Ce n'est qu'un baiser...
Neville souffla sur le dessus de sa tasse en polystyrène de chocolat chaud, ne perdant pas du regard le comportement de Hermione et Draco. Ce n'était que maintenant qu'il comprenait les changements et les différences de ses deux victimes non voulues. Il cacha son sourire amusé en prenant une gorgée de son chocolat. Hermione, dans le corps de Draco, hurlait après Draco, dans le corps d'Hermione, pour avoir osé utiliser son corps à nouveau, détruisant le peu de réputation qui lui restait du même coup. Neville redressa la tête et souffla, la chaleur de son haleine contrastant avec l'air froid du Pré. Hier après-midi, il avait reçu le choc de sa vie. Et il avait complètement oublié d'aller voir le professeur Derrick. Ils se retrouvaient au Pré pour pouvoir discuter sans interruption. Ils se dirigeaient aux Trois Bâtons. Pour l'instant, ils s'étaient arrêtés parce que Hermione venait de prendre à la volée une pensée érotique de Draco qui se ressassait, pour son propre plaisir, ce qu'il avait fait, hier soir.
Neville se dirigeait vers les serres le plus vite que son coeur mal en point pouvait le lui permettre. Il avait les yeux tellement écarquillés qu'il avait mal. Son souffle était court et haletant à ses oreilles, mais il arrivait à entendre Hermione et Draco qui lui couraient après et qui continuaient à se parler. Il ne voulait pas les voir. Il ne voulait surtout pas les entendre...
"Malfoy ! Tu crois que c'est une bonne idée de le poursuivre comme ça ? demanda Hermione, les joues rouges d'exertion, mais tenant bon et réussissant à dépasser Draco, tentant de rattraper Neville.
- J'en ai rien à ciré ! Le cracmol va pouvoir nous aider et il prend peur, mais quel con ! LONGBOTTOM ! ATTEND !"
Aucun d'eux trois ne surent comment il réussit ce coup-là, mais Neville prit plus de vitesse et les sema. Il ouvrit la porte de la serre la plus proche et la claqua sur ses gonds. Les yeux tournant follement, cherchant une cachette, il traversa l'endroit sans se demander si les plantes qui s'y trouvaient n'étaient pas dangereuses. Il se jeta au sol terreux, poussa une nappe blanche et se cacha sous une table, rabattant la nappe devant lui. Il déposa son menton sur ses genoux relevés et essaya de calmer sa respiration et ses tremblements. Il allait resté cacher là. Il allait maintenant devoir disparaître, parce que personne n'allait l'envoyer à St-Mungo, personne !
Hermione ouvrit la porte. Ils l'avaient vu entrer dans cette serre, elle était certaine d'elle. Son esprit n'était pourtant pas sur le problème Neville. Elle n'arrivait pas à comprendre quelque chose. Elle jeta un coup d'oeil au visage rouge de Draco -enfin le sien. Il semblait éreinter. Pourtant des deux, il était l'athlète. Était-ce un indice sur leur accoutumance du corps qu'ils avaient ? Elle eut une moue et casa cette horrible idée dans sa tête, elle lui en parlerait plus tard. Pour l'instant, ils devaient retrouver Neville pour le convaincre qu'il n'était pas en train de devenir fou. Elle regarda l'endroit et pâlit. Elle n'allait pas bouger de l'entrée et Draco non plus. Le "brun" rouvrit la porte et sortit. Il jeta un coup d'oeil aux alentours et vit les avertissements. Il tourna les yeux de dérision et entra à nouveau dans la serre. Il fit une grimace et soupira ennuyé.
"J'aurais jamais cru que Sprout serait tout aussi dangereuse que le géant.
- Demi-géant...
- Pas la peine de l'humaniser, grinça Draco lui jetant un regard bizarre. Longbottom, sors de ta cachette, nous savons que tu es là.
- Si possible, sors lentement. Nous sommes dans une serre dangereuse, Neville, dit Hermione avec une moue. Les droséras sont à maturité ici et les dents-de-lion... très grandes et... réveillées.
- ...
- Longbottom, tu n'es pas fou. Nous avons besoin de te faire taire. Nous avons besoin de ton aide... Qu'est-ce que je viens de dire ? murmura Draco consterné.
- Il ne pourra jamais nous comprendre si nous nous contredisons nous-même... Tu es certaine de ce que tu as entendu ? Tu es certain de ce que tu as entendu ? demanda Hermione, en tournant des yeux à sa contradiction.
- Oui. Il m'a entendu... Longbottom ?
- Neville ? S'il te plaît, c'est moi Hermione, tu dois nous aider...
- ...S... C'est pas... possible, entendirent-ils Neville couiner de quelque part.
- Oui, c'est possible, dit Draco, en sortant sa baguette, prêt à jeter un enflammare aux plantes qui l'attaqueraient.
- S'il te plaît, Nev. Entend-nous avant de vraiment vouloir te... cacher, dit Hermione, collant son dos à celui de Draco, baguette en main, aussi.
- Mais... Comment ? murmura Neville, en sortant lentement de sous une table à une dizaine de mètres d'eux.
- C'est l'accident... Tu te souviens quand nous nous sommes réveillés et que je t'ai crié après ? demanda Draco. C'était bien moi, mon salaud ! Ce n'était pas Hermione, mais moi... Merde ! Je veux dire que c'était moi, Draco... Pas Hermione...
- Vous avez... perdu conscience après vous avoir vu... murmura-t-il, les yeux écarquillés par le début de compréhension. Mais... comment ?
