vala le 4è chapitre ! (je tiens à m'excuser pr les titres de chapitre qui sont nuls mais c pas ma faute ! lol )

ptite RAR avant de commencer :

lapieuvredudesert : merci ça me fait super plaisir . pour ce qui est des couples, c hors de question que je fasse un Hermione/Drago t'en fais pas !

et maintenant l'histoire !

Ca faisait déjà une semaine que j'étais au chez les Dursley et tout allait pour le mieux (si on enlevait la tensoin continuelle qui règnait la vie aurait presque pu paraître agréable… j'ai bien dit presque !). Je ne croisais que très peu mes chers hôtes et je n'allais pas m'en plaindre. Ceux-ci semblaient surpris de ne jamais me voir à table avec eux mais ça ne semblait pas les déranger. Loin de là.

Bref la vie au 4, Privet Drive paraissait presque routinière, mis à part le fait que je commençais à avoir sérieusement faim. Mais ce n'est pas le plus important…

Bref je venais tout juste de me lever quand le téléphone sonna. Dudley alla décrocher tandis que j'essayais de trouver un fauteuil. Ben oui c'est pas ma faute si j'ai toujours la tête dans le (censuré). Et pendant ce temps-là l'autre (dont je ne sais plus le nom : séquelle du sommeil) racontait sa vie.

-... ouais se serait bien. Ben attends je vais voir ça.

Il cacha l'écouteur du téléphone et se tourna vers moi.

-est-ce que je peux aller retrouver des copains ?

-quand ça ? maintenant ?

-non ce soir.

-nan, répondis-je simplement.

Furieux, il reprit sa conversation. Un quart d'heure plus tard il raccrocha et me dévisagea.

-si ça avait été ce matin, tu m'aurais laissé y aller ?

-non.

-et pourquoi ça ?

-si je te dis Voldemort, ça te rappelle quelque chose ?

Il pâlit et tourna les talons. Je l'entendit monter à l'étage et claquer la porte de sa chambre.

Le reste de la journée se passa sans évènement notoire à part que Dudley refusait catégoriquement de m'adresser la parole (comme s'il me parlait d'habitude), mais bon.

A 20h Pétunia appela tout le monde pour dîner. Bien évidemment je ne me joint pas à eux et alla dans mon « sanctuaire » ( ma chambre mais ça fait plus propriété privée comme ça).

J'entendis alors Vernon qui poussait des cris du rez-de-chaussé. En pestant contre ces maudits moldus, je redescendis.

-qu'y a-t-il ?

-est-ce que Dudley est dans sa chambre ?

-qu'est-ce que j'en sais ? c'est pas mon fils.

Il me jeta un regard méprisant et monta voir son imbécile de fils. Il redescendit aussi vite qu'il était monté, pâle comme un linge.

-quoi ? que se passe-t-il ?

Je l'avoue, je commençais à m'inquiéter.

-il n'est pas dans sa chambre.

-c'est impossible ça fait une heure qu'il y est monté.

Soudain une idée me vint à l'esprit : la sortie avec ses copains. Il ne pouvait être que là-bas.

Avec rage j'ouvris la porte et me jettai dehors. Si il est toujours vivant je le tue ! Le soleil commençait à descendre derrière l'horizon. Je me concentrai pour savoir de quel côté il était parti. Mon instinct me désigna la droite et je me mit à courir dans cette direction. Des bruits de pas résonnèrent derrière moi. Tournant la tête je vis les deux Dursley et Harry.

-Rentrez ! leur ordonnais-je. Vous n'êtes pas en sécurité ici.

