je vais aller plus lentement, » Dit Remus, très préoccupé par la jambe de Harry.

« Merci. »

« Donc…aujourd'hui. Nous allons allez au chemin de traverse par le magicobus, cela prendra environ une heure. Ensuite nous pourrions prendre le dîner au chaudron baveur, en attendant que les magasins ouvrent. Après le dîner ont pourraient allez du côté moldu pour t'acheter un habit pour…pour les funérailles »

« Ça m'a l'air bien, »dit Harry.

Ils marchèrent le reste du chemin en silence, ayant comme seul bruit le son de la cane de Harry sur le plancher de pierre. Ils arrivèrent rapidement à la porte principale.

« Attend, » dit Lupin, se déplaçant vers la porte pour l'ouvrir.

Une fois dehors, ils decendirent les escaliers et empruntèrent le chemin menant à la grille. Il faisait particulièrement froid ce matin là, le soleil commençait tout juste à se pointer le bout du nez, ne produisait qu'une pâle lumière sur le monde. La rosée était encore bien présente, et les nuages étaient bas dans le ciel. Regardant vers le lac, Harry pouvait voir le calmar géant se déplacer gracieusement sous la surface.

« Fraîche matinée, » commenta Lupin, alors qu'il sortait sa baguette de sa poche.

« Ouais… » Mumura Harry, alors que l'énorme magicobus mauve apparaissait devant eux.

Les portes s'ouvrirent, et Stan sauta hors du bus, plus boutonneux que jamais.

« Bienvenue dans le Magico…Oh, salut Néville, » dit Stan, avec un clin d'œil.

« Salut Stan, »répondit Harry, alors que lui et Lupin montèrent dans le bus.

« Quelle destination cette fois-ci, jeune homme? » demanda Stan.

« Chemin de traverse, le Chaudron Baveur. »

« Ce sera un Gallion, 12 Mornilles, » dit Stan.

Lupin lui donna quelques pièces, chuchotant quelque chose à Stan, puis se dirigea Harry vers des sièges libres près de la porte. Ils s'assirent, et avec une légère détonation, le bus décolla.

« J'ai donné à Stan quelques pièces supplémentaires. On devrait arriver dans environ 10 minutes, » dit Lupin.

« Excellent, je déteste ce bus, » Harry grimaça, alors que sa jambe se cognait contre un poteau.

Dix minutes plus tard, le Magicobus s'arrêta devant le Chaudron Baveur. Harry et Lupin descendirent, remerciant Stan au passage, et se dirigeant vers le pub.

« On peut aller à Gringott's en premier? » demanda Harry.

« Bien sûr….par là alors. »

Harry suivit Lupin dans la rue déserte du chemin de traverse. Tous les magasins étaient fermés, et n'allaient pas ouvrir avant au moins une heure ou deux. La rue était mortellement calme, et Harry se surprit à tenir fermement sa baguette dans sa robe. Leurs marche en direction de Gringotts se déroula sans encombre, et ils furent rapidement arrivés devant le Goblin gardant l'entrée, qui les laissa passer sans encombre. La banque était aussi active qu'à l'heure du dîner, pratiquement tous les Goblins étaient occupés à compter leurs Gallions ou à examiner des bijoux. Harry et Remus continuèrent leurs chemins jusqu'à trouver un Goblin libre.

« Cette endroit n'est donc jamais fermé? » demanda Harry.

« Non, c'est ouvert toute la journée, tous les jours. Sauf pour la fête des Goblins. »

Harry hocha la tête, se demandant ce que pouvait bien célébrer les Goblins. « Oh attends Remus…je…je n'ai pas ma clé…elle était dans ma valise. »

« Ce n'est pas grave, ces clés sont magiques. Si elles sont détruites, une nouvelle apparaît ici. »

Ils se rendirent jusqu'à un comptoir et le Goblin s'arrêta dans son travail pour les regarder. « Oui? » dit-il.

« Mr. Harry Potter est ici pour un retrait, ainsi qu'un échange, » énonca Lupin.

« Ahh…Mr Potter, » dit le Goblin, se tournant vers Harry. « Oui…nous avons votre nouvelle clé. » Le Goblin claqua des doigts et une clé en or apparue dans sa main. « Tenez. Maintenant le retrait, combien souhaitez vous retirer? »

Harry réfléchit un instant, il décida d'en sortir assez pour le reste de l'année. Oh, et bien disons 175 Gallions, plus un autre 50 convertis en argent moldus, s'il vous plaît, » dit Harry.

« Très bien. Le chariot de mine ne fonctionne pas, si tôt le matin, mais je vais prendre l'argent du coffre à l'étage et nous déduirons les galions de votre compte plus tard aujourd'hui, ça vous va? »

« Très bien. »

Le Goblin descendit de sa chaise et disparut derrière le comptoir. Il marcha jusqu'au coffre situé dans un coin reculé de la salle. Il revînt cinq minutes plus tard avec trois sacs de galions et un rouleau d'argent moldus. « Voilà Mr. Potter, 175 Galions et 50 convertis en argent moldus, ce qui fait trois cent cinquante livres, avec le présent taux de change. Veuillez signer ici. »

Harry signa le formulaire du taux de change, et ramassa son argent, mettant ses sacs en sécurité dans sa robe (avec difficulté). J'ai besoin d'une valise, pensa-t-il, alors que lui et Lupin sortaient de la banque.

Après avoir marché (boité, pour Harry) jusqu'au chaudron baveur, Lupin et Harry entrèrent dans le pub. Il était le même que d'habitude…sombre et sale. Quelques sorciers étaient assis dans un coin à une table et une vieille sorcière buvait quelques chose ressemblant à de la fumée pure, excepté pour ces quelques personnes, le pub était vide.

« TOM? » cria Lupin. « TU ES LÀ, TOM? »

Tom sortit d'une porte derrière le bar. Il apparut tenant une copie de la Gazette. « Ah…Lupin, tu as entendu ça? Le jeune Potter est en vie… »

« Oui, Tom, je sais…en fait…dit bonjour, Tom. »

Harry s'était nerveusement tenu derrière Lupin. Il vit le visage de Tom se transformer sous la surprise et faire une sorte de bruit bizarre

« Bonjour Tom, »rit Harry.

"M….Mr. Potter," bégaya Tom.

« Pouvons-nous déjeuner, Tom? » demanda Lupin.

« Oh…bien sûr, venez dans l'autre pièce…Du bacon, des œufs et des saucisses, ça va? »

« Excellent, Tom. »

Harry et Lupin s'assirent à la table en bois alors que Tom allait chercher leurs déjeuners.

« Tom est un membre de l'ordre, en passant… » Murmura Lupin.

« Tom! Pourquoi? »

« Il voit beaucoup de chose dans ce pub, il est très précieux pour l'ordre. »

« Oh… »Harry resta assis en silence pendant un moment. « Je ne savais pas que la Gazette savait que j'avais failli mourir. »

« Ouais…mais ils viennent seulement de découvrir que tu étais vivant, n'est-ce pas bizarre? Considérant le fait que tu es revenu depuis…. au moins cinq jours. »

« Probablement que ma mort se vend mieux, » dit Harry, un sombre sourire sur ses lèvres.

Harry se retourna alors que la porte s'ouvrait et que Tom entrait avec des plats de nourriture et des pichets de jus. « Ce sera tout, messieurs? » demanda-t-il.

