Salut !!

Tant que j'y pense avant d'oublier : TOUT EST A JKR la bien-heureuse !

Alors, les réponses aux reviews :

Zagan : mon chapitre 12 était assez confus, surtout sur les sentiments d'Harry et les reproches de Ginny. Ainsi, j'ai conçu ce chapitre exprès pour tout rattrapé. Car le 12 était vraiment foireux.... Là, j'espère que c'est plus clair. Et que le style, ou l'idée lutôt, va te plaire !

Rupertforever : Désolée, c'est vrai que ce chapitre est encore principalement centré sur le couple h-G, mais c'etait necessaire, pour pas bacler l''histoire... T'inquiète, des lundi, j'en et un autre sur notre couple préféré !

Liv : et ben non ! c'est pas du tout ce que tu croyais. D'ailleurs, je fais une grosse allusion discrète à notre convers msnienne d'hier... Et travaille tes traductions qu'on, attend tous !! Oublies pas t'as une pression de ouf derrière toi !

Anywhere : pas encore, mais ça viendra...

Virg05 : Merci !

LioA : merci bcp pour le compliment

Et voilà !

Sans oublier Liv et ses fics: à consommer sans modération!

CHAPITRE 13

Harry entra dans la chambre de son amie, et il n'était pas fier. En réfléchissant, il s'était rendu compte de la grossièreté dont il avait fait preuve. Il l'avait mise dans une situation on ne peut plus humiliante. Il l'avait eu nue, devant lui, offerte, attendant le plaisir, et il l'avait honteusement abandonnée. Il avait repoussé ce corps d'albâtre, qui se donnait si franchement à lui. Comment pourrait-il se faire pardonner ? Finalement, Harry était soulagé que Ginny, encore une fois, cherche le dialogue. Il voulait de tout cœur arranger ce problème. Il se sentait près à faire de gros efforts et...

Lorsqu'il se pencha vers elle, pour déposer un léger baiser sur ses lèvres, Ginny détourna son visage. Elle se faisait visiblement violence, mais elle avait toujours su se contrôler et maitriser ses émotions. Elle bien réussi à faire une croix sur lui il y a 2 ans, alors...

Il se racla la gorge :

- Tu m'en veux encore ?

Ginny ne put s'empêcher de sourire nerveusement.

- A ton avis ?

- Oui, encore un peu...

- Tu es tellement centré sur ton petit monde Harry, et tes propres souffrances, que tu négliges celles des autres. Que ton cœur soit en miettes, je te l'accorde. Tu as souffert mille maux depuis ta naissance, et plus encore ces dernières années. Tu as participé à plus de combat que bien des adultes. Mais que cela ne t'empêche pas de faire attention aux autres ! Harry, on ne m'avait jamais fait aussi mal que toi tout à l'heure !

Harry resta devant elle, vexé et confus à la fois.

- Tu n'as rien à dire ?

- Qu'est ce que tu veux que je te dise ? Je me répète : je ne recommencerai plus et je tiens à toi, quoi que tu en penses

- Mais je ne dis pas que tu ne tiens pas à moi. Je constate juste que tu es incapable de faire preuve de... Tu ne sais pas donner Harry.

- C'est faux !

- Si Harry ! Dis moi, m'as-tu prise dans tes bras pour te faire pardonner tout à l'heure ? Es-tu venu me voir ensuite ? Non ! Et puis chaque pas qu'à fait notre relation, c'est moi qui en suis responsable. Je suis toujours venue vers toi, et tu t'es laissé faire. Et aujourd'hui, je ne crois plus que tu vois en moi autre chose que la petite sœur de ton meilleur ami. Je me suis fait des illusions ! Que des rêves ! parce que dès que tu te rends compte que c'est la petite Ginny qui est dans tes bras, tout s'écroule ! Je ne t'excite plus à ces moments là c'est ça ?

- Ginny, ne parle pas comme ça !

- Et comment veux tu que je parle ? L'autre fois dans le grenier c'était ça aussi hein ? Des blablas pour te protéger ! Espèce de menteur ! Ne pas désirer une femme, c'est le pire affront que l'on puisse lui faire !

