Euuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh…Hem ! Comment dire ? D'abord, c'est la première fois que j'écris un truc pareil. J'en vois qui ricanent mais ça n'avait strictement rien à voir puisque j'en étais restée (et les persos aussi d'ailleurs) aux préliminaires. Alors voilà, ceci est une… comment dire ? une commande d'une amie, alors je ne suis en rien responsable ! (bon, un peu quand même, c'est moi qui ai écris)

AVERTISSEMENT ! Cet OS a un rating R, qui, je crois, se justifie autant au niveau des actes que des échanges de paroles. Pas de vulgarité à proprement parler mais des sous-entendus qu'on ne peut guère laisser passer, et ça commence d'emblée.

Deux choses à dire pour ma défense ! Premièrement, il s'agit du couple Nora/Sirius, alors si je voulais rester dans l'esprit des persos, je pouvais pas vraiment faire autrement que ce que j'ai fait là, ce qui explique le manque de romantisme ; deuxièmement, avant ça, j'ai écris un extrait de la septième année classé PG-13, sans relation sexuelle à proprement parler. Oui, je sais, ça fait loin la septième année, mais là où je veux en venir, c'est que là, c'est NETTEMENT plus romantique que cet OS. Malheureusement pour moi, je ne pourrai me racheter que lorsque j'en serai à la 7ème année, mais je saurai vous rappeler que je vous en avais parlé ;-) (c'est tellement romantique que y'en a qui vont sans doute s'ennuyer PTDR !)

Donc, rappel : c'est du R, mais comment voulez-vous faire autrement avec un couple pareil ?

Bon, ben… bonne lecture #-.-# « J'vais m'cacher ou je vais recevoir des tomates… » (et en plus je suis sûre que c'est mal écrit… Mais qu'est-ce qui me prend d'envoyer ça sur le site ! O.o) Je préviens que pour la suite, c'est un peu pour m'amuser que je l'ai écris

Rating : R (j'ai vu "pire" mais vous viendrez pas me dire que je vous ai pas prévenu !)

Repère : Quelques jours après la chute de Voldemort

Dédicace : Eh ben tu vois que tu l'as eu ton OS Hélène ! Il fut long à venir « Me regarde pas avec ces yeux-là stp, tu me fais peur… » mais le voili Par contre, toi seule peut juger de comment tu le trouves S

Rqe : Après le style des autres OS, celui-ci et le suivant font figure de récréations Alors j'espère que vous vous amuserez bien

Comment terrifier Sirius Black en trois mots (par Nora Stuborn)

Le soleil était couché depuis longtemps lorsque Sirius se laissa tomber sur son lit en grommelant contre ces satanés Mangemorts qui ne pouvaient pas comprendre que la fuite ne leur servirait à rien. Cela faisait à peine deux jours que Voldemort avait été arrêté et la chasse aux mages noirs se poursuivait plus intense que jamais. Même dépourvus de pouvoirs, ceux-ci ne se laissaient pas facilement attraper et il était fatiguant, autant nerveusement que physiquement, de leur courir après.

La proposition de Dumbledore d'envoyer ces anciens sorciers aux mains de la police Moldue – ainsi que le préconisait toute arrestation de Cracmol dans la loi ministérielle – avait été rejetée et, malgré toutes les contre éthiques que cela impliquait, la majorité des Mangemorts ainsi que Voldemort avaient été condamnés au baiser du Détraqueur. Ceci ne représentait d'ailleurs pas une mince affaire dans la mesure où seuls trois de ces créatures étaient encore au service du ministère, les autres se cachant ou ayant été tuées.

Sirius grogna en se retournant, la dernière arrestation lui ayant valu un magnifique bleu à l'épaule. Il se releva pour se rendre dans la salle de bain et s'appliquer un baume tout en considérant que, pour une fois, il approuvait le ministère contre l'avis de Dumbledore.

« Regardez-moi ça, ricana une voix alors que son bleu disparaissait sous l'effet de la pommade. Pas étonnant que vous soyez si douillets, vous autres les sorciers, si au moindre bleu vous vous empressez de le faire disparaître. »

Fronçant les sourcils, l'homme regarda dans la glace le reflet de la femme qui se tenait nonchalamment dans l'embrasure de la porte.

