et wi c mwa que revoila !!!(et avec une #### de crève en plus)

bref, je garde mes microbes et je commence les RAR :

lapieuvredudesert : toi qui voulais la suite, t'es servi !

clem : bienvenue ds le monde du perfectionnisme lol. Bon j'ai déjà répondu à tes critiques via msn donc je vais juste me contenter de dire que j'en tiendrai compte pr la suite !

et maintenant place à l'histoire (pr ceux qui sont pas doués en anglais, le titre signifie mon amour pr toi grandit encore, ceci, je le fais pr toi c'est de la chanson 'Understanding' d'Evanescence)

Les jours passèrent ensuite sans encombres à Poudmard, apportant la rentrée. Les élèves revinrent et les cours reprirent (wéééé). Ron augmenta le rythme des entraînements de quidditch, enhardis par leurs précédentes victoires (ils avaient battus poufsouffle 240 à 30).

-je maintiens ma théorie, s'exclama Harry en entrant dans la salle commnue, couvert de neige et de boue. Dubois est définitivement mort et il a décidé de se réincarner dans chaque capitaine de gryffondor.

Il s'affala dans un canapé, bientôt suivit de Ginny, sous le regard amusé de Seamus.

-ça a quand même était bénéfique. Regarde Mika et Bruce.

Le rouquin avait choisit deux troisième année pour les postes de poursuiveurs vaquants et les avait fait travailler d'arrache-pied pour les mettre au niveau de l'équipe.

-oui mais bon… bref, je vais me coucher moi.

Le Survivant se leva et monta dans son dortoir. Après une bonne douche, il se glissa entre les draps frais et s'endormis aussitôt. Il était épuisé ces derniers temps. Entre le quidditch, les cours, l'A.D, les cours que lui donnait de temps en temps Kya et ses devoirs, il n'avait plus de temps à lui.

Il s'agita dans son sommeil. Tout était noir. Une image apparut doucement. Une clairière. Des arbres touffus. Une demi-lune dans un ciel clair. Une silhouette encapuchonnée. Elle leva les yeux vers les étoiles, faisant glisser sa capuche. Kya. Mélancolie et incertitude se battaient sur son visage. Elle resta immobile un moment puis se tourna vers les arbres. Harry s'avança, son pas léger effleurant à peine le sol. Il leva une main à son front et repoussa le tissu qui recouvrait sa tête. Durant le mouvement, son regard s'attarda sur sa main. Pâle, presque blanche. Des doigts fins d'une longueur presque surnaturelle. C'est alors qu'il comprit. Il voulut se réveiller, mais la curiosité l'emporta sur sa peur. Il continua à marcher et s'arrêta à un mètre de la jeune fille.

-bonsoir Kalytia.

-bonsoir.

Elle ne se tourna même pas vers lui, regardant toujours le ciel. La froideur se peignait désormais sur ses traits.

-tu semble bien remise de notre dernière rencontre.

-je ne voulais pas te donner le plaisir de mourir.

Silence. Une tension perceptible entre les deux corps refroidissait l'air environnant. Finalement, elle se tourna vers lui.

-tu ne veux pas me tuer, n'est-ce pas ?

Il ne répondit rien, se contentant de plonger son regard dans le sien. Yeux contre yeux. Père contre fille. Monstre contre monstre.

-à ton avis ?

-je ne sais pas. C'est d'ailleurs ça qui me fait peur.

-peur ? tu ne connais pas la peur. Tu ne dois pas la connaître.

Elle soupira et rompit le contact visuel.

-je ne sais pas ce que je dois faire ou non, ce qui est bien ou pas. Je ne sais plus quoi penser ces derniers temps.

Il la saisit par les épaules avec force, la forçant à le regarder.

-personne n'a le luxe de doûter, surtout pas toi.

Il la dévisagea avec un regard indescriptible.

-je te sais si forte mais tu semble si faible entre mes mains.

-je suis fatiguée de tout ça.

Elle se dégagea de sa prise et le fixa intensément, comme si elle venait de comprendre quelque chose.

-et puis, pourquoi est-ce que tu t'en fais pour moi ?

-tu es ma fille.

-et alors ? ça ne t'as pas empêché de me battre à mort. Tu te fiche complètement que ton sang coule dans mes veines. Pour toi, les gens sont tous à la même hauteur, et toi tu es au-dessus d'eux.

-tu es exactement comme ta mère. Elle aussi avait la sale manie de me tenir tête.

