De retour à la fondation Kido :
Au petit matin, Saori descendait les escaliers pour aller prendre le petit déjeuner.
La sonnette retentit et resta attendre de savoir qui est-ce qui pouvait arriver aussi tôt. C'était Jabu.
Jabu : Bonjour Tatsumi.
Tatsumi : Bonjour toi, que fais-tu ici ?
Jabu : Et bien c'est comme ça qu'on accueille les invités ?
Saori : Jabu !!!!
Jabu : Bonjour Mademoiselle.
Elle lui sauta au cou et Jabu la serra contre elle.
Saori : Comme je suis heureuse de te voir ! J'étais tellement impatiente. Mais dis-moi, tu es arrivé vite.
Jabu : Oui je t'avais prévenu et en plus j'ai eu un souci avec ma maison qui m'a permis de partir plus vite. Mais rien de grave.
Saori : En ai-tu sûr ?
Jabu : Oui bien sûr. Mais alors toi racontes...
Saori : Bien en fait Seyia et moi allons...
Jabu : Ne me parle pas de lui - la coupa t'il - Parle moi de toi, de ce que tu deviens, ce que tu fais...
Saori : Jabu, Seyia fait parti de ma vie.
Seiya : Et oui il va falloir que tu t'y fasses - dit-il en descendant les escaliers - Et tout d'abord j'aimerai que tu enlèves tes pattes de ma fiancée.
Jabu : Seiya je trouve dommage que tu te comportes ainsi, toujours aussi arrogant a ce que je vois.
Seiya : Tatsumi j'ai gagné mon pari, le gentil chien chien qu'est Jabu est arriver le premier. - Il fit un grand sourire et alla dans le salon prendre son déjeuner.
Saori : Seyia veux-tu arrêter tes bêtises je te prie, Jabu à fait un long voyage pour nous voir, tu pourrais te montrer respectueux envers lui.
Seyia se servait du thé et préparait sa tartine : Ça n'est certainement pas pour moi qu'il est venu de si loin.
Jabu : Laissez courir mademoiselle, il est mal élevé et le restera toute sa vie.
Saori lui fit un sourire et l'entraîna dans le salon afin de prendre, elle aussi, son déjeuner.
Saori : As-tu eu des nouvelles des autres ?
Jabu s'assit et commença à préparer des tartines pour Saori.
Seiya : Oui quelques-unes unes...
Saori : Ont-ils dit s'ils viendraient à la réception ?
Seiya : Il y a des jours ou je me demande si tu te soucis d'autres choses que de ta fichue réception.
Saori : Je te trouve particulièrement grossier ce matin Seyia.
Seyia : Shiryu et Ikky viennent si c'est ce que tu veux savoir.
Saori : Et les autres ?
Seyia : Je ne suis pas une agence de renseignement, si tu pensais un peu plus à décrocher le téléphone tu pourrais le savoir.
Jabu : Et vous êtes amoureuse de ça !? !? !? !?
Seiya : Pourquoi, tu es jaloux ? - grand sourire
Saori : Seiya ça suffit.
Seiya : Tu as tout à fait raison ça suffit. Jabu coucouche panier et laisse les grandes personnes entre elles.
Jabu : Je ne te permets pas..
Saori : Ca suffit tous les deux - coupa t'elle - Seiya ton attitude est inadmissible !
Seiya : Bien mon attitude et moi vous laissons ensemble... Puisque nous sommes de trop. En attendant, si j'étais toi Saori je me poserai la question de savoir qu'elle est la personne que tu veux épouser et que tu dis aimer et soutenir parce qu'en ce moment ça n'est pas moi. Et à dire vrai si ça continu, la cérémonie des fiançailles se passera du fiancé !
Seiya sorti de la pièce en furie et renversant le plateau que Tatsumi tenait dans les mains et sorti dehors en claquant la porte. Saori courra derrière lui.
Saori : Seiya attend, je suis désolée, mais attends voyons... - c'était vain il venait de franchir les grilles et ne l'entendait pas.
Jabu se félicitait de ce qui venait de ce passer mais ne le montrait pas, il se leva et alla rejoindre Saori qui était à la porte et la pris par les épaules.
Jabu : Il va finir par ce calmer, venez manger quelques choses, ça va aller.
Elle ne dit rien et le suivi dans le salon ou ils prirent leur déjeuner ensemble sans un mot, elle souriant tristement et se sentant coupable de ce qui venait d'arriver, mais il était vrai que Seiya en faisait souvent à sa tête et que son caractère était parfois impossible à suivre... Mais bon elle l'aimait aussi à cause de ça...
Seyia marchait dans la rue, en fureur et continua ainsi jusqu'au port ou le fait de regarder la mer le calmerait sûrement... Il s'assit sur un banc et regarda l'eau - franchement il faut qu'elle choisisse son camp à la fin ! Jamais au grand jamais elle ne prenait ça défense et contestait toujours ces idées - l'aimait-elle vraiment ? Etait-elle seulement amoureuse de lui ? Ou avait-elle accepté sa proposition par dépit, de peur de rester seule ? Non c'était ridicule... Et pourtant si cela était vrai...
