Bonjour à tous !! Et oui, j'ai déjà écrit le deuxième chapitre. Je ne pense pas garder aussi longtemps un tel rythme, mais hier soir, j'étais à fond dedans, alors...

Bon, cette fois ce je n'oublie pas de préciser qui tout appartient à JKR, je n'ai fait que broder sur sa création.

J e n'ai pas oublié de changer mon option, pour pouvoir prendre toutes les reviews. Je ne savais même pas que ça existait ce truc (oui oui, en anglais j'ai du mal).

Je remercie pour leurs gentilles reviews :

Liv : te rends tu comptes que tu as l'immense honneur d'être ma première revieweuse ? En tout cas, des message scomme ça, j'en voudrai bien tout les jours, ça motive grave !! lol

Missannie : Merci pour ton compliment et ton conseil ! Effectivement, j'ai reçu un mail, m'avertissant de reviews qui ne sont pas publiées :

Larmes de pluie : Merci, et t'inquiète, la suite arrive

Anywhere : oui, effectivement, je l'avais oublié. Du coup j'ai reposté le premier chapitre en le précisant,, et promis j'oublierai plus...

C'est marrant, avant je regardais si les gens répondaient à mes reviews, et maintenant, c'est moi qui le fait. Comment je me la pète là, devant mon ordi ! mdr

Voilà la suite, j'espère que vous aimerez. C'est pas super plein d'action, mais ça aide à mettre en place une suite d'évènements que je trouve, moi, bien rigolos...

CHAPITRE 2

Un rayon de soleil traversait la fenêtre entrouverte et caressait le visage d'Hermione. Papillonnant des yeux, elle s'aperçut qu'elle était seule dans la chambre. Les oiseaux pépiaient dans le jardin et l'air sentait bon. La jeune fille poussa un soupir de bien-être et sourit au soleil.

- Huuummmmm... Ginny est déjà descendue... Il doit être tard ! Soit dit en passant, elle a de bonnes raisons pour ne pas paresser au lit !

Se recouchant, Hermione repensa à tout ce qui s'était passé hier.

« Harry et Ginny ensembles... c'est super mais nous ne l'espérions plus. Comme quoi, il n'est jamais trop tard. En tout cas, cela ne pourra que leur faire du bien, surtout à Harry. Quand on le regarde bien, on a l'impression qu'il a pris un coup de vieux. Ca se voit surtout dans ses yeux... Ca me soulage pour Harry de les savoir ensemble, il a tellement besoin d'amour et d'affection. Oh la la !! et Ron !!! Bizarre, nous ne nous sommes pas encore disputés. Remarque, avec ce qui s'est passé... Mais qu'est ce qu'il lui a pris à celui là ? Je ne me suis jamais sentie aussi con de toute ma vie. Quelle idée de se casser la gueule comme ça. Et puis... il était tout rouge ! Depuis quand Ron rougit devant moi ? il m'a déjà vu en maillot dans le lac l'année dernière, et il est pas parti, au contraire il est resté 1heure dans l'eau... » (NDA : mdr)

Effectivement, Hermione s'interrogeait sur le comportement de Ron à son égard. Et sur le sien également. Elle sentait rendu compte cette année que quelque chose de...neuf et différent était né entre eux. Pour elle en tout cas. Autre chose que cette amitié fraternelle qu'elle éprouvait pour Harry. Elle s'était d'ailleurs maintenant faite à l'idée que Ron était... lui plaisait beaucoup quoi ! Et aussi à celle que ce n'était pas réciproque. Comme Ginny avait fait autrefois une croix sur Harry...

- bon, de toute façon je ne vais pas me casser la tête, j'ai déjà assez ruminé comme ça ! Et puis un mec comme ça, véritable gouffre alimentaire, maladroit et pas vraiment délicat, de toute façon...

5 minutes plus tard, Hermione descendait dans la cuisine et s'asseyait en face de Ginny et Harry.

- Bonjour à tous ! Vous avez passé une bonne nuit ?

- Plutôt oui, et toi aussi, si j'en juge l'heure qu'il est...