Un sourire insolent étira sa bouche sans lèvres.

# ouais bah ça répond pas à ma question #

-tu es forte Kalytia, bien plus que tu ne le pense. Ne gaspille pas cette puissance en vain.

-je n'agis jamais à la légère.

-je ne parle pas de ça. Tu la laisse s'écailler au profit de la pire chose sur cette terre : l'Amour. Quelque chose a changé en toi, je le sens. L'amour est la pire chose qui puisse t'arriver. Il anhilera tes pouvoirs, te rendra faible.

-qu'est-ce que tu en sais ?

-les seuls sentiments des turok-han sont la colère et la haine. Tu ne peux éprouver autre chose.

-tu parle sans savoir.

-tu n'as pas été conçu pour l'Amour !

Il avait crié cette dernière phrase.

-je t'ai vu au village moldu pendant les vacances, continua-t-il. J'ai vu la haine et la mort dans chacun de tes geste. Tu peux prétendre le contraire, mais tu n'as pas changé.

-il ne faut pas se fier aux apparences. Je suis loin d'être comme je le laisse croire.

-je sens le monstre en toi. Ça me suffit.

Il s'approcha et posa une main à la place du cœur de sa fille. Pas de battements.

-il se débat sous la surface. Un jour il brisera ses chaînes et plus rien ne pourra l'arrêter.

La colère monta en elle. Elle repoussa violemment sa main. Conscient de l'impact de ses mots, il ajouta :

-ce serait dommage de tuer celui que tu aime le jour où ça arrivera.

Elle le frappa avec rage, quelque chose entre le poing et la gifle. Le goût du sang emplit sa bouche.

-le seul qui mourra ce jour-là sera toi.

Et elle transplana.

Dans son lit, Harry se réveilla en sursaut. Sa cicatrice le brûlait et ses pensées se bousculaient en lui. Il fallait qu'il lui parle. Une fois son mal de tête un peu dissipé, il se revêtit de sa cape d'invisibilité et quitta le dortoir. Il savait où la trouvait.

-elle va toujours là-bas…

Il gravit les escaliers de la tour d'astronomie quatre à quatre et, une fois en haut, se figea net. Kya était là, comme il s'y attendait, mais elle était debout sur la rambarde, le regard fixé sur le vide qui s'étendait sous elle.

-je savais que tu viendrais, dit-elle.

Sa voix était très calme, presque douce. Il s'avança un peu, hésitant.

-je t'ai vu au fond de ses yeux, continua-t-elle. Tu as pris beaucoup de risques.

-je… ce n'était pas volontaire.

-j'espère.

Il se plaça à sa gauche, près de la rambarde, et la regarda. Le vent nocturne chassait quelques mèches qui lui tombaient sur le visage. Ses traits étaient détendus, comme si elle dormait. Il était impossible de distinguer le moindre sentiment à travers son expression.

-j'ai toujours aimé venir ici, dit-elle comme si de rien n'était. On se sent libre, au-dessus de tout. Le monde s'étend devant nous, à nos pieds. On oublie tout.

-tu ne vas quand même pas…

-sauter ?

Le mot fit parcourir un désagréable frisson le long de sa colonne vertébrale.

-non, ça ne m'avancerait à rien. Fuir ses problèmes n'est pas une solution. J'ai toujours considéré le suicide comme un acte de lâcheté.

Elle soupira et se tourna vers lui.

-tu voulais me parler, non ?

-oui.

-je t'écoute…

-pourquoi est-ce que tu as rencontré Voldemort ?

-je n'ai pas fait exprès. J'avais besoin de réfléchir alors j'ai transplané quelque part en Irlande. Il a dû sentir que je n'étais plus protégé par Poudlard et il m'a rejoint. Une sorte de lien nous unit. Dans un sens ça ne m'a pas dérangé car j'avais besoin de lui parler.

-besoin ? mais pourquoi ?

-je voulais vérifier si ce que je pensais à propos de sa faiblesse était vrai.

-mais tu ne lui a rien demandé à ce sujet !

-je n'en ai pas eu besoin. Sa manière d'agir confirme mon hypothèse.

-je ne te suis pas là.

-tu n'as pas encore compris ? il avait la possibilité de me tuer, de me faire payer ma trahison, et il n'a rien fait.

-tu veux dire que sa plus grande faiblesse c'est…

-moi.

Le gryffondor paraissait un peu déboussolé.

-mais il ne s'est pas gêné pour te battre pourtant.

