Salut à tous !

Alors, je remercie pour leurs gentilles reviews : virg05, Liv, Anywhere, Rupertforever, Zagan, Clara et Larmes de pluie !

Et voilà, Le vrai R qui commence... Par contre, j'en parle bcp mais ce n'est pas le but de la fic, écrire du R, je tiens à le préciser...

CHAPITRE 8

Hermione était assise, sur le banc ou Harry s'était isolé tout à l'heure. Elle sentait sa tête tourner un petit peu, et en savait plus si c'était l'abus d'alcool ou ce sentiment de plénitude qui la rendait dans cet état là. Surement un peu des deux...

« Hermione – Roxanne, 1-0 par KO »

Elle gloussa de bien aise. Ron avait tellement assuré, que dans un élan de bonne humeur, elle avait bu elle aussi quelques verres de ce whisky pur feu dont les jumeaux avaient subtilisé une bouteille. Et maintenant elle avait chaud... Elle entendait au loin les bruits de la fête qui continuait, mais se sentait incapable de les rejoindre. Elle était bien, là, et sentait l'odeur fraîche des noisettes encore vertes... Elle tenta tout de même de se lever, et la démarche incertaine, se dirigea vers ses amis. Elle avait à peine fait quelques pas qu'elle vit se diriger vers elle un grand jeune homme, à la tête couverte de copeaux roux. Elle murmura en lui tendant les bras :

- Ron...

- Mamione...

Elle sentit les bras du rouquin lui serrer la taille. Elle se sentait tellement en sécurité... D'un coup elle éclata de rire. Roxanne devait faire la tête dans sa chambre, et son petit ami lui avait fait une magnifique déclaration d'amour. Certes, les voyant se prendre par la main, Molly avait un peu froncé des sourcils, et se posait visiblement quelques questions, mais décidément, la vie était trop belle !

Oui, Hermione commençait à se rendre compte qu'elle n'avait aucune envie de se cacher, de vivre sa relation amoureuse à mi-temps, en ayant constamment le souci de se faire prendre. Dans un élan de courage, Ron l'avait embrassé devant tout le monde, et certains avaient pu croire que c'était un faux baiser, pour les besoins de la scène. Cependant, ils avaient très vite dissipés les derniers doutes possibles. Où ils se tenaient par la main, ou Ron entourait d'un bras possessif les épaules de son amie. Hermione, euphorique, ne se rendait pas compte qu'elle se comportait comme si tout le monde savait qu'elle et Ron étaient ensemble, et que c'était un fait établi.

Devant cette deuxième partie du spectacle (lol), Molly avait fait un geste vers eux, comme pour aller leur demander quelques renseignements, mais Arthur, son mari, l'avait retenu par le bras.

- Molly, ne va pas les mettre dans une situation embarrassante... Ca ne sert à rien. Ron est un grand garçon quand même !

- Oui mais pourquoi tout les deux, ils font ça, alors que je ne suis même pas au courant !

- Tu ne croyais quand même pas qu'ils allaient te demander l'autorisation ! Et puis quoi ? elle ne te plait pas Hermione ?

- Si, beaucoup, au contraire. Je t'avouerai que je suis plutôt ravie, mais ne sont-ils pas un peu jeunes ?

- Nous avions quel âge nous Molly ?

- 17 ans...

- Et nous étions en quelle classe ?

- En 6ème année, pendant le bal de noël, tu m'as...

- Voilà, tout est dit alors. Laisse les vivre !

Molly Weasley alla se servir un verre. Qu'il était difficile de voir ses enfants grandir. Déjà, elle commença à peine à se faire à l'idée de Bill en compagnie de cette française, Fleur, mais le tout petit Ron ! Manquerait plus que Ginny s'y mette ! Ah la la ! C'est dur d'être parent !

15 min après la fin du spectacle, Roxanne, Suzy, Ricardo et Robin était monté dans leur chambre. Les jumeaux, Ginny, Harry, Hermione et Ron faisaient donc la fête de leur côté. C'était Fred qui avait subtilisé la bouteille qui avait rendu Hermione dans cet état là. Pour la première fois de sa vie, lui aussi légèrement ivre, dans le jardin, Ron découvrit une autre facette de la personnalité de son amie.