« De la part de quelqu'un qui se contente de squatter chez moi et de critiquer ceux qui bossent, crois bien que cela ne me touche pas. »

« Je suis sûre que tu aimerais que je touche autre chose », lança Nora avec un sourire moqueur.

L'homme écarquilla les yeux et se tourna vers elle, mais elle avait repris une expression neutre et s'était approchée de lui.

« Si ça t'ennuie tant que ça que je squatte, t'as qu'à me virer », remarqua-t-elle en le regardant avec défi.

« Parce que tu penses peut-être que je ne peux pas me passer de toi ? répliqua Sirius avec sarcasme. C'est t'accorder beaucoup d'importance je trouve. »

« Je n'ai jamais prétendu ne pas être égocentrique, lui fit-elle remarquer avec un sourire aimable. Mais en la circonstance, je parlerai plutôt de réalisme. Après tout, tu as besoin de quelqu'un auprès de toi pour te… réapprendre à vivre. »

« Tu te prends pour une éducatrice maintenant ? »

« Mmmh… Je ne sais pas si j'utiliserai vraiment ce terme », dit-elle avec un sourire séducteur en se collant à lui.

Sans quitter ses yeux, elle posa ses mains sur son torse et commença à lui prodiguer des caresses hautement sensuelles.

« Et tu fais quoi exactement ? » demanda Sirius avec un sourire en coin.

« Je te donne un cours de rattrapage », souffla-t-elle avant de l'embrasser langoureusement.

« Parce que… tu crois… que tout… s'oublie ? » demanda l'homme.

« On ne parle pas la bouche pleine », grommela la jeune femme en passant ses bras derrière sa nuque pour le plaquer contre elle et le faire taire.

Sirius quitta la bouche de Nora pour poser ses lèvres dans le cou qu'elle lui offrit avec grand plaisir.

« Je te proposerai bien une autre mise en bouche, se moqua-t-il, mais je ne voudrais pas choquer une gamine comme toi. »

Piquée, elle l'empêcha de poursuivre ses baisers et le regarda droit dans les yeux.

« Tu n'as pas idée de ce qu'on fait de nos jours papi, ricana-t-elle. Laisse moi te faire rattraper ton retard, après tout, tu es en rééducation, ne l'oublie pas. »

« Certaines choses sont comme le balai, ça ne s'oublie pas », dit-il alors qu'ils sortaient difficilement de la salle de bain, toujours enlacés, Nora dévorant son cou.

Elle remonta à sa mâchoire et l'embrassa de nouveau avant d'aller doucement mordiller son oreille.

« J'ai un autre manche que celui d'un balai en tête », avoua-t-elle d'un ton moqueur.

Cela faisait un petit moment que la chaleur corporelle de Sirius était montée au-dessus de la normale, mais comme Nora le faisait asseoir sur le lit en prononçant ces mots, son thermostat interne atteignit des sommets vertigineux.

Il l'attrapa par le bras pour la faire tomber sur le lit avec lui et roula pour se retrouver au-dessus d'elle, torse nu. Sa langue alla de nouveau chercher la sienne et il ondula sur son corps pour lui faire sentir son envie.

La jeune femme l'agrippa par la taille et approfondit le baiser avec passion avant de rejeter sa tête en arrière pour le rompre.

« Je crois que quelque chose ne va pas », remarqua-t-elle avec un sourire en coin.

Sirius n'eut pas le temps de s'étonner qu'elle l'avait renversé sous elle et plongeait ses yeux bleu gris dans son regard de plomb avec un air supérieur.

« Laisse faire les pros », souffla-t-elle avec sensualité.

« Tu inverses les rôles, là », dit Sirius avec difficulté comme elle faisait courir sa langue sur son torse.

« Ne t'inquiète pas, je ne t'abîmerai pas trop », sourit-elle en capturant ses lèvres entre les siennes.

L'homme voulut de nouveau retourner la situation mais Nora l'avait senti venir et le plaqua au lit avec force.

« Ttt ! Je ne veux que ton bien, tu le sais. »

Sirius lui lança un regard noir mais, s'il devait être franc, il n'avait rien contre l'idée que la femme dom… Whow ! Non, il n'y voyait vraiment aucun inconvénient. Il se cambra en émettant un râle comme la langue de sa compagne se traçait un chemin sur ses abdominaux, alors que ses mains caressaient de manière experte son torse.