Harry se sentait extrêmement peiné par tout ce que disait Ginny, mais n'avait pas le courage de démentir ses propos. D'une part parce que la jeune fille n'avait pas tout à fait tord sur certains points, et d'autre part parce qu'il n'avait pas envie de se battre. Harry observait depuis quelques temps une certaine passivité face aux évènements extérieurs. Il en avait assez de se battre. Il était lassé de tout, et épuisé émotionnellement. Il aurait encore préféré voir Rogue en train de s'acharner sur lui que Ginny avec cette expression sur le visage... Soudain, il eut un mauvais pressentiment. Respirant un grand coup, il décida de faire un effort :

- Que puis-je faire, Ginny, pour te faire oublier tout ça ?

- Tu ne m'écoutes donc pas ? Je ne veux plus te demander quoi que ce soit. Les décisions, il fallait les prendre plus tôt, et tout seul. Je crois que nous avons besoin d'une pause Harry. En tout cas, pour moi, c'est nécessaire. Je n'en peux plus, alors que nous sommes ensemble depuis à peine trois semaines.

La jeune fille haussa les épaules :

- Enfin, je dis ensemble... ça ne se voit même pas tant que ça ! Personne n'est au courant...

- Tu veux dire que c'est fini entre nous ? Ginny ? tu n'es pas sérieuse ?

La voix d'Harry devint tremblante.

La jeune fille leva vers lui des yeux remplis de larmes. Une fois de plus, le jeune homme se faisait abandonner. C'était très dur pour elle de le faire, mais nécessaire. Elle était épuisée, vidée, blessée, humiliée...

- Oh Harry, je suis désolée...

Elle s'échappa de la chambre en courant, et Harry entendit son pas précipité dans l'escalier. Estomaqué par ce qui lui arrivait, il s'assit sur le couvre lit rose, encore imprégné de l'odeur de la jeune fille, alors que des larmes se mettaient à couler le long de ses joues...

Comment avait-elle pu faire ça ?elle était si différente ! Ginny était une source de chaleur, un roc, elle était si forte normalement ! Il se redressait et on le jetait à terre ! Un immense sentiment de solitude l'envahit. Il avait passé un mois à sentir à côté de lui cette jeune fille, qui n'avait jamais peur de rien, qui était si courageuse. Si stable. Elle savait ce qu'était une famille, elle savait tout, et même le dire...

Lui qui s'était complu à penser qu'il allait pouvoir apprendre tout ça, à son contact, qui sentir poindre en lui une spontanéité qui lui avait toujours fait défaut... Ginny n'était pas la seule à voir ses rêves s'écrouler !

« De toute façon, j'aurai du m'y attendre ! Je crois que je vais finir tout seul, comme Rémus ! »

Harry grimaça et se rappela que Rémus venait de se fiancer...

Balayant le sol du regard, il vit le coin d'un gros cahier dépasser de sous le lit. Machinalement, il le ramassa. Il s'agissait d'un gros cahier, à la couverture usée et aux coins cornés. Il ne tenait fermé que grâce à un large ruban, d'un vieux rose fané. Quand il lu « Journal intime » sur la tranche du livre, son premier geste fut de reposer le journal où il l'avait trouvé. Puis insidieusement, une idée lui vint à l'esprit :

« Peut-être qu'elle a écrit des trucs sur nous deux... Si ça se trouve, ça pourrait m'aider... Avant de faire un autre connerie ! »

Il défit lentement le nœud, et ouvrit le cahier à la dernière page :

23 août, 20h20 :

Et bien je crois que cette fois ci, c'est bel et bien terminé. Ecrire ce qui s'est passé serait si douloureux, que je vais m'en abstenir. Il me faudrait une pensine, pour y mettre le souvenir de cet après-midi, et m'en débarasser définitivement...

Elle avait visiblement écrit ces mots juste avant qu'il la rejoigne dans la chambre. La décision avait donc été pesée et réfléchie...

« C'est foutu... » Harry tourna quelques pages en arrière :

2 août, 17h30 :

Aujourd'hui est le plus beau jour de ma vie : enfin Harry et moi nous nous sommes embrassés ! J'aurai attendu ce moment depuis 5 ans ! Je suis si heureuse, que je ne sais comment l'exprimer... Je l'aime, exactement comme au début ! Je me rappelle encore le premier jour où il est venu à la maison... Ses baisers sont exactement comme je l'imaginai... Non ! je me trompe, c'est tellement mieux ! Je me sens si bien que j'ai l'impression qu'à chaque moment je risque de m'envoler... Et puis il est si malheureux, j'ai tout le temps envie de le serrer dans mes bras et de le consoler...