« Pouvons-nous avoir deux chambres pour cette nuit s'il te plaît, Tom? »

« Bien sûr, la numéro trois et quatre sont libres. Je vais les préparer dès maintenant, excusez moi. »

Une heure plus tard, Harry et Lupin se préparèrent à partir, ils dirent un bref bonjour à Tom en sortant et furent vite de retour sur le chemin de traverse. La rue grouillait maintenant de sorciers et sorcières. Tous les magasins étaient maintenant ouverts.

« Quel endroit en premier, Harry? » demanda Lupin, se rappelant de la cane de Harry.

« Je crois que je devrais aller m'acheter une valise pour commencer, pour pouvoir y mettre ce que je vais acheter. »

Harry s'arrêta un instant et se tourna vers la gauche, il avait cru voir quelque chose du coin de l'œil, il avait vu, juste là, dans le millieu de la rue, un canard géant. Derrière le canard, il y avait une boutique qui n'était pas là la dernière fois qu'il était venu sur le chemin de traverse….Weasley, farces et attrapes.

« Oh! Allez, »dit-il à Lupin. « On va voir! »

Harry et Remus traversèrent la rue et entrèrent dans le magasin. Il était littéralement bondé de monde, les gens se bousculaient pour acheter les produits de Fred et George. La première impression de Harry fut d'entrer dans une boîte rouge géante, tous les quatres murs avaient été peints dans un rouge feu, le plafond, quand à lui, semblait en feu. Il marcha à travers la boutique regardant toutes les variétées d'objets. Fred et George avaient inventés la plupart d'entre eux.

« HARRY! HEY GEORGE, C'EST HARRY, RAMÈNE-TOI!"

Harry se retourna et vit les deux jumeaux Weasley se frayer un chemin jusqu'à lui.

« Salut Fred, George, »dit-il, saluant les jumeaux.

« Harry, vieux frère, comment tu vas? Content que tu sois en vie. Nous savions qu'ils ne t'auraient jamais, mais…tu nous as donné une sacrée frousse. »

Fred et George jetèrent un regard à Harry montrant que c'était sa faute d'avoir été attaqué.

« Comment vont les affaires? » demanda-t-il, faisant un tour d'horizon du magasin.

« C'ets une vrai bombe! » dit George. « Les Galions nous tombent littéralement dans les mains, on a déjà acheté un autre magasin à Pré-au-Lard, et on travaille présentement sur quelque chose de vraiment spécial qui va nous rapporter une fortune. »

« Vraiment, quoi donc? » demanda Lupin.

« Bonjour Lupin, nous ne t'avions même pas vu, »dit Fred.

« Désolé, mais on ne peut rien révéler sur notre projet pour l'instant, mais vous allez bientôt savoir à Poudlard….peut-être à Noël…mais sinon, ça va définitivement être avant Pâques, »dit George.

« Nous avons promis à Dumbledore de garder le secret, »dit Fred.

« Tout le monde va adorer, ça je suis sûr. Qu'est-ce que tu fais ici, Harry, au fait? »

« Oh…Je suis ici pour acheter quelques affaires, une longue journée en perspective…je crois même que nous devrions y aller. »

« D'accord, mais revenez nous voir….et attendez vous à nous voir à la prochaine sortie à Pré-au-Lard. »

« Nous devrions avoir ouvert notre nouveau magasin d'ici là. Oh, Harry, prend un peu de ça. »

George donna à Harry un petit sac blanc rempli de petites balles argentées. Harry les regarda avec attention. « Qu'est-ce que c'est? » demanda-t-il.

« Des balles d'invisibilités, mange en une, et tu deviens invisible pour environ deux minutes. Elles allaient être dans notre tout nouveau stock de nouveauté, mais Dumbledore a dit qu'elle allait être utile pour l'ordre…il a donc acheté notre stock tout entier. Il a dit que ce serait peut-être mieux de ne les vendre qu'à lui, il a dit qu'elle pourrait être trop utile si elles tombaient entre de mauvaises mains. »

Harry hocha la tête. « Merci, on se revoit bientôt. »

« Fais attention à toi, Harry. »

« Ne va pas tomber d'un autre balai, » plaisanta Fred.

Harry et Lupin sortirent de la boutique et continuèrent leur chemin. Ils avancèrent sans s'arrêter jusqu'à ce qu'ils arrivent au magasin d'accessoires pour sorciers. À l'intérieur, Harry ré acheta la plupart de ces anciennes affaires.Lui et Lupin sortirent 10 minutes plus tard avec une nouvelle valise, un chaudron, des gants en peau de dragon et des flacons de potion.

« Ça va être dure de traîner tout ça toute la journée, »dit Harry. « Spécialement avec ma cane. »

« Que dirais tu si on mettait tout dans ta valise et que je l'apporte dans ta chambre au Chaudrons Baveur. Tu pourrais faire ce que tu veux et on se rejoindrait ici pour dîner, ça te va? »

« Ça serait bien, on se revoit dans quelques heures, Remus. »

Remus fit signe que oui de la tête et s'en alla, faisant léviter la valise devant lui en remontant la rue en direction du Pub. Harry se retourna et regarda aux alentours. Où je vais maintenant? Pensa-t-il.

Il opta pour Madame Malkin, robe pour toutes occasions, étant donné que c'était plus près. Mais en chemin, quelque chose d'autre attira son regard. C'étit un endroit devant lequel il était passé assez souvent, mais jamais en considérant d'y entrer. Pourquoi pas? Pensa-t-il, et il se dirigea vers l'attelier de Coiffure et de Piercing de Cécilia.

Harry entra chez la coiffeuse et fût immédiatement cloué sur place par la forte odeur d'encens du magasin. Cela lui rappella immédiatement ses cours de divination de Poudlard. Les murs de la boutique étaient couverts de photo de sorciers et sorcières montrant leurs coiffures ou leurs piercing. Il y avait un grand miroir sur le mur du fond et plusieurs chaises avec de l'équipement de coiffure et de perçage à côté d'elle, des vitrines longeaient le mur, montrant des boucles d'oreilles et des anneaux pour le perçage, et il y avait aussi un bureau où une petite sorcière était assise lisant un magasine.

Harry s'avança lentement vers la jeune femme. Elle avait de longs cheveux blonds qui semblaient changer de couleur quand elle bougeait la tête. Son visage était percé à tous les endroits possibles et imaginables (sourcils, nez, oreilles, langues, lèvres). Il s'approcha de son bureau.

« Eee… »

La femme leva son regard vers lui. « Bonjour, est-ce que je peux vous aider? »

« Je…je me demandais si je pouvais me faire couper les cheveux. »

« Certainement, »dit-elle, en souriant. « Suivez-moi. »

Elle conduit Harry près du long miroir accroché au mur et elle le plaça devant. « Maintenant tenez vous là et regarder dans le miroir, » dit-elle.

Et c'est ce que fit Harry, regardant pendant un moment son reflet, rien ne semblait se passer. « Pourquoi est-ce… »

« Maintenant, voyons voir, »dit le miroir. « Peut-être cela? »

Le miroir devint flou, et le reflet de Harry changea. C'était toujours lui, mais avec une nouvelle coupe de cheveux, il avait maintenant du gel dans les cheveux, formant des pics.

« Non, je ne crois pas, »dit le miroir. « Essayons celui-ci. »

Le miroir devint flou encore et cette fois il avait….rien. Il n'avait pas le moindre petit cheveux sur la tête. La jeune femme à côté de lui retint sa respiration pendant quelques secondes quand elle vit la cicatrice, mais elle se reprit rapidement.