« Tu vas voir, tu vas me redemander des leçons », le taquina-t-elle.

Concentrant toute sa volonté pour contrer le désir qui lui disait de la laisser faire, il se redressa légèrement pour attraper son menton entre ses mains et la ramener à sa hauteur.

« Le maître a toujours à apprendre de son élève », répliqua-t-il.

Il passa très lentement sa langue sur les lèvres de la femme puis attrapa sa langue et posa une main derrière sa tête pour approfondir le baiser, arrachant un délicieux gémissement à Nora. Loin de s'arrêter là, sa seconde main alla se perdre sous la chemise de sa compagne pour lui rendre au centuple les caresses qu'elle lui avait offertes. Perdue dans le baiser, elle ne put l'empêcher de reprendre le dessus et n'avait de toute façon pas beaucoup de volonté pour le faire comme il lui retirait son vêtement pour réaliser qu'elle ne portait pas de soutien-gorge. Aussitôt, presque voracement, il quitta les lèvres de la femme pour flatter ses seins blancs avec toute l'expérience qu'il pouvait avoir derrière lui, bien qu'elle fut lointaine.

Comme la femme gémissait un peu plus et pressait ses mains sur sa tête, Sirius sentit son désir augmenter et, avec un grognement, il quitta la poitrine pour reprendre la bouche de Nora tout en bataillant avec la fermeture éclair de son pantalon vert forêt. Quand il eut vaincu l'obstacle, il se redressa pour lui retirer complètement et comptait bien continuer lorsque Nora le saisit brusquement par la taille et le renversa encore sous elle.

« Tu es un méchant élève, tu n'écoutes pas ton professeur », souffla-t-elle d'une voix rendue rauque par le désir.

Elle lui retira à son tour son pantalon en accrochant son sous-vêtement dans la foulée et alla de nouveau l'embrasser en se pressant contre son corps nu.

Arrivé à ce point là, l'homme aurait fait n'importe quoi pour qu'elle ne s'occupe plus de ses lèvres mais d'une partie de son anatomie légèrement plus basse. Après seize ans d'abstinence1, les préliminaires étaient bien loin de ses préoccupations et il savait pertinemment que la jeune femme au-dessus de lui, compte tenu de son aplomb et de sa dextérité, pouvait tout aussi bien s'en passer, et puis il s'agissait de Nora…

« Après seize ans, tu peux bien attendre quelques minutes », ricana-t-elle comme lisant dans ses pensées.

… et c'était tout à fait le genre de Nora.

« Tu le fais… exprès… » grimaça Sirius en tentant vainement de prendre le dessus.

« Après nos combats verbaux, j'ai bien l'intention de faire de cette lutte corporelle un spectacle très… chaud », lui murmura-t-elle au creux de l'oreille.

Elle laissa sa langue vagabonder sur son torse, mordillant ses tétons et approcha finalement une main du sexe tendu de l'homme.

« Sirius ? » souffla-t-elle avec innocence.

« Qu… Argh ! »

Alors qu'il redressait la tête d'un air vexé qu'elle parle encore au lieu d'agir, elle avait enveloppé le sexe à pleine main pour la faire descendre le long de la verge d'un geste sec.

« Tortionnaire », grogna Sirius d'une voix sifflante.

« Tu n'as pas idée », répondit-elle avec un sourire carnassier.

Sa main faisait maintenant un mouvement de va-et-vient sur le sexe de Sirius et l'homme se cambrait sous elle par ondulations plus ou moins contrôlées. Un instant, elle resta à regarder ses yeux fermés, sa bouche à demi ouverte et sa mâchoire crispée, tout en continuant son mouvement. Un sourire différent de ceux qu'elle avait jusqu'alors arboré s'épanouit alors sur le visage de la femme, mais elle l'effaça bien vite pour retourner à son activité première.

Des limbes du plaisir, il sembla à Sirius entendre un bruit de déchirure, jusqu'à ce que la main de Nora s'arrête un instant pour reprendre presque aussitôt, mais avec une sensation étrange. Il rouvrit les yeux et vit non sans une certaine surprise que tout en continuant à intimer des pressions sur sa verge, elle y avait appliqué une sorte d'étui transparent.

