Base : Ca doit être du Gundam Wing, autrement je ne serais pas là, non ?
Couple : AméthystexCobalt
Disclaimer : Toujours pô à moua…
Genre : Dépannage en tout genre
Notes : Voilà ce qui arrive quand l'auteur se retrouve avec un pneu crevé et un dépanneur pas mal du tout lol
Bon je précise que je n'ai pas eu la chance qu'aura Heero. Moi j'ai juste eu droit au remplacement de mon pneu lol
Heero : Et pourquoi j'ai droit à une journée de m¢¢¢¢ avant de voir mon dépanneur ? Parce que j'ai pas le souvenir qu'il te soit arrivé tout ça…
Luna : Parce qu'autrement ça serait pas drôle :-)
Heero : Je hais ma vie…
Luna : Mais non mais non… Je te rappelle que quoi qu'il t'arrive, tu te retrouveras bien accompagné, ce qui n'a pas été mon cas.
Pourquoi moi ?
Par Luna
Chapitre 1
Une journée qui commence mal et qui finit…
La tête posée sur le volant, il regrettait infiniment la pensée qu'il avait eue quelques minutes auparavant. Ça ne pourrait pas être pire ? Hein, c'est ce que je disais… Et bien j'avais tort…
Tout avait commencé ce samedi matin. Il dormait tranquillement quand la sonnette d'entrée s'était mise à retentir. Sept heures. Qui pouvait bien le réveiller à une heure pareille ? Alors qu'il venait à peine de se coucher.
Il fit semblant de ne pas entendre et essaya de se rendormir en plaquant son oreiller sur la tête. Mais cet inconnu semblait ne pas vouloir s'en aller. Alors c'est en maugréant qu'il s'extirpa de son lit. Il se dirigea d'un pas énervé vers la porte d'entrée et l'ouvrit d'un geste rageur, sans oublier de jeter un regard polaire au perturbateur.
Devant lui se tenait un homme vêtu d'un costume foncé et portant dans sa main droite une mallette noire.
"Heero Yuy ?"
"Hn !" Répondit-il froidement.
L'homme passa outre le ton employé et lui tendit simplement une enveloppe avant de tourner les talons en lui souhaitant une bonne journée. Heero referma la porte en pestant intérieurement contre cet individu.
Il se laissa tomber sur le canapé du salon pour décacheter l'enveloppe et lire le contenu. Arrivé au bout, il se dit que finalement il aurait mieux fait de rester au fond de son lit…
Cet immeuble venait d'être vendu à un riche promoteur qui avait l'intention de tout raser pour faire construire une nouvelle bâtisse, avec des appartements à vendre.
Il avait deux mois pour plier bagage et trouver un nouveau logement. En dédommagement de ce 'léger' dérangement, on lui offrait les deux derniers mois de loyer.
Cette compensation était bien maigre pour lui. Comment allait-il faire pour retrouver un logement aussi bon marché ? Ça avait été une véritable aubaine d'avoir emménagé ici…
Avec cette nouvelle, il était incapable de retourner se coucher, alors il décida de prendre un petit déjeuner.
Après une grande tasse de café, il alla à la salle de bain. Il fit couler l'eau pour sa douche et commença à se déshabiller.
Devant le miroir, il vit son reflet. Il avait des cernes qui renforçaient la dureté de son regard bleu cobalt. Rien de plus normal quand on n'avait dormi que trois heures avant d'être réveillé en fanfare par un abruti notoire. Mais ce même regard pouvait se montrer également doux, soucieux et rieur quand on prenait le temps de l'observer.
Il passa une main dans sa chevelure brune pour essayer de la dompter, mais c'était peine perdue. Le seul moyen pour les coiffer à peu près correctement était de les laver et de les laisser sécher en les structurant un minimum.
Malgré son teint légèrement hâlé, dû à ses origines japonaises, il était un peu pâle. Il mit ça sur le compte de son manque de sommeil.
