Salut à tous !!
Ah la la ! là, sur la fin, je la joue assez lyrique, ne vous etonnez pas !
Je précise que rien de tout ça ne m'appartient, tout est à JKR la bienheureuse !
Au sinon, désolée pour la taille du chapitre, un peu plus petit que les autres, mais vu la façon dont il se termine (chut ! je ne dis rien), je trouvais mieux de le finir comme ça.
Pour les inconditionnels du couple Harry-Ginny, je tiens à préciser que le chapitre 5 parle pas mal d'eux...
Liv, merci pour ta review. Tu as raté le chap. 2, mais inauguré le 3. Le 4 va te plaire, j'espère, j'ai joué la carte du romantisme. Et je vais te dire un secret, après le 4, le R va commencer. Là, il y a eu des minis r, tout petits r de rien du tout, le 5, ça devrait un peu s'améliorer, et après je vais me lacher. Mais va y avoir du R rigolo aussi (enfin qui est rigolo quand ça arrive aux autres...) bref je n'en dis pas plus.
Et merci à Anywhere, Missanie et Larmes de pluie de suivre et d'apprécier ma fic !
CHAPITRE 4
Tout les jeunes s'étaient donc mis d'accord. Ils joueraient une pièce à la manière moldue, mais dont le thème serait la vie d'une sorcière française très connue de l'époque médiévale, Chlorotilde du Val d'amont. Seulement, s'il paraissait évident aux jumeaux, Harry, Ginny et Ron de laisser Hermione prendre l'opération en main très vite Roxanne se révèla une vraie trouble fête. Tout d'abord, ayant saisi les liens particuliers qui unissaient Hermione et Ron, et s'en montrant jalouse, elle n'arrêta pas de suivre ce dernier, en lui racontant de vieux souvenirs d'enfance :
- dis voir Ron, tu te souviens de la fois où tu m'as fait un bisou sur la bouche devant tout le monde ? On avait 6 ans, et tu as dit « Et ben nous, quand on sera grand, on va se marier d'abord ! Et comme ça, ça fera Rox et Ron »
- Rox et Rouky oui, grommela Hermione.
Harry, le seul à avoir quelques références dans ce domaine, éclata de rire. Puis chuchota à son amie :
- Si c'est vrai pour l'une, c'est pas très sympa pour l'autre...
Hermione haussa les épaules. Puis dit à haute voix :
- Par contre, il serait peut-être temps de distribuer les rôles !
Roxanne se tourna vers elle et ouvrit de grands yeux pleins d'innocence :
- Et bien, il me semblait qu'étant la plus âgée, je jouerai Chlorotilde !
- Chlorotilde n'était pas blonde, risqua Ginny
Ce n'est qu'une affaire de sortilège, reprit Hermione avec un grand sourire. Si Roxanne se sent de prendre le rôle, laissons le lui. Suzy, tu feras Ysindre, la suivante de Chlorotilde. Crois moi, c'est du sur-mesure ! Harry et Ginny, vous ferez le couple moldu qui vient voir la sorcière, et le public qui la verra brûler à la fin. Fred et Georges, les prévôts, ça vous va ?
- Les quoi ?
- Euh... les policiers de l'époque quoi !!
- Pas de soucis, hum hum !! mais tu... es sure que nous ne manquerons pas de crédibilité ? Enfin, que nous ferions nous pas pour toi... tu n'as pas tout vu !
- Merci, leur répondit Hermione, vous êtes adorables ! Alors, pour le chevalier...
-Je propose Ron, lança Roxanne, se réintéressant subitement à l'attribution des rôles.
- Je ne sais pas si...
- Mais tu fais ce que tu veux Ron, tu sais, lui dit Hermione agacée
- Bon euh...
- Quel esprit de décision, je t'admire sais tu ? rajouta-t-elle
- Reprenons, je ferai dame Flore, celle que le chevalier quitte pour la sorcière, ricana-t-elle. Robin, et Ricardo, vous jouerez les soupirants et divers petits rôles. Cela va à tout le monde ?
Sur un oui général, elle leur dit :
- Bien, et moi je vais voir ce qu'il y a de récupérable au grenier. Je vous propose de commencer les répétitions cet après midi. Ok ?
- Attends, je viens avec toi , dit Ginny en la rattrapant
Harry proposa une partie de quidditch au garçons, qui le suivirent tous dehors.. En montants les escaliers en colimaçon qui menaient aux combles de la maison, Hermione entendit une dernière fois la voix de Roxanne :
- attendez, on vient avec vous, on a pris nos balais...
Hermione soupira un grand coup. Ginny tenta de la réconforter :
- Je suis désolée, moi aussi je n'attendais pas leur venue. Tu sais, on ne choisit pas sa famille. Pourtant, mon oncle et ma tante sont super...