« Qu'est-ce que… »

« Une assurance tout risque, même les sorciers devraient connaître », se moqua-t-elle.

Il voulut dire quelque chose mais Nora le prit à cet instant en bouche et il rejeta sa tête en arrière en prenant une profonde inspiration et en agrippant les draps. C'était si bon de ressentir tout cela, de se sentir vivant entre les lèvres d'une personne qui lui avait montré l'amour. Mais l'aimait-il comme Remus aimait Tara ? La question se perdit dans ses gémissements comme Nora augmentait sa cadence et la pression de ses lèvres sur sa verge.

La respiration plus rapide, son bassin allait de haut en bas sans que cela semble gêner la jeune femme, mais alors qu'il se sentait venir, elle cessa toute activité, lui laissant échapper un grognement de frustration.

« Regardez-moi ce gros bébé égoïste, lança Nora d'une voix qui n'allait vraiment pas avec ses paroles. Il faudra qu'on travaille ça. »

Toujours au-dessus de lui, elle retira son dernier sous-vêtement et resta un instant assise sur le bas de son ventre, les mains sur le torse de son amant, la tête penchée en avant affichant un rictus amusé,mais aussi empli de désir,et ses mèches courtes tombant sur son font. Devant cette vision, Sirius oublia un temps son érection et déposa presque respectueusement ses mains sur la poitrine de la femme en la regardant droit dans les yeux. Elle se baissa avec lenteur pour l'embrasser, puis, juste après, releva son bassin et descendit lentement sur le sexe de l'homme en étouffant un gémissement entre ses lèvres.

Par réflexe, Sirius releva le bassin en même temps, sentant une vague de plaisir monter en lui comme sa verge pénétrait dans l'antre chaude et serrée de la femme. Un court moment, ils restèrent immobiles, puis Nora entama un premier mouvement, les mains toujours appuyées sur son torse.

Ensemble, ils émirent un long gémissement et leurs ondulations se calquèrent l'une sur l'autre avec lenteur. La femme avait fermé les yeux et rejeté sa tête en arrière comme elle sentait la verge la pénétrer à chacun de ses mouvements, lui procurant des sensations dignes du nirvana. Bien que désireux de fermer également ses paupières pour s'abandonner complètement à ses perceptions, Sirius ne put que rester captif de la sensualité et de la force qui émanait de la femme qui le chevauchait de la sorte. Belle, elle ne l'était pas, mais en cet instant, elle avait la beauté de ces déesses guerrières qui retirent le plaisir de l'existence dans le combat.

Il accéléra ses mouvements de hanche pour lui apporter encore plus qu'il ne lui offrait déjà et elle rouvrit les yeux pour les plonger de nouveau dans les siens en adoptant la nouvelle cadence. Sa peau luisait de sueur et une lueur de passion s'était allumée au fond de ses prunelles. Comme les va-et-vient s'accéléraient, ses mains s'agrippèrent avec force aux épaules de l'homme sous elle sans quitter son regard.

Sirius se retenait, il voulait la voir jouir alors qu'il se trouvait en elle, la sentir atteindre l'extase pour qu'elle l'entraîne avec elle.

Les dents de Nora se serrèrent et ses mouvements devinrent plus rapides et convulsifs, son corps entier se mettant à vibrer, gardant toujours ses yeux ancrés dans ceux de son amant, bien qu'elle les ait plissés. Dans un dernier élan, elle émit un gémissement profond alors que sa bouche s'ouvrait à peine et que ses yeux se fermaient à demi de plaisir, se contractant autour du sexe de l'homme. Sirius donna alors des coups plus violents et plus profonds en la tenant par la hanche pour lui intimer son rythme et jouit dans un râle profond, son regard fixé sur celui embrumé de la femme. Ils exécutèrent encore quelques va-et-vient et Nora se laissa tomber sur lui pour reprendre sa respiration, ne cherchant pas à se retirer. Elle roula enfin sur le côté, libérant le sexe de Sirius et tourna la tête vers l'homme dans un mouvement mécanique, celui-ci la regardant déjà.