« Non, non, non, »rit le miroir, « mais à qu'est-ce que je pensais…Voyons celui-ci. »

Le miroir devint flou pour une troisième fois, et la coupe de cheveux suivante lui allait parfaitement. Ses cheveux était court sur les côtés et ne couvraient pas ses oreilles, il était aussi plus court sur le dessus. Il n'avait plus de mèche de cheveux couvrant sa cicatrice, cependant, elle était visible pour quiconque voulait la voir, mais ça n'avait pas d'importance, il aimait ce style,… tout comme le miroir. Il ne ressemblerait désormais plus au petit garçon fragile et faible, il était maintenant vraiment lui-même.

« Oui…celle-là, je finis toujours par trouver à la fin, »dit le miroir.

« Vous aimez celle-ci… Mr.Potter? » demanda la sorcière.

« Oui, »dit Harry.

« Très bien, assisez-vous ici, s'il-vous-plaît. »

Harry s'assit sur la chaise pendant que la femme sortait sa baguette et murmurait un sort. Des ciseaux apparurent au bout de sa baguette et elle commença à couper ses cheveux. Ce fut fini en dix minutes, ses cheveux ressemblaient en tout point à ce que le miroir lui avait montrer.

« Merci, »dit-il. « C'est parfait. »

« Ça vous va très bien, » dit-elle.

Harry se leva de sa chaise et attrapa sa cane, il se dirigea vers le bureau et donna trois Galions à la sorcière. Après l'avoir remercié et dit au revoir, il se retourna pour partir, mais quelque chose attira son attention, dans une des vitrines. Sur un coussin, au centre d'un large coffret de bois, il y avait une petite boucle d'oreille en or. Elle avait la même forme que la créature sur le livre que Hagrid lui avait envoyé pour son anniversaire, un lion avec des ailes. Il y avait une chaîne de seulement quelques maillons après la boucle d'oreille, la petite créature serait donc à quelques centimètres de son lobe d'oreille.

« Vous aimez celle-ci? » demanda la jeune femme, qui était apparue derrière lui. « Je l'ai eu d'un revendeur en Égypte, l'animal représenté est un Gryffon. »

« Un Gryffon… »Murmura Harry pour lui-même. Il semblait famillier avec l'animal, mais ne trouvait aucune raison au pourquoi.

« Voulez-vous que je perce votre oreille? »

Hary réfléchit un instant. Il n'aurait jamais imaginer se faire percer les oreilles, les seuls gars à Poudlard s'étant fait percé était Dean, à cause de ses origines moldus, avait-il dit, et Seamus, parce qu'il avait perdu un pari avec Dean. Il allait refuser mais le bijou attira une nouvelle fois son attention, il ne pouvait résister. « Ouais…et je voudrais cette boucle d'oreille. »

« C'est un excellent choix, or pure à 24 carats, l'homme en Égypte disait qu'elle avait quelques propriétés magiques, mais il ne savait pas lesquels, quoi qu'il en soit…12 Galions, et elle est à vous. »

Harry sortit de la boutique 20 minutes plus tard arborant sa nouvelle coiffure et sa boucle d'oreille. Il continua vers son objectif principal, le magasin de robes. Sur son chemin, il ne put faire autrement que de remarquer les gens le regardant, et parler en chuchotant.

« Regarde chérie, c'est Harry Potter! »

« Pourquoi est-ce qu'il a une cane…Qu'est-ce qui est arrivé à sa jambe? »

« Harry Potter, juste l"

« Il semble si différent de sur la photo. »

« Je peux voir la cicatrice. »

« Pauvre chéri…presque tué par tu-sais-qui l'autre jour. »

Harry commençait à être habitué à ces chuchotements maintenant, les ayant endurés pendant six ans environ. Mais aujourd'hui il semblait y en avoir beaucoup plus que d'habitude. La seule raison qui lui venait à l'esprit était que sa cicatrice devait être beaucoup plus visible, maintenant qu'il n'avait plus de mèche pour la couvrir.Il remarqua aussi tous les regards que la gente féminine de la foule lui adressait.

« HARRY? Harry, est-ce que c'est toi? »

Harry regarda au loin à l'entrée du magasin de Madame Malkin. Alicia Spinnet se tenait là, devant le magasin. Harry avait joué au Quidditch avec Alicia, dans l'équipe de Gryffondor, durant chacune de ses années à l'école. Elle était une excellente poursuiveuse.

« Bonjour, Alicia, » dit-il, se dirigeant vers elle. « Comment ça va? »

« Je vais bien… mais regarde toi, tu est si…beau. »

« Merci, » dit Harry, se sentant plus que flatté par le compliment. « Qu'est-ce que tu fais ici? »

« Je travaille ici, pour Madame Malkin. »

« Ça adonne bien…je suis ici pour acheter de nouvelles robes justement. »

« Oooohhh ! » dit-elle, tout excitée, lui attrapant le bras et l'entraînant à l'intérieur du magasin. « Tiens, laisse moi prendre tes mesures. » Alicia poussa Harry sur un tabouret, et elle commença à prendre ses mesures, alors qu'elle mesurait sa jambe, il émit un léger gémissement de douleur.

« Eee…Alicia, peux-tu faire attention à ma jambe…elle me fait un peu mal. »

« Je me demandais aussi à propos de cette cane, qu'est-ce qui est arrivé? »

Alors qu'Alicia continuait de prendre ses mesures, épinglant sa robe, Harry lui raconta l'histoire de la bataille avec les mangemorts, laissant de côté quelques détails. Quand il eut fini, elle le regarda.

« Tu es si brave Harry, »dit-elle simplement.

Harry soupira. « Brave? Nah…j'étais seulement stupide et effrayé, c'est la chance qui m'a permis de me rendre à Poudlard, seulement la chance, » dit sérieusement Harry.

« La chance…est-ce que la chance aurait pu te mener à travers toutes les chose dangereuses que tu as faites à Poudlard ces six dernières années? Tu as tué un Basilic, par Merlin! »

« Bien je… »

« Non, n'essaye même pas. Tu es un sorcier puissant, Harry…et un très séduisant, en plus, »dit-elle, l'embrassant sur la joue juste avant de tourner au rouge vif. « Bien…je…je vais aller préparer tes robes. »

« D'accord…. »répliqua sèchement Harry, alors qu'il descendait tu tabouret.

Alicia revint 5 minutes plus tard traînant 4 paquets. Harry la suivit jusqu'à la caisse.

« Ça fera 16 Galions, Harry. »

Harry donna les pièces à Alicia, il allait quitter mais s'élanca vers lui, contournant le comptoir et lui plaçant une main sur l'épaule.

« Qu'est-ce… » dit-il, mais s'arrêta net en voyant des larmes coulant sur ses joues.

« Harry, je…j'ai si peur, »dit-elle, dans un murmure à peine audible.

« Peur? »

« De la guerre…de…de…Tu-Sais-Qui. » Harry ne sut pas immédiatement quoi dire. Pour dire vrai il était un peu effrayé lui aussi. Mais il réalisa qu'elle était entrain de le lui avouer à lui. Elle croyait qu'il n'avait pas peur de Voldemort. « Je sais que ça peut sembler stupide pour toi…mais… »

«Ça ne me semble pas stupide du tout… » l'arrêta Harry. « J'ai peur, tout le monde a peur, mais c'est ce que Voldemort veut, » il ignora son tremblement de peur et continua. « Nous ne devons pas lui laisser voir cette peur….sinon il pourrait l'utiliser contre nous… »

Alicia sanglotait maintenant sur son épaule. « Vas…vas tu le combattre Harry? » dit-elle en pleurant.

