Luchaviel est là, n'en êtes-vous pas heureux ?
"Et maintenant ?
- Ouais ! renvoya Hermione avec une moue. Cela risque d'être vraiment long répéter la même chose.
- De quoi tu veux parler ?
- Pourquoi pas de ce petit mystère...
- Quel mystère ?
- Pourquoi est-ce que Isis m'a dit que tu faisais parti des meilleurs de ton année chez les serpentards ? J'avais cru que Blaise et elle étaient les forts.
- Oh ! Ils le sont. Ils sont toujours en compétition, qui aura la meilleure note à tel examen, vraiment lassant, grimaça-t-il, en faisant un pas en arrière.
- Oh ! Pourquoi toi ?
- Mon grand-père m'a menacé. Je n'aurais pas ma part de son gâteau à sa mort si je ne faisais pas mieux en classe. Juan et les autres auront tout.
- Qui ?
- Juan et les triplets, Lucas, Isabelle et Marie-Hélène, mes cousins. Ils sont les enfants du grand frère de mon père, Marius Jay Malfoy et de Nanette François.
- On reviendra à ta famille plus tard... Comment ce fait-il que tu sois si nul quand même ? J'ai vu tes notes, lamentable.
- Hé ! Il faut pas charrier... s'écria-t-il avec véhémence. Je... n'étudies pas, je fais suer mes grands-parents avant les finales. Tu remarques que je reste toujours près de la moyenne.
- Oui. Donc, tu avais bien passé tes BUSES ?
- Je suis là non ? J'ai eu des notes satisfaisantes.
- Cela ne m'explique pas pourquoi tu ne te forces pas ? grogna Hermione, en reculant à nouveau, les mains dans ses poches, une habitude qu'elle venait d'attraper.
- On a dû te le dire, je n'ai que faire de cette école. J'aurais dû aller à Durmstrang, mais ma mère a fait une crise de nerfs. Elle ne voulait pas me voir si loin. Pff ! ricana le garçon. Elle s'est mise à dos mes grands-parents. Ce qui lui passe au-dessus de la tête...
- Mmm ! Ce n'est pas une raison. Tu sais que ces années que nous passons à Hogwarts sont presque les plus importantes de notre vie ? Les gens vont nous juger d'après nos performances...
- Je n'en ai pas de besoin.
- Gregory me disait la même chose avant que Vincent ne te cris après. Il m'a demandée si je l'avais reçu. Comme je ne savais pas de quoi il parlait, je lui ai dit non.
- Tu as bien fait. Je n'ai pas reçu de réponses, encore.
- ...
- ...Euh ! Tu es toujours là ?
- Oui... sursauta le jeune femme, manquant tomber. Réponse à quoi ?
- C'est personnel.
- ...D'accord. Je peux respecter ça...
- Comment se prénomme tes parents ?
- Wow ! De l'intérêt pour ma petite personne ?
- ...Je ne voudrais pas que l'on me prenne au dépourvu... Même si je crois que cela aiderait...
- Mon père se prénomme Edward et ma mère s'appelle Kassidy Crispin.
- Enfant unique ?
- Tous les trois. C'est une tragédie, je n'ai aucun oncle et tante et mes grands-parents sont morts depuis longtemps.
- Mmm ! Est-ce pour cette raison que Potter et toi aimez tant passer du temps avec les Weasley ?
- ...Je n'aurais jamais cru que tu puisses comprendre.
- Pff ! Mon père a deux frères et une soeur, vraiment plus jeune. Marius est le plus vieux, quatre ans leur aîné. Mon paternel est venu deux heures, selon son docteur, avant Luchaviel Phillipe. Et tatie Rosanna Mary est quinze ans plus jeune qu'eux deux.
- ...Avant ? Ton père a un frère jumeau ?
- Oui, pensa-t-il en croisant les bras sur sa poitrine, les yeux baissés pensant à quelque chose.
- Tu sais que les jumeaux sont plus aptes à avoir des jumeaux eux-mêmes ? Aurais-tu un frère dont il faudrait se préoccuper, Malfoy ? dit Hermione en riant.
- Pff ! fit Draco, sourire en coin. Je suis le seul et unique. Aucune copie.
- Le monde ne peut qu'en supporter un, mon vieux.
- ...Hermione ?
- ...Tu m'as entendue. J'ai dit que le monde ne pourrait jamais... s'arrêta Hermione en voyant l'expression du visage de Draco. Tu ne m'entends plus.
- Nope ! Approximativement la distance de trois salles de classes.
- Mmm ! fit-elle en se rapprochant de lui. Finalement, je ne vois pas à quoi cela nous servirait.
- Bah ! Je ne sais pas moi, à empêcher l'autre de commettre une impaire ?
- Mais comme tu l'as dit tout à l'heure, peut-être qu'il faudrait commettre des impaires pour que les autres nous remarquent et comprenent.
- Ils ne comprendront rien... Ils mettront tout sur le dos de la potion de Neville, s'écria-t-il frustré.
- Je sais... soupira-t-elle. Hé ! Je t'ai obtenu un trente sur trente pour un travail à faible pondération en défense.
- Euh ! Merci ? fit-il, un sourcil levé devant le sourire satisfait de la gryffondor.
- Il ne te reste plus qu'à m'obtenir des notes reluisantes aussi.
- Aaah ! gémit Draco devant le travail. Pourquoi j'devrais, aussi ?
- Parce que sinon, j'écris un poème amoureux à Millicent Bulstrode... lui répliqua en fronçant des sourcils la jeune femme.
- Tu la remets toujours sur le tapis, tu peux changer de menace.
- Pourquoi ? Vous avez toujours les même insultes à notre égard... marmonna la "blonde".
- Et après ?... Passons. J'devrais aller étudier alors... De toute façon qu'est-ce que je peux faire d'autre dans cette maudite maison ?
- Que te cacher depuis ce que tu as osé me faire, siffla Hermione, les yeux plissés par la colère.
- Bah ! Cela t'apprendra à ne pas toucher au propriété d'autrui.
- Elle est bien bonne celle-là ! Tu m'as touchée !
- Mouais ! J'aurais dû me douter que la propriété de Weasley avait peu de valeur en sensation...murmura l'effronté, continuant sa route vers le château.
- Qu'est-ce que tu as dit ? siffla dangeureusement Hermione, les poings serrés.
- J'ai dit que j'aurais dû y penser que toucher à ta propriété créerait tant de commotion...
- C'est pas cela que tu as dit ! hurla-t-elle. Sale insolent ! Viens ici que je t'écrase !"
Neville était assis aux abords du lac, à l'endroit où il avait enterré Trevor. Il avait regardé la danse à reculons des "victimes" de sa maladresse. Il avait redressé ses genoux et avait déposé son menton dessus, les bras entourant ses jambes et les yeux brillant de consternation. Depuis le "spectacle" d'Hermione, il n'avait pas pu se concentrer à grand chose. Les regards qu'il avait reçus lui avait rendu toute sa nervosité de la journée de l'accident. Il voulait penser que ce n'était pas de sa faute que les deux ennemis aient tant changés, mais il n'y arrivait pas. Et les autres élèves ne le croyaient pas non plus. Il le savait. Ron ne voulait pas lui parler, Harry lui jetait des regards pensifs. Même un serpentard a été un tant soi peu poli pour sortir des explications de sa personne.