J'accélérai ma course et vis au loin une silouhette solitaire se dirigeant vers le parc. Elle marchait à l'ombre des arbres, comme pour ne pas être vu. Soudent un mauvais pressentiment me pris. Mes yeux se portèrent automatiquement sur les arbres touffus face à moi. Ni une ni deux je sautai sur Dudley. Nous roulâmes à terre. Je me relevai précipitament et l'entraînai à l'écart des arbres. Ses parents arrivèrent aussitôt suivi de leur neveu. Je leur jetai un regard noir. Sentant un mouvement dans les hautes branches derrière nous,

je leur fis signe de se cacher derrière une voiture garée à proximité et me retournai vers l'origine du bruit. Je me plaçais sous les branches et attendis. Un mouvement plus fort fit trembler l'arbre. Je reculais d'un pas. A ce moment-là une chose velue tomba et s'écrasa avec souplesse sur le sol. Avec une rapidité surprenant (eh oui je m'étonne moi-même, que voulez-vous) je sortis le couteau que je gardais en permanence sur moi. La bestiole me sauta dessus et je me retrouvai plaquer au sol avec elle au-dessus de moi. Voyant une membrane se tendre vers moi, je tentai de me dégager. Les pattes de l'affreuse créature m'entailler le dos et les épaules. N'y prêtant pas attention, je dégageai mon bras et lui enfonçait profondément mon couteau dans le flanc. Elle se cabra sous l'effet de la douleur. J'en profitai pour lui décocher un coup de pied qui la fit nettement reculer. Je me redressai rapidement, me préparant à une autre attaque. Elle vacilla sur ses huit pattes mais tint bon. Elle se tourna vers moi, prête à me sauter à la figure. Perdant patience, je tendis une main devant moi. Au moment où elle bondit j'hurlai « Avada Kedavra ». Elle se figea dans les airs puis tomba lourdement sur le sol. Je m'approchai d'elle en soupirant. Je lui arrachai mon couteau et le rattachai à mon mollet. J'entendis les Dursley immerger de derrière la voiture où je les avait envoyés mais je n'y fis pas attention. J'étais captivée par la créature en face de moi. Elle devait mesurer trois mètres, pattes comprises. J'observai rapidement ses mandibules grandes comme mon avant-bras et me dépêchai de regarder sur son dos. Je ne mis pas longtemps à trouver ce que je cherchais. La marque des ténèbres luisait à la limite entre l'abdomen et la tête. Je poussai un grognement et me tournai vers les Dursley qui étaient d'une paleur fantomatique.

-c'est…une araignée ? me demanda Harry d'un ton hésitant.

-une spidera, précisai-je d'un ton sombre.

Voyant leur air interrogatif, je m'expliquai :

-c'est une espèce d'araignée c'est vrai. Mais elles possèdent une membrane (je tendis la main et la dépliai. Elle était pourvu de griffes en son bord) qui leurs servent pour arracher le cœur de leurs victimes.

Ils prirent un air horrifié mais Harry semblait préoccupé par quelque chose. Il me dévisagea et me demanda :

-c'est lui qui l'envoie, n'est-ce pas ?

-Voldemort ? (il hocha la tête) Oui.

Je lui montrai la marque.

-il est impossible de contrôler une spidera. C'est pour ça qui les marque au fer rouge à l'aide d'un sort. Une fois la marque marquée (c'est le cas de le dire), la spidera se retrouve soumise à une sorte d'Imperium et est donc obligée de le servir.

Un long silence suivit mes paroles. Je sentis mon sang dégouliner dans mon dos, faisant une petite flaque sur le sol. C'est qu'elle n'y avait pas été de main morte. Ne prêtant pas attention à la douleur qui se répandait dans mes épaules, je leur fis signe de rentrer. Personne ne parla sur le chemin. Dudley n'osait même pas me regarder en face.

-je crois qu'on va avoir une petite discussion une fois arrivés, lui glissai-je à l'oreille.

Il ne répondit rien. Je jettai un coup d'œil alentour des fois que la spidera est décidée de ne pas chasser seule.

Une fois rentrés, je leur désignai le salon. Ils s'y dirigèrent sans un mot.

Ils s'assirent. Je me plaçai debout devant eux et croisai les bras.

-je pense que vous avez compris pourquoi je ne voulais pas que vous sortiez ?

Dudley baissa les yeux et ne répondit rien. Je laissai un silence s'installer avant de reprendre :

-la deuxième guerre est ouverte. Il n'y en aura aucun d'épargné. Voldemort tuera tous ceux qui se trouveront sur sa route, qu'ils aient fait quelque chose ou non. Et vous, tout ce que vous trouvez à faire, c'est vous jetter dans la gueule du loup.