- Pfuittt Harry, la bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe. De toute façon, j'ai décidé de rester totalement imperméable à toutes vos moqueries, répondit Hermione, tartinant négligemment de marmelade une tranche de pain. D'ailleurs, dans la mesure où j'ai décidé de ne pas me laisser contrarier, je m'en vais manger ailleurs.

Hermione lui fit une petite révérence, et partit le sourire aux lèvres, croquant dans sa tartine. Autant les laisser tout seuls, ils ont assez de mal à jouir de quelques moments d'intimité à mon avis. Je me demande d'ailleurs où est le reste de la famille Weasley...

Les cheveux encore tout ébouriffés, en chemise de nuit (toutefois assez décente pour permettre une petite ballade matinale), Hermione monta la petite colline qui jouxtait le jardin, et où les garçons avaient pour habitude de s'entraîner au quidditch. Elle y trouva Ron en train de s'entraîner à faire des loopings avec son balai.

- Salut Ron !! alors, je vois que ton bras va mieux !

- Salut Hermione ! Oui, je te remercie, ça va mieux. En fait je ne sens plus rien du tout...

- Oui, je crois que les moldus auraient beaucoup à apprendre des sorciers pour tout ce qui touche à la médecine. Te rends tu comptes que soigné par ce qu'on appelle un docteur, tu en aurais eu pour au moins trois semaines de plâtre !

- De plâtre ? Qu'est ce que c'est ? dit Ron en descendant doucement vers la jeune fille.

- Et bien, lui dit-elle en s'asseyant dans l'herbe, sa tartine à la main, c'est une espèce de substance dure qu'on enroule autour de l'os cassé, qui est ainsi immobilisé. Comme ça, il a le temps de guérir naturellement sans risquer de se déplacer. Ca le protège en fait. Donc tu t'imagines avec le bras immobilisé pendant trois semaines ? Pas de quidditch, obligé de demander à quelqu'un de couper ta viande, de t'aider à t'habiller...

- Oui, et bien je suis bien content d'être un sorcier, figure toi !

Hermione regarda Ron, allongé à côté d'elle, un brin d'herbe entre les lèvres. Elle rit doucement :

- Oui, moi aussi figure toi !

- C'est vrai. Tu n'as jamais regretté d'avoir découvert un jour que tu étais une sorcière ? Tu pars toujours en vacances avec tes parents, un peu partout en Europe. Comment peux tu faire pour être une sorcière si brillante, et gérer aussi bien ta vie là-bas ?

Hermione vit avec plaisir qu'une fois seul et plus continuellement sur la défensive comme il avait l'habitude de l'être sous les regards moqueurs de ses frères, Ron pouvait faire preuve de sensibilité. Jamais elle n'avait eu une conversation aussi personnelle avec lui. Et jamais elle ne l'avait vu aussi intéressé par sa vie à elle, par ce côté de sa vie que ses amis ignoraient. Seul Harry avait une idée exacte de ce qu'était le monde moldu. Touchée par la sollicitude de son ami, et l'intérêt qu'il lui portait, Hermione avait l'impression de vivre un moment privilégié. Ce garçon, qu'elle avait appris à découvrir et s'était mise à aimer avec les années, lui présentait une autre facette de sa personnalité. Bien entendu, elle se doutait que ce n'était qu'un ogre grossier et maladroit, mais le voir ainsi, détendu et à son écoute, cherchant de lui-même à approfondir la conversation, elle n'en attendait pas tant ! Alors charmée, elle se confia. Exprima la mélancolie qui avait été la sienne quand elle avait découvert que le monde moldu faisait désormais partie de son passé, que la seule chose qui l'y rattachait était ses parents et ses souvenirs 'enfance, qu'elle ne pouvait concevoir d'autre avenir que dans le monde sorcier. Elle lui expliqua aussi comment elle s'était toujours sentie différente de ses petites camarades. Comment elle avait eu peur, enfant, des phénomènes étranges qu'elle provoquait sans le vouloir, et qu'elle cachait à ses parents, et la libération qui avait été la sienne lorsqu'elle avait reçu la première lettre de Poudlard. Elle déballa tout en vrac. Même lorsqu'elle en avait parlé avec Ginny elle n'était pas allée aussi loin dans ses confidences.