Le blond poussa un soupir et haussa les sourcils en voyant Draco poursuivre Hermione. Si cela ne montrait pas qu'il y avait quelque chose entre eux, malgré toutes leurs dénégations... Il ferma les yeux et mit ses mains dans ses cheveux, tendant les jambes au sol. Il ne savait pas quoi faire. Ses discussions avec Sarm Derrick n'aidait pas vraiment son humeur. Il renifla essayant de ne pas pleurer et se leva. Il jeta un dernier regard sur la tombe de Trevor et s'en alla. Ce sera la dernière fois qu'il viendrait à cet endroit précis.
Harry avait les bras croisés sur sa poitrine, il était accoté sur le mur d'Hogwarts et regardait avec perplexité Draco courir après sa meilleure amie. Il se disait qu'il ne devrait pas laisser Ron seul dans leur dortoir, mais il avait confiance en ses amis pour le surveiller. Il devait savoir où c'était dirigée Hermione en sortant de la maison du Griffon. Il était dehors depuis plus de trente minutes, faisant face au terrain de quidditch, et il n'avait toujours pas compris ce que les deux opposés avaient bien pu faire. Pourquoi ils s'étaient donnés rendez-vous pour faire cette danse illogique et se courir après comme des amoureux. Le noiraud fit une grimace en pensant à ce mot. En réalité, il n'y croyait pas. La performance d'Hermione l'avait plus que surprise, mais il ne croyait pas un traître mot de ce qu'elle avait dit. "Malgré ce que je peux lui dire, Ron la croit. Il ne s'est même pas montré au cours de Défense. 'Mione n'avait pas l'air inquiète pour un sou... Elle qui est tellement prude, n'a pas montré une sueur sous tous les regards..." pensa le Survivant en secouant la tête. Il poussa un soupir en se redressant. Neville s'approchait. Il devait lui parler.
Assis, les jambes croisés, des jumelles sorcières en main, Blaise observait son meilleur pote de la volière. Il sursauta en entendant un bruit. Il se tourna et jeta un rictus mauvais au serdaigle qui entra. La troisième année ne sourcilla pas et continua ce qu'elle était venue faire. Blaise rangea son instrument et descendit de son poste. Il prit son sac et sortit de la volière. De toute façon, il en avait vu assez. L'aristocrate était en colère. Malgré tous les contredits que lui avait fait bouffés Draco, il avait du mal à ne pas croire les ragots qui circulaient dans l'école depuis que tout le monde avait vu Hermione entrée en planant dans la Grande Salle. Sa conversation avec Longbottom n'avait pas été aussi satisfaisante qu'il l'avait voulue. Personne ne comprenait rien à rien. Et les deux intéressés n'aidaient personne à comprendre. Ils leur disaient que tout allait bien, pour faire une stupidité la minute qui suivait cette déclaration. Blaise passa la main dans ses cheveux sombres et grogna sa frustration. "Ils s'amusent à nos dépends... Pourtant... C'est comme s'ils n'arrivaient pas à s'en empêcher. Comme s'ils étaient sous l'imperio, tenta d'analyser le serpentard, main à la rampe. Ils savent ce qu'ils font, ne veulent pas le faire... Mais, Draco m'a juré que personne ne l'avait forcé à se raser la tête. Qu'il le faisait pour changer de style... Rien à rien. Je ne comprends rien à rien."
"D'accord ! souffla Draco, mains sur les genoux. Je retire ce que je t'ai dit, cesse de me jeter des cailloux.
- Pff ! renifla Hermione en laissant tomber les morceaux de pierres qu'elle avait dans les bras. Cela t'apprendra, mon salaud. Les règles vont changer. J'espère voir mes notes changés. Je veux que tu cesses d'ennuyer Ron. Je veux que tu cesses immédiatement d'essayer de m'embarrasser et...
- Quoi ? Pas question. Je sais parfaitement que tu me prépares quelque chose. Que tu attends un moment où je m'y attendrais le moins pour me jeter la bombe.
- Je te ferais remarquer que c'est toi qui a tout commencé, tonna la jeune femme.
- C'est vrai. Ce qui veut dire que, puisque tu es la plus sage de nous deux, tu arrêteras cette bataille.
- Oh ! Non, ce ne sera pas aussi facile, mon connard. Me complimenter ne t'apportera rien.
- Merde ! Tu veux pas passer pour une menteuse quand même ! Tu as dit que tu ne ferais rien. Et sache que je peux trouver quelque chose de plus humiliant pour toi. J'ai une grosse réserve.
- Vraiment ? Moi, j'ai une bonne imagination, rétorqua Hermione, les joues rouges.
- Pff ! Je vais te croire... J'attendrai ton prochain coup. Je ne sais pas ce que ce sera, mais je t'attendrai.
- Ouaip ! L'éternelle quête d'humiliation entre les serpentards et les gryffondors.
- Pff ! hupa Draco, en s'époussetant.
- En parlant de Gryffondor et Serpentard... Étaient-ils vraiment ennemis ?
- Hermione, il est trop tard pour tenter de m'engager dans une conversation sur deux morts, grogna Draco.
- Mmm ! pensa-t-elle, en ouvrant la porte, laissant passer Draco avant elle.
- Merci. On se rejoint à la bibliothèque ? Tu as dit que tu m'aiderais à remonter... stabiliser... tes notes, fit le "brun" en fronçant des sourcils à la tournure de sa phrase.
- Parfait avec moi. On se retrouve dans trente minutes. Amène tous les livres que...
- Alors, là non ! J'ai un examen en Charme, je n'ai aucune difficulté, mais on peut réviser. Des devoirs de Défense, Transfiguration et je voudrais réviser mes runes. Ce sera tout pour cette soirée.
- Mmm ! tenta Hermione. Je me demande en combien de pages, je pourrais déclarer mon amour pour Millicent.
- C'est ça ou je coule tous tes examens pendant que nous avons ce problème de corps.
- Tu n'oserais pas... Je... Je pourrais faire de même.
- Contrairement à toi. Je ne tiens pas à exceller dans cette école...
- Toi, mon... D'accord... Je te rejoins dans trente minutes, Hermione. Je te rejoins dans trente minutes, Draco.
- Est-ce que j'ai dit que c'était vraiment, emmerdant ? pensa Draco en se tournant vers Blaise. Zabini.
- Oui.
- Granger. Je vais t'emprunter ton petit ami de l'heure...
- Oh ! Faîtes bon ce qui vous semble... Vous formez un si joli couple, ironisa Draco en leur tournant le dos.
- Salope ! dit Blaise sans force.
- Mmm ! fit Hermione, ne réagissant plus aux insultes des serpentards. Que veux-tu ?
- Rien. Tu as rendez-vous avec la belle ?
- Mouais... On doit se parler... Il ne faut plus qu'elle... mêle mon nom lorsqu'elle veut s'humilier comme au dîner...
- Tu as l'air tellement certain de ce que tu viens de dire, menteur, grogna Blaise en la suivant dans les escaliers.
- C'est la vérité, soupira Hermione. Zabini ?
