Salut à tous! Bon, je pense que vous allez être content sur la fin de ce chapitre ! Alors je n'en dis pas plus, et en profite pour répondre à toutes vos gentilles reviews :

Liv : Dans toutes les familles il y a des ratés...

Nini654 : Et bien voilà, tu vas savoir ! Ils sont mimi hein ?

Zagan : Merci ! Contente que cela te plaise !

Larmes de pluie : oui, moi aussi je trouve qu'ils vont vraiment bien ensemble. Ce sont deux personnalités, bien définies, et je les trouve mimi ensemble. Fort possible que j'exploite le filon...

Rupertforever : Merci c'est très gentil !

Kika : voilà ça arrive !

Anywhere : non, au contraire, c'est kiffant !

Virg05 : dis toi que la vengeance a commencé...

Bonne lecture !!

CHAPITRE 7

Ginny, Hermione, Harry et Ron se précipitèrent en bas des escaliers, ou les attendaient tout le reste de la famille Weasley, ainsi que les 4 jeunes invités.

Vu le nombre de personnes qui en sortaient, la voiture avait certainement été trafiquée afin d'en agrandir l'espace intérieur.

Alastor Maugrey fut le premier à arriver sur le perron, suivit de Kingsley Shacklebolt, Elphias Doge, Dedalus Diggle, Emmeline Vance, Sturgis Podmore, Hestia Jones, Mrs Figg, Mondingus Flether, Remus Lupin et Nymphadora Tonks. Une grande partie de l'ordre du Phénix était rassemblée ce soir là au terrier. Alors que tout le monde se disait bonjour, Bill et Charly arrivèrent en transplanant, au grand bonheur de Molly.

Les jeunes, tout à la joie de ces retrouvailles, avaient complètement oublié cette histoire de fiançailles, quand Albus Dumbledore fit son apparition.

- Dumbledore, fit Maugrey, toi aussi tu es donc venu !

- Comment pouvais-je rater un tel évènement, Alastor ? Nymphadora ? Tiens, je t'ai apporté un petit présent, pour fêter l'occasion. J'espère qu'il te plaira

- Merci, professeur, dis Tonks en rougissant.

- L'évènement ? Hermione, oubliant tout le respect qu'elle devait à son directeur, se mit entre eux deux. Ne me dites pas que c'est Tonks qui....

- Molly ne t'a rien dit ? La jeune femme éclata de rire

- Voyons Tonks, c'était bien plus drôle de les laisser deviner ! Et tu peux me croire, pas un ne s'est douté de qui il s'agissait...

Hermione reprit la parole :

- Mais c'est fantastique ! Et avec qui vas-tu te marier ?

Les joues de Tonks rosirent de plaisir...

- A ton avis ?

A ce moment, tout les adultes présents, qui s'étaient rapprochés, éclatèrent de rire

- Euh... Hermione n'arrivait pas à trouver qui avait bien pu séduire la jeune femme.

Harry remarqua que Lupin se tenait discrètement derrière Tonks, qu'il avait les yeux plus gais et une robe moins miteuse. Il fut pris d'une inspiration soudaine :

- Moi je sais !!

- Nous t'écoutons, dit Dumbledore d'une air malicieux

- Tonks va se fiancer avec... le professeur Lupin !

La surprise s'afficha sur le visage de Ron et Ginny. Encore plus lorsque leur ancien professeur de DCFM s'approcha de la jeune femme aux cheveux roses, et posa une main sur son épaule. Dumbledore avait l'air ravi de leur surprise. Il prit la parole :

- Quoi de mieux pour bien préparer l'année qu'une fête de ce genre ? Et Molly a beaucoup insisté pour faire ça chez elle...

D'ailleurs Molly les invita à passer dans le jardin, afin que tous puisse se retrouver autour d'un verre.

Dumbledore fut le premier à s'adresser à l'assemblée :

- Mes amis, je suis heureux de vous voir tous ici réunis, en ce jour de fête. Vous avez tous répondu présent à l'appel de Molly, pour les fiançailles de Rémus et Nymphadora. Et quel couple vont-ils former ! Ils sont jeunes et brillants, ont tout l'avenir devant eux, et consacrent leur vie à la plus importante des causes contemporaines. Ils sont courageux, et j'ai infiniment de respect pour chacun d'eux. C'est pourquoi je suis heureux de les voir unir leurs destinées... Qui l'aurait cru il y a encore peu ? Je lève donc mon verre en l'honneur de Nymphadora et Rémus !