- Nous n'en savons rien... Nous sommes sûrs que c'est de ta faute et tu vas nous payer ça... Nous avons tenté de demander de l'aide, mais personne ne nous comprend... Non, Neville ! s'écria Hermione, dégoûtée. J'ai voulu dire que personne ne nous comprend, tu vois. L'on dit la moindre chose ayant un rapport à ce qui nous arrive et c'est quelque chose d'autre qui sort. Nous avons besoin de ton aide.
- Après ce que je vous ai fais ? souffla Neville, prêt à retourner à sa cachette.
- Longbottom, nous ne voulons pas passer notre vie dans le corps de l'autre. Nous voulons que tu demandes de l'aide pour nous, puisque nous ne pouvons y arriver sans mélanger tout le monde. Et je n'accepterai pas un non.
- Je t'en supplie Neville, tu as vu les dégâts de Malfoy... Ron a envie de me tuer... De le tuer, mais je suis dans son corps !
- Mmmm ! fit Neville, les yeux perdus. Cela explique beaucoup, maintenant. Malfoy... Pourquoi tu as fait ça à Hermione ?
- Oh ! S'il te plaît. Il l'avait vu venir, il m'a fait peur avec sa tête... La conne m'a coupée les cheveux, elle devait payer...
- Je crois... avoir compris...? Hermione ?
- Quoi ? Elle a mis Weasley sur mon dos... Attouchement sexuel et... par l'épée d'Arthur ! Je voulais dire que le salaud m'a touchée et que Ron et moi ne sommes plus... Il méritait son crâne nu... Compare, Nev. Je ne lui ai rien fait de pire que ce qu'il m'a fait !
- Oh ! Non, tu ne te diriges pas là. Personne ne touche à mes cheveux, sang-de-gourde !
- Euh !
- ...Je maintiens la partie "gourde", connasse ! dit-il en se tournant vers elle, levant la tête pour pouvoir lui jeter un regard dangereux.
- Toi, mon salaud. Nous ne serions pas dans ces problèmes, si cela n'avait pas été de toi, vile serpent !"
Neville, à genoux sur la terre, les regardait avec surprise. Il tournait la tête vers chacun des adolescents. Tellement qu'il en devint étourdi. Il ferma les yeux et se redressa finalement. Il cligna des yeux en regardant les plantes autour de lui. Il fit une grimace en voyant la façon dont les droséras géantes regardaient Hermione et Draco et en apercevant du coin de l'oeil des légers déplacement des dents-de-lions. Il poussa un soupir de soulagement. Il n'était pas fou. Ce fut avec un large sourire qu'il les attrapa par les coudes et les dirigea vers la sortie le plus rapidement qu'il pouvait. En refermant la porte derrière lui, il haussa haut des sourcils. Il n'avait pas remarqué que c'était la serre numéro six qu'il avait ouverte. D'habitude, l'entrée était barrée magiquement pour empêcher tous imbéciles ou trouble-fêtes de faire intrusion. Il était aussi surpris que les plantes ne l'aient pas dévoré avec son entrée brusque. Il haussa des épaules et se tourna vers Draco, enfin... Hermione. Il la prit dans ses bras, après un long moment d'hésitation, sourire aux lèvres.
"Je suis tellement, tellement content de ne pas être fou... Et je suis tellement désolé, Draco. Et je suis tellement désolé, Hermione... Huh ?
- ...Oh... Non... souffla Draco, ses lèvres pleines se mettant à trembler en se tournant, les yeux grands ouverts d'horreur.
- Drake... Je crois que des explications sont en ordre, dit Luchaviel, entouré de Severus et Sonia, regardant bizarrement Hermione dans les bras de Neville.
- Que faisiez-vous dans cette serre, mes enfants ? s'écria madame Sprout regardant avec déception son élève favori.
- Vous ne savez pas lire ? demanda sèchement Severus, le regard enflammé par la colère. "Interdiction d'entrer !" "Danger !" Vous êtes complètement... Miss Granger, voyons ! Cessez de pleurer..."
Draco s'était laissé tomber au sol et avait les mains sur la tête, des sanglots sortant étrangler de sa gorge. Il se foutait qu'il se donnait en spectacle. Il était dans le corps d'une fille, il allait en profiter pour faire sortir de l'émotion. Hermione n'était pas mieux, elle tremblait, les yeux pétillants presque par la folie. Elle avait un large sourire sur le visage et se retenait avec grand peine de ne pas rire, de ne pas laisser l'hystérie la prendre. Neville qui était plus que perdu les regardait avec tristesse. Leur seule source d'espoir venait de partir très rapidement en fumée.
Neville poussa un soupir en reprenant une gorgée de son café. Les larmes de Draco les avaient sortis d'affaires. Ils n'avaient pas reçu de punition et n'avaient pas perdu de points. Sonia Sprout avait pris Draco dans ses bras et lui avait dit que tout allait bien. Que tous les trois s'en étaient sortis sans mal. Severus leur avait tous jeté un regard de profond dégoût et avait continué sa route. Il se dirigeait vers la serre numéro dix-huit pour la potion du professeur Lupin. Luchaviel avait pris Hermione par les épaules et l'avait entraînée vers le château pour lui parler, inquiet par le pâle visage, tiré vers l'hystérie, de son neveu. Neville s'était senti comme la cinquième roue du carosse. Il avait envie de courir vers Hermione, mais cela aurait eu l'air plus qu'étrange pour les adultes de le voir courir vers Draco. Il avait regardé celui qui se faisait passer pour sa camarade de maison et avait soupiré de malaise. Il s'était rendu compte qu'il lui avait révélé beaucoup de chose à propos de lui. Il fit une grimace en pensant à Hermione qui avait pris sa défense face à Lucius et Dumbledore. Il avait été mélangé.