Elle avait ce rire de gorge, rauque et sensuel, des courtisanes. Elle regarda Ron d'un drôle d'air, les yeux grands ouverts, puis s'approcha doucement de lui, jusqu'à ce qu'il sente le léger souffle de son amie dans son coup.

- Hummm Ron, tu sens bon...

Elle se frotta contre lui, en ronronnant, câline comme une chatte. Lui passant ses bras autour du cou, elle lui embrassa doucement les lèvres chaudes du rouquin, et pressant son corps contre le sien, approfondit peu à peu son baiser. Leurs langues se confondirent, et se découvrirent avec plus de hardiesse que d'habitude. La main de Ron se crispa sur la fine taille de son amie, puis commença à descendre tout doucement la douce cambrure qui s'offrait à lui. Sa main hésitait à pousser son investigation jusqu'aux fesses, mais Hermione, se dressa brusquement sur la pointe de ses pieds et la grande main masculine se retrouva ainsi subitement avec le derrière de son amie sous la paume.

Pendant quelques minutes, Ronald Weasley se retrouva incapable de bouger autre chose que sa bouche. Le contact lui était certes agréable, mais il ne savait plus quoi faire. Oui, c'était très bien d'avoir les fesses de sa petite amie sous la main, mais après, qu'est-ce qu'il fallait faire ? L'alcool aidant, il décida finalement de faire suivre à ses doigts le chemin inverse. Tout doucement, ses mains remontèrent et devinrent plus enveloppantes, jusqu'à entourer presque entièrement la taille de sa petite amie. Puis tout doucement, insidieusement, dans un élan de courage dont il ne se serait pas cru capable, il arriva jusqu'à la poitrine de son amie, qu'il effleura d'un geste rapide et discret. Voyant qu'Hermione continuait à picorer son visage et son cou de baisers, et ne marquait aucune opposition à ses attouchements, il se risqua à nouveau dans ce qui était toujours chez les jeunes filles une « zone à risques ». Prenant peu à peu plus de confiance en lui, fit connaissance plus précisément avec les formes de la jeune fille. Ses mains prirent tout d'abord la forme des seins d'Hermione, puis il se mit à exercer une pression plus forte dessus. Croyant entendre un léger soupir de bien être du côté de la brunette, il fit quelque chose qu'il n'aurait jamais osé faire si tôt s'il n'avait pas bu. S'asseyant sur le dossier du banc, il se retrouva en face du décolleté d'Hermione, qui resta immobile. Incapable de penser, elle ne faisait que savourer ce qui se passait. Lentement, il défit les nœuds des lacets qui retenaient son corsage, et rabattit le tissu fluide, jusqu'au point de découvrir les épaules nacrées et les seins de la jeune fille, qui se retrouvait pour la première fois la poitrine nue devant un homme.

D'un doigt, Ron suivit le contour d'un sein, dont il revint au centre afin d'en découvrir le pointe. La peau de la jeune fille était douce et chaude, légèrement moite, et sa poitrine aux alvéoles d'un rose pale était ferme et ronde. Puis il approcha ses lèvres d'une lèvre qui saillait sous la peau fine de la clavicule. Hermione frémit au contact des lèvres humide du rouquin, qui de baisers en baisers en vint à embrasser les seins de la jeune fille. Comme il l'avait lu dans quelques uns de ces livre qui traînent toujours dans les dortoirs de garçons, et qui n'appartiennent jamais à quelqu'un en particulier, il approcha le bout de sa langue de la pointe d'un des deux globes jumeaux qui le narguaient. Doucement titillé, le téton commença à se durcir, et la jeune femme sentit à nouveau cette vague de chaleur lui passer entre les cuisses. Elle poussa un soupir de bien aise, qui se transforma un gémissement de plaisir. Elle entoura de ses bras la tête de Ron qu'elle maintint serrée contre elle. Le jeune homme, heureux et fier de lui avoir déjà donné du plaisir, partit explorer l'autre sein, tandis que ses bras dur la serraient contre lui.