Toute l'assemblée battit des mains jusqu'à en avoir les paumes rouges. Rémus essayait de se faire discret, alors que Tonks rougissait mais resplendissait de bonheur.

Hermione et Ginny se précipitèrent vers la nouvelle fiancée, alors que Ron et Harry allaient féliciter Rémus.

- Alors Tonks, cela fait longtemps que vous êtes ensemble ? demanda Ginny

- 4 mois maintenant ! Mais on l'a caché pendant plus de 2 mois. C'est ta mère qui m'a deviné ! Puis tout s'est précipité...

- C'est extraordinaire ! Mais tu n'as pas peur d'être allée un peu vite quand même ? lui dit Hermione, toujours pratique

- Tu sais, cela fait maintenant deux ans que je fais partie de l'ordre du Phénix, je connais très bien Rémus. Et de toute façon, cela faisait longtemps qu'il me plaisait... Il m'a fallu juste un peu de temps pour le convaincre... dit-elle en regardant amoureusement la silhouette de son fiancé, qui se tenait quelques mètres plus loin.

- Le convaincre de quoi ? reprit Ginny fougueusement. Ne me dis pas que tu ne lui plaisais pas !

- Dis toi qu'il a 15 ans de plus que moi quand même, et il a mis beaucoup de temps à accepter cela. Ce n'est pas évident. Il se trouvait vieux, et mettait en évidence ses tempes grises pour me convaincre...

- Et qu'as-tu fait ? demanda Hermione, qui trouvait quelques similitudes entre sa relation et celle de Tonks

- Et bien, je me suis métamorphosée en femme de 40 ans, avec quelques cheveux gris, et je lui ai demandé s'il me trouvait moins intéressante comme ça. Puis je l'ai embrassé, et quand nos lèvres se sont séparées, et bien j'étais redevenue moi-même ! alors il n'avait plus le choix ! Je l'ai vu, je l'ai connu, je l'ai voulu, et je l'ai eu ! Nymphadora alla rejoindre Rémus, un grand sourire malicieux aux lèvres...

- Ils sont trop mignons, tu ne trouves pas ? demanda Ginny à son amie.

- C'est vrai, ils forment un beau couple, assez atypique, et je suis vraiment contente de voir que le professeur Lupin a comblé sa solitude... Il a toujours eu l'air plus ou moins malheureux, et là, de le voir sourire ainsi... ça fait chaud au cœur !

- C'est dommage, si on avait été au courant, nous aurions pu leur acheter un cadeau. Là on n'a rien à leur offrir et....

- On se rattrapera a leur mariage....

- Tu crois qu'ils vont se marier bientôt ?

- Connaissant Tonks, oui !!

Les deux jeunes filles partirent à la recherche de leurs petits amis respectifs. Curieusement, tandis que Ron s'était précipité sur le buffet, Harry s'était éloigné de la foule, un sourire un peu crispé sur le visage. Il se disait qu'il manquait quelqu'un au milieu de tout ce monde, et regrettait que Sirius ne soit pas là pour féliciter ses amis de leurs fiançailles. Puis Harry devait aussi s'avouer que cela lui faisait mal de voir tout le monde s'amuser, comme si personne ne manquait, comme si on avait le droit de célébrer un heureux évènement, si peu de temps après la mort d'un proche... Il ne comprenait pas comment tous, autant qu'ils étaient, pouvaient faire la fête, alors que lui seul avait le sourire qui lui restait en travers de la gorge. Revoir l'ordre du Phénix, ainsi, c'était au dessus de ses forces. Il s'assit sur un banc, au fond du jardin, caché par un noisetier. Il inspira un grand coup, ferma les yeux, et tenta de se remémorer les traits de son parrain...