« Oui, » dit-il fermemant, pensant à la prophétie. « Je vais le combattre…je vais le faire. »

« Mais si tu meurs? »

« Alors je mourrai…mais je ne resterai pas là à rien faire et le laisser gagner. Je ne resterai pas à rien faire, alors qu'il tue des innocents. »

Alicia s'arrêta de pleurer et le regarda dans les yeux. « Tu es brave Harry…Tu es la personne la plus courageuse que j'ai connu. » Elle l'embrassa une nouvelle fois sur la joue avant de se diriger vers l'arrière du magasin, laissant Harry seul.

« Tu vas t'en sortir, » se dit-il à lui même, avant de quitter le magasin.

À l'extérieur, le soleil était haut dans le ciel, produisant une intense chaleur. Il jeta un coup d'œil à sa montre, et réalisa avec surprise qu'il était dans le magasin de robes depuis au moins une heure. Il était onze heures trente et il était supposé rencontrer Remus au Pub dans une demi-heure. Je suis mieux de me dépêcher, pensa-t-il.

Harry se dirigea alors vers Fleury et Bott, et entra à l'intérieur. La librairie n'avait pas changé d'un poil, les livres couvraient la totalité des murs, ainsi que les hautes étagèrent. Des livres de toutes tailles, de toutes grosseurs, et tous poussiéreux à souhait. Il était le seul client. Harry se dirigea vers le vendeur, la douleur à sa jambe le faisant de plus en plus souffrir, il était resté trop longtemps debout, il avait besoin de se reposer.

« Bonjour, » dit le vendeur. « Puis-je vous aider? » demanda-t-il, sans même regarder Harry.

« J'ai besoin de ses livres s'il vous plaît, » dit Harry, alors qu'il lui donnait la feuille de parchemin avec le nom des livres.

« D'accord… » l'homme releva enfin la tête pour regarder Harry, et ses yeux suivirent le chemin habituel vers sa cicatrice. « Par ici. »

Harry s'assit sur une chaise pendant que l'homme allait chercher ses livres. Il revint environ 20 minutes plus tard, avec les livres, s'excusant d'avoir pris autant de temps.

« Je suis désolé, monsieur, »dit-il. « Mais nous rangeons habituellement les livres de Poudlard lorsque l'année a commencé. »

« Ça va, »répliqua Harry. « C'est combien? »

« Pour les huit, cela fera…neuf Galions. »

Harry paya l'homme et quitta la librairie. Il était content de ne pas avoir d'autre arrêt à faire, ses sacs pour ses robes et ses livres commençaient à être vraiment lourds, il commençait à sentir la fatigue envahir ses bras. Il se dirigeait vers le Chaudron Baveur, mais quelque chose arriva à cet instant, qu'il se rappelerait pour le restant de sa vie.

Le soleil éclatant de l'été s'était assombri, comme s'il allait se coucher, mais il n'était que midi. Il ne l'avait pas remarqué en premier lieu, mais maintenant il sentait le froid l'envahir. Harry le sentit avant de le voir. Son corps entier était devenu froid, il pouvait déjà entendre les dernières paroles de sa mère. Non, pensa-t-il, pas icipas maintenant…ne les laissez pas venir… Harry passa outre le froid qui l'envahissait, et releva la tête et regarda autour de lui; Personne d'autre ne semblaient affecté. Quelques uns s'étaient habillés de leurs capes, mais c'était tout.

Et c'est à ce moment que ça ce produisit. Venant de nul part, trentes Détraqueurs, ou plus, apparurent. Harry tomba à genoux, se tenant la poitrine, à l'endroit du cœur. Il faisait si froid. Alors que le rire démoniaque résonnait dans sa tête, il laissa tomber ses sacs et sortit sa baguette. Regardant autour, il put voir que les Détraqueurs affectaient maintenant les autres personnes sur la rue. Plusieurs tombèrent au sol, quelques uns hurlant de terreur.

Harry regarda les Détraqueurs bloquer la rue des deux côtés, emprisonnant quelques 50 personnes entre eux, entraînant une entière section de la rue dans une impénétrable noirceur. Environ 20 Détraqueurs venant par la gauche, et une douzaine par la droite. Harry était l'une des personnes prises au piège. Combattant le froid, il leva sa baguette, et pensant à un souvenir heureux, il s'écria :

« SPERO PATRONUM! »

Rien ne se produisit, pas même une fumée argentée ne sortit de sa baguette. Il se renfrogna et secoua la tête. Allez pensa-t-il, réfléchit Harry…Ron, Hermione

« SPERO PATRONUM! »

Le patronus d'Harry s'élança hors de sa baguette. Immédiatement, il se reprit, une légère chaleur traversait son corps…mais il ne put savourer cette chaleur bien longtemps. « Par là, »pointa-t-il. Le cerf galopa dans les airs vers un groupe de cinq Détraqueurs qui s'apprêtaient à embrasser cinq personnes près d'eux. Le cerf frappa durement les Détraqueurs les envoyant au loin, dans l'ombre, où ils disparurent.

« Excellent, de ce côté maintenant, Cornedrue. »

Cornedrue galopa dans les airs, avce sa grâce habituelle, laissant une traînée argentée derrière lui, vers un autre groupe de Détraqueurs. Harry le dirigea ici et là; jusqu'à maintenant, personne n'avait été blessée.

« C'est tout? » se demanda Harry pour lui-même. Mais non…Il pouvait toujours entendre les hurlements de sa mère, il se retourna, o

Harry s'arrêta brusquement, et sentit son cœur manquer quelques battements dans sa poitrine. Coincé contre le mur de Fleury et Bott, se tenait une famille de quatre sorciers. Un sorcier, une sorcière, et deux jeunes enfants, pas plus de six ou sept ans. Les parents tentaient de pousser leurs enfants derrière eux, à l'abri, mais sans succès. Quatre Détraqueurs se tenait devant eux, déjà près à administrer le baiser fatal.

« NOOONNNN, »cria Harry. « CORNEDRUE, LÀ, MAINTENANT! »

Le cerf s'élança à travers la rue à une vitesse incroyable, mais il était déjà trop tard. Harry savait que Cornedrue ne les atteindraient jamais à temps. Il vit les Détraqueurs aspirés l'âme des parents et des enfants. Toute joie le quitta, Cornedrue disparut alors que les Détraqueurs laissaient tomber les corps inertes de leurs victimes. Ce fût un brusque rappel pour Harry qu'ils étaient en temps de guerre.

« SPERO PATRONUM! »

Harry regarda à sa gauche; quelqu'un d'autre que lui avait conjuré un Patronus. Il regarda le loup argenté attaquer les Détraqueurs et les renvoyés dans l'ombre. C'était comme si quelqu'un avait allumé les lumières; le soleil revint avec force au travers des cris des gens dans les rues. Plusieurs pops furent entendus, et quelqu'un releva Harry par les bras.

« Ça va Harry? » demanda Lupin.

« Remus…tu…tu as fait ce Patronus? »

« Oui, c'est le mien…si seulement je serais arrivé une minute plus tôt cependant, »dit-il, regardant les corps sans âmes de la famille.