C'était pour cette raison qu'il avait demandé à Draco de contacter Hermione au déjeûner, ce matin pour qu'ils puissent se rencontrer au Pré. Et les voilà... Et Neville poussa un hurlement qui fendit l'air faisant arrêter les coeurs de Hermione et Draco.
"Neville, qu'est-ce qui se passe ? Longbottom, calme tes vagissements... Je vois... W... P... Ron et Harry... dit Draco avec une grimace face aux nouveaux venus.
- Oh ! Nev... Je suis désolé, s'écriait Harry, sans porter attention à Hermione et Draco.
- M...a... M... Main ! disait Neville, en regardant sa main qui avait reçu le chocolat chaud, causer par la bousculade non intentionnelle de Harry qui ne l'avait pas vu durant sa conversation avec Ron.
- Hermione... dit Ron qui ne prêtait aucune attention à Neville et Harry.
- Oh ! Seigneur ! Cela s'empire... Je vais mourir ! disait Hermione, avec tristesse. Ça ira, N... Longbottom ?
- Pourquoi tu t'en soucies ? siffla Ron lui jetant un regard meurtrier.
- P... P...
- Parce que je m'en soucies... dit Draco en haussant un sourcil dans la direction de son "ex".
- Qu...
- Joue le jeu, Hermione. Aussi bien qu'il croit que, moi, Draco Malfoy, je me soucierais d'un gryffondor par pur... eurk ! infatuation pour... aaargh ! une gryffondor... Seigneur... J'ai eu de la misère juste à pensée cette phrase...
- Tu exagères toujours, siffla Hermione. Oui... Pour... cette raison...
- Infatuation ?
- Nev ? Ça va ? demanda Harry, inquiet, ne comprenant pas d'où c'était sorti.
- Ouais... Hum ! Vous ?
- J'allais très bien avant de t'avoir ébouillanté, vieux... J'suis vraiment désolé... Je regardais pas où j'allais.
- ...
- ...
- ...
- ...Oookay ! dit Draco, devant le silence inconfortable. Et si on y allait ?
- Quoi ? Je n'ai pas fini avec toi, mon salaud... Isabelle a une plus grande bouche que Pansy, Parvati et Lavender réunies ! Je ne te pardonnerai jamais cela ! Sale... PERVERS !
- On se calme, là... J'étais très stressé, okay ! J'avais besoin d'un moyen pour fair sortir la pression... Et elle offrait...
- T'avais qu'à te trouver un mec ! Tu aurais pu demander à Neville, au moins il est au courant de ce qui se passe...
- Mais t'es complètement dégoûtante ! Un mec ? JE SUIS UN MEC !
- Euh ! commença Neville, blessé par la suggestion d'Hermione.
- Je m'en fous ! Tu es dans le corps d'une fille, tu agis comme moi, merde ! Je suis hétérosexuelle !
- MOI AUSSI, SALAUD ! MOI AUSSI, SALOPE ! hurla Draco, le nez retroussé, visage proche de celui d'Hermione, prêt à lui cracher dessus.
- Tu es la salope, à coucher à la ronde ? Isabelle ? Je vais t'étrangler ! Tu es le salaud, à coucher à la ronde ? Isabelle ? Je vais t'étrangler !
- Dire que je croyais que tout était rose entre vous deux," dit Blaise, bras croisés sur la poitrine, sourire moqueur au visage.
Lui et Isis, qui étaient en rencart, les avaient vu de loin. Blaise voulut savoir ce qui se passait avec son meilleur ami qui semblait vouloir tuer Hermione du regard. Il attrapa la main de sa petite amie de l'heure et l'entraîna dans la direction des gryffondors. Il avait sursauté en entendant Hermione hurler au visage de son meilleur ami. Comme tout le monde, il croyait que Draco et Hermione sortaient ensemble et il allait les antagoniser là-dessus... Isis regarda Harry, Ron et Neville qui jetaient des regards dégoûtés... à différentes personnes. Neville jetait des regards furieux dans la direction de Draco qui n'avait pas réussi à se calmer et qui mettait tout sur le tapis devant tout le monde. Harry ne comprenait pas quel cheminement Hermione et Draco avaient pu prendre pour ce rendre dans cette partie de discussion précise. Hermione lui avait fait faire un bond avec son cri et il n'arrivait pas à croire les accusations de celui qu'il croyait être Draco. Oser accussé sa meilleure amie d'une chose aussi ridicule que d'avoir couchée avec Isabelle. Ron tremblait de rage. Draco essayait de salir l'image qu'il avait de sa petite amie. Il vit rouge et explosa.
"Aaaaahhh !
- RON !
- DRAKE !
- HERMIONE !
- DRACO !
- MEEEERDE !
- ...
- Je vais te tuer, mon salaud...
- Ôtez-le de moi... À l'aide, merde !... Aaaahhh !...
- Lache-le, Ron...
- Son corps ! Mon pauvre corps !
- Laferme, Granger !
- Je t'emmerde, McQueen !
- Weasley, lève-toi et lâche-le, sinon je te lance un mauvais sort que tes descendents ressentiront toujours dans trois siècles...