Elle l'observa un instant puis ricana.

« Pas mal, admit-elle, mais ça se voit que tu n'as pas pratiqué depuis longtemps. »

« Hé ! s'indigna Sirius. Tu ne m'as pas laissé ma chance ! »

Il se redressa au-dessus d'elle mais elle était encore trop pantelante pour lui résister.

« Je vois qu'on se vante d'une fausse endurance, nota-t-il d'un ton triomphant. Apparemment, ma pratique est encore bonne. »

« Elle le sera le jour où tu me mettras KO, très cher. »

« Tu n'y es pas arrivé toi-même », remarqua-t-il.

« Certes, mais c'était la première séance, je ne voulais pas anéantir mon élève, tu comprends. »

Il lui adressa un sourire prédateur et rapprocha sa bouche de son oreille.

« Le premier KO sera pour moi. »

« Pari tenu, répondit-elle avec le même sourire. »

Il l'embrassa et, aussitôt, il se sentit près pour le second round, recommençant à la caresser. Il fut cependant arrêté par une petite tape sur l'épaule et se retrouva face à un petit étui carré.

« Une assurance tout risque renouvelable », sourit-elle.

o

Plusieurs mois plus tard.

Nora mordilla gentiment l'oreille de Sirius puis souffla légèrement dessus.

« Je te parie tout ce que tu veux que je te terrifie en prononçant trois mots », lui chuchota-t-elle d'un ton taquin.

Sirius l'attrapa par les épaules pour la regarder en face avec un sourire goguenard.

« Tout ce que je veux ? Tu devrais faire attention à ce que tu dis. »

« Je sais ce que je fais. »

« D'accord. »

Il lui chuchota quelque chose à l'oreille et elle éclata de rire en lui donnant une petite claque.

« Pervers hein ? Ok, ça marche, et si c'est moi qui gagne… »

Elle lui murmura ce qu'elle désirait et il ouvrit de grands yeux.

« Sérieux ? »

« Aurait-on peur, monsieur Sirius Black, de perdre le pari ? »

« Peuh ! N'importe quoi ! Et puis c'est pas comme si ce que tu me demandais était gênant, je n'ai même rien à faire… Enfin façon de parler bien sûr. »

« Ça marche alors. »

Elle sortit du lit et attrapa un calepin et un stylo pour noter quelque chose.

« Qu'est-ce que tu fais ? »

« Je note ce que tu m'as promis, parce que je ne voudrais pas que le choc m'empêche d'en profiter. »

« Le choc ? »

A ce point, Sirius commençait vaguement à s'inquiéter, mais comme Nora souriait, ça ne devait pas être grave… si ?

Elle revint auprès de lui, tout sourire.

« Prêt ? »

« Vas-y, dis moi ces trois mots si effrayants », se moqua son amant.

Un haussement d'épaule, un sourire innocent et…

« Je suis enceinte », lança-t-elle comme elle aurait parlé de la pluie et du beau temps.

Une seconde… Deux secondes… Trois… Quatre…

« Quoi ? » demanda Sirius, les yeux exorbités.

« Enceinte. Tu sais, les abeilles, les petites fleurs, les roses, les choux, la cigogne, les bébés, le papa et la maman. »

« De qui ? »

« De Dumbledore », répondit très sérieusement Nora.

Mais Sirius n'écoutait même pas ses réponses, il avait la bouche à demi ouverte, les yeux grands comme des soucoupes et paraissait avoir du mal à assimiler la nouvelle. Avec un sourire indulgent, Nora se pencha doucement vers lui.

« Tu es autorisé à paniquer à voix haute, tu sais ? »

Ce qu'il ne manqua pas de faire…

« AAAAAAAAAAAAH ! Mais… Mais… Mais non ! Je peux pas être père ! Je sais pas comment on fait ! Et puis les bébés, c'est… c'est… c'est fragile ! Je suis maladroit moi ! Je suis trop jeune pour m'en occuper ! »

Devant lui, sans qu'il s'en rende compte, Nora balançait sa main de droite à gauche pour rythmer ses paroles, un sourire amusé aux lèvres.

« Et puis c'est plein de responsabilités aussi ! continua Sirius, complètement paniqué. Un bébé… NAAAAAAN ! Je vais être un mauvais père ! » gémit-il avec désespoir.