« Qu'est-ce qui est arrivé, Lupin? » demanda une voix familière.

Harry et Remus se retournèrent. Se tenant derrière eux se tenait Kingsley Shacklebolt, qui était suivit par cinq ou six Aurors.

« Détraqueurs, Kingsley… » dit Lupin, tristement.

« Des Détraqueurs, ici! Sur le chemin de traverse? »

« Oui, Harry les a combattu, avec son patronus. Seulement… »

Kingsley regarda Harry pour la première fois depuis son arrivée. « Est-ce que ça va, Harry? » demanda-t-il.

« Je vais bien, mais… » Harry ne finit pas sa phrase, regardant dans la direction de Fleury et Bott, où gisaient les quatres corps sans vie.

Deux Aurors sortirent des rangs et se dirigèrent vers le magasin. Une foule de personnes commençaient à arriver maintenant, et plusieurs d'entre eux applaudissaient Harry pour ce qu'il avait fait. Mais Harry ne voulait pas rester.

« Remus, …est-ce qu'on peut y aller? »

« Bien sûr Harry…allez. » Remus ramassa les sacs de Harry et sa cane. Il donna la cane à Harry et ils commencèrent à s'en aller, mais Kingsley leurs fit signe d'attendre.

« Tu as sauvé beaucoup de vie aujourd'hui, Harry, » dit-il. « Je vais faire en sorte que le ministère sache ce qui s'est passé. » Kinglsey se retourna, et essaya de disperser la foule.

Harry et Lupin marchèrent jusqu'au Chaudron Baveur en silence. Ils évitèrent les questions des gens dans le bar, jusqu'à ce que Tom les conduisent dans une salle privée, à l'arrière.

« Je vais chercher à manger, » dit Tom.

Harry s'assit à table en silence, pensant aux enfants ayant perdu leurs âmes.

« Harry, » commença Remus. « Est-ce que tu… »

« Je n'ai pas été assez rapide, » le coupa Harry, se remémorant tout ses mauvais souvenirs de la semaine. Tant de choses se sont passées…

« Tu as empêché beaucoup de gens d'être embrassés… »

Harry sauta sur ses pieds. « MAIS ILS ÉTAIENT SEULEMENT DES ENFANTS, REMUS, » cria-t-il. « Ils ont à peine eut le temp de vivre… » Dit-il, presque dans un murmures.

Lupin savait ce que Harry ressentait, il s'était senti comme cela, récemment. « Nous sommes en guerre, Harry! Il y a toujours des victimes…toujours. C'était horrible à la première guerre. Des gens que tu avais connu toute ta vie, disparaissaient. Un de tes meilleurs amis te trahissait… »

« Donc, c'est tout ce que cette famille était, seulement quelques victimes de la guerre? »

« Non, » dit calmement Remus, mais étant tout aussi en colère que Harry.

Harry soupira, et mit ses mains devant son visage. « Pourquoi est-ce que je ne pourrais pas vivre en paix, pour une fois! »

« Igitur qui desiderat pacem, praeparet bellum, » dit calmement Remus.

Harry le regarda, la confusion remplissant ses yeux émeraudes. « Qu'est-ce que ça veut dire? »

« C'est du latin, Harry. Cela signifie. 'Celui qui souhaite la paix, doit se préparer à faire la guerre.' »

Harry resta silencieux, une vague de culpabilité l'envahie, telle une vague de fraîcheur. « Si seulement j'avais été plus rapide, c'est comme quand Sirius… »

« NON, » cria Lupin, attrapant Harry par la gorge et le plaçant contre le mur. Harry lâcha un gémissement de douleur alors que sa jambe cognait contre le mur. « Écoute moi attentivement, Harry, »dit-il, le regardant droit dans les yeux. « Tu – n'es – pas – responsable – pour sa mort, comme tu n'es pas responsable pour cette famille…Si tu veux vraiment blâmer quelqu'un, blâme ce foutu Voldemort. »

Lupin relâcha son étreinte, et Harry glissa au sol, toussant. Harry n'avait jamais vu Lupin si enragé, c'était effrayant, il pouvait voir le loup derrière ses yeux. Il semblait tout le temps en parfait contrôle…, mais il l'avait perdu à la mention de Sirius. Pendant un long moment, personne ne parla, mais alors, Tom, qui était parti chercher le repas, et qui se tenait dans l'embrassure de la porte, parla.

« Eeee…j'ai…j'ai apporté le repas, messieurs…Je vais seulement mettre la table et…eeeee…vous laisser. »

Une fois que Tom fut parti, Harry regarda Remus. « Tu es assez fort, » dit-il.

« Ouais, un des avantages d'être un loup-garou, » dit-il amèrement.

« Oh…Écoute, Remus je… »

« Ça va, Harry…ne t'inquiète pas. »

Dans le silence qui suivit, Remus et lui en vinrent à une entente sans même dire un mot. Après un moment, Lupin parla. « Nous devrions manger quelques uns de ces sandwitchs, » dit-il.

Harry et Lupin s'assirent à la table, et commencèrent à manger, ils parlèrent normalement, et Lupin fit quelques blagues à propos de ses cheveux. « Au fait Harry, belle coupe de cheveux, » rit Lupin.

« La ferme…je les aime comme ça, » dit Harry.

« Non, je crois vraiment que cela te fait bien… » dit-il, sur un ton très près du sérieux. « Ça va bien avec ta boucle d'oreille, » finit-il en riant.

« Ohh, va-te-faire-voir, » blagua Harry.

Lupin s'arrêta de rire et devint sérieux. « Tu veux toujours aller à Londre cet après-midi? »

Harry réfléchit un instant. « Oui… »dit-il finalement. « Je dois m'acheter un habit. »

« D'accord, nous irons après avoir mangé. Mais tout d'abord, je dois envoyer un hibou à Dumbledore, pour lui dire ce qui est arrivé. Je reviens dans une minute. »

Lupin quitta la pièce, laissant Harry seul avec ses pensées. J'aurais dû être plus rapide pensa-t-il. Je le serai…c'est la dernière fois. Plus jamais de mort.

Harry mangea son sandwitch en silence. Après avoir fini, il monta dans sa chambre et mit ses robes et ses livres dans sa nouvelle valise. Avant qu'il n'ait le temps de redescendre, Remus était revenu et attendait maintenant devant la porte s'ouvrant sur Londre. Il avait métamorphosé sa robe en une paire de jean et un t-shirt. Harry trouvait que cela ne lui allait pas du tout.

« Dépêche-toi, Harry; avant de sortir, laisse-moi transformer ta robe. »

Harry s'arrêta devant la porte lui aussi alors que Lupin métamorphosait sa robe noire en une paire de jean et un t-shirt noir.

« Ça fera l'affaire, allons-y. » Remus ouvrit la porte vers Londre moldu et traversa, suivi par Harry. « Alors, » dit-il. « Où veux tu aller? »

« Je…je ne sais pas…je crois qu'on devrait aller au Strand, il y a beaucoup de magasins je crois, là-bas. »

Harry et Lupin suivirent les indications pour s'y rendre, et aussitôt qu'ils furent rendus, ils trouvèrent ce qu'il cherchait, un tailleur pour homme particulièrement respectable. Ils entrèrent dans le magaisn et firent un tour d'horizon. C'était vraiment très chic et sans la moindre trace de saleté, Harry ne se sentait pas du tout à sa place, avec son jean et son t-shirt. Un homme à l'air hautain s'approcha d'Harry, et le regarda de haut en bas avant de parler.