- ...
- ...
- ...A... Argh ! fit Hermione, mains à la gorge et au ventre, oeil poché, nez sanguinolent...
- Et merde ! soupira Draco en observant les dégâts.
- Ça ira, Malfoy ? Seigneur ! Hermione ?
- Pourquoi tu t'en soucies, Longbottom ? siffla Blaise, en tentant de soigner son ami.
- Parce que. Seigneur ! s'écria Draco, en colère, les mains dans les airs. Je me soucies, parce que. Malfoy se soucies, parce que. Longbottom se soucies, parce que. Ne posez plus cette question stupide, okay ! Et toi, Weasley, tu me refais ce coup-là et je te tue. Amenez vos fesses, nous avions rendez-vous...
- ...
- Longbottom, Malfoy ! Je ne me répèterai pas. Il y a trop de chiures à cet endroit.
- Granger, siffla Blaise. Tu vas trop loin. Drake, on s'en...
- Merde ! dit Draco, en arrachant le bras d'Hermione de la main de Blaise. Laissez-nous tranquille. Vous deux, allez faire une pratique de quidditch, les serpentards pourraient vous battre avec le gardien que vous avez. Et vous deux, trouvez-vous un hôtel pour tenter de faire ce que vous ne pourrez jamais réussir à faire de toute façon."
Draco prit le bras d'une Hermione sonnée et celui d'un Neville consterné. Tout en se laissant tirer par Draco, le pauvre gryffondor tournait la tête dans la direction de Blaise et Isis qui étaient devenus des statues. Isis qui revint de son choc le plus rapidement, offrit un salut de la tête dans la direction de Harry et Ron qui essayait de ne pas les regarder, pour le premier, et qui jetait des regards larmoyants au dos d'Hermione, pour le second. Elle attrapa le bras de Blaise et le traîna hors de la foule, comme le faisait Draco avec les deux gryffondors.
Luchaviel se redressa de son appui sur la bâtisse. Il poussa un soupir et secoua la tête, il n'avait pas compris ce qui s'était dit, mais il avait compris les expressions. Des disputes d'adolescents. Il vit Ron prendre le bras de Harry et suivre Hermione. Il s'approcha de la place qui se vidait et tourna la tête dans la direction de Blaise et Isis. Il ne savait pas pourquoi ils retournaient au château. Il haussa les épaules. Il ne devait s'occuper que de son neveu. Il poserait des questions aux amis de Draco plus tard. Il donnait finalement raison à son frère quelque chose de bizarre se passait avec Draco et Hermione. Il ne savait pas quoi par contre. Il avait cru que c'était une question d'amour, mais il en doutait à présent. Il fit un pas dans la direction qu'avait prise Hermione et Ron quand une jeune femme le bouscula. Il haussa un sourcil en se tournant vers elle. La femme rougit en s'excusant. Le sourire du charmeur s'élargit. Elle l'avait fait exprès. "Ah ! Je suis trop désirable !"
"Regarde ce qu'il t'a fait ! Sauvages, ce ne sont qu'une bande de sauvages... disait Draco en passant un linge mouillé sur le visage de Hermione qui ne disait rien.
- ...Cesse de marmonner, j'ai un mal de crâne tellement horrible...
- ...Draco ! Hermione ! dit Neville, en se jetant à côté d'elle, tasse fumante dans la main. La patronne m'a donnée cette potion. Bois-la, ton mal de tête partira.
- Merci, Nev...
- ...Ce n'était pas une promesse en l'air, je vais le tuer...
- Hermione, comment veux-tu que l'on trouve de l'aide si tu ne cesses de vous mettre à dos tout le monde ? Malfoy, comment veux-tu que l'on trouve de l'aide si tu ne cesses de vous mettre à dos tout le monde, dit Neville en fronçant des sourcils, légèrement irrité.
- Laisse Neville... murmura Hermione, d'un ton las. Nous sommes condamnés à être rejetés par tous... Nous sommes condamnés à rester dans le corps de l'autre... C'est emmerdant... Tu as compris Neville ?
- Oui... Herm... Draco... Ne dis pas ça, souffla tristement Neville, en lui prenant la main. Je ne suis pas très bon à grand chose, mais je vais tout faire pour vous aider... C'est de ma faute...
- Commence pas, Nev. C'est celle de M... Granger...
- Stupide Blaise qui ne sait pas quand se la fermer... Et c'est tout aussi de la faute de Longbottom que de moi...
- Ne peux-tu pas dire une seule phrase sans insulte, marmonna Hermione.
- Pff ! Je vais nous commander quelque chose de fort, dit-il laissant reposer le linge dans le bol d'eau rougeâtre et l'emmenant avec lui pour en avoir une plus fraîche.
- ...
- Il doit vraiment être stressé...
- Je m'excuse Nev.
- Pourquoi ? Tu sais que c'est vraiment étrange d'entendre des excuses sortir de "sa" bouche... dit-il, tentant un sourire.
- ...Malgré le fait que je ne le veux pas, on s'y habitue. Je m'excusais pour t'avoir mêlé dans ma dispute avec l'imbécile... C'était ridicule de ma part et irréfléchie.
- ...Ça va aller, He... Draco, dit Neville avec un large sourire.
- Tu ne devrais vraiment pas me regarder comme ça... Tu peux lâcher ma main ? Ce n'est pas que je n'apprécie pas, mais les gens nous regardent et je ne voudrais pas ruiner ta réputation...