Sirius en haillons, le menton sali de barbe, les cheveux gras, mais avec tellement d'amour pour lui dans les yeux ! Ou l'ombre rassurante de Sniffle, comme un ange gardien à l'orée de la forêt, près du terrain de quidditch. Ou encore plus récemment, errant comme une âme en peine dans la grande maison du square Grimmaud. Et la dernière image qu'il avait de lui, basculant lentement à travers la porte magique du département des mystères... Harry sentit un frisson lui parcourir la colonne vertébrale, et une onde de tristesse lui picoter les yeux. Non, il ne pouvait pas revenir échanger des vœux de bonheur avec tout les autres, qui étaient encore vivants, eux !

Il entendit des bruits de pas venir vers lui, et devina dans la nuit les formes de la rouquine. Elle s'asit à côté de lui.

- Je ne te dérange pas ? demanda-t-elle

- Non, ça va, dit Harry, sans gentillesse ni froideur apparente.

- Ca va... hum ! tu ne veux pas venir voir Dumbledore, ou les autres ? C'est tout de même important, des fiançailles...

- En même temps, il faut bien que quelqu'un pense aux absents, persifla Harry

Ginny soupira.

- Harry, tu sais bien que ce n'est pas parce que les gens arrivent à s'amuser et à profiter de la vie qu'ils ne pensent plus à Sirius ! Mais la vie continue et...

- Et tu ne peux pas comprendre. Je ne dis pas que la vie s'arrête, mais que sa mort est encore toute proche, et que là...

La voix d'Harry commençait à trembler

- C'est indécent, je trouve, cette fête, si peu de temps après. Ils auraient au moins pu attendre quelques semaines de plus...

- Et cela aurait changé quoi ?

Harry leva les yeux vers Ginny, avec un regard douloureux.

- Laisse moi seul s'il te plait. J'ai juste besoin d'un peu réfléchir.

- Réfléchir sur quoi ? Encore te laisser tomber dans ton marasme à deux mornilles? Je ne pense pas que Sirius serait très content s'il était là, au contraire ! Lui qui détestait rester coincé dans son coin, qui souffrait de sa réclusion, qui prenait des risques... Je suis sure qu'il aurait donné n'importe quoi pour pouvoir fêter l'union de Lupin, son ami d'enfance ! Et... je ne pense pas qu'il soit très fier de toi, à ce moment précis ! Regarde toi ! Nous pleurons tous les morts que l'on a aimé, mais après tout... nous les retrouverons un jour. Il faut apprendre à vivre avec ta douleur, Harry. Non pas l'oublier, ni la mettre de côté, mais... l'apprivoiser. Ginny poussa un soupir. Je voudrais tellement t'aider !

Le jeune homme inspira un grand coup.

- Tu as sans doute raison...

- Oui j'ai raison ! Allez, viens, je suis sure que tout le monde te cherche...

Les deux jeunes gens rejoignirent la fête. A leur arrivée, Mondingus se précipita vers eux :

- Alors, il parait que nous allons avoir droit à un petit spectacle ?

- Oui, effectivement, lui répondit la rouquine.

- Justement, j'étais à votre recherche ! Hermione les attrapa par le bras. Il faut aller se changer. Robin et les autres sont déjà en train d'enfiler leurs costumes ! allez, vite ! Harry, Ron t'attend en haut....

Les jeunes allèrent tous se préparer. Arthur Weasley s'occupait de déplacer les bancs en face de la scène et d'installer tout le monde. Pendant ce temps là, dans les chambres, les jeunes filles s'habillaient.

- Ginny, disait Hermione d'un ton angoissé, je n'aurai jamais pensé que le directeur serait là... Comment jouer la comédie devant lui... J'aurai tout du laisser tomber et écouter Roxanne !

- Voyons, comment oses tu dire ça, espèce de trouillarde ! Fais comme moi, quand je suis en face de lui, j'essaie de me l'imaginer petit garçon, du chocolat de chocogrenouille plein la figure... Généralement ça me détend !

- Pfuittt !! tu ne respectes rien... Non, je ne pourrai jamais descendre !

A ce moment, Ron toqua à leur porte

- Les filles, je peux rentrer ?

- Oui viens ! Tu vas peut-être pouvoir m'aider à convaincre Hermione de se détendre un peu...