Après un passage rapide au petit coin, il entra dans la douche. A peine fut-il sous le jet, qu'il poussa un cri de surprise, suivi de très près par une multitude de jurons dans sa langue natale. Comme si ça ne suffisait pas d'avoir été sorti du lit aux aurores, il fallait qu'il y ait une panne de chauffage. Ce qui voulait dire : pas d'eau chaude. (1) Encore une chance que ça ne soit pas l'hiver.
Il se dépêcha de se laver et de sortir pour se réchauffer en se frottant énergiquement avec sa serviette de bain.
Pas de doute, la journée ne commençait pas bien, mais alors pas bien du tout.
Alors qu'il était descendu à la boite aux lettres, il croisa le futur ex-propriétaire des lieux.
Ce dernier, âgé d'environ soixante-dix ans, s'était pris d'affection pour Heero. Peut-être parce que lui-même était Japonais. Il aimait discuter avec le brun de leur pays commun, parler leur langue maternelle.
"Ohayo Heero-kun."
"Ohayo Matsuo-san." Répondit l'Asiatique en souriant.
Il aimait beaucoup cet homme qui avait fait énormément pour lui à son arrivée aux Etats-Unis pour poursuivre ses études. Il y avait trois ans de cela... Il l'avait rencontré dans un restaurant alors qu'il épluchait les petites annonces à la recherche d'un appartement. Il était venu s'asseoir près de lui et avait entamé la conversation en japonais.
Heero ne sut jamais pourquoi il avait fait ça, ni pourquoi lui-même lui avait fait confiance, mais maintenant ça n'avait plus d'importance. M. Matsuo lui avait proposé ce petit meublé à un prix plus que raisonnable. L'immeuble était vieux mais bien entretenu. Le vieil homme faisait en sorte que ce dernier ne tombe pas en état de délabrement.
Il l'avait ensuite aidé à trouver un job de barman dans une discothèque le week-end. Il avait bien obtenu une bourse pour venir étudier ici, mais elle ne suffisait pas à couvrir toutes les dépenses.
"Je suis désolé pour la panne de chauffage… J'ai appelé un réparateur qui devrait venir dans la journée."
"Ce n'est pas grave."
"Madame Davis m'a dit pour la lettre… Je suis navré, je ne pensais pas que cela se passerait ainsi… Quand j'avais demandé à cette agence immobilière de me chercher un acheteur, je ne voulais pas que cet endroit soit détruit…"
Le jeune garçon savait qu'il voulait vendre. M. Matsuo devenait trop âgé pour s'occuper de l'entretien. Son souhait était aussi de rentrer dans son pays finir sa vie.
"Ne vous inquiétez pas. Je ne devrais pas avoir de problème à trouver autre chose."
"Mais je sais que tes moyens sont limités Heero-kun. Cela m'ennuie vraiment. Mais je t'aiderai."
Le brun secoua la tête. "Non, vous en avez déjà trop fait pour moi. Je vais me débrouiller."
"Laisse-moi au moins te donner le nom d'une de mes connaissances." Il griffonna sur un bout de papier un nom et un numéro de téléphone. "Si tu as besoin de quoique ce soit ou si tu as le moindre problème, va la voir. S'il te plait."
"D'accord. Arigatô gozaimasu."
"Bon je vais te laisser, j'aimerais aller voir les autres locataires pour m'expliquer."
"Hai. Sayonara Matsuo-san." Fit Heero en s'inclinant légèrement.
En le regardant partir, le brun se dit que cet homme avait trop bon cœur. Si ça avait été quelqu'un d'autre, nul doute qu'il ne se soucierait pas autant du confort des gens qui vivaient ici. C'est sur cette pensée qu'il remonta chez lui… En se cassant la figure dans les escaliers…
xoxox
Si sa journée avait mal débutée, sa soirée ne s'avérait guère mieux…
A son boulot, un des barmen manquait. Du coup il avait dû mettre les bouchées doubles pour assurer le service. Tout aurait pu aller s'il n'y avait eu que cela, mais en plus il ne se sentait pas dans son assiette. Il devait couver quelque chose. C'est sûrement pour cette raison qu'il semblait pâle ce matin.