- Non, Ginny, c'est moi qui m'excuse, je n'avais pas à me comporter ainsi. Je manque du tact le plus élémentaire, et...
- Et tu l'aimes, c'est ça ?
- Comment ça ? Qui donc ?
- Mon frère tiens !
Le rouge monta aux joues d'hermione.
- Euh... je crois oui. Pour être sincère, j'en suis même certaine ! Mais tout est si compliqué. Et alors que les choses commençaient à s'arranger
- C'est-à-dire ? Vous êtes ensemble ? Ne me dis pas que...
- Non, pas du tout ! Et s'il est vrai que j'ai parfois le sentiment d'avoir un rapport un peu privilégié avec ton frère, je ne sais pas du tout ce qu'il en est. Tu sais, là, j'en suis à un stade ou j'ai arrêté de réfléchir. C'est ce qu'il y a finalement de plus simple.
- Moi, perso, je crois que tu ne perdrais rien à te risquer, lui dit Ginny avec un sourire en coin. Il est juste un peu lent... Tu dois faire comme moi avec Harry : prendre les choses en main.
A ce moment, Hermione eut envers son amie un geste dont elle n'était pas prodige : elle serra la rouquine dans ses bras.
- Merci, lui murmura-t-elle à l'oreille.
Après cette brève étreinte, les deux jeunes filles se mirent à la recherche des vieilles malles dont avait parlé Molly. Elles finirent par les trouver dans un des coins du vaste grenier qui surmontait toute la maison.
- Aide moi Ginny, à décaler cette vieille table, que je puisse décaler cette malle. Ah ! Ça y est !
Ensemble, elles forcèrent la vieille serrure rouillée qui céda dans un long grincement.
- Oh ! Hermione, ça a l'air magnifique ! Ginny déploya une lourde robe de sorcière en brocard, d'un rouge profond, ornée de passementeries d'un ton vieil or, un peu passé. Cette robe est resplendissante ! ah, par contre sa propriétaire était un peu... corpulente !
- Ce n'est pas grave, nous n'aurons qu'à demander à ta mère de lui faire subir un sortilège de réduction. Voyons ce qu'il y a d'autres...
Hermione sortit une robe d'un satin rose pale, fluide et brillant. L'usure en avait comme affiné le tissu. De fines et discrètes broderies d'un blanc brillant ornaient les deux tiers de la robe.
- Ginny, ta mère cache des trésors dans ce grenier. Te rends-tu compte ? Ce sont certainement des robes de cérémonies...
- Toutes les robes des mariées de la famille. Il y a une tradition chez nous qui fait que jamais une femme Weasley ne doit se séparer de la robe qu'elle portait le jour de son union. Et vu que nous sommes une famille très ancienne...
Hermione savait que malgré leur appauvrissement, les Weasley étaient issus d'une très ancienne famille de sang-pur. Si la tradition avait été respectée, il devait y avoir des dizaines de robes, de tout les styles sorciers, dont certaines devaient être très vieilles !
- Par contre, reprit Ginny, celle-ci à l'air bien plus petite. Si tu l'essayais ?
- Maintenant ? tu crois que ...
- Oui, vas-y, nous sommes seules. Allez ! déshabille toi !
Une fois Hermione en sous-vêtements, Ginny l'aida à passer l'antique vêture. Après quoi elle resta stupéfaite.
- Hermione, tu es... splendide ! Ginny s'empressa de dépoussiérer un vieux miroir. Regarde toi !
A ce moment retentit la cloche du déjeuner. Hermione allait pour se changer lorsque Ginny s'interposa :
- Hermione Granger, je vous interdis formellement d'ôter cette robe. Du moins pendant les deux heures qui vont suivre.
- Mais Ginny, tu plaisantes ? Je en vais quand même pas descendre manger dans cette tenue ? c'est....
- C'est comme ça que l'on attrape les garçons oui ! Que crois tu ?
Ginny entraîna son amie dans les escaliers. :
- Allez, viens, suis-moi !
Ils étaient tous déjà installés à table dans le jardin, lorsque la voix de la cadette de sWeasley retentit :
- Mesdames et Messieurs, dame Flore !
Hermione descendit le perron de pierre. Au grand jour, le mince et fragile tissu habillait le corps de la jeune fille comme une seconde peau. Si la robe au niveau du buste, était bien ajustée, les longues manches s'évasaient sur les mains, et le bas de la robe flottait littéralement autour d'elle. Les broderies arachnéennes, de part leur disposition, mettaient en valeur les courbes graciles mais déjà féminines du jeune corps. Immobile, personne ne pouvait reprocher quoi que ce soit à Hermione. Malgré le profond décolleté, rien de spécialement choquant. Mais qu'elle se mette à marcher et le léger tissu épousait la forme de ses jambes juste le temps d'un battement de cil. C'était là le talent des anciens couturiers, de tout montrer sans ne rien dévoiler. La robe paraissait avoir été crée pour son corps et sa carnation rosée de brune.