- Et bien, qu'est ce qui t'arrive Hermione ?

- Je suis paralysée. Jamais je n'aurai imaginé que Dumbledore serait dans le public, et...

- Et alors ? Qu'est ce que ça change ?

- Et si c'est nul, on va passer pour des...

- Ca ne sera pas pire que mes copies en histoire de la magie... J' ai rendu des devoirs assez stupides pour ne plus craindre de passer pour un troll alors...

- Oui mais moi Ronald Weasley, je ne me moque pas de passer pour quelqu'un qui a le quotient intellectuel d'un géant !

Ron éclata de rire, et Ginny s'esquiva

- Je ne connaissais pas cette expression ! Voyons, de toute façon tu es si jolie que... si tu ne descend pas tout de suite, je risquerai de...

- C'est une menace ? demanda la brunette, avec un sourire provoquant

- Non, une promesse...

- Je vois que l'on commence à maîtriser ne certaine dialectique... Il est loin le Ronald qui bafouillait dès qu'on le regardait droit dans les yeux....

- Tu le regrettes ? Allez, viens, descends, ça va être rigolo...

Cachée derrière un rideau, Hermione entendait Roanne réciter son monologue, assez brillamment, elle devait l'avouer. Elle devait bientôt rentrer en scène, pour lui demander un philtre d'amour, sentant que son chevalier commençait à en aimer une autre. Dans l'histoire, elle ne savait pas que c'était justement de cette sorcière qu'il tombait amoureux. Lorsqu'elle entendit

« Ouvre la porte, ma fidèle Ysindre »

Hermione prit son souffle et s'avança sur la scène :

« Je vous salue, ma dame du Val d'Amont,

Et espère qu'en votre grâce, vous prendrez ma requête en considération »

« Cela dépend ce que j'en pourrai faire,

Mes talents sont grands, mais points infinis. Alors dis,

Que veux tu, femme ? »

Hermione vit avec horreur que Roxanne avait changé quelques paroles, et en profitait pour lui parler avec tout le mépris qu'elle avait accumulé ces derniers jours.

« Un philtre d'amour, ma Dame,

Pour retenir près de moi l'être aimé,

Que petit à petit je vois s'en aller,

Pour courir vers d'autres flammes... »

A ce moment, dame Chlorotilde esquissa un sourire cruel, et répondit :

« Ma suivante te fera tenir ce que tu as demandé,

Demain, à la nuitée.

Mais sache,

Que si je peux influencer les astres,

Je ne puis les dominer... »

Il fallait avouer que Roxanne avait fière allure, dans une robe magnifique, ses tresses enroulées autour de ses oreilles en une coiffure antique, déclamant magistralement son texte. Elle congédia dame Flore d'un petit geste hautain de la main, sans même la regarder.

Revenue dans les coulisses, Hermione était verte de rage.

- Comment a-t-elle osée ? Si vous saviez comme je me retenais ! Je ne vais quand même pas faire un esclandre devant tout le monde ! c'est ridicule !

Georges s'approcha d'elle.

- Fais nous confiance, tu auras ta revanche. Prends ton mal en patience, Fred et moi savons exactement ce que nous allons lui faire. Personne ne la supporte ici...

- Et qu'est ce que vous mijotez ?

- Tu verras bien, nous n'en dirons pas plus !

Pendant ce temps, Dame Chlorotilde recevait Ginny et Harry, qui figuraient un couple venant lui demander son aide pour les aider à faire trépasser un ancêtre dont ils attendaient l'héritage.

La scène suivante était celle ou Dame Flore arrivait en trombe chez la sorcière, pour y voir son chevalier f aire sa cour. L'histoire voulait qu'horrifiée par la trahison qui se déroulait sous ses yeux, elle éclate en imprécations, et s'en aille en pleurant, pour ensuite aller dénoncer dame Chlorotilde à l'évêché.

Mais à partir du moment où elle revint sur scène, plus rien ne se passa comme prévu ! Entendant les fausses paroles d'amour de Ron envers sa cousine, une bouffée de haine pour Roxanne l'envahit, et elle déclama d'une voix déchirante :

« Quoi ? mais que vois-je ?