- Pardon ? Pour...
- Tu peux me dire pourquoi nous sommes amis ?
- ...
- Je trouve plusieurs différences entre nous, bizarres... Je ne comprends pas ce que je peux faire avec toi. Pas après ce que Draco m'a dit sur ce qu'il ressentait pour ses "amis", pensa Hermione, les sourcils froncés.
- ...
- Avec Crabbe, Goyle, non plus... McQueen... elle... À part ce qu'elle peut m'offrir, comme toutes autres filles, je ne vois tellement pas... Zabini ? Blaise ?" demanda-t-elle en se tournant vers lui.
La façon dont le serpentard la regardait, remit tout ce qu'elle avait pu penser de la clique à Malfoy en question. Elle frissonna de peur, en clignant des yeux. Elle lui offrit un sourire évasif et lui dit qu'elle plaisantait. Que "Hermione" lui avait mis de drôles d'idées dans la tête. Il ne lui répondit pas. Il ne faisait que la regarder avec un regard froid, presque vide. Avec un sourire non convaincant, elle lui tourna le dos et mit un peu de vitesse dans ses pas.
Elle ne devait pas avoir peur qu'il la suive. Il ne la suivait pas.
Il regardait dans le vide, un sourire désabusé aux lèvres. La question de son meilleur ami l'avait forcé à réfléchir à la réponse. Il passa doucement la main dans ses cheveux. Il ne savait pas ce qu'il avait vu sur son visage pour que le blond le laisse en plan et s'en aille presque en courant, mais il pouvait se douter que ce ne devait être rien pour l'effrayer. Il était tout simplement surpris. Pourquoi il était surpris ? Il ne saurait dire.
"Draco, je t'annonce que je pars.
- Enfin ! Vous avez enfin compris que rien de plus étrange que d'ordinaire ne m'arrive ?
- Non. Je pars faire mes recherches sur ce qui t'arrive. Luke viendra prendre ma place. Il aura pour ordre de te suivre comme ton ombre. Il sera dans tous tes cours, tentant de se montrer utile... Pff ! Comme si cela se pouvait, pensa Lucius avec dérision.
- Père, un espion ? De quel droit ? Je vais très bien, rien ne se passe avec moi.
- Cesse de me prendre pour un imbécile ! tonna Lucius, le visage menaçant, faisant sursauter Hermione... Draco, pourquoi n'arrives-tu pas à voir que quelque chose ne tourne pas rond avec toi ? Qu'as-tu dit à Dumbledore lorsqu'il t'a suggéré d'aller voir Sarm Derrick ?
- Je suis allée voir monsieur Derrick, mardi, marmonna Hermione. Je n'ai pas besoin d'un psychologue, L... père.
- C'est ce que je lui ai dit, mais il croyait que tu voudrais parler à quelqu'un de neutre. Si tu ne me parles pas, tu parleras sûrement à ton oncle favori ? dit Lucius, calme, un sourcil levé.
- Oh ! C'est ton oncle favori ?
- Ouais !" lui répondit Draco.
Lorsque Hermione avait reçu la demande de Lucius de le voir, vendredi midi, elle l'avait annoncé à Draco. Ils avaient décidé de s'y rendre tous les deux. Draco était debout les oreilles collées à la porte. Chaque fois qu'il voyait quelqu'un dans le couloir, il se redressait rapidement et leur offrait un sourire incertain. Toute personne qui l'avait vu avait cru que Lucius voulait lui parler et qu'elle était nerveuse.
Pour l'insant, le blond dans le corps d'une fille trouvait exaspérant les peurs de son père. Une partie de lui était heureux de voir que Lucius tenait assez à lui pour laisser tomber son poste pour tenter de trouver une solution pour aider son fils.
"Demande lui où était oncle Luke ?
- Désolé de vous interrompre père, où se trouvait mon oncle... cette fois ? ajouta-t-elle, en penchant la tête sur le côté écoutant ce que lui disait Draco.
- Pff ! Quelque part en Italie. Je l'ai contacté ce lundi après la... performance de cette sang-de-bourbe et il me fait attendre pour... Oh ! C'est à croire que nous n'avons pas les même parents !
- Ksss ! fit Hermione se renfrongnant à l'insulte.
- Tu parles qu'ils ont pas les même parents ! siffla Draco, acerbe.
- Est-ce que j'entends de l'émotion dans ta voix ? On dirait que tu tiens vraiment à ce Luke... Luchaviel, pas vrai ?
- Ouais.
- Comme mon ombre... Vous avez la permission pour... ?
- Ne sois pas stupide, Draco. Si ce n'était pas pour mes plans, cette école m'appartenait depuis longtemps.
- ...Malfoy !
- ...Je ne sais rien de plus... Je t'ai dis qu'il agissait bizarrement.
- Tu peux partir... Avant... Draco, dis-moi que tu as mis un peu de sens dans la tête de cette fille. Je me fous qu'elle se meure pour toi, personne n'acceptera cela.
- Oui, je lui ai parlé, père. Comme le dit tout le monde, c'est à cause de l'accident que j'ai provoqué.
- Ce n'est tellement pas toi... Prendre le blâme pour quelqu'un d'autre...
- Il faut un début à tout, dit Hermione avec un rictus, main sur la poignée de porte.
- ...
- Et bien, on se reverra...
- Draco, fit doucement Lucius en prenant Hermione dans ses bras, la serrant fortement.
- Mons... Père ?!?
- Quoi ? Qu'est-ce qui se trame ?
- ...Je sui fier de toi, murmura l'homme à son oreille. Je t'aime, mon fils.
- ...Oh ! Seigneur !
- Va-t-en, maintenant, j'ai des choses à faire, dit-il d'un ton bourru lui tournant rapidement le dos.
- ...M... Oui..."
Hermione referma la porte derrière elle avec un malaise et un petit sourire pour le dos de Lucius qui se refusait à la regarder. Elle ne voulut pas regarder Draco et se mit à marcher sans répondre à ses questions. Elle fit une grimace. Elle essayait vaillamment de ne pas penser à ce que lui avait dit Lucius. Elle tentait à tout prix de ne pas diriger ses pensées vers l'extérieur comme elle s'était habituée à faire depuis leur découverte. Elle voulait trouver un moyen de répéter ce que lui avait dit Malfoy sans que Draco se sente blesser par la méprise involontaire du patriarche. Elle soupira et se raidit quand Draco l'attrapa par le bras et l'arrêta.
"Qu'est-ce qu'il t'a dit que tu ne veux pas me dire ?
- Rien du tout... Je suis juste frustrée à la pensée que ton oncle respirera sur mon cou.
- T'inquiète, il ne fera rien de trop exagérer. Par contre, je sais parfaitement que ce n'est pas ce qui te chicote.
- On devrait aller manger, on a potion après et on est en retard sur notre potion calorifante.
- ...Je vais laisser passer ce changement de sujet..." dit Draco, les yeux plissés.