Ron, lui, su l'écouter avec attention. Il ne s'attendait pas à un tel déluge. Il se sentait heureux de partager un tel moment avec elle. Il se sentait bien, loin des autres, avec Hermione, si jolie dans sa légère chemise de nuit à fleurs, les yeux encore embués de sommeil, les cheveux tout ébouriffés, sa tartine de marmelade, que dans son élan elle n'avait pas fini, à la main.

« Ses lèvres doivent avoir un goût de confiture » se dit-il. « Espèce de pervers », reprit-il aussitôt, « Ta meilleure amie se confie à toi, et tout ce à quoi tu penses, c'est... »

A ce moment, Hermione leva les yeux vers Ron. Ils échangèrent un sourire tendre et complice. Ron approchait sa main pour enlever des cheveux de son amie une feuille qui s'y était accrochée, lorsqu'ils entendirent sonner la cloche qu'actionnait Molly Weasley lorsqu'elle souhaiter rassembler sa progéniture.

D'un coup, les oiseaux parurent chanter plus fort et le soleil se fit moins chaud. Ron et Hermione se regardèrent à nouveau, échangèrent un sourire contrit, et prirent la direction du Terrier. Juste au moment où ils allaient quitter le couvert des arbres, Ron posa sa main sur l'épaule frêle de la jeune fille et murmura :

- Merci de m'avoir fait confiance

- Merci à toi de m'avoir écouté plutôt !

La grande main du rouquin couvrait sa peau de l'épaule à la naissance de la nuque. Sentant tout les deux le rouge leur monter aux joues, ils reprirent leur chemin. Hermione frissonna, sentant sa peau brûler sous sa chemise.

- Et bien alors, qu'est-ce que vous faisiez tout les deux dehors ? demanda Georges

- Surtout en chemise de nuit, rajouta Fred

Molly Weasley elle-même, interloquée, regardait Hermione, gênée, en chemise de nuit dans la cuisine à midi et demi !

- Et vous, répliqua Ron, qu'est-ce que vous faisiez, tout la matinée enfermés dans votre chambre ? C'est vrai, j'ai entendu de drôles de bruits...

L'attention de Molly se retourna automatiquement vers les jumeaux. Hermione lança un sourire de gratitude à son ami, et fila s'habiller pour le déjeuner.

Quand elle redescendit dans la cuisine, tout le monde se dit qu'elle avait l'air... différente. Elle n'avait plus cette air compassé qu'elle affectait d'habitude, en réponse aux éternelles moqueries envers son attitude moralisatrice et studieuse. Elle n'avait plus ce teint pale et ces yeux cernés qu'elle présentait toute l'année, épuisées par ses séances de révision. Tous avaient été durement éprouvés cette année, avec le retour de Voldemort, leurs ASPIC, la mort de Sirius, la venue et le combat permanent contre Ombrage... Mais Hermione avait été au bord de craquer. Et là, elle avait l'air si... sereine !! Reposée, elle avait pris bonne mine lors de ses vacances dans le sud de la France. Et ce moment passé avec Ron lui avait donné les joues roses et les yeux brillants des jeunes filles amoureuses... Elle ne s'était pas sentie aussi bien depuis longtemps.

Toute la journée, elle fut d'excellente humeur. Première à proposer des nouveaux jeux, elle subjugua toute la maisonnée par son entrain et sa bonne humeur. Elle se sentait tellement à l'aise qu'elle mena magistralement l'après midi. Les jumeaux même, intrigué par son étrange comportement, laissèrent tomber leurs expériences toute l'après-midi et se mêlèrent au gaie quatuor que formaient Ginny, Harry, Hermione et Ron, qui avait bizarrement retrouvé tout son élan depuis ce matin...

- Dites voir, jeunes gens. J'ai une idée qui nous permettra à tous de bien nous amuser, tout en enrichissant notre culture générale.

- Je me disais aussi.... Chuchota Fred à Georges.

Hermione fronça les sourcils d'un air amusé, et claqua de la langue.

- En fait, je vous propose de jouer une pièce de théâtre, et d'en réaliser les décors, les costumes et les effets spéciaux. Qu'en pensez-vous ?

- Une quoi ? demandèrent Ron et ses frères en cœur.

- Une pièce de théâtre, bande d'incultes, répéta Ginny. C'est un art et un divertissement moldu. N'avez-vous jamais suivi vos cours d'étude des moldus ?