Le bruit assourdissant de la musique et la fumée qui emplissait la salle d'un voile opaque, n'arrangeaient en rien son mal de crâne qui persistait depuis trente minutes. Ajoutons à cela le fait que son poignet le faisait souffrir suite à sa chute dans la cage d'escalier. En gros, tout allait bien pour lui…
Et pour couronner le tout, un des habitués de la discothèque, qui était assis au bar, ne cessait de le draguer. C'est pas comme s'il n'avait pas l'habitude, mais là ce n'était vraiment pas le jour. Il dut faire preuve de tout son self control pour ne pas lui balancer un coup de jet d'eau en pleine figure.
Heureusement, il avait bientôt terminé. La boîte fermait dans moins d'une heure. Il espérait juste tenir jusqu'au bout…
xoxox
Heero s'étira tout en se dirigeant vers la porte de sortie réservée aux employés de la discothèque. La dernière heure avait été la plus pénible… Il avait fallu qu'une bagarre éclate près de lui. Pour un peu, il avait failli recevoir une bouteille en pleine tête. Grâce à ses réflexes, il avait réussi à l'éviter, mais il avait quand même hérité d'une légère coupure à la joue à cause des éclats de verre.
Quand il ouvrit la porte, il découvrit une pluie battante. A l'approche de l'automne, les orages étaient devenus plus fréquents.
Ça ne pourrait pas être pire de toute façon. Pensa-t-il en haussant les épaules.
S'il avait été superstitieux et qu'on avait été un vendredi, il aurait pu penser que c'était un vendredi 13…
Il se mit à courir pour rejoindre sa voiture qui était à deux pâtés de maison. Une fois devant elle, il sortit ses clés et s'engouffra à l'intérieur. Evidemment il était trempé. Qu'est-ce qu'il ne donnerait pas pour être dans son lit.
Il mit la clé dans le contacteur et la tourna. La tourna encore une fois… et encore…
Là c'était le bouquet final… La cerise sur le gâteau, quoi que vu la poisse qu'il se trimbalait depuis ce matin, le gâteau devait être une pièce montée pour cent personnes… Sa voiture ne démarrait pas… Il laissa sa tête tomber sur le volant en soupirant bruyamment. Il était partagé entre rire nerveusement ou pleurer d'épuisement… Il pourrait peut-être faire les deux…
S'il laissait sa voiture ici, il était certain d'avoir une contravention ou pire encore de la voir atterrir à la fourrière. Et c'était bien la dernière chose dont il avait besoin.
Il ne lui restait plus qu'une solution : appeler un dépanneur… Il chercha dans la boîte à gants la carte de la société de dépannage dont il était membre, puis sortit de son véhicule pour se rendre à la cabine téléphonique au coin de la rue.
xoxox
Quinze minutes plus tard, Heero vit des phares qui se rapprochaient de lui. Dans l'obscurité et à travers le rideau de pluie, il ne distinguait pas si c'était la dépanneuse qui venait d'arriver ou un simple véhicule qui venait se garer.
Les phares du véhicule qui s'était arrêté à un mètre de sa porte, l'éblouissaient. Il détourna la tête en attendant que le conducteur daigne éteindre ses lumières. L'instant d'après, quelqu'un frappait à sa fenêtre. Le Japonais descendit la vitre.
"Vous êtes M. Heero Yuy ?" Demanda l'homme qui s'était baissé au niveau de l'ouverture pour lui parler.
"Oui."
"Je suis Duo Maxwell de la société Dépannage Express."
A suivre…
Luna : La suite dans quelques-
Heero : Semaines ?
Duo : Mois ?
Heero : Années ?
Luna : Bande de chacals ! La suite dans quelques Jours !
(1) J'adore quand cela arrive chez moi… Pas d'eau chaude, pas de chauffage. Pas de chauffage, pas d'eau chaude…