- Oh ! fit Neville, lâchant la main de "Draco", en riant. Je n'ai pas une très bonne réputation, de toute façon.
- ...Cela fait plus d'une semaine et je suis éreintée, désespérée et au bord des larmes. Que va-t-il m'arriver, lorsque cela fera des années. Nev... Tu crois que si nous arrivons à le dire à Harry et Ron... Ils...
- Ils t'accepteront comme tu es, j'en suis certain. Et je suis tout aussi certain que l'on va réussir à trouver une solution... J'y pensais hier soir et... Pouvez-vous m'expliquer ce qui vous est arrivé depuis votre réveil, les détails dont je ne suis pas au courant. Dra... Hermione ne m'a rien dit... I... Elle s'est enterrée dans sa chambre, jetant Parvati et Lavender dehors. Je me demandais ce qu'elle faisait aussi... marmonna-t-il, les joues en feu, à ce qu'il vit avec son imagination.
- Sale pervers ! renifla Hermione, ses joues commençant à devenir rouge de colère, elle.
- Euh ! Hermione... Cela va avoir l'air bizarre venant de ma part, mais tu le connais. C'est un coureur de jupon... Il a dû prendre ça de son oncle... J'arrive pas à croire que ce type a réussit à faire rougir McGonagall devant tout le monde, hier !
- Tous des salauds... Je les déteste... Si je dois rester dans ce corps, je vais tous leur donner un arrêt cardiaque... Il faut juste trouver le moyen, ce qui ne devrait pas être trop dur...
- Calme-toi, Herm... Cela ne change rien à la situation.
- Si. Cela me rend de meilleur humeur... Je ne bois pas d'alcool, dit-elle en regardant les pichets de bière-au-beurre que leur apporta Draco.
- Ce sont des bière-au-beurre...
- Pas celui-là en tout cas, dit Neville, en plissant son nez.
- Je m'en fous, il me fallait quelque chose de solide pour me calmer les nerfs.
- C'est... de la cerise...
- ...
- ...Quoi ? s'écria le blond devant leurs regards surpris et inquisiteurs.
- Tu as un très bon odorat, marmonna Draco qui buvait sa vodka au parfum de cerise. Pourquoi t'es aussi nul en potion ?
- J'ai mes raisons, bouda Neville en jouant avec le manche de son pichet. Je ne vois tellement pas comment je pourrais vous aider.
- Peux-tu recréer l'accident... On...
- On a tenté d'essayer, continua Draco en acquiesçant... Mais le professeur Lupin a raison, nous ne t'avions pas pris en compte dans notre tentative.
- Vous en avez fait combien ?
- Quoi ? toussota Draco, en redéposant son pichet, avec un petit sourire satisfait sur les lèvres.
- De tentatives ?
- Nous étions rendus à combien, Gr... Malfoy ?
- Pff ! Nous avons lu tous les livres que nous pouvions et ils nous en restent quelques milliers encore, ricana de dérision la jeune femme. Nous avons vidé les armoires de Snape... Il va vraiment jeter un sort à ses ingrédients et on aura des problèmes... Ha ! J'ai perdu le compte après vingt-quatre ou trente-quatre...
- Oh !
- Nous sommes désespérés, Longbottom.
- Mmm !... Ton oncle vient d'entrer... Il nous suivait depuis Hogwarts ? dit Neville en haussant des sourcils. Pas foutu de le semer, pas vrai ?
- Avec une fille par dessus le marché, marmonna Hermione. Aucun respect pour le genre féminin...
- C'est quoi le SALE ? demanda Draco pour changer la direction de la conversation.
- Tu as raison, il n'est qu'un sale pervers, dit Hermione, avec un sourire en coin. C'est un projet que j'ai commencé après avoir vu le traitement que ton sale père a fait à pauvre Dobby. Il est plus heureux, maintenant. Hors de porté des griffes de ton monstre de père... hésita-t-elle, légèrement sur cette phrase. Je veux la libération des elfes de maison. Ils ont des droits, ils ne sont pas des esclaves et... Pourquoi tu me regardes comme ça Nev.
- Mais Hermione ! Les elfes de maison aiment ce qu'ils font, lorsqu'ils sont bien traités. Je me souviens quand j'étais gosse, j'ai donné de mes bonbons à Maly en remerciement. Je venais de la surprendre à faire mon lit. Elle a refusé. C'est leur nature, mais je suis d'accord qu'il faut empêcher les abus... Mon oncle... soupira l'adolescent avec une moue.
- Je suis contente que l'on tombe d'accord, mon vieux, dit Hermione, sourire en coin, trinquant avec Neville qui riait.
- Vous êtes pathétiques...
- Pourquoi parce que l'on se préoccupe des autres tandis que toi, tu te fous même de tes propres amis ? Je ne sais pas ce que tu leur a dis, mais je te ferais remarquer que si tu veux parler à Blaise et Isis, tu auras beaucoup de chance s'ils ne te lancent pas le cruciatus.
- ...
- ...Quoi ? fit Hermione, sourire moqueur au visage. Tu veux me faire à croire que tu te soucies réellement de ces pauvres types ? Je souhaite que tu sois seul. Que tu connaisses la vrai solitude... Peut-être que tu apprendras à prendre soin du peu de personne qui te porte dans leur coeur...
- ...
- Un baiser ! dit Neville soudainement, sortant Draco de l'observation de sa vodka rosée.
- ...