Ma voix avait augmenté de volume sans que je m'en aperçoive. Tant pis, ils comprendront peut être mieux comme ça. Ils baissèrent tous la tête, Harry y compris. Bien qu'il n'est rien fait, il avait raison. Il était plus concerné par cette guerre que n'importe qui d'autre.

-je ne le dirai qu'une seule fois : désobéissez-moi encore et vous le regretterez. Vous auriez beau être en train de vous faire démembrer que je ne bougerai pas. C'est bien clair ?

Ils hochèrent tous la tête en silence. Je tournai les talons en silence quand j'entendis Dudley murmurer « pardon ». Je ne répondis rien et me dirigeai vers la salle de bain. J'hôtai mon tee-shirt déchiré et plein de sang et le réparai rapidement à l'aide d'un sort. Je décidai de me faire couler un bain pour nettoyer mes blessures. Non pas qu'elles soient graves, elles guériraient vite de toute manière, mais cela me détendrait en plus.

Une fois la baignoire pleine je me glissai dans l'eau et fermai les yeux.

-décidemment ça commence fort…

En me réveillant le lendemain matin, je trouvai un hibou posé sur mon bureau. C'était la réponse d'Albus. Je lui avait écrit avant de me coucher hier soir pour le prévenir de l'attaque. J'ouvris l'enveloppe. Un carré de carton rouge et or se trouvait à l'intérieur. C'était le portoloin caractéristique pour se rendre au QG de l'Ordre. Il réunit donc les membres ce matin. Sage décision. Le hibou me regarda avec crainte et s'envola. Décidemment je hais ces bestioles.

Je descendis, trouvant les Dursley attablés. A première vue, ils n'avaient pas beaucoup dormi. Mon regard s'attarda sur Harry. Il avait l'air passablement déprimé. Pas besoin de chercher bien loin pour savoir ce qui le tourmentait : Sirius. Je savais qu'il se sentait coupable de sa mort même s'il n'en était rien. Je sentis une vage de chagrin m'envahir. Je connaissais bien Sirius et je sais que c'est comme ça qu'il aurait voulu partir : mourir en combattant.

Je secouai la tête pour me ressaisir et me rapprochais de la table.

-je dois partir. J'en ai pour une heure, voire deux.

La tante Pétunia me regarda, affolée.

-tu ne peux pas partir ! Tu ne vas pas nous laisser seuls ici avec toutes ces horreurs qui nous menacent !

-je n'ai pas le choix, dis-je t'un ton ferme. Je vais faire au plus vite. Vous ne risquez rien de toute façon. Ils ne serraient pas assez stupides pour vous attaquer en plein jour, avec tous ces gens dehors.

Je désignai la fenêtre. De nombreux enfants jouaient dehors par cette journée ensoleillée. Ils ne tenterait rien. Pas pour le moment du moins…

-tu vas voir l'Ordre ?

Je regardais Harry et lui répondit par un signe de tête.

-passe leur le bonjour pour moi.

-je n'y manquerait pas. Bon j'y vais. Personne ne sort. Si quelqu'un sonne à la porte, n'allait pas ouvrir.

Je sortis l'enveloppe et pris le bout de carton. Une secousse m'attira au niveau du nombril. Je disparut avant qu'ils aient eu le temps d'ajouter quoique se soit.

J'atteris dans la cuisine du 12, square Grimmaurd. La tête me tournait un peu. Décidemment les portoloins ne sont pas fait pour moi. Je relevai la tête et regardai autour de moi. Tout le monde était déjà là. Albus me salua d'un signe de tête et je m'assis avec les autres, entre Remus et Tonks. Ils me sourirent tous deux. Albus nous regarda gravement et débuta :

-mes amis, la situation est grave. Voldemort a commencé ses offensives contre Privet Drive.

-et qu'a-t-il envoyé ? demanda Mrs Weasley, l'air inquiète.

-une spidera. Mais fort heureusement elle a été stoppé à temps. Avait-elle déjà fait des victimes ?

