Titre : folie douce

Auteur (quel grand mot !) : Annava

Genre : grosse déprime, enfin ça c'était mon état quand je l'ai écrit. Je vous laisse deviner la suite, pas beaucoup d'action, ça c'est sur. Deathfic. au debut... maintenant... torturation de perso?

Source : sakura (oui oui , si on cherche un peu…..)

Disclaimers : et non, ils sont pas a moi (et c'est mieux pour eux d'ailleurs…)

Même si je l'aime bcp mon petit Syaoran….. Pourquoi je suis toujours méchante avec lui ? Mystère.

Ne venez rien me reclamer mesdames les Clamp, je gagne pas d'argent sur leur pov' petit dos…

Note : -c'est ma 1° fic, soyez indulgents !

des reviews ? Merci ça fait tjrs plaisir

Un grand merci a ma beta-lectrice Nariwen qui a eu le courage de lire mes brouillons.

Résumé : cette fic se déroule après la fin du manga.

Après leurs retrouvailles, Sakura et Syaoran sont sortis ensembles le temps du lycée puis ils se sont mariés et vivent heureux dans un appart au centre ville de Tokyo. Syaoran travaille dans une succursale d'une société des li implantée au Japon. Mais un soir, Sakura reçoit un coup de téléphone qui bouleverse sa vie.

Bonne lecture !

Chapitre 4 décision

Elle devait savoir la vérité. Car l'assurance tranquille du policier l'avait d'abord mise hors d'elle, mais maintenant, il ne restait plus qu'une sourde angoisse qui l'envahissait de plus en plus… Et s'il avait raison ?... Elle doutait, elle doutait de son mari, lui qui avait toujours été la pour elle… "Pour elle"… C'est ce qu'avait dit le commissaire… Et en dehors ? Comment était il ? Est-ce qu'il était possible que… Non ! Non !... Non…1 Elle avait le sentiment de le trahir, car elle ne croyait plus fermement en lui. C'était terrible, elle n'arrêtait pas de se rappeler des moments de sa vie avec lui, tout ce qui paraissait suspect maintenant qu'elle y repensait, les soirs où il rentrait tard (« pour son travail » disait-il) et où le lendemain on parlait de meurtres et de règlements de comptes chez les Yakusa…

Qu'en était-il de la réalité ?...

Elle avait déjà eu ce débat intérieur, mais cette fois ci, elle en sortait non pas déterminée mais ébranlée. 2

Elle n'en pouvait plus. Elle ne voulait plus réfléchir. Elle en avait marre. Alors, pour s'occuper l'esprit, elle décida qu'il était grand temps de ranger Ses affaires. Elle se rapprocherai ainsi de lui par la pensée, et elle espérait être soulagée de ses angoisses.

Elle s'installa dans la pièce qui lui servait de bureau chez eux, avec les quelques cartons qu'elle avait pu trouver. Elle n'en aurai pas besoin de beaucoup, les policiers ayant dejafait le « grand ménage » dans ses dossiers, qu'ils les avaient gardés pour eux.

Les quelques photos qui étaient sur le bureau montraient des moments heureux du couple, de leurs quelques voyages, comme celui de noce qu'ils avaient passées dans les Antilles. Elle sourit faiblement, mais plaqua les cadres sur le bureau. Elle pensa s'en occuper plus tard.

Il lui restait uniquement les objets personnels de son mari qu'elle rassembla doucement se rappelant pour chacun les souvenirs qui y étaient associés. Elle se retourna vers les étagères derrière le bureau, qui n'étaient pas visible de la porte, et vit en bonne place la photo de leur mariage. Elle la prit dans ses mains, et sans se retourner s'assit sur le bureau qu'elle savait être derrière elle. Mais elle s'appuya de tout son poids sur quelque chose de mouvant. Surprise, Elle se redressa brutalement en lâchant la photo qu'elle tenait, fesant volte face : elle s'était en fait assise sur un des cadres qu'elle avait couché sur la table.

Soulagée, elle se dit :

« Je suis trop nerveuse ces temps ci, je me fait une montagne d'une taupinière ! (1) Il faudrait que je me repose. »

Elle se pencha alors pour ramasser les débris de verre qu'elle voulait jeter. Mais quand elle tendit la main pour récupérer la photo, elle se rendit compte qu'il y avait quelque chose derrière… elle se débarrassa des derniers éclats qui recouvraient le cadre et dégagea de sa cachette une photo représentant Syaoran en compagnie d'un homme de type européen, Habillé en noir avec un costume chic. Ils semblaient bien se connaître.

Mais Sakura avait beau essayer de rassembler ses souvenirs, elle ne voyait pas qui il pouvait être. Elle fini par être sure de ne jamais l'avoir vu. Elle retourna alors la photo, mais il n'y avait rien d'autre qu'une indication étrange :

Hiroshima 67-A Eki

Suivait une date. Elle regarda le calendrier, cette date était dans deux jours. Etait-ce un rendez-vous ? Elle en était persuadée. Mais de toute manière, elle irait à cette gare (2) de Hiroshima, voir peut être cet homme, qui sait ?... Puisque sur la photo ils semblaient proches, peut être ne lui voudra-t-il pas de mal ? Car, bien plus que tout, ce qui l'effrayait, c'était de se jeter dans la gueule du loup. Elle ne savait pas qui il était, ni ce qu'il voulait à son époux, pour lui donner un rendez-vous sous forme de code. Peut être était-ce un chantage ? Mais un chantage de quoi ? Un chantage en rapport avec cet homme ? Mais si l'homme qui lui avait donné rendez-vous était au courant de sa mort, peut être ne viendra-t-il pas ?

Elle se prit la tête entre les mains. Elle qui voulait ranger pour ne plus penser, elle avait bien raté son coup. De plus en plus de questions se bousculaient dans sa tête. Elle ne serait plus tranquille, si toutes ces questions ne trouvaient pas de réponse… Elle prit rapidement sa décision, elle allait y aller. Les numéros faisaient certainement référence à une consigne… Elle n'avait plus le choix si elle voulait savoir la vérité.

Elle était contente. Une sorte de joie dévastatrice, de folie joyeuse : elle allait savoir la Vérité. Elle se retourna vivement pour attraper les cadres restés sur le bureau, et tenta de les ouvrir pour voir s'il n'y avait rien derrière. Mais elle n'y parvenait pas car elle n'arrêtait pas de trembler. Elle lança alors les cadres sur le sol, éparpilla d'un geste rageur les débris de verres, s'entaillant par la même occasion les mains. Elle s'acharna alors sur les photos pour les libérer de leurs attaches. Mais elle ne trouva rien. Rien. 3

A suivre…

(1)celui qui devine la référence doit faire aussi parti du fan club du Drama…. moi je sais sais c'est de PAF (en gras c des commentaires dema beta-lectrice)

(2)Et oui, eki veut dire gare en japonais

1 exageration dramatique made in Annava

2 re!

3 c une furie ta sakura! on est loin de la gamine a couettes

RAR :

Merci merryl pour ta review !

Je sais que mon histoire est triste, d'ailleurs ça va pas s'arranger vers la fin ( c pour ça que je l'ai mis en PG) J'ai fait plus long cette fois (fière de moi !) Je sais, je sais, y'en a qui font des pages et des pages, mais a la base, je suis une scientifique….pas une littéraire… (piètre excuse…)

En tout cas j'espère que cette suite t'a plu…

Et à tous les autres qui me lisent, même s'ils ne me laissent pas de review ! (d'ailleurs, vous pouvez en profiter pour le faire maintenant)