Ils marchèrent en silence jusqu'à l'étage de la Grande Salle. L'un essayant de pénétrer les pensées de l'autre. L'autre tentant de ne pas penser au sujet qui les divisait. Hermione lui ouvrit la porte, recevant un mouvement de tête comme remerciement. Elle eut une moue en regardant la table des serpentards. Depuis lundi, elle ne s'assoyait plus entourée de la clique à Malfoy. Elle ne savait pas si Draco avait remarqué le courant d'air froid qui circulait entre eux. Elle regrettait d'avoir posé cette question à Blaise, mais elle avait vraiment voulu savoir. Maintenant, Draco venait de perdre ses amis.
"Finalement, c'est bien fait pour le salaud. Il m'a fait perdre Ron... Complètement... pensa la jeune femme ne pouvant empêcher des larmes de désespoir de s'installer dans ses petits yeux gris.
- De quoi tu parles ?"
Elle leva la tête, elle n'avait pas bougé de l'entrée de la Grande Salle. Elle jeta un regard haineux dans la direction de Draco qui la regardait de sa position assise.
"Que veux-tu dire par "c'est bien fait pour le salaud" ?
- Sors de ma tête, je ne suis pas obligé de te dire quoi que ce soit, lui renvoya-t-elle, en s'installant à sa nouvelle place.
- C'est pas que je n'apprécie pas ta présence, Malfoy, commença Silver Zao Whei, tes potes ont eu finalement assez de tes bouffoneries ?
- Est-ce que je t'ai adressée la parole ? siffla Hermione, irritée.
- Whoa ! Descend de tes grands chevaux, Malfoy, lui répondit Mordred Jeremiah.
- Peut-être que l'on veut pas manger avec ta face devant nous, susurra Malicia Aveeno.
- Calma, les gars, ria Silver. Je ne te faisais que la conversation. Désolée de t'avoir dérangé, Seigneur, dit la jeune asiatique avec sarcasme.
- ..."
Hermione ne dit rien. Elle mangea rapidement pour sortir de la table. Elle était fatiguée, irritante et mélangée. Elle n'avait pas de patience et ses performances en cours en souffrirent. Ce qui fut très rapidement accepté par les professeurs qui n'avaient pas compris les changements de "Draco" durant leur cours.
Ce fut avec grand soulagement qu'elle vit la fin de la journée arriver. Elle prit plusieurs paquets de parchemins et décida de passer le restant de l'après-midi dans la bibliothèque. Elle ne pensait plus à ce que lui avait dit Lucius.
"Comment s'est passé ta semaine ?
- Bien, m'sieur.
- Et tes envies suicidaires ? Quel numéro ?
- Zéro...
- Vraiment ? dit l'homme sans surprise.
- ...Je suis trop préoccupé... Peut-être un cinq, finalement...
- Neville, il y a une grande différence entre zéro et cinq... Que s'est-il passé d'intéressant cette semaine qui te mélange tant ?
- Vous étiez là... Hermione s'est... rendue... Elle est plus jolie que ses vêtements austère ne veut bien montrer...
- Mmmhm !
- Je crois que j'ai eu plus honte pour elle qu'elle en a ressenti pour elle-même... Est-ce que je fais du sens ?
- Oui... Continue.
- ...Ginny m'a donné un rencart pour demain...
- Qu'as-tu ressenti à cette demande ? N'est-ce pas par elle que toute cette histoire entre Hermione et Draco a commencé ?
- Oui... De l'élation. Je ne la connais pas vraiment... Ce sera un bon moyen de savoir si vraiment j'ai envie de quelque chose de plus avec elle...
- Tu n'es pas sûr...
- Je ne sais pas pourquoi... J'étais plus désespéré qu'autre chose. Hermione l'a dit... Je suis invisible...
- Pourtant, beaucoup de monde te connaisse. Souviens-toi des points nécessaire, en première année, que tu as gagnés pour faire gagner à ta maison la Coupe.
- ...J'entends des voix...
- Pardon... fit Sarm en clignant doucement des yeux, plus du tout surpris par les changements brusque de Neville.
- Je suis sûr que ce n'est rien, mais j'ai cru qu'Hermione disait qu'elle détestait... les sang-de-bourbe... Je dois avoir atteint le comble de la folie.
- Tu n'es pas fou, Neville. Déprimé et seul, mais pas fou. Tu as dû mal la comprendre. Lui en as-tu parler ?
- N... Vous êtes fou ! Après tout ce que je lui ai fait... Je ne me permettrai pas d'ajouter à ses soucis... Pourtant...
- Oui ? demanda Sarm, les yeux posés sur son cahier de notes.
- ...Je lui ai dit pour ce qui m'est arrivé l'année dernière...
- Le cruel message raciste ?
- Oui... C'est de votre faute aussi...
- De quoi ? Que tu arrives à t'ouvrir aux autres... Je me répèterai jusqu'à ce que cela rentre dans ton crâne, Neville. Il faut que tu t'exprimes. Il faut que tu parles aux autres de tes problèmes. Parler à des animaux, c'est bien si on ne veut pas de réponses, si on ne veut pas de résolution. Tu te dis invisible, mais tu ne fais pas trop d'effort pour régler ce problème. Je suis content que tu es accepté de me parler, mais tu verrais de meilleur résultat si tu parlais à quelqu'un de plus proche de ton coeur. Je ne t'aime pas Neville, je ne suis pas ton ami, je suis seulement une personne payée pour t'aider. Je ne te connaît pas, je ne sais de toi que ce que tu veux que je sache et ce que je peux apercevoir...
- Pourtant avec un ami, c'est la même chose, non. Il ou elle ne saurait que ce que je veux qu'il sache.
- Vrai, mais cette personne te vois plus souvent que moi, elle te parle plus souvent... Elle a plusieurs têtes d'avance sur moi. Je ne peux me permettre de te voir plus souvent... L'éthique. Et j'ai d'autres clients.
- ...
- Revenons à ce rendez-vous, veux-tu ? Donne-moi un prognostic...
- Catastrophique ?
- Un peu d'effort, mon garçon.
- ...Je suis d'une telle maladresse... J'ai peur de commettre une impaire...
- Tu sais ce que j'en dis... Essaie de moins vouloir, tu sais que tu deviens nerveux lorsque tu essaies de trop plaire. Tu n'as qu'à te relaxer...
- C'est facile pour vous à dire...
- Bien sûr que c'est facile, je suis un tombeur... dit à la plaisanterie l'homme, lui souriant doucement. Ce n'est pas une étrangère, n'est-il pas ? Contrairement aux jolies Bloom, tu la connais.
- Mouais ! soupira le gryffondor, le front plissé d'inquiétude. Je verrai demain...
- Alors, as-tu trouvé quelque chose pour te changer l'esprit ?
- Hum ! J'essaie de comprendre ce qui se passe entre Hermione et Draco depuis l'accident.
- Ha ! soupira Sarm, doigts sur les yeux. Je voulais que tu te trouves un loisir : lecture, écriture, dessin, même du quidditch joué... Il faut dire que cette école offre très peu d'activités pour divertir les enfants et leur faire découvrir leur qualité autre qu'estudiantin...
- On peut dire que c'est de l'espionnage... Je vais me faire passer pour un agent secret tentant de découvrir le mystère qui plâne sur cette école depuis mon accident de potion.
- ...
- ...Je ne suis arrivé à rien... J'ai été plus qu'étonné par... l'exposition de Hermione ce lundi.