Toujours souriante, Nora lui tendait son haut et son bas de pyjama et il les enfila par automatisme, tout en continuant sa tirade.

« C'est James qui était fait pour être père ! Moi je suis nul là-dedans. Un ado, je dis pas, ou un enfant, mais un bébé ! Je vais pas m'en sortir ! Et si jamais je me trompe ? Et si je loupe son éducation ? Et s'il venait à me détester ? »

« Remus doit être au ministère à cette heure-ci », constata Nora en regardant sa montre.

« Remus ? répéta l'homme désespéré. Il faut que j'aille le voir ! »

« Oui, mon chéri. Tiens, prend ta robe de ch... »

Sirius attrapa la robe de chambre tendue par Nora sans réaliser qu'elle avait froncé les sourcils et tenté de la retenir.

« Remus va savoir… Il sait tout, je… »

Il transplana alors qu'il parlait, avant que Nora ait pu ouvrir de nouveau la bouche. Elle haussa un sourcil puis les épaules.

« Remus va adorer la robe de chambre soie et dentelles », songea-t-elle en mettant celle de son aimé.

Elle s'étira langoureusement avec un petit sourire et décida d'aller voir son père… après s'être préparée bien sûr. Ah ! et puis il allait falloir modifier ses projets pour le reportage qu'elle devait faire d'ici huit mois. Une grimace comique apparut sur ses lèvres et elle caressa son ventre encore plat en secouant la tête et en soupirant d'un ton faussement désappointé.

« Ma foi, t'es déjà aussi chiant que ton père, t'aurais pas pu attendre ? Je parie que tu es un garçon », ajouta-t-elle en souriant.

Et Nora d'avoir un sourire machiavélique alors qu'une idée merveilleuse lui traversait l'esprit pour le nom de ce fils – car à n'en pas douter, s'il contrecarrait déjà ses projets alors qu'il n'était encore qu'à l'état d'embryon, ce ne pouvait qu'être un Sirius bis !

Pendant ce temps, Sirius se morfondait dans le bureau de son ami sans s'être rendu compte qu'il venait de traverser la moitié du ministère vêtu d'une chemise de chambre de femme.

« Ben mon vieux, siffla Remus en haussant un sourcil. Il sera dit qu'aucun de nous ne réagira normalement à l'arrivée d'une naissance », grimaça-t-il.

« Quelle normalité ? gémit Sirius. Je saurai jamais m'occuper d'un gosse ! »

« Euh… à tout hasard, ce bébé n'aurait-il pas une mère en plus d'un père ? »

Sirius leva la tête vers son ami en clignant plusieurs fois des yeux.

« Nora ? »

Il y eut un silence puis il fronça soudain les sourcils.

« Ah nan ! Si je la laisse faire, elle va lui refiler son fichu caractère ! s'exclama-t-il en se redressant brusquement. Il en est hors de question ! C'est moi qui m'occuperai de notre marmot ! »

« Marmot ? répéta Remus. Ouais, y'a encore de la place pour du progrès, soupira-t-il avec lassitude. Dis-moi, laisse-moi deviner, c'est Nora qui t'a envoyé ici pas vrai ? »

« Hein ? »

Sirius le regarda avec étonnement, confirmant sa pensée, et Remus envoya par la pensée tout un tas de joyeuses malédictions à son amie qui, il n'en doutait pas une seconde, n'avait pas le moins du monde été offusquée par l'attitude de son aimé.

« Tu sais quoi Patmol, j'aurai jamais cru qu'une femme te mènerait par le bout du nez un jour », ricana-t-il soudain.

« Elle ne me… »

Il se tut à nouveau en repassant les événements précédents dans son esprit et laissa échapper un grognement.

« Sale peste ! Je te jure qu'elle va payer ! »

« Je n'en doute pas une seconde », rigola Remus.

Il s'approcha de son ami et posa ses mains sur ses épaules en lui adressant un véritable sourire.

« En tous cas, toutes mes félicitations au futur papa. »

Un moment, Sirius resta à le regarder sans répondre, puis il baissa lentement la tête en réfléchissant à ses paroles.