10 août, 14h00 :

Harry est avec Ron et les jumeaux qui sont venus passer quelques jours de vacances avec nous. 8 jours maintenant que nous sommes ensembles ! Et chaque jour je l'aime un peu plus ! Par contre il veut que notre relation erste un secret. Dommage, j'aimerai tellement pouvoir... me promener main dans la main avec lui, appuyer ma tête sur son épaule quand nous sommes tous ensemble autour d'un feu... Peut être un jour, tout vient à point à qui sait attendre...

Si Harry se doutait des sentiments de Ginny, il ne s'attendait pas à une telle flamme ! Jamais il aurait osé croire ceci... Ginny l'aimait ! Tant que ça ! C'est quelques mots lui laissaient croire qu'elle l'aimait vraiment. Peut être que tout n'était pas perdu... Il fallait absolument qu'il puisse lire ce cahier en entier. Ou du moins tout ce qui se rapportait aux 4 dernières semaines... Il se promit d'ailleurs qu'il n'irait pas plus loin, par respect pour elle. Une petit voix lui souffla à l'oreille :

« Si tu la respecte tant que ça, tu en devrais rien lire du tout ! »

« Tant pis, c'est pour la bonne cause, elle qui me reprochait de ne rien faire, attention ! Harry Potter ne te laissera pas partir comme ça ! »

Il se sentit transporté de joie, après toute cette tristesse. Relevant les épaules, il allait sortir de la chambre le livre à la main, mais comment le prendre sans qu'elle ne s'en rende compte ? Il pensa à une des créations des jumeaux : La plume indiscrète. Ils venaient de la lui offrir.

« Pour le jour ou tu iras en cachette dans la réserve » lui avait dit Fred en clignant de l'œil.

« Il faut que je fasse vite ! »

Il se rendit en courant dans sa chambre, le cahier à la main. Jetant tout à tord et à travers hors de sa malle, même les robes de sorciers repassées par Molly (Mais avec un sortilège, alors ça ne comptait pas), il finit par retrouver l'objet en question. Cela ressemblait à une plume de busard. Pas trop fournie, de taille moyenne, marron clair. Le type de plume que l'on jette au lieu de tailler. Cependant, à sa base, si on la regardait de près, on pouvait voir un petit globe à la surface sombre et lisse, qu'Harry tint en face du cahier, qu'il ouvrit à la première page. Lisant le petit parchemin d'instruction, il prononça à voix haute et intelligible :

« Copie vite, n'oublie rien et dis moi tout ! »

Le gros cahier s'ouvrit tout seul, et les pages se mirent à défiler toutes seules, à grande vitesse. La plume effleurait chaque page, et en 3 minutes, avait copié tout le journal intime de Ginny.

Harry referma le ruban sur le cahier, reproduisant avec peine le joli nœud papillon. Puis il retourna en vitesse le remettre à sa place.

Remontant dans sa chambre, il posa rapidement la plume sur la première page d'un cahier vierge. Et là, la plume se mit toute seule en action. Elle écrivait à une vitesse extraordinaire, reproduisant jusqu'à l'écriture de la jeune fille. Harry en profita pour prendre soin d'Edwige, qu'il avait quelque peu négligé ces derniers temps. La chouette hulula de plaisir sous ses caresses.

- Tu y crois toi ? Tu crois que je pourrai me faire pardonner ? Suis-je donc si bête que je ne comprends rien ?

Le rapace battit des ailes, comme pour marquer sa désapprobation. Le jeune homme rit doucement. Il se sentait près à se battre pour la récupérer. Ce qu'il avait lu lui donnait une confiance extraordinaire. Comment ne pas craquer en lisant ces paroles pleines de naïveté et d'amour ? Malgré la situation actuelle qui était, au final, catastrophique, il se sentait aimé... Et décidé à récupérer son bien. Il récupéra les pages que la plume indiscrète avait écrit, et se plongea dans sa lecture...

