Et voilàça se termine : voici l'épilogue. Toutefois, je pense rajouter un dernier chap avec réponses aux reviews, donc si vous avez des questions, s'il y a qqch que vous n'avez pas compris dans l'histoire…

En tous cas, un grand MERCI à tous ceux qui sont arrivés jusque là.

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14. Le dernier chemin

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Te voir aussi respirer qu'un air blanc

Les yeux fermés pour un moment

J'espère un jour que tu te diras

Qu'ils n'ont pas tous été comme ça

(…)

Mais moi je suis fier de toi

Oui moi je suis fier de toi

Et de tout ce que tu vas faire

Même de rien d'extraordinaire

Et bientôt tu verras

Et bientôt tu sauras

Que personne ne te remplacera

Montre-moi quand tu reviendras

(…)

Juste un signe de toi qui s'enfuit

Invisible en notre nuit

Tu t'endors et tu nous oublies

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Comateen I

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C'était un jour comme les autres.

Le bus arrivait en retard, l'école était assommante, Dudley était stupide.

La vie n'avait pas changé ; après tout, pourquoi aurait-elle changé ? C'était sans doutes comme ça que les choses étaient censées se passer. Vous vivez des événements qui bouleversent votre vie, qui vous transforment jusqu'au plus profond de votre être, alors qu'autours de vous le monde continue d'être le même, imperturbable. Les bancs et les portails vous regardent, l'air de dire : non mais qu'est ce que ça peut bien faire ?

Ce n'était peutêtre pas si important : bientôt, il aurait oublié ; bientôt, il prendrait le bus le matin sans plus aucune pensée pour un étrange professeur qui détestait les nuits de pleine lune ou pour un vieillard qui pensaient que le ciel appartenait à tout le monde, ni même pour une fille dont les yeux noirs étaient remplis d'étoiles. Est ce qu'il redeviendrait comme avant ?

Quelque part, au fond de lui même, il savait que non. Tout changera un jour. Il avait beau n'être qu'un enfant, même s'il ne parvenait pas encore à comprendre, il gardait cette certitude. Sa vie ne se résumait pas cela, non ; il suffisait d'attendre, attendre que la grande roue le frôle pour qu'il puisse enfin la saisir. Il serait prêt.

Une vague étrange le poussa vers le parc, vers le vieux banc de bois. Il oublierais ces dernières semaines ; alors autant rendre un dernier hommage.

Le banc était devant lui, immuable comme la vie. Tristement, il laissa sa main courir sur le bois peint. Tu as promis de ne pas pleurer. S'il ne pouvait plus penser à eux, qui le ferait ? Est ce qu'ils existeraient encore après avoir quitté ses pensées ?

Ca peut te sembler bizarre, mais, tu sais, il y a des fois où c'est mieux d'oublier.

Il sentit quelque chose sous ses doigts, il se pencha pour mieux voir.

Quelques mots, gravés à la hâte dans le bois. Alors, il sourit. Il pouvait oublier sans crainte et attendre tranquillement son tour. Quelque part, et pour toujours, ils existeraient ; tous, y comprit lui.

Il repartit, souriant toujours à travers ses larmes. Les mots, eux, resteraient.

" N'oublies jamais, gamin, le chemin des étoiles. "

Pour toujours…

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Et là-haut, loin, très loin au-dessus du parc désormais désert, le ciel gris et vide se mit à ressembler un peu au crépuscule ; le vrai, celui qui est promesse d'éternité et qui dévoile le passage, mystérieux et magnifiqueà tous ceux qui y croient assez fort.

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