- Un vrai talent pour le jeu théâtrale.
- Oh ! Je croyais que j'étais le seul à ne pas la croire... Finalement, Harry ne la croit pas... Par contre, Ron... grimaça-t-il, secouant la tête.
- Il a dû être le plus surpris.
- ...Lui en avez-vous parler ?
- ...De quoi, Neville ? À qui ? Il faut vraiment que tu perdes cette habitude de sauter de sujet à tout bout de champ. Tu perds ton interlocuteur...
- Désolé... Monsieur Dumbledore, pour plus d'activités parascolaires... Vous semblez assez épris de ce sujet.
- Oui et il y pense... Mais nous ne sommes pas ici pour parler de moi, Neville...
- Oui... J'étais présent lors de l'attaque des mangemorts...
- Neville ? demanda Sarm, surprise se montrant sur son visage pour la première fois de leur session d'aujourd'hui.
- Je devais avoir cinq ans... Je ne l'ai jamais dit à Grand-Mère, mais je crois qu'elle s'en est douté...
- ...
- ...Ils me manquent, vous savez... Plus que je l'aurais cru... Une grand-mère qui ne semblait pas m'aimer... Des parents fous qui ne se souvenaient pas de moi et avec lesquels j'ai vécu peu de temps...
- ...Veux-tu parler de l'attaque des mangemorts ? demanda lentement Sarm, ne voulant pas l'effaroucher du sujet.
- ...Non... Je disais cela parce que j'ai refait un cauchemard à ce propos, il y a deux jours... Peu importe ce que je fais, je me fais utiliser par eux...
- De quoi parles-tu, Neville ?
- ...La session n'est pas finie ? Je dois aller me coucher tôt, je ne veux pas faire attendre Ginny demain...
- ...Ne... Oui, elle est finie. Tu peux venir me voir vers dix heures si tu veux discuter de ce rendez-vous. Je te donne une passe pour circuler dans les corridors à cette heure...
- Merci.
- Bonne chance, mon garçon. Et n'oublies pas que tu n'es pas le jeune homme inintéressant que tu crois... Il faut que tu essaies d'y croire toi-même par contre, j'aurais beau te le répéter...
- Je sais... Je ferais mon possible avec Ginny, soupira le blond en se levant.
- Amuse-toi bien.
- Merci, m'sieur Derrick," sourit-il en sortant.
Sarm referma la porte derrière son patient et retourna s'asseoir sur son siège duveteux et confortable. Il croisa des jambes et regarda par la fenêtre la pleine lune. Mains sous le menton, il se mit à réfléchir à la confidence de Neville. Il se demandait s'il devrait le forcer légèrement à en parler ou le laisser venir de lui-même à ce sujet. Il n'appréciait pas les chances que le garçon lui en révèle plus par lui-même et il ne voulait vraiment pas le forcer. Il soupira. "Peu importe leur provenance, ces jeunes ont toujours les mêmes problèmes... Ces nouvelles sociétés devraient se poser des questions sur leur manière d'élever leurs enfants... Leurs futurs... pensa-t-il avec une grimace incrédule. Ces sociétés jouent aux autruches et bourrent leurs "futurs" de pillules et de potions..." Il se leva et décida de faire trempette dans le lac, malgré la fraîcheur de la nuit, les hommes-poissons et l'heure.
Hermione regardait son "père" et son "oncle". Elle clignait des yeux et c'était avec un énorme effort qu'elle essayait de ne pas montrer sa surprise. Les deux Malfoy ne se ressemblaient pas.... trop. Elle avait cru, connaissant Lucius et Draco, que Luchaviel aurait le même air hautain et dédaigneux sur son visage. Elle poussa un soupir lorsque son "oncle" la redéposa au sol. Lucius avait les yeux dans les airs, main serrée fermement autour de sa mince canne. Luchaviel avait crié de joie son nom en la voyant, elle avait sursauté lorsqu'il l'avait prise dans ses bras pour la serrer fermement. Les trois Malfoy avaitent attiré une foule. Et Draco regardait ce qui se passait dans son coin. Proche de la gryffondor pour l'empêcher de commettre une bêtise. De plus, il essayait de voir si son oncle remarquerait un changement.
"Lucha, je n'ai pas de temps à perdre, siffla Lucius avec rage.
- Mais va-t-en ! s'écria sa réplique physique, large sourire au visage, son bras autour des épaules d'une Hermione éberluée. Ne t'en fais donc pas. Je ne laisserai rien passer, je te tiendrai au courant de tout.
- ...
- ...Quoi ? Pourquoi tu me regardes comme ça ?
- Comme tu m'as fermé le viroir au nez, je n'ai pas pu te donner cet avertissement.
- Rah ! fit le blond en passant la main dans ses cheveux qui étaient plus courts que ceux de Lucius. Quoi encore ?
- Tu laisses les femmes du corps professoral tranquille !
- ...Malfoy !
- Quoi ? C'est un mec avec des besoins...
- Quoi ?...
- Tu essaies de m'humilier devant tout ce monde ?
- Que veux-tu ? Tu me laisseras finir la prochaine fois. Draco, je veux que tu me rapportes tout comportement irrévérencieux de ton oncle... Ne t'approche pas des jeunes filles. Severus aura ta peau si tu molestes une jeune fille.
- Lucius ! gémit Lucha, martyr. Tu penses si peu de moi ?
- ...Je m'en vais, grinça le Ministre, en tournant séchement sur ses talons, sa cape faisant un tournoyament qui aurait rendu Severus fier, s'il avait été là.
- ...
- ...Euh !... commença Hermione, après le départ de Lucius. Salut... Mon oncle Luchaviel...
- Non ! Oncle Luke ou Lucha ! Je ne l'appelle jamais Luchaviel....
- Oh ! Merci... Oncle Lucha, vous avez passé un bon voyage ?
- Nah ! Le courier que j'ai pris était des plus lents et des plus inconfortables...
- Ah ! C'est un Malfoy ! pensa Hermione avec un sourire sarcastique qui s'élargit après les cris de colère de Draco dans sa tête.
- ...Mais, l'hôtesse était des plus divertissantes, fit-il avec un large sourire et un clin d'oeil aux filles aux alentours qui rougirent toutes pour la plupart.
- Euh... Vous avez déjà oublié ce que L... mon père vient de vous dire ?
- Hermione... Pas de vouvoiement... Enfin, avec lui seulement...
- Pour vrai ? Wow !
- Je n'oublie pas, dit-il en se penchant pour prendre son petit sac à dos.
- Est-ce tout mon oncle ? J'avais cru que vous resteriez un long moment ici. Dumbledore vous a donné la chambre dans laquelle a résidé, père pour une long séjour.
- J'ai besoin de peu et j'ai tout rétréci... Enfin, pas vraiment tout, dit-il sourire en coin en regardant Lucianna Bloom qui cligna des yeux de gêne à la vitesse mach3.
- Mon oncle, fit Hermione en fronçant des sourcils. Je suis certaine...euh ! Que vous êtes fatigué...
- Pas temps que cela, mais je vais me retirer dans ma chambre, dit-il son sourire pâlissant légèrement avant de reprendre pleine force. Je dois par contre rencontrer cette fille qui a mis son... amour à nu pour toi.