- Vous avez tout essayé pas vrai ?... Ce n'est qu'une idée comme ça, dit-il finalement en voyant les regards qu'il recevait.
- Neville... Tu m'interromps si je me trompe, okay ? demanda Hermione, large main serrant fermement son petit pichet. Tu veux que j'embrasse Granger pour aider nos esprits à retrouver leur place ?
- Hum !... Je sais que ce sera peut-être bizarre et dégoûtant.. Mais c'est la seule idée qui m'est venue... Ça et une trempette dans le lac, mais il fait tellement froid !
- ...Mais c'est mon corps ! gémit Hermione, en regardant la porte.
- Seigneur, Granger ! Ce n'est qu'un baiser ! Et... Longbottom, dis-moi pas que c'est un de tes fantasmes... nargua Draco en éclatant de rire devant le visage rouge du gryffondor.
- Crétin ! marmonna Neville, en secouant la tête d'incrédulité. Ce n'est qu'une suggestion...
- Hi ! Hi ! Viens là, Malfoy. Tu me diras après si tu aimes embrasser un mec.
- Q... Là... Je vais te tuer, maintenant !" pensa Draco en se levant.
Luchaviel qui observait toujours son neveu, tout en charmant la jeune sorcière de vingt-huit ans, éclata de rire en voyant Draco attrapé Hermione par les épaules et l'embrasser forcement. Il s'excusa auprès de la femme et se leva pour aller leur commander quelque chose d'alcoolisée. En attendant ses breuvages par contre, il fronça des sourcils. C'était ses frères qui allaient être en colère de l'intérêt de leur plus jeune pour une "sang-de-bourbe".
Hermione fronça des sourcils en sentant ses lèvres sous les siennes et la différence de taille. Elle était plus habituée à s'étirée vers Ron et non à se pencher vers lui. Elle gémit en pensant à son petit ami. Cela ne faisait qu'un semaine, mais cela ressemblait à une éternité. Elle passa le bout de sa langue sur la lèvre inférieure de Draco, tentant de supplier son passage.
Draco haussa finalement des épaules. Il passa ses bras autour de son fort cou, se hissa sur ses petits pieds. Il sentit de forts bras lui entourer la taille pour le soutenir. Il pencha la tête sur le côté et entrouvrit ses lèvres. Il ne pensa même pas à l'étrangeté que c'était de se batailler avec sa propre langue. Il essaya de goûter la bière-au-beurre qui était sur les dents d'Hermione et elle suçait le goût de la vodka de sa langue.
Ils étaient tellement occupés par le baiser qu'ils échangeaient, qu'ils ne se préoccupaient pas de ceux qui les regardaient. Neville avait la mâchoire qui s'était fracassée sur leur table. Il s'était imaginé qu'ils se seraient offert un petit bec rapidement, mais pas ce baiser profond. Il poussa un petit cri en reculant en les voyant tanguer et se cogner contre la table lorsque le baiser augmenta d'intensité.
Luchaviel haussa les sourcils et secouait la tête. Oui, il était fier de la technique de son neveu. Il avait juste à lui reprocher cette soumission. Draco agissait comme s'il devait recevoir le baiser. Il était celui accoter à la table, presque renverser, dans leur passion.
Harry, qui avaient tenté de traîner Ron -donc Luchaviel avait réussi à arriver avant eux- avait les yeux de la taille de soucoupes et la bouche ouverte pour accueillir une montagne. Il tenait fermement par la main le bras de Ron qui tremblait de rage. Le noiraud ne savait plus que penser. Il se secoua en voyant la fin du baiser pour se tourner vers son meilleur ami. Il devait l'empêcher de commettre l'irréparable. Mais ce qu'il vit lui brisa le coeur. Son meilleur ami qui pleurait rarement versait des larmes d'une telle douleur... Harry soupira et le tira par le bras. Il jeta un dernier coup d'oeil avant de s'éloigner. Neville devait répondre à plusieurs de ses questions. Il n'allait pas y échapper.
Les deux adolescents cessèrent de s'embrasser quand leurs mains baladeuses touchèrent des parties qu'elles n'étaient pas sensées toucher. Ils ne sautèrent pas au loin, ils s'écartèrent lentement. Ils avaient tous les deux les cheveux ébourriffés, les lèvres rouges cerises et le souffle très court. Hermione avala sa salive avant de se rasseoir, en tirant ses vêtement en place. Draco passa la main dans ses cheveux, passant un papier mouchoir sur ses lèvres.
"Tiens ! Je t'ai rouvert les lèvres et tu as du rouge... dit-il doucement, en tendant à Hermione d'autres papiers.
- Merci...
- Tu devrais acheter ceux sorciers, ils durent, mais ne tâchent pas.
- ..."
Sans crier gare, ils éclatèrent tous deux de rire. Hermione se plia en deux sur son siège et pleurait de rire. Draco tendait le doigt dans sa direction et se fendait en rire aussi. Ils ne savaient pas pourquoi ils riaient, mais ils n'arrivaient pas à s'en empêcher.
Neville fronça légèrement des sourcils et pencha la tête sur le côté, continuant à les observer. Il sourit en coin en les observant. Il bougea la tête légèrement sur sa droite pour avoir l'oncle de Draco dans son champ de vision. L'homme était au bar et ne les perdait pas de vue. Il ne montrait aucune surprise face à la crise d'hilarité de son neveu. Il avait juste un sourire en coin. Il prit ses deux breuvages et retourna à sa table.