17 août, 23h15 :

Aujourd'hui Harry et moi nous nous sommes éclipsés dans le grenier. Tout ce passait bien, on rigolait, quand on s'est mis à s'embrasser. Puis il a commencé à me caresser. C'était super agréable... Je voulais commencer à le caresser aussi puis d'un coup il s'est arrêté. Il m'a dit qu'il ne voulait pas me choquer, qu'il ne faillait pas que je crois qu'il voulait me sauter dessus... Tu parles ! Je pense que c'est lui qui a peur surtout ! De quoi ? Les garçons sont d'habitude plus pressés que les filles... On verra bien. Vite j'espère... C'était si bon de sentir ses mains sur moi... J'y repensais le soir...

Quand je pense qu'il a fallu que je le remercie de sa prévenance...Ah les hommes, tous les mêmes. Qu'est ce qu'il ne faut pas faire pour eux... On les entraine dans un coin discret et...

Harry rougit à l'évocation de ce souvenir. Si tel était le point de vue de Ginny, il comprenait qu'elle le prenne pour un ... par Merlin ! Il n'avait pas plus de jugeotte qu'un enfant de dix ans, pour tout ce qui concernait les histoires de cœur...

20 août, 1 heure du matin :

Cette soirée a été formidable ! Roxanne s'est fait flouée en beauté, Et Ron... pour une fois mon petit frère a été magistral ! Qui l'aurait cru ? (À part Hermione) quand il l'a embrassé sur la scène, leurs visages resplendissaient. Puis quand je les ai vu se tenir par la main toute la soirée, et bien... J'ai honte mais j'en ai ressentie comme une pointe de jalousie. Ils affichaient leur bonheur tout les deux, et moi... j'ai regardé Harry, qui discutaient avec les jumeaux, et je me suis dit qu'il... ne voulait pas mélanger sa vie sentimentale au reste. Serais-je mise de coté comme cela longtemps ? Je n'espère pas. Peut être que c'est juste de la timidité ? Je vais attendre, je verrais bien...C'est déjà tellement bon de me dire que je l'aime et que nous sommes ensembles...

22 août, 23h55 :

Je ne comprends pas, pourquoi c'est toujours moi qui vais vers lui ? Aujourd'hui, si je lui avait pas dit avant le dîner « Viens, je voulais te montrer quelque chose », et bien nous ne nous serions pas retrouvés tout seuls. J'ai presque l'impression d'avoir un petit ami fantôme : toujours près de moi, mais intouchable... Pourquoi ne vient-il pas vers moi...

C'est en lisant ce genre de passage qu'Harry mesura l'immense abnégation dont la rouquine faisait preuve. Nul doute, un amour comme ça ne pouvait pas mourir en un après-midi ! Et s'il fallait prendre les choses en main, par Merlin il le ferait !

Hermione seule avait vu la silhouette de Ginny s'éloigner dans le jardin. En se levant, elle chuchota à l'oreille de Ron :

« On se retrouve ce soir, minuit et demi, près du noisetier »

Effectivement, s'ils ne cachaient pas leur relation, ils avaient tout de même besoin de se cacher pour avoir quelques moments d'intimité, comme lorsqu'ils étaient allés se baigner. Mais bientôt, au square Grimmaud, cela serait peut être plus difficile. Pas de près, de rivière, de grand jardin où s'abriter... Hermione et Ron étaient fermement décidés à profiter de cette nuit...

En attendant, la brunette eut du mal à distinguer la silhouette de Ginny. Elle la vit se diriger vers le buisson de noisetier. Hermione arriva doucement près de son amie. La peau pale de la rouquine brillait au clair de lune. Ses joues étaient couvertes de larmes. A l'arrivée de son amie, elle craqua, et se jeta en pleur dans ses bras.

Hermione la tenait comme une enfant, et lui caressait les cheveux :

- Chut.... faut pas pleurer ma belle...

- Il... Il... Il m'a fait tellement mal, hoqueta-t-elle

Hermione essuya les yeux de son amie.

- C'est certainement un malentendu. Harry ne voudrait pour rien au monde te faire souffrir Ginny... Mais qu'est ce qui s'est passé ?

- Je l'ai quitté !

- Pardon ?

- Moi Ginny Weasley, j'ai quitté Harry Potter, oui !

Ne me tapez pas !!!

Par contre, dites moi bien si le genre vous a plu ou pas. Moi, je trouvais ça rigolo. Bon, les fan d'Harry vont me detester, car il s'en prends plein la figure, mais c'est pour la bonne cause. Vous ne m'en voulez pas trop ?