- ...Je te hais, Malfoy !
- Hey ! Oncle Lucha t'a rien fait, encore...
- Pas lui, toi ! siffla-t-elle, le regard meurtrier dans sa direction.
- Oh ! Serait-ce elle ? dit le jumeau de Lucius en s'approchant de Draco rapidement. Bonjour ! Je dois vous avouer que je suis un de vos fans, miss. Cela a dû prendre tant de courage... C'était risqué et inutile, par contre. Les Malfoy ne sont pas friands de si grande manifestation. Je dois être le seul romantique de ma famille... Non, Rosie s'en vient... Je l'ai bien élevée la petite, dit-il en regardant au loin avant de se retourner vers Draco qui le regardait avec ennui.
- Enchanté ! D...Hermione Granger.
- Enchanté, Dermione ! Luchaviel Malfoy.
- C'est Hermione, grinça la fille dans le corps de garçon, irritée.
- Ne vous inquietez pas, chère, dit Luchaviel avec un sourire charmeur et un baise-main. Je fais cet effet à toutes femmes.
- ...
- ...
- Au plaisir de se revoir, miss Granger."
Hermione, avec horreur, mit la main à son oeil gauche qui pulsait avec force, tant elle était stressé et écoeurée. Elle jeta un regard meurtrier dans la direction de Draco qui ne fit que lui sourire. D'autres rumeurs naquirent à ce moment et la jeune femme commençait à en avoir marre. Elle croisa les bras sur sa poitrine et bouda.
"Alors ?
- Quoi, Draco ? demanda la jeune femme en essayant de se déplacer dans la masse d'élèves curieux.
- Comment tu le trouves ? questionna Draco, en la suivant à raisonnable distance.
- Il est plus différent de vous, ton père et toi, que je l'aurais cru... Et c'est un pervers... Il m'a regardé les fesses...
- Retire ce que tu viens de dire ! Mon oncle n'est pas homosexuel et encore moins incestueux... Enfin... hésita Draco, en se mordant la lèvre, avant de se décider. Il n'est pas homosexuel, ni incestueux.
- Ta famille commence à me faire peur, pour que tu ais pris tant de temps pour te décider... dit Hermione avec horreur, ouvrant les portes de la Grande Salle. Et je ne disais pas mes fesses, mais mes fesses, les tiennes pour le moment.
- ...Oh ! Ça ! Ne tire pas trop vite de conclusion, dit Draco en prenant place à la table des gryffondors en haussant des épaules. Il est un charmeur... Tu vas le voir assez tôt, il flirte avec tout ce qui bouge sur deux pattes et qui ressemble à un humain...
- Malfoy... J'ai vraiment peur là...
- Hey ! C'est le seul qui est comme ça dans ma famille. Il n'a pas été elevé par mes grands-parents Malfoy.
- Pourquoi ?
- J'en sais rien... Père ne me l'a jamais dit, marmonna le "brun" en mettant une énorme quantité de gelée à la cerise sur son pain grillé.
- Hey ! Hermione !
- J'te quitte, tes "amis" gryffondors me perturbent... Ginny !
- Pff ! Avoue que tu les apprécie, plaisanta Hermione, perdant son sourire en regardant Blaise qui avait une mine renfrongnée et jetait des regards meurtriers aux gryffondors.
- Je t'en prie ! J'ai plus de goût que cela. Euh ! Qu'est-ce que tu viens de dire ?
- Est-ce que tu as vu, Neville ? On part pour le Pré dans quelques minutes et il n'est pas là.
- ...Tu as rendez-vous avec Longbottom ?
- Pourquoi tu l'appelles par son nom de famille ? Tu n'es pas fâchée après lui pour ce qui t'es arrivée, quand même ?
- Non. Oui, dit-il en tournant des yeux en s'entendant se contredire.
- Oh ! Okay... Oui, dit-elle finalement en rougissant. Ce n'est pas ce que tu crois, je veux le connaître mieux.
- Qu'est-ce qu'il y a à savoir de plus ?
- Euh ! Beaucoup ? Il n'est pas juste un maladroit... ou la terreur des cours de potion ? Je suis certaine que si lui et le professeurs Snape -comme si le mangemort voudrait- avaient une longue conversation, ils pourraient arriver à diminuer la peur de pauvre Neville.
- Pauvre Neville ! Mais quelle conne !
- Malfoy ! La ferme !
- Kh ! fit Draco avec une mine en colère.
- Hermione, tu devrais peut-être faire comme moi. Lui donner rendez-vous pour lui parler... Maintenant que tu ne fais pratiquemment plus partie du trio extraordinaire... 'Mione ?
- Je veux pas en parler, va demander à ton frère ! dit-il avec ennui. Pourquoi personne ne change de sujet ?
- Qu'est-ce qui se passe ?
- Weasley qui veut savoir pour moi et Weasley...
- ...Je te hais, Malfoy ! soupira Hermione, mains aux joues regardant son déjeûner.
- Tu m'as déjà dit cela. Change de chanson. Je te souhaite une bonne journée avec le... Tiens le voilà ! Euh ?"
Draco et Ginny regardaient avec fascination en voyant Neville qui marchait la tête en l'air, cherchant à faire disparaître le rouge qu'il avait au visage. Draco remarqua que son chandail rouge était plus pâle que son visage. Il haussa un sourcil lorsque le maladroit s'arrêta devant eux et bégayer une salutation. Ginny cligna des yeux et lui demanda s'il allait bien. Neville devint pâle tout de suite après cette demande et lui répondit que tout allait bien. Mais il ne la regardait pas dans les yeux.
"Pas comme s'il le faisait souvent, regarder les gens dans les yeux lorsqu'il leur parle," remarqua Draco, bouchant les questions d'Hermione sur son nouveau commentaire. Il haussa des épaules et retourna à sa nourriture. Il était plus qu'heureux d'avoir son oncle entre les murs de l'école, malgré son énervante habitude de courtiser toute personne, qu'elle soit jolie ou non, Draco était certain que le Malfoy pourrait les aider. Il était très perceptif. Tout ce que le blond devenu brune souhaitait, c'était que le plus vieux ne l'humilie pas trop.
Hermione poussa un soupir. Plus le temps passait, plus elle sentait qu'elle passerait sa vie dans le corps de Malfoy. Ils avaient tout essayé. Les livres sur l'échange de corps dans la section interdite, ne les avaient pas aidé. Il y avait différent moyen de se changer physiquement, mais aucun des sorts et potions qu'ils avaient révisé ne ressemblait à ce qui leur était arrivé. Ce n'était pas pour cette raison qu'ils n'avaient pas tout tenter dans la toilette des filles non utilisée. Toutes les potions qu'ils avaient pu faire, ils le firent, mais rien. Elle poussa un soupir en faisant tourner les rondelles de Froot Loops, un petit ajout de Dumbledore, dans son bol de lait. Elle se foutait que ses céréales allaient devenir molles et qu'elle ne pourrait pas les manger. Elle leva la tête et observa son professeur de potion. Depuis mercredi, le maître en potion semblait avoir des regards meurtriers pour tout le monde qui croisait son regard. Elle haussa des épaules, Draco et elle n'allaient pas arrêter leur raid dans les armoires du professeur. "Enfin ! Jusqu'à ce qu'il jette un mauvais sort sur ses armoires..." soupira la jeune fille en se levant. Ils n'allaient pas au Pré. L'école se viderait considérablement cette fin de semaine, ils allaient pouvoir se rencontrer sans trop de cachotteries. Elle souhaitait réellement trouver solution à leur problème. Sinon, elle allait avoir besoin du professeur Derrick pour dépression majeure.