Les deux jeunes cessèrent finalement de rire, lorsqu'ils n'avaient plus aucun souffle que pour des hoquètements. Ils poussèrent un sourire d'aise et recommencèrent à boire leurs boissons. Neville attendit que l'un d'eux coupe le silence. Cela pris une dizaine de minutes avant que Draco ne dise avec un soupir :
"Cela n'a pas marché...
- En effet...
- Hum ! toussota Neville, en regardant ses mains qu'il avait à plat sur la table. Je suis désolé...
- Va falloir que tu cesses de t'excuser, marmonna Draco qui ne semblait plus autant sur les nerfs que ce matin.
- Oh !... se rappela Neville, en se tournant vers lui... Je ne sais pas ce que tu essayais de faire, mais merci pour les conseils...
- Pff ! J'essayais de voir si tu pourrais dire une phrase en moins de trois minutes... fit-il en haussant des épaules. Que fait-on ?
- Si vous me racontiez, ce que vous avez fait depuis l'accident ?
- Pourquoi pas ?" soupira Hermione, en commençant leur récit.
"Bonsoir, monsieur Derrick ! fit Neville en s'assoyant, les joues en feu.
- Bonsoir, Neville ! N'aies pas cet air mortifié... Je ne t'ai attendu qu'une heure sachant que tu tentes d'être le plus ponctuel possible, malgré ce château, fit en riant l'homme en se mettant confortable.
- Je suis vraiment désolé... Il s'est passé des choses incroyables cette semaine et...
- J'ai bien vu.
- Pardon ?
- J'ai remarqué plusieurs changements au retour des élèves du Pré dimache soir. Peut-être voudrais-tu m'éclaircir sur ta semaine ?
- Bien entendu.
- Mais avant tout, le numéro.
- Zéro.
- ...Tu es certain ? demanda le psychologue en le regardant droit dans les yeux et constatant qu'il y avait de la lumière dans le regard de son client pour la première fois qu'il le voyait.
- Oui, souffla Neville avec un large sourire. Ma semaine ? Elle s'est très bien passée. Je... peux dire que je me suis fait de nouveaux amis... D'étranges amis, rigola-t-il, en secouant la tête.
- Que s'est-il passé ?
- Un simple accident de potion... Mettons tout cela sur l'accident de potion, d'il y a deux semaines.
- En parlant de potion, je me permets de te féliciter.
- Ha ! Merci ! s'écria le jeune en rougissant de plaisir. Snape aussi m'a félicité... Bien entendu, il a attendu que tout le monde s'en aille...
- Bien entendu...
- Mais j'ai de la peine pour Ron... Il... Personne n'arrive à comprendre ce qui se passe entre Hermione et Draco.
- Mais toi, tu comprends ?
- Ils m'ont inclus dans leur secret...
- Secret ?
- Je dirais le mystère...
- Donc tu l'as résolu... Quel était-il ?
- Ils sont amoureux fous l'un de l'autre... Ils ont juste échangé de corps... finit-il avec un triste sourire, en entendant ses paroles. Ma vingt-cinquième tentative... Vraiment désolé, les gars...
- Dire qu'ils se détestaient à un tel point... N'oublions pas, il y a deux semaines, la bataille... Mais nous ne sommes pas ici pour parler d'eux, n'est-ce pas ?
- Non... Smarties a disparu... Il... Il ne vient plus me voir la nuit depuis avant-hier... Je... soupira Neville, navré.
- Comment te sens-tu ? demanda Sarm, en baissant les yeux sur son calepin, à nouveau. Il devait appartenir à quelqu'un...
- Triste... Mais pas aussi triste que je l'aurais cru...
- Tu as de nouveaux confidents ? N'est-ce pas un peu mieux d'avoir l'opinion d'êtres conscients ?
- Oui. Mais... Je le considérais comme un ami... Je ne sais pas ce que je lui ai fait...
- ...
- Ron est dépressif... Puis-je lui parler de vous ?
- Bien entendu.
- ...Il est très touché par ce qui se passe... Tout le monde arrive à voir les changements, ce qui cloche chez eux, mais personne ne comprend les ressemblances...
- Neville ?
- Mmm ?
- À quoi penses-tu ?
- Hermione et Draco... Comment les aider ?
- Qu'en est-il d'eux ?
- Ils... Ils sont... Une minute ?... Je dois y réfléchir... Euh !... Ce n'était rien... Mais... finalement, si.
- Qu'y a-t-il ?
- Je leur ai fait part de ce que vous m'aviez dit sur les activités parascolaires quasiment inexistantes à Hogwarts... et ils m'ont suggéré une idée tout à fait saugrenue...
- Vas-y, dit Sarm en ne levant pas la tête, sentant que quelque chose ne sonnait pas bien dans ce que lui disait son client.
- Hermione est une fille intelligente et elle s'est toujours demandée pourquoi les serpentards étaient comme ils sont. Elle arrive à comprendre les serdaigles et les poufsouffles, mais pas les serpentards. De même que pour Draco, il n'arrive pas à nous mettre à jour. Ils... Ils... ont pensé que ce serait marrant pour un certain nombre de temps qu'ils pourraient échanger de maisons.
- ...
- Mais je leur ai dis que c'était absurde... Je veux dire, les serpentards et les gryffondors n'accepteraient jamais et, de plus, avec les tensions depuis deux semaines, ce serait du suicide. Ils ont semblé légèrement déçu. J'ai complètement oublié cettte idée jusqu'à maintenant...
- ...