Lorsqu'il releva la tête, il vit que son amie avait le visage rejeté en arrière, et qu'elle gardait les yeux entre ouverts, le regard perdu dans le vague, soucieuse de comprendre et d'analyser ce qu'il se passait en elle.

- Mamione, toute belle... murmura-t-il

Soudainement, ils entendirent des voix à quelques mètres d'eux. Précipitamment, Hermione referma son corsage, et ils se cachèrent sous les branches basses du noisetier. Vu la position des pieds devant eux, à deux mètres de là, Tonks et Rémus accordaient à ce coin discret les mêmes vertus que Ron et Hermione, qui firent le tour du bosquet, longèrent à quatre pattes le muret, et s'enfuirent en courant.

Dégrisée par leur course, les deux jeunes se regardèrent d'un sourire complice. Ils savaient maintenant qu'ils avaient tout un monde magnifique à découvrir, dont ils venaient de déguster les premiers fruits !

Ils arrivaient vers la tonnelle, sous laquelle ils savaient retrouver leurs amis. Harry et Ginny restaient introuvables. Les jumeaux étaient en train de draguer une jolie jeune fille. Certainement de la famille de Tonks, dont plusieurs membres les avaient rejoint. La jeune fille, une jolie brunette d'à peine 18 ans, se retrouvait cernée par les assauts des deux jeunes garçons, visiblement charmés ! L'un commençait une phrase, l'autre la finissait, avec la verve habituelle des jumeaux ! alors elle les regardait, l'un après l'autre, et leur souriait tranquillement, comem si la situation était on ne peux plus normale.

Les regards entre eux et la jeune fille devenaient vraiment profonds et joueurs... Fred lui saisit la main, alors que Georges lui posait un baiser sur la joue. Ron et Hermione se firent plus discrets, et se dissimulèrent dans le feuillage. La jeune fille eut un regard mutin envers les deux rouquins, puis à leur surprise, son image commença à se dédoubler...se fut comme si il y avait eu un miroir de collé contre son corps, qui petit à petit s'ouvrait vers l'extérieur, donnant naissance à un second corps parfaitement identique au premier. Comme une sœur siamoise qui aurait poussé d'on côté et se serait détachée. Deux jeunes filles, aux corps et aux visages ecaxtement similaires, se tenaient maintenant en face des jumeaux.

Ron resta pétrifié, alors que son amie lui chuchota à l'oreille :

- Elle a le don d'ubiquité ! C'est quelque chose de très rare. Décidément, la famille de Tonks est pleine de talents bizarres...

Quelle ne fut pas leur surprise quand ils virent les deux jeunes filles prendre chacune un des jumeaux par la main et l'entraîner plus loin. Hermione ne pu s'empêcher de rire :

- Décidément, cela devient un vrai lupanar ici ce soir !

- Un quoi ? demanda Ron intrigué.

- Non, laisse tomber !

- C'est extraordinaire ce qu'a fait cette fille ! Tu te rends compte ! Elle s'est divisée !

- Elle ne s'est pas divisée Ron, elle s'est... copiée si tu veux ! Elle a créé un autre elle-même. Si tu avais lu Les métamorphoses Humaines, comme Mac Gonagall nous l'a demandé l'année dernière, tu le saurais...

- Mais tu crois qu'avec les jumeaux.... En fait c'est comme s'ils embrassaient la même personne ! Beurk ! C'est dégueulasse !

- Non, c'est comme des jumelles en fait !

- Mais il n'y a qu'un cerveau ou...

- Ca, ça dépend des capacités de l'ubiquimorphe en faut ?

- De qui ?

- C'est celle qui a le don d'ubiquité. Certaines arrivent à créer carrément d'autres « âmes » si tu veux, et d'autres ne peuvent réaliser qu'une copie physique totalement dénuée de pensées, inerte. Donc tout dépend des capacités de la personne en questions. Mais je dirai que d'après ce que nous avons vu... cette jeune femme là est très... talentueuse ! Son double est apparu à sa demande, et à fait ce qu'il avait à faire d » son côté... Nous avons assisté à quelque chose d'exceptionnel, tu te rends comptes !