-ça c'était sûr. Il ne pouvait pas me laisser les abandonner sans rien faire. Mais je connais mon père et il a commis une erreur ce jour-là.

-laquelle ?

-celle de me laisser en vie. Il aurait tué n'importe qui l'ayant trahit. Et comme tu l'as vu, il est venu me parler et n'a même pas osé tenter quoique se soit.

-et ça veut dire quoi d'après toi ?

Elle hésita un moment, comme si elle redoutait ce qu'elle allait dire.

-il a peur de me perdre… Il ne veut pas me tuer : il veut que je le rejoigne.

-et qu'est-ce que tu compte faire ?

-j'ai fais une promesse et je m'y tiendrai. Je te protègerai.

Il sourit.

-et tu crois ce qu'il a dit à propos de l'Amour ?

-je ne sais pas… c'est vrai que ça n'a jamais fait partie intégrante des turok-hans. Ça pourrait très bien m'être bénéfique, tout comme le contraire. Mais je prends le risque.

-peut être que ça tuera le monstre en toi.

-j'espère.

Elle regarda ses mains avec dégoût.

-je me hais tellement… j'ai peur de ce que je suis, mais encore plus de ce que je pourrais devenir… je peux perdre le contrôle à n'importe quel moment.

Harry vit la peur passer dans son regard.

-je me demande comment Drago peut accepter de sortir avec moi quand il sait ce que je suis.

-il n'est peut être pas si bête qu'il en a l'air. Et puis, ça me fait mal de dire ça, mais vous allez bien ensemble.

Ce fut à son tour de sourire.

-merci.

-tu ne veux pas descendre de cette foutue rambarde maintenant ?

-pourquoi faire ?

-imagine que tu tombe.

-comment ? comme ça ?

Elle commença à se pencher vers le vide. Commençant à paniquer, il la saisit par un bras et la tira vers lui. Un peu trop fort. Elle lui tomba dessus et ils roulèrent sur les pierres froides de la tour. A moitié morte de rire, Kya se releva.

-tu panique pour un rien dis donc !

-ne-me-refais-plus-jamais-ça- !

Elle lui tendit une main pour l'aider à se remettre debout.

-si tu recommence je te jure que je te pousse.

-chiche !

Ils rirent ensemble un moment puis s'accoudèrent à la rambarde.

-tu sais, j'ai eu vraiment peur quand je t'ai vu au-dessus du vide comme ça.

-ah oui ?

-oui…j'ai vu tellement de personne que j'aimais mourir que je ne sais pas si j'aurais pu supporter ta mort.

Ne sachant quoi dire, elle se contenta de le regarder dans les yeux.

-je t'aime beaucoup Kya, avoua-t-il. Je ne sais pas comment le décrire… j'aime quand tu es là, je me sens en sécurité. J'ai l'impression que je pourrais tout te dire sans peur d'être jugé.

# … (silence surpris)#

-au début je pensais que j'étais amoureux de toi mais je me suis rendu compte par la suite que je m'inventais des sentiments pour combler le vide laissait par Sirius.

Il déglutit difficilement.

-il me manque tellement.

-oui, à moi aussi. C'était un sorcier formidable.

-c'est un peu grâce à lui que tu es là.

Elle eut un petit rire.

-oui, on peut dire ça.

-tu crois que tu aurais changé de camps sans ça ?

-je ne sais pas… je dois dire que j'ai encore un peu de mal à réaliser.

-tu regrette ?

-non. Je pense que c'est la meilleure chose que j'ai jamais fait de ma vie

# faut dire que t'as pas fait beaucoup de choses bien donc la comparaison est vite faite

no comment… #

-plus le temps passe et plus je veux appliquer cette promesse. Pas seulement parce que Sirius me l'a demandé, mais parce que ça me tient à cœur. Tu es quelqu'un de bien Harry. Tu ne pourras pas venir à bout de tout ça tout seul. Ça me donne envie de veiller sur toi, comme une grande sœur le ferait pour son frère.

Les larmes montèrent aux yeux de Harry.

-ah nan ! ne pleure pas sinon je vais m'y mettre aussi !

-tant pis.

Il se jeta à son cou et pleura contre son épaule. Elle sourit tendrement et passa ses bras autour de lui.

finit ! (le chap, pas l'histoire lol)

j'aime pas spécialement ce chap, mais je le déteste pas non plus... c entre les deux si on veut. En tt cas j'ai galéré à l'écrire :s

donc vala vala, j'attends vos -précieux- avis ! kiss