- Hum ! toussota Neville, mal à l'aise sous le regard inquisiteur du professeur des études moldues qui avait finalement levé la tête.
- Ce n'est pas une si mauvais idée que cela... dit l'homme en jaugeant la réaction de Neville, du coin de l'oeil. Tu as raison, ce serait compliqué. Mais pour que cela puisse se faire par l'avenir, il faudrait l'essayer. Je vais en faire part à Albus... Tu crois qu'ils aimeraient être les premiers à essayer ? Je ne te promets rien... Peut-être qu'à la fin, il pourra m'expliquer quel était le vrai but de cette entreprise...
- Oh ! C'est eux qui seraient contents. Hermione a dit vouloir tenter le match "amical" serpentard/gryffondor pour le 31... Bien entendu... Cela ne comptera pour rien...
- Il faudrait que Draco fasse quelque chose qu'Hermione pratique.
- Hermione s'était proposée aux préfets pour les aider pour le bal de noël...
- Donc, Draco sera prêt à s'y inscrire pour une journée ?
- Oui.
- Il a quelque chose derrière la tête, cela est certain...
- Il... y... J'avais aussi une idée pour ma part... dit Neville, forçant le rouge à monter à ses joues en pensant à la lettre qu'il avait reçu.
- Continue.
- Huh ! Je... je... pensais organiser une petite... mini... mini... vraiment...
- Neville.
- Pièce de théâtre. Cela allègerait les moeurs. Depuis l'accident, qui fut complètement ma faute, tout le monde est tendu et attend ma prochaine faute...
- Vraiment, Neville. Tu ne peux savoir ce que tout le monde pense, sourit Sarm, en s'enfonçant sur son siège, croisant les bras sur sa poitrine. Ce n'est pas mal comme idée... Et la pièce ?
- Le malade imaginaire à la Longbottom... Les amoureux imaginaires ! pensa Neville, à toute vitesse, tentant de voir si son projet pouvait être mené à bien si l'échange de maison ne fonctionnait pas comme il le voulait. Mais il faudrait attendre après le match d'Hermione... Vers la mi-novembre, je crois pouvoir être prêt pour une publicité...
- Pourquoi attendre ? Il attend après quoi ? Bien entendu, si Albus le veut...
- Bon, il faut absolument que je change la conversation... Euh !... Je... Je veux tellement pas parler de cela... Mais... Ils étaient au nombre de cinq. Jusqu'à ce jour, je ne sais même pas qui ils sont et je ne veux pas le savoir. Ma grand-mère m'a toujours traité de poule mouillée chaque fois que je refusais de savoir qui avait osé m'arraché mes parents...
- Il y a anguille sous roche, définitivement... Il vient de changer la conversation pour quelque chose qui le rend dépressif et... Il semblait de si bonne humeur en arrivant... Que se passe-t-il ? Les mangemorts, dit-il, retournant son regard vers le calepin.
- Oui..."
Notes de l'auteur:
J'ai écrit ce chapitre en moins de cinq heures, cette nuit(22/12). Cela me pris plus de deux semaines pour me remettre devant l'ordi sans avoir envie de vomir parce que je n'arrivais pas à écrire ce que je voulais. J'étais en train de créer un personnage de JDR quand la solution me frappa. Je n'aimais pas où se dirigeait mon histoire, alors je décidai de changer de direction en milieu de parcours et j'ai réussi à écrire. Gloire aux cieux. Si la page blanche m'attaquait à nouveau, je me voyais écrire une intermède cochonne(intitulée: yuri action) décrivant ce qui s'est réellement passé entre Draco(sous Hermione) et Isabelle, bah... Peut-être en side-story...
Bon, j'ai eu une review d'une constante jusque là ! Merci !
Freyda d'Oraison : Merci d'avoir pris la peine de m'écrire quelque chose, malgré le chapitre nul à chier que je vous ai offert. Je n'arrivais vraiment pas à l'écrire autrement(-soupir-). Peut-être qu'a la fin je vais le revoir. J'espère juste que je ne vais pas perdre la tête en révision comme pour ma première 'fic. Je me tuerais avant...
Quant à la longueure ? Raahh ! Pourquoi tu mets ça sur le tapis (hé ! j'viens d'ouvrir la case vocabulaire de mon cerveau pour prendre geindre en écrivant cette précédente phrase. un mot que j'avais oublié... ça va faire changement des nombreux gémir de mes 'fics, vraiment... mersshi. revenons à nos moutons, là >) Je ne veux pas commencer à parler de cela. J'ai une vendetta avec mes mots/chapitres. Je n'arrive pas à écrire peu pour dire beaucoup. Il faut que j'écrive énormément pour expliquer peu. Je ne sais pas pourquoi, j'ai ce problème depuis l'école et mes professeurs ne sont pas arrivés à changer cela en moi. Je fais des efforts, je vous le jure. Je ne veux plus écrire 10 000 mots pour 1 chapitre. Mais je ne vais pas en écrire 10 000 pour 20. J'ai un problème avec ça. Comme tu viens de le constater, juste pour t'expliquer, cela j'ai pris plusieurs lignes(-roll eyes-). Pourtant, il y a pire que moi, c'est une certitude.
Allez, ma vieille. Le mieux que je peux faire, c'est de couper mes paragraphes plus petits pour les yeux des lecteurs. Hey ! Je compatis, je porte des lunettes ! Merci, pour la review. J'espère que ce chapitre est mieux(il est le plus court des sept).
