Titre : folie douce
Auteur (quel grand mot !) : Annava
Genre : grosse déprime, enfin ça c'était mon état quand je l'ai écrit. Je vous laisse deviner la suite, pas beaucoup d'action, ça c'est sur. deathfic
Source : sakura (oui oui , si on cherche un peu.....)
Disclaimers : et non, ils sont pas a moi (et c'est mieux pour eux d'ailleurs...)
Note : -c'est ma 1 fic, soyez indulgents !
-des reviews ? merci ca fait tjrs plaisir
un grand merci a ma beta-lectrice qui a eu le courage de lire mes brouillons.
Si vous voulez une suite... Enfin, j'en ai une de prévue (ds ma tête), mais donnez moi votre avis...
pensées des perso
« paroles des perso »
flash back
Résumé : cette fic se déroule après la fin du manga.
Après leurs retrouvailles, Sakura et Syaoran sont sortis ensembles le temps du lycée puis ils se sont mariés et vivent heureux dans un appart au centre ville de Tokyo. Syaoran travaille dans une succursale d'une société des li implantée au Japon.
Bonne lecture !!!!!
Sakura rentra chez elle en trombe, elle avait hâte d'annoncer à Syaoran la nouvelle qui la rendait si joyeuse.
« je suis de retour ! »
Mais pas de réponse, il n'y avait personne dans l'appartement.
il m'en veut peut être encore pour ce matin ? j'ai pas été très gentille avec lui. Il a du sortir
Sakura prépara alors un bon petit repas pour eux deux en chantonnant, heureuse. Une fois le repas prêt, elle le disposa sur la table qu'elle avait arrangé pour l'occasion : bougies, jolie nappe, le tout disposé dans les règles de l'art. Son mari n'arrivant toujours pas, elle se mit à ranger un peu la maison. Un coup d'œil à l'horloge murale l'informa de l'heure qui se faisait tardive : 22h00. elle s'installa devant la télé, zappant sans arrêt pour tenter d'oublier son inquiétude.
Mais où est-il passé ? Il devrait déjà être là et depuis longtemps.
01h30, Sakura se réveilla en sursaut, elle s'était endormie devant la télévision. Elle l'éteignit pour lui éviter de parler toute seule.
Mais qu'est ce qu'il fait ?
Elle tournait en rond dans le salon, rongée par l'inquiétude, triturant son alliance comme à chaque fois qu'elle pensait à lui.
Peut être quelqu'un sait où il est pensa-t-elle en regardant le téléphone.
Je ne peux quand même pas les réveiller à cette heure de la nuit, 02h00, c'est tard...Pourquoi n'est il pas là ?
Mais elle hésita, s'approcha du téléphone, qui à cet instant là, sonna. Sakura sursauta se demandant qui pouvait l'appeler à cette heure tardive. Mais elle décrocha tout de même.
« oui bonjour, puis-je savoir qui est à l'appareil ? »
Un plaisantin. Elle avait affaire à un plaisantin. Mais comme cela lui avait permis durant un temps très court d'oublier l'absence prolongée de Syaoran, elle resta, au moins pour un bref moment.
« -- La politesse exigerait que vous vous présentiez en premier !
-- Excusez-moi. Je suis l'inspecteur Tsukiyume, de la brigade criminelle. Puis-je savoir votre nom ?
-- Je suis Li Sakura. Que se passe-t-il ?
-- Nous avons découvert le corps d'un jeune homme, mort assassiné, et il n'avait que ce numéro de téléphone sur lui.
-- Syaoran, non ! Non pas maintenant ! »
C'était juste un murmure, un appel contre cette fatalité qu'elle refusait mais qui la rattrapait.
« -- Venez nous rejoindre au commissariat central de Tokyo le plus vite possible s'il vous plait.
-- J'arrive.... »
L'effarement qu'elle éprouvait juste un instant auparavant fit place à une fébrilité intense et en trente minutes elle se retrouva au commissariat central. Elle s'avança, perdue dans l'immensité du complexe. Un jeune homme s'approcha alors d'elle :
« -- Je peux vous aider ? Je m'appelle Maboroshi Eric.
-- Je cherche l'inspecteur Tsukiyume....
-- Je vois. Mme Li je présume ?
-- Oui c'est moi...
-- Si vous voulez bien me suivre. »
L'homme la guida jusqu'à la porte qui séparait la morgue du commissariat, où elle s'arrêta brusquement, apeurée à l'idée de passer cette porte.