- Nous n'avons jamais pris cette option, petite sœur !

- Et bien moi, j'ai décidé cet été, quand j'étais en France, d'en apprendre plus sur la littérature française du XVIIème siècle, et j'ai lu plein de pièces de théâtre, et je trouve que ce serait sympa de...

- Mais d'abord qu'est-ce qu'une pièce demanda Fred

- Et bien, comment dire...C'est comme une histoire où nous allons chacun jouer un rôle. Et on fera la pièce devant tout le monde. On la racontera en jouant les personnages.

- Et les moldus s'amusent à faire ça ?

- Tu sais, répondit Hermione l'air de rien, ce n'est pas donné à tout le monde de bien le faire. Bien entendu, quand je propose ça. Je dis que ce serait bien d'essayer. En vérité, je ne sais même pas si vous seriez capable de le faire...

- C'est un défi ? Demanda Fred?

- C'est ok, répondit Georges

- Super !!! J'étais sure que cela vous intéresserait. Je vais vous chercher des livres de suite. Il va falloir trouver la pièce qu'on jouera. Et il faut que je demande certaines choses à votre mère...

- Attends Hermione, je t'accompagne !

Les 4 garçons se retrouvèrent seuls

- Oh la la, gémit Ron. Connaissant Hermione, je me demande dans quoi on s'embarque !

- Ne t'inquiète pas, je sais moi ce que c'est, et je suis sur que cela peut-être drôle.

- Oui Harry, mais ça va encore nous faire un livre à lire ! Et nous sommes en vacances je te rappelle, lui répondit son ami.

- D'ailleurs, su ce, petit frère, nous vous laissons. Tu nous raconteras l'histoire. Si c'est pas mignon ce que le petit Ronichou peut faire pour sa chérie... Elle s'améliore ton Hermione !

- Comment ça Ronichou, et comment ça MON Hermione, aboya Ron

- Ben attend, depuis le début des vacances tu fais la gueule, et là, elle se pointe et t'es tout gai... Faut pas nous la faire, à nous ! Mais vas-y, elle devient mimi comme tout !

Les jumeaux s'éloignèrent en ricanant...

5 minutes plus tard dans la cuisine du terrier :

- Madame Weasley, je voulais vous demander quelque chose. Est-ce que vous auriez dans votre grenier de vieux costumes. Comme des anciennes robes de sorcières et de sorciers, enfin, des costumes que nous pourrions mettre pour notre pièce de théâtre...

- Une pièce de théâtre, demanda Mr Weasley, comme les modus, dans les théâtres de Picadilly, ou de Brodway ?

- Euh... oui, en quelque sorte.

- Bien sur ma chérie. Ginny va t'emmener dans le grenier. Nous y avons tout un tas de bric à brac, que nous ne nous sommes jamais résolus à vendre. Tu y trouveras sûrement ton bonheur. D'habitude, j'interdis aux enfants d'y aller, c'est trop poussiéreux, et je ne veux pas qu'ils en sortent toutes les affaires. Mais je te donne carte blanche. En plus, c'est une très bonne idée. Oui, je viens juste de recevoir un Hibou, et Roxanne, Robin et Romu, des cousins de nos enfants, vont nous rejoindre d'ici deux jours.

- Oh, c'est super, lui répondit Ginny. Mais comment ça se fait ?

- Le département de l'étude des magies antiques, à l'université de Londres, où ma sœur est professeur, vient de découvrir un nouveau site inca, au Mexique. C'est une occasion sans pareille, et leur équipe de chercheurs doit y aller au plus vite. Résultat, nous allons récupérer tes cousins et aussi les enfants d'un collègue de ma sœur. Enfin bref, je vais avoir besoin de votre aide pour les installer, et je compte sur vous pour les accueillir.

Intérieurement, Hermione tiqua. C'en serait fini de leur intimité, avec une nuée de cousins, et de potes de cousins qui allait s'abattre sur le Terrier, où elle commençait à se sentir vraiment très bien. Enfin, il leur restaient trois semaines avant la rentrée, et cela allait peut-être bien se passer. Mais Hermione avait comme un mauvais pressentiment...