Les réactions furent mitigées. Après un « Oh ! » d'admiration, Arthur revient à son assiette. Robin et Ricardo restèrent béats devant une telle apparition. Suzy regardait, en silence, vaguement envieuse. Harry regardait Ginny, qui avait un sourire à la bouche, se doutant qu'elle n'était pas étrangère à tout ça.
Ensuite venait Roxanne, verte de jalousie, et Ron définitivement conquis.
Molly, la larme à l'œil, s'élança vers Hermione :
- Oh, ma chérie, comme tu es belle ! Je pense que jamais cette robe n'a été aussi bien portée. Tu es sensationnelle !! Arthur ! va chercher l'appareil photo !
Arthur se leva, courut vers la maison et revint quelques minutes plus tard avec l'appareil. Ginny le lui prit des mains.
- Tiens, j'ai une idée : Hermione, assis toi sur le bord du puits. Tiens, laisse pendre une fleur de ta main... Ron, mets toi à genoux devant elle...
A la surprise de tout le monde, Ron se prêta au jeu sans ronchonner.
- dis donc, tante Molly, tu nous avais caché que la maison recelait autant de trésors, lâcha Roxanne d'une vois aigrie. Puis elle chuchota à l'oreille de Suzy : quand je pense que c'est une pareille sang de bourbe qui porte un tel trésor... Depuis la génération de nos parents, tout va de travers...
L'après-midi fut intenable. Hermione avait décidé de garder cette robe, ne serait-ce que pour faire enrager Roxanne, qu'elle sentait verte de jalousie. Pour le moment l'équipe était en train de régler les dialogues. Elle avait pris exprès place dans un grand fauteuil d'osier, et depuis qu'elle avait compris que plus elle se la jouait, plus Roxanne était énervée, elle n'arrêtait pas de faire la comédie, prenant un air de reine offensée dès que Roxanne lui adressait la parole. Par bonheur, Ron ne la quittait pas des yeux, et passa le plus clair de son après midi avec elle. Lorsqu'elle sentait les yeux de son ami posé sur sa peau, elle ne pouvait réprimer un frisson de plaisir. Cette fois ci, elle le sentait tout acquis à elle. L'un et l'autre s'échangeaient des regards assez parlants. Ils jouèrent même une scène ou le chevalier, c'est-à-dire Ron, laissait tomber dame Flore pour les beaux yeux de Chlorothilde, sans même tiquer. Très pro, Hermione joua le désespoir amoureux sans une seule fausse note. Vers 19h, toute la bande s'éparpilla. Voyant Hermione s'éloigner, Ron la rattrapa.
Ensemble, sans un mot, ils gravirent la côte de la petite colline, là où quelques jours plus tôt ils avaient passé un moment si particulier. S'asseyant dans les herbes folles, ils regardèrent le soleil se coucher. Le jeune garçon se tourna alors vers son amie. Nimbée de soleil, les rayons rougeoyants avivaient sa carnation de brune au teint rose. Le tissu si léger marquait les belles courbes de son corps.
Hermione, elle, observait paisiblement le jeune garçon qu'elle savait être bientôt le sien. Le voyant rougir, elle se pencha jusqu'à ce que son visage frôle quasiment le sien. Continuant à le regarder dans les yeux, elle lui sourit. Etrangement, ce fut Ron qui le premier posa ses lèvres sur les siennes. Ce fut un baiser très doux, léger. Chacun étudiait les réactions de son partenaire. L'espace de quelques secondes, elle sentit trembler légèrement la lèvre du jeune homme contre la sienne. Ron, lui, appréciait le soyeux de la bouche de son amie, et la douceur de son souffle sur son visage. Doucement, leurs bouches se détachèrent. Incapables de dire un mot, ils sourirent à nouveau. Puis Ron prit le visage de son amie entre ses grandes mains, et rapprocha ses visages du sien pour un nouveau baiser que cette fois ci, plus surs d'eux, ils approfondirent. Lentement, leurs langues se mêlèrent. Les mains de Ron descendirent jusqu'aux épaules de la jeune fille, qu'elles emprisonnèrent. Retrouvant toute sa spontanéité, il se mit à genoux et serra Hermione contre lui.
- Je...
- Chut ! dit Hermione tout doucement, en posant un de ses doigts sur sa bouche.
Ils passèrent un long moment, dans les bras l'un de l'autre, sans parler. Quand ils se relevèrent, et prirent, main dans la main, le chemin de la maison, ils n'avaient toujours pas remarqué Roxanne, cachée dans un fourré, une expression mauvaise sur le visage...
Alors, ne sont ils pas mignons ces beaux tourtereaux ? Je visualise trop bien la miss Hermione, dans sa belle robe d'un autre temps, avec Ron qui la tient comme un joli bibelot un peu fragile... bouh... je vais pleurer !