« Papa… murmura-t-il. Je… vais être… papa ? »

Il émit une sorte de petit rire puis leva un visage où s'affichait un sourire niais vers Remus.

« Je vais être papa, répéta-t-il. Je vais avoir un enfant et je vais être papa. »

Il se leva, n'y tenant plus, et prit son ami dans ses bras en hurlant.

« JE VAIS ETRE PAPA ! »

Remus éclata de rire en lui tapant dans le dos puis se recula un peu pour découvrir le visage encore un peu incrédule de l'autre.

« C'est… C'est surréaliste, souffla-t-il. Moi, Sirius Black, je vais être père, tu peux l'imaginer ? »

« Je n'imagine que trop bien le résultat que va donner ton union avec Nora », grimaça-t-il, se recevant en retour un faible coup de poing sur l'épaule.

« Même pas mal », sourit-il.

Une certaine inquiétude passa soudain dans les traits de Sirius.

« Remus, est-ce que… »

Il hésita un instant, mal à l'aise.

« Enfin je me demandais… Tu sais, les marmots, j'ai jamais trop su comment faire avec alors… tu penses… que parfois… tu pourrais… »

« Je serai toujours là pour toi mon vieux Patmol. »

Le sourire de son ami s'illumina.

« Merci Lunard, merci infiniment. »

Il resta encore un instant le visage rêveur mais ses traits se durcirent tout à coup et il tourna vivement la tête vers Remus pour planter son regard dans le sien, son ami y trouvant avec étonnement de la douleur.

« Excuse-moi Lunard, dit-il un peu abruptement. Je suis là, à te faire part de ma joie, mais toi… tu… vous… »

« Pas de soucis Sirius, le coupa Remus en comprenant où il voulait en venir. Bien sûr, nous aurions aimé pouvoir avoir d'autres enfants, moi et Tara, pouvoir les voir grandir mais… En fait, nous avons tellement été séparés qu'il vaut mieux que nous soyons seuls, pour pouvoir profiter l'un de l'autre. Et puis il y a Séléné, c'est tout de même notre fille et, crois-moi, malgré tout ce qui a pu se passer, nous en sommes heureux. Maintenant, nous ne dirons pas non à jouer les oncles et tantes pour tes gamins et… Qui sait ? Peut-être pourrons-nous jouer les grands-parents un jour », ajouta-t-il avec un demi sourire.

Il fronça soudain les sourcils et frissonna.

« Arf ! Etre grand-père, j'aurai l'impression d'avoir l'âge de Dumbledore », gémit-il.

Sirius rigola en lui envoyant une bourrade et Remus lui répondit par un clin d'œil.

Décidément, il serait dit que Nora avait eu une bonne idée de l'avoir envoyé vers lui. En bonne journaliste, la jeune femme avait l'œil, mais Remus ne la pensait pas si prompte à saisir tous les éléments d'une situation. Si elle avait dirigé Sirius vers lui, c'était aussi pour lui-même, parce que, loin d'amener en lui un sentiment de nostalgie ou de frustration, la nouvelle emplissait Remus de bonheur à l'idée que, d'ici quelques mois, il pourrait tenir le fils de son meilleur ami dans ses bras.

« Oh non ! »

L'expression de Sirius s'était figée dans l'horreur la plus parfaite et Remus s'en inquiéta.

« Qu'est-ce qu'il y a ? »

« Remus, il va vraiment falloir que tu me débarrasses de cette manie que j'ai de toujours relever des défis absurdes », gémit-il en se laissant retomber sur la chaise.

« Mais de quoi tu parles ? »

« Nora a parié avec moi qu'elle réussirait à me terrifier en trois mots. »

« En trois… Oh, je vois… Et… euh… quelle est la sentence ? »

« "Si un jour on a des enfants, qui sait, ça pourrait arriver, tu me laisses choisir le nom du premier sans opposer la moindre contestation" », récita Sirius d'un air à nouveau paniqué.

Remus retint mal un fou rire à cet énoncé. Nul doute que Nora allait continuer la lutte éternelle qu'ils menaient, elle et Sirius, jusque dans le nom de leur premier enfant, et il ne doutait pas une seconde que la femme avait déjà un prénom en tête.