« Venez, n'ayez pas peur, il se peut que ce ne soit pas la personne que vous craignez que ce soit. »
En disant cela, il lui tendit la main, paume vers le haut. Sakura regardait cette main avec beaucoup d'angoisse dans les yeux.
« Dois-je vraiment y aller ? »
Eric ne répondit rien, mais hocha vigoureusement de la tête.
« Je n'ai pas le choix, alors... »
Et elle posa sa main dans celle tendue de son guide. Enfin elle traversa la porte. Deux hommes les attendaient de l'autre coté : un homme assez âgé, la cinquantaine bien passée, en blouse blanche, qui semblait extrêmement absorbé par la lecture d'un dossier, et un homme, plus jeune, la petite quarantaine, en costard cravate, qui semblait soulagé de les voir arriver. Ce dernier s'avança vers Sakura :
« Je me présente, je suis l'inspecteur Tsukiyume, voici le médecin légiste Yûmeihito. Suivez nous je vous prie madame, pour procéder à l'identification du corps. »
Il parle de lui comme s'il n'était plus rien....Mais c'est peut-être ce qu'il est maintenant...non ne pense pas à ça, il y a des chances pour que ce ne soit pas lui
Tout en laissant le fil de sa pensée courir ainsi, Sakura suivit l'inspecteur et le légiste dans la salle-frigo de la morgue, tandis qu'Eric repartait à l'accueil. Au centre de la pièce se trouvait un lit en fer, avec allongé dessus un corps recouvert d'un drap blanc comme neige . Yûmeihito s'approcha du lit, en invitant Sakura à s'avancer elle aussi. Il souleva doucement le haut du drap, qui cachait le visage du mort. La jeune femme retint un haut-le-cœur. C'était lui, c'était son époux qui était allongé ici, sur ce lit inconfortable, dans cette pièce remplie de tristesse, avec ce teint cireux.
Il ne faut pas que je pleure, je dois lui faire honneur.
« c'est lui, c'est mon mari, Syaoran Li.... »
la voix, bien que ferme et assurée, ne devenait rien d'autre qu'un murmure, tandis qu'elle avançait sa main vers le visage de son défunt époux, dont elle redessina tendrement les contours du bout des doigts. Le légiste remit alors en place le drap. Sakura ferma les yeux, pour inscrire à tout jamais son visage dans son esprit.
Je serait forte
Puis le bruit du lit que l'on déplace sans ménagement, comme un meuble encombrant.
Je ne pleurerais pas
Là, Sakura se rendit compte de la température extrêmement basse qui régnait dans cette pièce. Elle se retourna pour partir au plus vite de cette endroit lugubre.
Pas de larmes
Enfin le bruit du loquet de la petite porte qui enferme le corps de Syaoran dans le grand frigo mural.
Ce fut le bruit de trop. Sakura hurla de toutes ses forces en direction de l'endroit ou le corps de son époux avait disparu.
« Non ! Tu ne peut pas me faire ça ! Tu m'avait juré de rester toujours auprès de moi pour me protéger ! Tu peux pas partir comme ça ! tu peux pas... Moi j'ai besoin de toi.... »
En disant ces mots, alors qu'elle était écroulée sur le sol, la tête basse, un flot de souvenir l'assaillit...
...Je promet de t'aimer et de te chérir dans la pauvreté comme dans la richesse, dans l'adversité comme dans la félicité. Je promet de te protéger, à jamais.
Vous voici maintenant lié par les liens sacrées du mariage....
« Pourquoi est-il mort ? Qu'est ce qui l'a tué ? Ou plutôt qui l'a tué... »
Sakura se rappelait effectivement que l'inspecteur lui avait parlé d'un assassinat. Mais surtout, elle se souvenait de ce visage, qui pouvait exprimer une multitude d'émotions, de la joie à la colère, en passant pas une impassibilité hors du commun. Elle se souvenait aussi de leur première rencontre, où il l'avait détestée de toute ses forces....
...Il venait d'entrer en classe, et déjà il la dévisageait méchamment. Durant toute la journée, elle pouvait sentir son regard plein de haine posé sur sa nuque. A la sortie des cours, le soir, il l'avait agressée pour récupérer les cartes de Clow, qui selon lui, lui appartenait...
Mais tout cela s'était bien terminé, ils s'étaient mariés...