- Moi je serai bien partant pour aller voir ce que cela donne... dit Ron d'un air coquin

- Ronald, tu es écoeurant ! Espionner tes frères en train de... tu as quel âge ?

- Ce serait scientifique Hermione ! Cette jeune fille qui...

Hermione devint rouge écrevisse. Ron s'empressa d'éclater de rire

- Allez Hermione, je plaisante. En tout cas, la soirée aura été faste aux Weasley ! Ginny seule n'aura pas...

Hermione retint un rire. Décidément,, les hommes, aucune finesse ! Ou croyait-il donc qu'elle était !

- Mais Harry aussi, il a disparu il est où lui ?

Hermione cette fois ci laissa échapper un léger chuintement, trouvant la situation extrêmement comique. Elle se doutait que présentement, Harry et Ginny devaient être occupés à des choses bien plus intéressantes...

Les deux jeunes gens retournèrent se mêler à la foule des adultes, qui se déhanchaient

sur des chansons rétro de groupes sorciers, comme « Viens sur mon balais, baby », ou « tire ta robe et enlève ton chapeau, j't'emmène faire un tour chez les moldus »

Il était assez étonnant de voir Dédalus Diggle danser quelque chose qui ressemblait au rock moldu. Hermione se mordit les lèvres. Elle avait devant elle une bande de sacrés lurons. Jamais elle n'aurait cru que tout ces gens, dont la plupart faisaient partie de l'ordre du Phénix, pouvaient se montrer aussi insouciants et joyeux. Une dizaine de bouteilles de whisky pur feu vides jonchaient les tables, et tout le monde débordait de joie. Tonks et Rémus étaient de retour, et avec l'air plus amoureux que jamais. Hermione commença à sentir ses paupières s'alourdir.

- Ron, je vais me coucher.

- Attend, je t'accompagne.

Le rouquin accompagna son amie jusqu'à sa porte. Après un dernier baiser, plus chaste que ceux de tout à l'heure, elle referma derrière elle.

Une fois glissée entre les draps frais, les yeux fermés, elle laissa ses pensées vagabonder. Quelle soirée magnifique ! Et... enrichissante ! Jamais elle n'aurait cru que Ron montrerait de tels talents, et que cela serait aussi agréable... Cela augurait bien du reste ! Pour la première fois, elle n'avait montré aucune pudeur. Elle s'était sentie libre ! C'était si bon... elle avait eu cette onde de chaleur qui lui avait traversé les jambes, qui lui avait donné envie de se déshabiller pour se mettre toute nue contre le corps de Ron. En y repensant, elle eu de nouveau cette sensation, qui la laissait un peu frustrée...

Doucement, sa main glissa le long de son corps, jusqu'à se poser sur son entrejambe. Son instinct lui fit écarter les cuisses. Elle hésita, ne sachant que faire, mais rien que le poids de sa main sur son sexe était agréable. Tellement que ses muscles vaginaux se contractèrent. Elle se rendit compte à quel point sa peau était douce à cet endroit. Puis, de deux doigts, elle caressa alternativement sa vulve et son clitoris. Une onde de bien-être l'envahit. Elle vit que son entre-jambe était humide, et que cette humidité rendait les caresses plus agréables... Continuant à titiller le petit organe érectile, elle commença à respirer plus vite et à sentir son cœur battre la chamade. Accélérant le mouvement, ses cuisses se tendirent vers l'extérieur, son dos se cambra, comme si son corps s'arquait contre un autre. Elle commençait à gémir doucement, lorsqu'elle entendit le plancher craquer dans le couloir.

En deux secondes, elle rabattit sa chemise de nuit, reprit la position en chien de fusil, qui lui était habituelle dans son sommeil. Elle ferma les yeux et tacha de calmer sa respiration saccadée... Ginny rentrait dans la chambre. Faisant mine d'étouffer un baillement :

- Hummmm ! En voilà une heure pour rentrer...

Alors, ça vous plait ? Une tite review pour me tenir au courant...