« Est-ce que je peux vous aider…monsieur, » dit-il, sur un ton qui démontrait clairement qu'il ne les croyait pas digne d'entrer dans son magasin.

« Oui… »dit Harry, un peu agacé. « Je voudrais un habit….quelque chose pour des funérailles. »

L'homme mit un moment avant de parler, son regard passa sur Lupin. « Très bien…suivez-moi. »

« Je vais t'attendre de l'autre côté de la rue, dans le petit café, »murmura Lupin, qui n'aimait pas du tout le regard d'amusement que lui jetaient des gens dans le magasin.

« D'accord…ça ne devrait pas être long. »

Harry suivit le vendeur dans une salle à l'arrière; les murs de cette salle étaient couverts d'habit noir. Il n'y avait personne d'autre dans cette pièce sauf un petit homme armé d'un ruban à mesurer.

« Voyez-vous quelque chose qui vous plaît? »

Harry observa les douzaines d'habits accrochés au mur. Il ne savait pas lequel choisir, il pointa donc le premier à côté de la porte.

« Excellent, monsieur… »

L'homme au ruban à mesurer mesurait maintenant Harry, Après cinq minutes, il sortit un crayon et un bout de papier et commença à prendre des notes. Cela dura au moins dix minutes.

« Je crois qu'on devrait essayer un 14, Frank, » dit le couturier.

L'homme d'allure snob dénommé Frank hocha la tête et disparut dans une pièce adjacente, pour aller chercher la bonne grandeur. Il revint deux minutes plus tard, d'un air triomphant, avec l'habit en question. Il le remit à Harry, qui commença à le mettre. Il eût cependant quelques difficultés lorsqu'il enleva son jean et qu'il tenta de faire passer le pantalon par dessus sa jambe blessée. C'était la première fois que Harry regardait vraiment la blessure à sa jambe, un énorme bleu s'étendait tout le long de son tibia, jusqu'à son genou. Une large cicatrice serpentait le long de son avant-jambe. Le couturier remarqua évidemment la cicatrice.

« Mon Dieu…ce n'est pas joli à voir. Qu'est-il arrivé à votre jambe? » demanda-t-il.

« C'est…eeee…une blessure de football, » mentit Harry.

Le couturier sembla accepter cette réponse et continua son travail. Quelques minutes plus tard, Harry se regarda dans le miroir. Il avait fier allure. Il n'avait pas les épaules très larges, et ne les auraient sûrement jamais, pourtant, cela ne paraissait pas dans son habit, elles étaient de la longueur parfaite aux manches, et pas trop serrée à la taille.

« Allez-vous prendre celle-ci, monsieur? » demanda Frank.

« S'il-vous-plaît, » répondit Harry.

Harry remit ses jeans et son t-shirt, tendit que Frank emballait son ensemble. Il revint à la caisse alors que Frank pressait quelques boutons sur la caisse.

« Ce sera 150 livres, monsieur. »

Harry déroula son rouleau d'argent moldu et donna qelques billets. Il ramassa ensuite son sac et s'en alla. Remus était assis de l'autre côté de la rue, lisant la Gazette du sorcier, édition de l'après-midi. Harry s'assit à la même table et commenda une tasse de thé.

« Tout s'est bien passé, Harry? »

« Oh ouais… très bien. »

Lupin soupira. « Huh…ils ont fait vite. »

Remus donna à Harry la copie de la Gazette qu'il était entrain de lire. « Une des personnes que tu as sauvé était reporter, » dit-il. Harry commença à lire.

ATTAQUE DE DÉTRAQUEURS AU CHEMIN DE TRAVERSE

La première attaque de vous-savez-qui dans cette guerre

Pas Ian Lighterman

Tôt aujourd'hui, des détraqueurs ont fait leur apparition au chemin de traverse,

présumément sous les ordres de vous-savez-qui, et ont attaqué

les personnes se trouvant sur les lieux à ce moment,

dont moi. Les rues s'assombrirent à leurs arrivées,

et plusieurs personnes tombèrent au sol, toute force les ayant

quitté. Pas moins d'une trentaine de détraqueurs encerclèrent le

groupe de gens dans lequel je me trouvais. Mais alors que tout espoir

nous avait quitté, un rayon de lumière traversa les ténèbres. Harry Potter,

'le garçon qui a survécu', produisit son Patronus pour éloigner les Détraqueurs.

Le charme du Patronus est un acte de très hautes magie que plusieurs sorciers diplômés ont

de la difficulté à conjurer; Mais c'est la seule façon connue pour éloigner les

Détraqueurs. Le Patronus de Potter prit la forme d'un cerf et fonça droit sur

les Détraqueurs. Malheureusement, les Détraqueurs firent quatres victimes.

La famille Robertson fut pris au piège près de Fleurry et Bott, et perdirent leurs

âmes. Mais Potter a une fois encore prouvé son courage face au danger. Des douzaines

de sorciers et sorcières lui doivent la vie et aimeraient le voir recevoir une récompense

appropriée pour son acte de bravoure.

L'article continuait avec une photo de Harry prit au chemin de traverse, immédiatement après l'attaque. On pouvait voir Harry parlant à Kingsley, Remus se tenant à ses côtés. Il mit le journal de côté.

« Il ont fait de moi un héros… »soupira-t-il.

« Ce que tu as fait était très héroïque, » argumenta Lupin.

« J'était…seulement là au bon moment… »

« Cinquantes personnes seraient mortes si tu n'avais pas été là. Tu es un puissant sorcier Harry, et tu sembles avoir quelques prédispositions pour combattre les Forces du Mal. »

Harry hocha la tête. « Je suppose, oui… »

« Mais bien sûr que c'est vrai, maintenant, tu as d'autres courses à faire aujourd'hui? »

« J'aimerais acheter quelques vêtements normaux. Du style, t-shirt, jeans, manteau. »

« D'accord, allons-y. »

Trois heures plus tard, Harry monta les escaliers en direction de sa chambre au Chaudron Baveur. Il avait acheté plusieurs nouveaux vêtements, noirs, pour la plupart, pour aller avec ses robes. Après avoir ranger ses affaires dans sa valise, il redescendit rejoindre Remus pour le dîner.

Ils étaient de nouveau dans la salle privée pour le dîner. Quand Harry entra, il trouva Remus en grande discussion avec Tom, Mais ils s'arrêtèrent de parler une fois qu'ils le virent.

« Harry, » dit Remus, un peu surpris, alors qu'il serrait un morceau de parchemin dans sa poche. « Je ne t'ai même pas entendu entrer. »

Harry regarda Remus, puis Tom, peu importe ce qu'ils étaient entrain de se dire, il ne voulait pas qu'il l'entende.

« Qu'est-ce qu'on mange pour dîner? » demanda Harry, mettant fin au silence et prétendant n'avoir rien vu.

« Du steak? » demanda Tom.

« Ce sera parfait, Tom, » dit Lupin.

Tom quitta la pièce et partit préparer leurs souper. Harry et Lupin allèrent s'asseoir à une table près du feu.