"Ton oncle n'a pas cessé de me suivre de toute la journée !
- C'est bien l'ordre qu'il a reçu de père, non ?
- Oui, mais les toilettes des filles ?
- Euh ! On y est entré tout les deux, il a dû s'imaginer quelque chose...
- Mais, tu ne trouves pas cela irritant ?
- Pas vraiment, j'espère qu'il trouvera quelque chose de croche pour pouvoir nous aider, mais tu as raison. J'ai failli avoir un arrêt cardiaque lorsqu'il s'est penché sur nous à la bibliothèque, soupira Draco avec une grimace.
- Je ne l'ai même pas entendu s'approcher !
- Entraînement, je suppose... Contrairement à mon père et tatie Rosa que l'on peut entendre à trois lieux à la ronde avec sa canne pour le premier et le placotement incessant de la seconde.
- Que peut-on faire pour se débarrasser de lui ?
- Mmm..."
Les deux compagnons montaient les escaliers pour la bibliothèque, un étage entre eux. Hermione était en avant et Draco la suivait, en essayant d'être les plus discret. C'était la fin de la journée, la sortie au Pré était finie et les élèves revenaient de leur sortie. Ils avaient décidé de retourner à la biliothèque pour une dernière fois. Ils étaient tous les deux fatigués, même pour Hermione, elle n'avait jamais autant lu de livre de sa vie. Elle se disait avec un léger ennui et ironie qu'ils allaient devoir lire toute la bibliothèque pour trouver la solution.
"Peut-être que l'on trouvera la solution à notre problème lorsque l'on aura trois cents ans ?
- Tu es moldue, chère ! Tu ne vivras pas aussi longtemps...
- Pff !... Il est derrière toi, pas vrai ?
- Il se laisse entendre, marmonna Draco en jetant un coup d'oeil derrière lui. Pourquoi les escaliers ne nous aident pas pour cette fois ? Hein ? Bouger, au nom de Lucifer !
- Calme-toi, Draco... Tu crois que si l'un de nous venait à mourir...
- Mmm... Es-tu prêtes à te sacrifier comme tout noble gryffondor le ferait...
- La ferme, Malfoy ! N'essaie pas de travestir le courage gryffondor. Moi, je pourrais te pousser dans les escaliers...
- Tu crois que cela me tuerait ? Et tu ne veux surtout pas un Luchaviel, hyper-protecteur, sur ton dos. Il est encore pire que ma mère...
- Protecteur, hein ?
- Très et c'est assez ennuyant... Tu n'es pas encore arrivée ?
- Non... Ces escaliers sont de vrais plaies lorsqu'on est pressé...
- Il faut partir à point.
- C'est moldu.
- Qui ?
- Non, cette maxime.
- Qu'est-ce qui te fait croire que c'est moldue ? Peut-être que vous l'avez prise de nous.
- Je ne peux te contredire là-dessus. Neville s'approche... Tu peux lui demander comment s'est passé son rendez-vous pour moi, s'il te plaît ?
- Grr ! Tu crois pas que je va...
- Oublie ça ! Il a l'air bizarre... Pourquoi est-ce qu'il me regarde comme ça ?
- Ce n'est qu'un crétin, mais dangereux, de cracmol, laisse le passer.
- Malfoy..."
Neville avait une moue aux lèvres. Son rendez-vous s'était très bien passer. Il n'avait rien renverser, ne s'était pas tourné en ridicule, mais il n'y avait pas eu d'étincelle, non plus. Il voulait manger un morceau, il se dirigeait au donjon pour la cuisine. Il allait définitivement déranger professeur Derrick pour discuter de son rencart et... de la lettre qu'il a reçue ce matin. En pensant à la lettre, il se mit à rougir profondément. Lui qui avait une piètre mémoire, se rappelait mot pour mot le contenu du parchemin.
Mi amor !
Longbottom, en repensant au spectacle de Granger pour Malfoy, je ne pus m'empêcher de penser à toi et ce fut à ce moment que je pris ma décision de t'écrire. De me faire connaître de toi. Je ne sais pas depuis combien de temps j'ai cette infatuation de toi, mais elle me ronge à chaque jour, de plus en plus. Il fallait que je t'envoie ce mot. Je suis heureux que toutes ces filles -ces folles, oui !- t'aient rejeté. Cela me donne plus de chance, quoique mince, mais une chance quand même pour que tu puisses passer par dessus les barrières qui nous séparent et me voir pour ce que je suis. Un être humain éperduement amoureux de toi. Je suis couché sur le ventre, les jambes écartées, la passion me faisant perdre la tête. C'est avec ton visage devant les yeux que je me caresse les seins, le ventre et la partie me procurant le plus de plaisir. La sueur rendant mon corps glissant et le refroidissant, à grand peine, de la passion que j'éprouve pour toi. Nombre de fois je me suis imaginé les jambes entournat tes reins, nos deux corps prenant les positions les plus extrêmes pour assouvir notre désir. Je te laisse sur ces trois mots : Je t'aime.
Ti amor !
p.s. : ces tâches ne sont points des larmes
En lisant la dernière ligne, il avait jeté la lettre le plus loin de lui avec horreur, jusqu'à ce que Dean curieux tente de la prendre pour découvrir pourquoi Neville hyperventilait. Il lui avait arraché le parchemin des mains et s'était jeté sur son lit, tirant les voiles pour se cacher. Avec un haut-le-coeur, il avait approché le parchemin de son visage, juste pour voir si les tâches étaient ce qu'il croyait. Inodore. Il avait poussé un soupir de soulagement, qui ne dura pas longtemps. En relisant la lettre et le genre à chaque nom, adjectif et pronom personnel qu'il eut vraiment envie de pleurer. Il était certain que quelqu'un se moquait de lui. Il avait pensé qu'il aurait un répit après ce qui était arrivé à Malfoy. On dirait que non.
Et ce fut en descendant les escaliers, l'estomac aux talons, le coeur aux bords des lèvres, qu'il eu le Malfoy en question dans son champ de vision. Il fronça des sourcils et lui jeta un regard haineux. Ses excuses avaient été bidons. Une manière de lui faire fermer les yeux, de le rendre moins soupçonneux pour attaquer comme la vipère qu'il était. Neville était tellement fâché qu'il ne se rendit pas compte rapidement de quelque chose. Il jetait des regards venimeux et, avec une satisfaction malsaine, il vit la surprise dans le regard du serpentard. Il sursauta en entendant l'insulte que l'enfant de la maison du serpent lui jeta, il perdit presque la tête de rage et de douleur.
"Qu'est-ce que tu m'as dit, salaud ? siffla-t-il dangereusement, les yeux plissés.