Il se tourna vers moi, ainsi que tous les autres.

-non, répondis-je simplement.

-et comment peux-tu en être sûre ? me demanda Maugrey méfiant.

S'il me regarde encore une fois comme ça, je lui fait avaler son œil.

-il n'y avait pas de sang. Et vu la façon dont elle m'a sauté dessus, il était évident qu'elle n'avait rien mangé depuis longtemps. Il n'a pas du la nourrir pendant quelques temps, histoire de décupler sa férocité.

-pas de sang ? Peut être est-ce du au fait que vous avez fait disparaître toute trace de sang à Little Whining…

-que sous entendez-vous par là ?

-vous savez très bien ce que je sous entends. Vous savez très bien ce que nous pensons tous ici.

Il désigna l'assemblée d'un signe de tête. Rémus lui jeta un regard noir.

-je me fiche éperdument ce que vous pouvez penser. Je n'ai rien à prouver et surtout pas à vous.

Je sentais la rage monter en moi.

-bon ça suffit maintenant.

La voix de Dumbledore claqua comme un fouet. Maugrey le regarda mais détourna vite les yeux. Je me tournai à mon tour vers le vieil homme. Il semblait assez énervé et on pouvait sentir une aura de puissance émaner de lui. Si lui aussi perd le contrôle de ses nerfs, alors là on est mal barré. Nullement impressionnée, je soutins son regard. Il abandonna en premier. Gagné.

-la guerre est déclarée. Nous n'avons pas le temps pour les querelles intérieures. Il n'y aura que deux camps :ceux qui sont pour Voldemort, et ceux qui sont contre. Si vous êtes contre alors je ne vois pas le problème. Vous êtes ensemble désormais. Alors oubliez vos préjugés les uns envers les autres et concentrons-nous sur le véritable problème.

La plupart baissèrent les yeux. Rémus posa sa main sur mon bras et me jeta un regard qui semblait vouloir dire « ne t'inquiète pas je suis avec toi ». Je le remerciai mentalement et reportai mon attention sur Albus.

-l'attaque d'hier n'est qu'un échantillon de ce dont Voldemort est capable. Nous savons de source sûre qu'il a déjà amené à lui des géants, des spideras…

-des vampires, des loup-garous, des dragons (Hagrid lâcha un gémissement indigné), des trolls…

-des loup-garous ?

-oui. A la base ce sont des mangemorts et les nuits de pleine lune il les lâche dans les endroits où il veut frapper.

Un silence suivit mes paroles.

-et il ya aussi les Turok-hans, terminai-je.

Un air horrifié apparut sur leur visage.

-je croyais qu'ils n'étaient qu'une légende, s'exclama Tonks, paniquée.

J'hochai la tête en signe de dénégation et Albus acquièsa sombrement.

-ils existent bel et bien.

-tu parles en connaissance de cause, glissa Maugrey subtilement.

-Alastor, s'indigna Albus.

Je pris le parti de ne pas relever.

Ils parlèrent ensuite pendant une demi-heure des mesures à prendre. Je n'écoutais que d'une oreille, perdue dans mes pensées. Au bout d'un moment, Mrs Weasley me dévisagea et me demanda :

-et comment va Harry ?

-il est assez déprimé à vrai dire. Je sais qu'il se culpabilise pour…

Une boule me serra la gorge, m'empêchant de finir ma phrase. Je baissai les yeux. Un silence gêné s'installa alors.

-peut-être que Ron et Hermione pourraient aller lui rendre visite dans les jours qui viennent, suggéra Molly.

-oui c'est une bonne idée. Quand pense tu Kya ?

-oui, pourquoi pas…mais ça pourrait se révéler dangereux…

-je ne m'inquiète pas pour ça, je te fais confiance, déclara Albus d'un ton sans réplique.

-bon et bien s'il n'y a pu rien d'important à dire je crois que je vais y aller.

Je les saluai d'un signe de tête et transplanait.

et vouala ! drôlement long par rapport aux précédents chapitres lol

alors ? ça vs a plu ?

encouragement ou critique --> c dans les reviews !