« Mais au fait, et toi ? C'était quoi sa part du marché ? »

Son ami releva brusquement les yeux vers lui et son expression d'horreur laissa la place à un sourire pas vraiment catholique.

« Je crois que je vais essayer de marchander pour qu'elle la fasse quand même, lança-t-il. Je pense que, ainsi, je supporterai mieux d'entendre ce qu'elle va me proposer. »

« Je ne veux pas savoir », grommela Remus.

(NdA : Et ceci ne nous regarde pas ;-P)

Fin…

Bon, je me serai qd même bien amusée à écrire ça, même s'il s'avère que vous n'aimez pas

RAR "Faiblesse et lâcheté ne sont pas mères de traîtrise"

Milady2 : A vrai dire, pour cet OS, je suis restée bloquée un moment, je n'arrivais pas à savoir ce que je voulais faire passer au travers. Enfin si, je savais que je voulais montrer à quel point la trahison de Peter constituait un crime à mon avis, mais je n'arrivais pas très bien à comprendre pk je détestais ce personnage alors qu'en temps normal, je suis assez conciliante envers les gens "faibles" lol. Et puis le déclic sur la situation, ça fait du bien quand les choses se mettent en place dans le cerveau (surtout vu comme le mien est tortueux :-S) BREF ! Ravie de voir que l'idée t'ait plu vu comme elle m'a donné du fil à retordre et de la réflexion (dur la fatigue mental lol) Ah oui ! J'ai un message pour toi de la part d'AndromedaLN : Tu ne peux pas être Nora! Tout simplement parce que si quelqu'un ici devrait l'être, ce serait moi! Non mais! LOL! J'ai beau lui dire que pour le coup, je me suis accaparée Sirius mais elle ne veut pas me croire MDR ! Elle est très possessive

AndromedaLN : Arf ! Sûr qu'ils se sont énervés les petiots, mais avouons qu'il y avait de quoi ! MDR ! T'y tiens à ton OS, hein ? Allez, le voilà, contente ? N'empêche, tu dois être un peu maso vu que tu veux Sirius mais que tu te complais à le voir dans les bras d'une autre… O.o Vraiment maso… lol Pour le petit indice, c'est bien LN, mais encore faudrait-il savoir à quoi il correspond ! Bon, pour le coup, on se dit RDV dans le huitième volet ? (et me regarde pas comme ça, ça servira à rien) Tu plaisantes ? James aussi se fait casser, ils se cassent mutuellement, t'as pas vu ça ? Et pis, sincèrement, j'aime bien embêter Sirius, c'est comme un grand frère

Audery
: Ah ben si tu veux le faire souffrir, tu es autorisée, tu sais ? (je le vois bien en cobaye pour aider Héra à s'exercer, dans ta fic, c'est pas une bonne idée ? ) EN EFFET ! Si Peter aurait mérité de souffrir plus, je ne pouvais mettre cela sur la conscience du trio rescapé, déjà que Remus s'en veut de ne pas s'en vouloir… O.o Tu suis là ? lol En plus, dans le premier OS que j'ai écris, avec Tara et Peter, les paroles que prononce Tara ne lui ressemblent absolument pas, je ne sais pas si vous avez fait le rapport entre ça et lorsque je dis que Tara devra un jour dire qqch qui pour le moment lui fait trop honte… Enfin bref ! Ben la vie de Peter mi homme mi rat, c'est Azkaban, aucune visite, paralysé et il finit sa vie seul, comme une chose oubliée, je crois encore que c'est le destin le pire qui soit et qu'il mérite : l'indifférence la plus totale.

Lola la muse : Pas la seule a être turlupinée par ce thème ça m'a fait un bien fou d'écrire ça, et puis ça m'a permis de mettre au clair mes idées et pensées, très pratique :-P Euh… Pas obligée de partir à Munich, hein ? Suffit de téléphoner, ça ira bien. Paske de 1, ton forfait va taxer grave :-S, de 2 : HORS DE QUESTION QUE TU REPARTES DE SITOT ! Grrrr ! Nan mais c'est vrai quoi, on se sentait abandonné sans toi, nous :'( M'enfin t'es là alors ça va :-)

1 Ce mec est un extraterrestre O.o Sérieux, il m'impressionne P