- Q... Quoi ? Mais rien !
- ...Crétin, mais dangereux, de cracmol... ? Rien ?
- Qu...
- Qu'est-ce qui se passe Hermione ?
- Une visite dans la zone Twilight !
- Quoi ?
- Malfoy ? demanda Neville, sa colère partant rapidement en fumée. À qui... Ça va ?...
- ...Nevi... Longbottom... Je n'ai pas vraiment le temps pour ça... Si tu voulais bien te tasser de mon chemin... Amène-toi pour le déconcentrer, j'ai peur qu'il me pousse, moi, dans les escaliers...
- Raaah ! Pourquoi ? gémit Draco, mais en prenant de la vitesse.
- Je... La voie est... Hermione ? demanda Neville avec soulagement, en descendant plus rapidement les escaliers et se mettant à ses côtés.
- Neville ! Tu vas bien ? demanda Draco, en essayant de sourire.
- Demande lui ! lui envoya hermione, en montant les escaliers.
- Qu... Hermione ?...
- Comment s'est passé ton rendez-vous ? posa Draco bêtement joyeux.
- Euh ! Bien... Mais nous sommes tombés d'accord sur le fait que nous n'avions presque rien en commun et que nous ne voulions pas vraiment aller plus loin avec notre amitié... Euh ! C'est pas l'oncle de Malfoy... Il doit suivre le pauvre imbécile où qu'il aille, paraît.
- ...Kkk... Ouais ! fit avec difficulté Draco.
- D'après Lucianna, il paraît qu'il a flirté avec presque toutes les filles présentes à son arrivée... C'est bien un Malfoy...
- Pff ! Ça veut dire quoi ça, crétin ! pensa avec hargne Draco, en croisant des bras sur sa ronde poitrine.
- Cela veut dire ce que j'ai dit, Malfoy, grinça Neville, les joues rouges de colère en se retournant pour voir Luchaviel se retourner vers lui surpris. Euh !
- Pardon, jeune homme ?
- Je ne vous parlais pas, monsieur, fit Neville, en clignant des yeux perdus. Mais... Malfoy ?
- Ha ! Ha ! ria Luchaviel, bonnemine. Je suis... un Malfoy.
- Euh ! Votre neveu... Il était là... Seigneur ! Je suis fou ! pensa horrifié Neville, les lèvres tremblantes. Je... Je... Partir... 'Revoir, 'Mione... Dé... BYE ! cria-t-il, en se mettant à courir les escaliers pour sortir de l'école.
- ...Étrange, jeune homme, soupira Luchaviel. Bien le bonsoir, jeune femme, dit-il avec un large sourire en reprenant son ascension.
- Ouais, ouais ! murmura Draco, les yeux grands ouverts. HERMIONE !
- Aaaahhh ! Pas la peine de hurler, je suis juste... Et merde, ton oncle m'a repérée, je dois continuer à monter sinon, je vais avoir l'air...
- Laferme et é...
- Qu'est-ce que tu m'as dit ?
- LAFERME ! LONGBOTTOM SAIT ! hurla-t-il le plus fortement qu'il pouvait, en tournant des talons.
- Quoi ?
- Tu ferais mieux de me courir après si tu ne veux pas que la conversation se coupe... Il est hors de Hogwarts... Il m'a entendu... Il a cru que c'était toi, il s'est tourné sans se rendre compte d'où sortait la voix...
- Draco ! s'écria Hermione, en bousculant Luchaviel, sans faire exprès courant après Draco, pour ne pas le perdre.
- Neville Longbottom nous entend !"
Réponses :
Je suis vraiment désolée de ne pas avoir répondu aux reviews plus tôt. J'étais plus concentrée sur la rédaction de mes histoires et sur mon séjour en Floride pour y avoir pensé. Comme le chapitre 7 me donne des problèmes, je vais prendre le temps pour répondre au reviews que j'ai eu jusqu'à mainenant. On commence par les plus anciennes et par , ensuite,
Miss-Tania : Merci, bien. Si ce n'était pas autant orgueilleux, je dirais que je trouve que cette 'fic est ma meilleure, mais j'en ai posté peu. Je ne sais pas si tu lis toujours, mais le chapitre 7 va prendre un peu plus de temps que celui-là. Merci, encore.
ElavielTani : Merci. C'est assez préjugé, mais je crois que c'est à cause du nombre de mots. Ce n'est pas aussi long que je le voudrais, mais cela fait peur quand même. Et je ne vais pas forcer des gens à m'écrire des reviews quand moi-même, il faut que je me tords le bras pour en laisser. Pour l'adoration de Drago et Hermione, je partage, mais je ne supporte pas le couple Draco/Hermione. Je les préfère qui s'engueulent et se battent. Merci pour la review !
dragonia : Délire ? Je croyais pas... Je suis comme les Malfoy, je suis trop sèche pour écrire des délires, tandis que cela vient si facilement(tourne les yeux de dérission). Voici la suite !
bagatelle : Salut et merci pour ta review. Contrairement aux auteurs qui disent qu'ils ont besoin de reviews pour survivre et continuer leur fic, je n'ai besoin que d'eau, de nourriture, de sommeil, d'imagination(tu dois rire là, c'était pas sensé sonné comme ça). Une de mes fidèles ? Je veux bien... Hey ! Ça fait toujours du bien d'avoir des pompomgirls qui vous motivent. Moi aussi, j'ai aimé la fin du chapitre 4. Merci, encore !
lauramalfoy : Merci pour tes reviews ! Mon imagination est ce que j'ai de mieux chez moi, selon moi. Pourtant, l'idée de l'échange est pas si originale. Je l'ai utilisée pour ma première 'fic : L'échange de l'année(quoi j'ai pas droit à une petite pub ?) Ne désespère pas trop sur les arrivées inconsistentes de mes mises à jour, okay ! Merci, toujours !
nymphadora : Merci !(j'commence à ne plus savoir quoi dire, là) Je voulais écrire une 'fic qui était moins sombre que ma première, j'espère vraiment continuer dans cette voie, parce que je diverge toujours de mes traces, moi. Bah ! On verra bien ! Merci pour la review et régale-toi avec ce court chapitre.
JeSsOu : Arigato !(fallait que je change de rythme) Tiens, la voilà la suite.
Tasuki sama : Sakap fèt ! Merci et vous verrez où je vais lorsque vous y serez... Pendant que j'écris ça, j'ai plein d'idée de fanfiction à t'envoyer. Prépare-toi à commenter. Merci, encore.
Freyda dOraison : Thank you ! Je suis tellement contente que ma 'fic t'es fait cet effet là. J'adore les 'fics qui ne me font pas levé le derrière de mon siège avant le dernier chapitre. Je les adore. C'est ce que je voulais faire, une analyse des réactions des deux victimes. Je voulais faire différent de l'échange de l'année qui était une échange entre deux mâles ennemis(je ne te dis pas plus). Il n'y avait pas grand challenge, surtout que je ne me suis pas concentrée sur l'échange dans la 'fic. J'aime que tu aimes. Merci pour la review !
Et voilà ! Désormais, je répondrai à chaque review à la fin de mes chapitres. Merci à tous et au prochain chapitre !