« Ça va pour le steak, non? »

« Oh, ouais, c'est correct. »

« Bien. »

« Écoute Remus, j'ai voulu t'en parler toute la journée…qu'est-ce que les autres membres de l'ordre font? » demanda nerveusement Harry. « Qu'est-ce qui se passe? »

« Bien…. » dit-il, il choisissait ses mots avec précaution. « Je n'en suis pas vraiment sûr, pour être franc. Mundungus surveille les Mangemorts, mais je ne sais pas où sont Tonk et Maugrey! Dumbledore les a envoyé en mission à l'extérieur pendant que tu étais à l'infirmerie. »

« Tu crois qu'ils vont bien? »

« Oh, je suis sûr qu'ils vont bien….Dumbledore l'aurait sû si quelque chose était arrivée! »

Après le dîner, Lupin et Harry passèrent le reste de la journée à jouer au échec. Quand Harry s'avoua enfin vaincu par le cavalier suicidaire de Remus, il était déjà passé 11 heures. Il dit bonne nuit à Lupin et quitta la salle alors que Tom entrait.

Harry savait qu'il aurait dû aller se coucher maintenant, il savait qu'il ne devait pas écouter aux portes, mais il le fit quand même. La porte n'était pas totalement fermée, il pouvait donc entendre ce qu'ils disaient.

« Tu penses donc vraiment qu'il va essayer de le recruter? » Demanda Tom, la peur se lisant sur son visage et dans sa voix quelque peu fébrile.

« Cela devient de plus en plus évident…. » soupira Lupin. « En particulier après ce qu'il a fait au chemin de traverse ce matin. Il nous a prouvé une fois de plus qu'il sera un très puissant sorcier. »

« Tu crois que Harry…va »

« Non, Tom, je ne crois pas que Harry rejoingne jamais les rangs de Voldemort. »

C'en était assez pour Harry. Il se retourna, traversa la grande salle en direction des marches pour aller à sa chambre. Éteignant sa lampe, il s'écroula sur son lit, avec seulement ses pensées pour comagnie. Donc Voldemort me veut, maintenant, pensa-t-il. Il m'a presque tué il y a un mois….Je ne le rejoindrai jamais…

Harry tomba vite endormi, ses sombres pensées envahissant son corps tout entier.

« Endoloris, » cria Harry.

La silhouette d'une femme devant lui s'écroula au sol, hurlant sa douleur. La femme n'était nul autre que Bellatrix Lestrange. Harry arrêta le sort et parla à Bellatrix d'une voix qui n'était pas la sienne.

« Tu as appris ta leçon je crois, » dit Voldemort/Harry.

« Oui…oui, maître, » parvint à dire Bellatrix.

« Cela fait deux fois que tu échoues cette semaine. Tu n'échoueras pas une nouvelle fois, n'est-ce pas? »

« Non Maître…non. »

« Bien, maintenant dis-moi, que s'est-il passé au chemin de traverse? »

Bellatrix remit à Voldemort/Harry une copie de la Gazette, contenant l'article à propos de l'attaque en première page, il le lut.

Voldemort/Harry se détourna de Bellatrix et marcha en direction d'une table dans un coin de la pièce. Sur le perchoir à côté de la table se tenait un gigantesque aigle noir, aux yeux sombres et au bec rouge sang. Voldemort/Harry prit une plume et commença à écrire sur un morceau de parchemin.

Harry se réveilla en sursaut, des centaines de kilomètres plus loin, au petite heure du matin. Il s'assit dans son lit, sa main appuyée sur sa cicatrice, laquelle brûlait encore. Il essaya de se remémorer son rêve, mais les images se dissipaient rapidement. Il se souvenait d'une femme se faisant torturer….Bellatrix, et il se souvenait d'un aigle noir, et Vodemort écrivant une lettre…mais à qui? Harry se recoucha dans son lit et continua d'y réfléchir, mais peu de temps après, sa fatigue prit le dessus.

Il se leva tôt ce matin là. Les premiers rayons de soleil traversaient la fenêtre et tout était calme. Il regarda sa montre, il était sept heures trente, les funérailles étaient dans deux heures et demie. Harry ramassa son ensemble et sa cane et se dirigea vers la douche. Vingt minutes plus tard, il ressortit de la salle de bain, tout frais rasé, habillé de son ensemble. Alors qu'il tentait d'enlever quelques faux plis à l'aide du miroir, quelqu'un cogna à la porte.

« Tu viens déjeuner Harry? »

« J'arrive Remus. »

Harry écouta les pas de Lupin alors qu'il s'éloignait. Maintenant que les funérailles approchaient, un immense sentiment de culpabilité avait commencé à le ronger, formant une sorte de boule dans son estomac, il ne croyait pas pouvoir manger quoique ce soit. Cinq minutes plus tard il était en bas des escaliers, se dirigeant vers leurs petites salles habituelles, derrière le comptoir. Son estomac faisait des vrilles quand il entra dans la salle. Lupin était assis à une table, lisant la Gazette du Sorcier, souriant.

« Harry, »dit-il. « Tu sais quoi? »

« Quoi? »

« Il est dit ici qu'il vont t'offrir l'ordre de Merlin Seconde Classe, pour ce que tu as fait hier au Chemin de Traverse. »

Harry ne savait pas trop quoi dire. Cela lui importait peu. « Oh…c'est…c'est bien. »

« Est-ce que ca va, Harry? » demanda Lupin.

« Ouais, je vais bien, » mentit Harry. « Eeee…, à quel heure on part? »

« Je suis désolé Harry, mais je ne viens pas. J'ai été appelé en mission pour l'ordre. Apparament Voldemort prépare quelque chose. Je vais amener ta valise à Poudlard et après je vais devoir partir pour un temps. »

« Comment je vais aller là-bas et revenir? »

« Par la cheminée, tu vas prendre la poudre de cheminette….jusque chez Arabella Figg, sa maison est vide. Et de là tu pourras aller à l'église sur la rue Rawlinson, C'est là qu'est le service. Et après tu pourras revenir…chez Arabella, pour aller à Poudlard. »

« Oh…où est-ce que tu vas? »

« Je ne peux pas te le dire Harry…ce sont les ordres de Dumbledore. »

Harry grinça des dents. C'était lui qui devait tuer Voldemort, est-ce que quelqu'un allait l'informer de ce qui se passait? « Hmmm…J'ai fait un rêve à propos de Voldemort la nuit dernière, » dit-il.

Lupin le regarda, oubliant son journal. « Qu'est-ce qui est arrivé? »

« Pas grand chose, à vrai dire, je l'ai vu torturer Bellatrix Lestrange et il a appris comment j'avais arrêter les Détraqueurs, et après il a commencé à écrire une lettre à quelqu'un, mais je n'ai pas pu voir à qui, après je me suis réveillé. »

« Est-ce qu'il y avait un grand aigle noir…. » demanda tranquillement Lupin, avec appréhension. »

« Ouais…oui, il y en avait un. »

Lupin soupira. « Hmmm…c'est l'oiseau qu'il utilise pour envoyer des lettres de recrutements aux gens. »

Harry ouvrit grand les yeux. « Recrut…pour les mangemorts? »

« Ouais…Nous savons qu'il en a envoyé au moins 275 depuis Février dernier. Et il y en a sûrement plusieurs que nous n'avons pas vus. »

« Combien de mangemorts a-t-il? » demanda Harry.