Vous, mon doux chevalier,

Vous, que j'ai tant aimé

Vous vous retrouvez là aux genoux de ce succube ?

Qu'ai-je donc fait pour mériter si haute trahison ?

Devrais-je en perdre la raison,

Par Dieu je me vengerai ! »

Dame Chlorotilde prit à son tour la parole :

« Dame Flore, il est un temps pour tout,

un temps pour les délices du corps,

Et un temps pour l'amour !

Votre chevalier vous fait là ses adieux,

Faites vous en une raison,

Et disparaissez de ces lieux ! »

Derrière les décors, Ginny et les autres réalisaient que Roxanne tirait une vengeance personnelle de tous les affronts qu'elle estimait avoir subi ! Cependant, aucun ne s'atendait à ce que Ron prit la parole :

« Dame Flore, ma dame bien aimée,

Ne prenez point affront de ce qui s'est passé !

Depuis bien longtemps j'entends parler des méfaits de cette diablesse,

Et l'infâme comédie qui se déroule sous vos yeux innocents,

N'avait pour but, je le dis et prétend,

Que la confondre et dévoiler au grand jour

Ses actes pernicieux et sa haine du bel amour !

Ma mie, vous régnez seule en mon cœur,

N'en ayez point doute ! »

A ce moment, il s'approcha d'elle, et au milieu de la scène, devant tout le monde, passa délicatement une main derrière la nuque de son amie, et l'embrassa en un doux et long baiser. Roxanne était pétrifiée, prise à son propre jeu. A ce moment, les jumeaux, en tenue du guet, un casque à morion sur la tête, arrivèrent avec fracas sur la scène :

-Silencio ! fit Fred discrètement, en direction de Roxanne

Georges prit la parole :

« Messire, nous avons suivit nos instructions,

Et vous devons moult remerciements,

Pour le grand service que vous avez rendu à notre pays !

La Démone sera brulée vive pour ses méchantes actions,

Et ce, dès ce soir, sur la place publique ! »

Roxanne se débattait, mais les jumeaux l'avaient recouverte d'un grand capuchon, et personne ne pouvait voir le peu de goût qu'elle prenait au déroulement de l'histoire ! Effectivement, ils avaient eux le droit de se servir de la magie, ayant fini leur études ! Hermione décida de se prêter au jeu

« Mon aimé, que j'ai donc eu peur,

De vous voir me trahir ! Pardonnez moi d'avoir douté de vous ! »

Hermione le regardait les yeux brillants. Lorsqu'ils se retirèrent de la scène, saluant le public, un tonnerre d'applaudissements les récompensa de leurs efforts.

- Finite incantatum !

- Comment avez-vous osés ? A ça, vous allez le payer cher !

- Crois tu vraiment qu'il est dans ton intérêt de trop parler, Roxanne ? C'était Ginny qui prenait la parole. Veux tu avouer la première que tu as changé les paroles, que tu traites Hermione comme une moins que rien ? tu n'as eu que ce que tu méritais .Alors reste en là, et garde le rôle que tu as magistralement bien joué. Tu auras tes compliments comme tout le monde. Ne te ridiculise pas !

- Robin, aide moi !

Son frère haussa les épaules :

- Laisse tomber, de toute façon Molly a reçu un hibou de maman, nous partons après-demain, alors...

- Allons tous saluer, de toute façon c'est fini ! continua Ginny.

- Non, ce n'est pas fini, tu peux me croire. Vous n'avez pas fini d'entendre parler de moi...

Et Roxanne, avec un sourire figé, dut aller saluer, avec tout les autres, le public, enthousiasmé par leur performance. En montant sur scène, Ron garda sa main dans la sienne. Alors qu'étonnée, elle le rgardait, il lui chuchota à l'oreille :

- De toute façon, au point où on en est... et puis, je t'aime !

Hermione se souvint toute sa vie de ce jour où Ron lui avait avoué, et prouvé, son amour...

Alors ? Je ne vous cache pas que je me « sentais un peu moins » sur le chapitre 6, et le début du 7. Mais j'aime bien ma fin quand même... lol Je me suis éclatée sur les dialogues.....

Alors, heureux ? Mdr...