« Seulement lui connaît le nombre exact, mais nous croyons qu'il en a environ deux cents. »

« Deux cents! »

« Ouais… »

« Pourquoi est-ce qu'il y en tant qui le rejoingne? »

« Il ne fait pas que t'envoyer une lettre pour ensuite te laisser décider. Si tu refuses…il viendra te voir, toi et ta famille. Alors c'est soit joindre ses rangs, ou mourir…des gens disparaissent depuis quelques mois maintenant. »

« Et le ministère ne peut rien faire? »

« Les gens sont bien trop effrayés pour demander de l'aide…ça va bientôt devenir comme il y a seize ans. »

Pour les quelques heures qui suivirent, Harry ne parla pas beaucoup. Il était, comme il l'avait fait la plupart de la semaine, entrain de réfléchir à propos du passé. Sirius était des plus présent dans ses pensées, comme l'était le rêve dans lequel il s'était parlé. Il n'était pas sûr qu'il soit vrai, se pouvait-il que ce n'était qu'un rêve, une coïncidence? Son sentiment de culpabilité avait encore grandi lorsque Lupin lui remit une poignée de poudre de cheminette quelques minutes plus tard.

« Je ne sais pas quand nous nous reverrons, c'est donc un au revoir, pour l'instant. Amuse toi cette année…Je sais que ça a été un début difficile…mais essaye, et ne t'attire pas d'ennuie! »

« D'accord Remus, à la…à la prochaine, » dit Harry alors qu'il se plaçait dans le foyer. « Qu'est-ce que je dis? »

Lupin tenta un sourir. « Dit seulement 'Little Whinging'. »

« Bye, Remus, » murmura-t-il, laissant tomber un peu de poudre. « Little Whinging. »

Le monde devînt soudainement flou, et en un instant il fut chez Mme Figg, dans son salon. Ses yeux dévièrent immédiatement vers où son corps se trouvait. Il secoua la tête, et en faisant cela, il remarqua toute la poussière sur son habit. Il sortit sa baguette et conjura un sort de nettoyage, ne se souciant guère de la loi sur la restriction de la magie en se moment. Il jeta un dernier regarda à la chaise, puis sortit de la maison.

Arrivé dehors, dans la rue, Harry oberva les alentours. Il semblait qu'il y avait des années qu'il était tombé de son balai et s'était brisé le bras sur cette rue, en réalité cela faisait moins d'une semaine. Il ne s'attarda pas plus longtemps, cependant. Il était neuf heures quarante-cinq, il avait donc quize minutes pour se rendre à l'église.

L'église se trouvait cinq rues plus loin, et alors que Harry marchait, il se sentait de plus en plus nerveux. Son périple vers l'église se termina bien plus tôt qu'il le crût, et il se retrouva bien vite debout, devant la clôture, à regarder les gens entrés dans le bâtiment. Harry reconnut quelques personnes. Il y avait tante Marge, qu'il avait gonflée trois ans plus tôt, la bande à Dudley était présente également, ainsi que plusieurs personnes apparentés à son oncle, qu'il avait rencontré quelques fois.

Harry resta où il était, alors que tout le monde entrait à l'intérieur, puis les portes se fermèrent. Personne ne l'avait remarqué. Il ne pouvait pas se décidé à entrer cependant, pas avec toute la culpabilité qu'il ressentait. Il resta donc debout, près de la clôture, pendant au moins une heure, jusqu'à ce que le service se terminent. Après ce qui lui paru cinq minutes, les portes s'ouvrirent et le cortège sortit, suivi de trois cercueils, porté par 18 personnes, six par cercueils. Harry effaça quelques larmes, maudissant Voldemort, et sa destinée.

Il suivit le cortège à travers les rues désertes, jusqu'au cimetière, et une fois encore, il resta en retrait alors qu'il descendait les cercueils et que le Révérend disait les derniers mots. Tout ce qui est poussière, redeviendra poussière. Une fois le service fini, la foule commença à se disperser et à quitter les lieux. Quelques uns restèrent pour offrir leurs respects personnels. Quelques uns pleurèrent alors qu'ils mirent la première pelleter de terre, et qu'ils placèrent une rose sur chaque pierre tombale, Harry pleura également.

Le temps sembla s'accélérer pour Harry, et quand il regarda une nouvelle fois en direction des tombes, les ouvriers avaient déjà commencé à ensevelir les trois cercueils. Quinze minutes plus tard, les ouvriers s'en allèrent également.

Harry s'avança vers les trois pierres tombales et regarda vers le bas en silence; un long moment passa avant qu'il ne dise quoique ce soit.

« Je suis désol »Murmura-t-il. « C'est ma faute…entièrement ma faute. » Des larmes commencèrent à couler sur ses joues. « Il vous a tué parce que j'étais là…je suis désol »Harry tomba à genoux devant les pierres tombales. « Je ne le laisserai pas s'en sortir comme ça…il va payer…Je vous le promets. »

Harry sortit sa baguette et mumura un petit sort. Des fleurs sortirent du bout de sa baguette, et il les mit par terre, devant les pierres.

« Je suis désol »murmura-t-il finalement, avant de se retourner.

Sa marche vers Mme Figg sembla lui prendre des heures. Finalement Harry arriva et entra directement. Il ne voulait rien de plus que s'en aller d'ici, loin de la douleur. Il se dirigea directement vers le foyer.

« Poudlard, salle commune de Gryffondor, » dit-il, laissant tomber un peu de poudre au sol.

Le monde se mit à tourner et il quitta le salon de Mme Figg. C'était la dernière fois que Harry mettait les pieds à Little Whinging, Surrey.

Un autre chapitre de fini, j'espère qu'il vous a plu! Je vais commencer le prochain dans pas long, vous inquiétez pas!

Pour votre culture personnelle, je vous informe que l'histoire en anglais comporte 30 chapitres, elle ne se trouve plus sur , mais sur un autre site…Me demander pas pourquoi, l'auteur me l'a pas encore dit… C'est sur le site de , pour l'adresse exact, juste à me demander! Sachez aussi que les 30 chapitres ne sont que la première partie de l'histoire!! La deuxième partie comporte présentement 6 chapitres! Et la troisième,…et bien, sa va venir un jour sûrement!

Si vous reviewer, vous ne devez pas oublier de remercier chaleureusement MARIE! Qui a su rendre ce chapitre ainsi que les précédents, lisibles! MERCI MARIE!

Place aux reviews maintenant :

Felixthebest : Je vais essayer de suivre tes conseils! Mais comem je suis pas infaillible(loins de là même), et que ma correctrice non plus, ben si tu vois des fautes, et je parle pas seulement des fautes d'orthographe là, ben tu peux nous les signaler. Et ça vaut aussi pour tous les autres lecteurs! Merci d'apprécier cette traduction!

Cesk : Merci beaucoup de lire cette traduction! Et d'apprécier en plus! Pour l'adresse du site où ce trouve la fic en anglais, ben c'est : Et il y a aussi sur yahoo, mais tu trouvera tout les renseignement pour y aller sur schnoogle!

David : Je sais pas si tu a remarqué, mais il y a une résumé du chapitre au début! Et grâce à toi en plus! C'était une très bonne idée, merci de m,en avoir fait part! Et pour ce qui est tu temp que je prend à traduire mes chapitres, ben encore désolé, mais je peux pas vraiment faire mieux…J'ai une vie assez occupé et ma correctrice aussi, alors ont fait du mieux qu'on peut…Mais si tu est intéressé à traduire ou corriger…il ya toujours de la place, surtout si on veut rattraper l'auteur! J Merci encore de reviewer, sa fait chaud au cœur de savoir que c'est apprécier!

Godric2